Lorsqu’on est un investisseur français lambda, on cherche avant tout à remplir son PEA.
Par contre, on peut vouloir se diversifier géographiquement et sectoriellement. Certes, la France compte de belles entreprises de la tech, mais soyons réaliste, le NASDAQ l’emporte haut et fort sur ce créneau.
Un exemple d’ETF sur le Nasdaq compatible avec un PEA: Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST)
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST) se distingue comme le principal ETF français permettant aux investisseurs d’accéder au Nasdaq 100 via une enveloppe PEA, avec des performances historiques impressionnantes (+154,9% sur 5 ans), en cohérence avec l’exceptionnelle progression du Nasdaq.
Malgré sa réplication synthétique qui introduit un risque de contrepartie, ses frais modérés (0,30%) et sa liquidité satisfaisante en font un véhicule d’investissement simple et attractif pour une exposition au secteur technologique américain.
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc (PUST) est un fonds indiciel coté qui permet aux investisseurs français d’accéder à la performance des 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le Nasdaq. Créé le 20 mai 2014, cet ETF présente plusieurs caractéristiques qui le distinguent.
Encours sous gestion : Environ 568 millions d’euros
Politique de dividendes : Capitalisation (les dividendes sont réinvestis)
Éligibilité PEA. Coté en euros.
La particularité principale de cet ETF est son éligibilité au Plan d’Épargne en Actions (PEA), qui offre un cadre fiscal avantageux pour les investisseurs français.
Performances historiques L’ETF PUST a affiché des performances aussi remarquables que son indice de référence au fil des années :
Performance sur 1 an : +5,81% (au 31 mars 2025)
Performance sur 3 ans : +35,24%
Performance sur 5 ans : +154,9%
Performance sur 10 ans : +364,43%
Les performances annuelles sur les dernières années montrent une forte volatilité, caractéristique des investissements centrés sur le secteur technologique :
Ces mesures indiquent que l’ETF suit de près son indice de référence (R² élevé et Beta proche de 1) tout en générant un léger alpha positif, signe d’une bonne gestion de la réplication.
Comparaison avec ses principaux concurrents
ETF éligibles au PEA:
L’ETF PUST fait face à une concurrence limitée dans l’univers des ETF PEA répliquant le Nasdaq 100 :
Nom de l’ETF
Code ISIN
Encours
Frais
Réplication
Performance 5 ans
Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc
FR0011871110
568-605 M€
0,30%
Synthétique
+154,54%
Amundi PEA US Tech ESG UCITS ETF
FR0013412269
420-430 M€
0,30%
Synthétique
+156,24%
Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF
FR0010342592
954 M€
0,60%
Synthétique
N/A
Le principal concurrent direct est l’Amundi PEA US Tech ESG, qui suit un indice différent (Solactive ESG US Tech 100) mais offre une exposition similaire, avec une légère surperformance sur 5 ans. La différence principale réside dans les critères ESG appliqués à la sélection des titres, ce qui entraîne une concentration plus importante sur certaines valeurs.
Remarque: Le LQQ (Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF) est un produit à levier qui n’a pas réellement d’intérêt pour l’investisseur à long terme. Le risque est supérieur pour un rendement semblable comme le montre la comparaison entre les deux ci-dessous.
Comparaison avec des ETF Nasdaq 100 non-PEA:
Si on élargit la comparaison aux ETF Nasdaq 100 non éligibles au PEA, d’autres alternatives existent :
Nom de l’ETF
Encours (M€)
Frais
Réplication
iShares Nasdaq 100 UCITS ETF (Acc)
13 292
0,30%
Physique
Invesco EQQQ Nasdaq-100 UCITS ETF
6 618
0,30%
Physique
Amundi Nasdaq-100 II UCITS ETF Acc
3 313
0,22%
Synthétique
Ces ETF non-PEA présentent généralement des encours plus importants et parfois des frais légèrement inférieurs (comme l’Amundi Nasdaq-100 II avec 0,22%). Certains utilisent également une réplication physique plutôt que synthétique, ce qui peut réduire le risque de contrepartie.
Les risques:
Evidemment, il y a le risque de marché, car rien ne dit que le Nasdaq va continuer de performer à l’avenir, mais si vous souhaitez investir dans cet indice, c’est que vous pensez le contraire !
Risque de change
Pour les ETF comme PUST qui investissent sur des marchés étrangers (ici les États-Unis), les fluctuations des taux de change entre l’euro et le dollar peuvent affecter la performance. Cet ETF n’est pas couvert en change. Ce n’est pas forcément un problème, il faut juste en avoir conscience et le prendre en compte dans sa diversification en devises.
Risque de contrepartie
Spécifique aux ETF à réplication synthétique comme PUST, ce risque provient de l’utilisation de swaps. Si la contrepartie du swap (ici BNP Paribas) fait défaut, l’ETF pourrait ne pas répliquer correctement la performance de l’indice. Evidemment, il y a d’autres garanties prises par la contrepartie et il faudrait tout de même des conditions systémiques pour qu’on en arrive là… Ceci dit, cela s’est déjà vu avec des plus acteurs plus gros que la BNP !
Risques liés aux produits dérivés
Pour les ETF synthétiques comme PUST, l’utilisation de produits dérivés ajoute une couche de complexité et potentiellement de risque. Ces instruments peuvent introduire une opacité sur la composition réelle du portefeuille et amplifier certains risques en cas de conditions de marché extrêmes.
Or justement, l’investisseur long terme veut se sécuriser lorsqu’il y a justement des conditions extrêmes !
Que fait l’investisseur (très) particulier ?
A titre personnel, j’envisage l’ETF PUST pour le placer dans mon PEA. Sur du long terme en mode « buy & hold », je prendrai plutôt un ETF à réplication physique sur compte-titre. Mais chacun sa vision sur le sujet. A moins d’un scénario « fin du monde », je ne pense pas qu’il y ait un véritable risque avec les ETF synthétiques pour les PEA (j’ai d’ailleurs du WPEA en portefeuille « très long terme »). Je n’ai jamais vraiment apprécié les ETF, préférant la détention directe des titres.
Graphiquement, le « krach Trump » n’est peut-être pas fini, mais en tout cas, il représente une correction équivalente à celui provoqué par le Covid en 2020, ce qui suggère un niveau d’entrée acceptable, soit environ -30% par rapport aux plus hauts. Le RSI hebdomadaire est à l’achat et on a frôlé la MM200 hebdo, ce qui sur le Nasdaq est rare.
Evidemment, cela implique de penser que les techs américaines vont continuer à performer dans l’avenir…
En ce qui me concerne, j’utiliserai l’ETF PUST pour un long swing trade (rebond d’au moins 50% avant une prise de bénéfices) ou, ce que je fais réellement sur mon propre portefeuille, une stratégie de Value Averaging à long terme (car au final, le risque spécifique de l’ETF est dilué dans ma diversification d’actifs). Mais bien sûr, à chacun sa stratégie.
Rappelons que les stratégies sur les ETF indiciels sont en général plus performantes que le stock-picking, c’est d’ailleurs pour cette raison que je leur accorde une place de plus en plus importantes dans mon porte-feuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, les risques associés à un investissement. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Novo Nordisk, le géant danois de la santé, est une entreprise qui ne cesse de faire parler d’elle, notamment grâce à ses traitements « révolutionnaires » contre le diabète et l’obésité.
Le cœur battant de Novo Nordisk
Novo Nordisk génère ses revenus principalement à travers deux segments clés :
Diabète et soins contre l’obésité : Ce segment inclut des produits phares comme l’insuline, les agonistes GLP-1 (Ozempic, Wegovy), ainsi que des médicaments oraux contre le diabète. Ces traitements représentent plus de 57 % des ventes aux États-Unis, un marché crucial pour l’entreprise.
Biopharmaceutiques : Ce segment couvre les traitements pour l’hémophilie, les troubles de croissance et les thérapies hormonales. Bien que moins dominant, il reste essentiel pour diversifier les revenus.
La demande pour les médicaments contre l’obésité (notamment Wegovy) a explosé ces dernières années, doublant les ventes en 2024. Cependant, cette croissance rapide a entraîné des contraintes d’approvisionnement que Novo s’efforce de résoudre grâce à des investissements massifs dans ses capacités de production.
Cours boursier : montagnes russes, couteau qui tombe ou ascension durable ?
Le cours boursier de Novo Nordisk a connu une volatilité importante.
Novo Nordisk, en données hedbomadaires. En passant, je vous laisse mon point d’entrée et mon PRU actuel. Ceci n’est pas un conseil en investissement !
L’action a atteint un sommet à plus de 1000 DKK en juin 2024 avant de chuter de plus de 50 % depuis cette période.
En avril 2025, l’action se négocie autour de 400 DKK, marquant une baisse significative par rapport à son apogée.
Malgré cette chute, l’entreprise conserve un « moat économique » solide grâce à ses actifs intangibles dans les maladies cardiométaboliques et ses capacités d’innovation. Les analystes estiment que Novo pourrait capturer jusqu’à 75 milliards USD du marché mondial des GLP-1 d’ici 2031 (voir par exemple https://www.morningstar.com/stocks/is-novo-nordisk-stock-buy-after-its-collapse ).
Que nous réserve Novo Nordisk d’ici 2035 ?
Les perspectives à long terme pour Novo Nordisk sont prometteuses :
Croissance des revenus : Les ventes devraient atteindre 567 milliards DKK en 2030, soit une augmentation impressionnante par rapport aux 355 milliards DKK prévus en 2025. Si on considère le passé, on ne peut que constater une croissance continue, même si les marges ont baissé.
Expansion du marché : La demande mondiale pour les traitements contre l’obésité et le diabète devrait croître rapidement. Cependant, la concurrence féroce avec Eli Lilly pourrait limiter la domination totale de Novo Nordisk.
Risques : L’entreprise devra faire face à des pressions réglementaires (notamment aux États-Unis, où l’administration Trump ne va certainement pas faire de cadeaux à des entreprises non-américaines) et à des défis liés à la production. De plus, la dépendance aux GLP-1 expose Novo à des risques liés aux brevets expirant en 2032.
La concurrence et les pressions sur les prix jouent un rôle central dans les prévisions de Novo Nordisk, en particulier dans le marché des médicaments contre l’obésité et le diabète, où l’entreprise est un acteur dominant.
Depuis 2017, le cours d’Eli Lilly semble l’emporter face à Novo Nordisk (ici cotations dollars à N-Y)
Novo Nordisk fait face à une concurrence virulente, notamment d’Eli Lilly, qui a lancé des alternatives puissantes comme Mounjaro (tirzepatide) et Zepbound. Ces produits ont rapidement gagné des parts de marché grâce à leur efficacité et à des résultats cliniques impressionnants. Par exemple, le nouveau médicament d’Eli Lilly, retatrutide, a montré une perte de poids moyenne de 24,4 % en 48 semaines, dépassant légèrement les 22 % obtenus par Novo Nordisk avec Amycretin.
Cette montée en puissance des concurrents exerce une pression sur Novo pour innover et maintenir sa position dominante. Bien que le marché de l’obésité soit en forte croissance (estimé à plus de 100 milliards USD dans les années à venir), il devient évident qu’il y a de la place pour plusieurs acteurs majeurs. Cependant, chaque part de marché perdue pourrait affecter significativement les revenus futurs de Novo Nordisk.
Les pressions sur les prix proviennent de plusieurs fronts !
Pour rester compétitif face à Eli Lilly et d’autres acteurs émergents, Novo Nordisk a annoncé des baisses importantes du prix de Wegovy via son initiative NovoCare. Ce programme propose des réductions allant jusqu’à 50 % pour attirer davantage de patients.
Ces pressions tarifaires affectent directement la marge bénéficiaire de Novo Nordisk et limitent sa capacité à investir dans la recherche et le développement.
Novo Nordisk s’efforce de diversifier son portefeuille avec des médicaments prometteurs comme CagriSema, dont l’approbation réglementaire est prévue en 2026. Cependant, certains essais cliniques récents ont déçu les attentes, ce qui pourrait ralentir cette stratégie.
Malgré la pression actuelle, le potentiel du marché mondial reste énorme grâce à l’augmentation du nombre de patients souffrant d’obésité et de diabète.
Investir ou patienter ?
Novo Nordisk ressemble un peu à un sprinter qui se prépare pour un marathon. Avec ses médicaments vedettes comme Ozempic et Wegovy, elle court vite… mais attention au souffle ! Entre une concurrence acharnée et des défis logistiques, l’entreprise devra maintenir son rythme sans trébucher.
Pour les investisseurs particuliers, Novo Nordisk pourrait être une opportunité intéressante si vous êtes prêt à supporter quelques turbulences. Après tout, qui n’aime pas une bonne dose d’adrénaline sur le marché boursier ?
Attention cependant à ne pas essayer d’attraper un couteau qui tombe. Même si l’analyse technique a ses limites, on ne peut que noter que le RSI hebdomadaire n’est passé sous 20 que deux fois (une fois en 2002 et une fois en 2017) et cela représentait à chaque fois d’excellents points d’entrée.
Certes, la concurrence est présente, mais c’était également le cas ces 20 dernières années. Novo Nordisk a toujours su s’adapter jusqu’à présent et très souvent, les cycles d’innovations sont décalés entre des concurrents, l’un prenant l’avantage pendant quelques années sur l’autre, et vis-versa.
En ce qui me concerne, j’ai commencé à un DCA « aggressif » car le prix peut encore baisser grandement, ne serait-ce qu’en raison du contexte global, mais je veux profiter de cette correction pour me constituer une petite poche d’actions Novo.
Mes propres règles de diversification m’indiquent que je cible 2 à 3 % de mon portefeuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, un exemple d’ analyse d’une entreprise. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Après les 10 pires baisses journalières du S&P 500, l’indice a enregistré des rendements positifs à deux chiffres dans tous les cas sauf un, avec un rendement médian supérieur à 10 % un an après ces événements.
Exemple de rebond rapide :
Après la chute de 12 % du S&P 500 le 16 mars 2020 (début de la pandémie), l’indice a récupéré ses pertes en moins de six mois et a terminé l’année avec un gain annuel positif.
Lors de la chute la plus récente (vendredi 4 avril 2025), le Nasdaq a perdu plus de 20 % par rapport à son sommet, tandis que le S&P 500 a chuté de 16 %. Comme souvent avec ce type de baisses, elles sont accompagnées par une volatilité importante, avec un indice VIX qui explose.
3. Quelques illustrations historiques récentes
La crise financière de 2008:
L’avantage en ce qui concerne les investisseurs « anciens », c’est qu’ils y étaient. Les plus « jeunes » n’ont quasiment connus qu’une longue ascension des indices, avec peut-être, quelques mini-krachs par ci par là, mais je vous assure que la crise de 2008, accompagnée de la crise de la dette grecque, c’était quelque chose de marquant. Tout le monde craignait que le capitalisme ne s’en sorte pas et il fallait avoir de réelles convictions pour passer à l’achat de manière conséquente.
Le S&P 500 a chuté de près de 9 % le 15 octobre 2008. Dans les six mois suivants, l’indice a continué à baisser avant d’entamer une reprise durable en mars 2009. Un an après cette journée, l’indice avait progressé d’environ 23 %.
Crash du « Lundi noir » (1987) :
Le S&P 500 a perdu 20,5 % en une seule journée le 19 octobre 1987. Cependant, il avait récupéré toutes ses pertes en moins de deux ans et clôturé l’année suivante avec un rendement positif.
Pandémie COVID-19 (mars 2020) :
Après une chute de plus de 5 % sur plusieurs journées consécutives en mars 2020, le Nasdaq et le S&P ont enregistré des gains significatifs dans les mois suivants grâce aux mesures monétaires et fiscales massives. Par exemple :
Le Nasdaq a progressé de plus de 40 % sur l’année malgré la crise initiale.
Le S&P a terminé l’année avec un gain annuel d’environ 16 %.
En résumé, les tendances générales sont: – Les baisses importantes (>5 %) sont souvent suivies par des rendements positifs sur un horizon d’un an.
– À court terme (6 jours à quelques semaines), la volatilité reste élevée, mais des rebonds techniques sont fréquents.
Les rendements à long terme dépendent fortement du contexte économique et des interventions politiques ou monétaires.
Les données historiques montrent que les marchés ont tendance à se redresser après des baisses importantes, mais la trajectoire peut être marquée par une volatilité accrue dans les jours qui suivent.
Si on remonte un peu plus loin, il y a quelques exceptions notables…
1929 – Crash de la Grande Dépression: Les 28 et 29 octobre 1929, le Dow Jones a perdu environ 25 % en deux jours. Le S&P 500 (ou son équivalent à l’époque) a suivi une trajectoire similaire.
Le marché n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant-crash avant 1954, soit 25 ans plus tard (!!!).
2000-2002 – Éclatement de la bulle Internet: Le Nasdaq a perdu près de 10 % en une seule journée le 14 avril 2000.
Entre mars 2000 et octobre 2002, le Nasdaq a perdu près de 80 % de sa valeur. Cependant, certaines actions hors secteur technologique ont enregistré des gains (exemple : Berkshire Hathaway +25 % en 2000).
On peut donc constater que les périodes prolongées de déclin (exemple : crise de 1929 ou éclatement de la bulle Internet) sont généralement associées à des changements structurels dans l’économie.
Or, peut-on considérer que l’IA entraînera forcément un changement structurel dans l’économie ?
Se peut-il que, ce qui semble être une stratégie douteuse sur le plan économique (la politique économique aggressive de Trump), soit un coup joué (peut-être) un peu trop à l’avance ?
Autrement dit, serions-nous dans les conditions d’un changement structurel durable entraînant une longue période de plusieurs années de « difficultés » boursières ?
Il est évidemment extrêmement difficile de prédire l’impact réel de l’IA sur l’économie mondiale, de même que les décisions « innovantes » de Trump, et je ne m’y risquerai pas.
B/ Que fait l’investisseur particulier ?
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, mais simplement un exemple de ce qu’un simple particulier peut faire en ce moment.
En ce qui me concerne, j’ai suivi 3 « indicateurs »: Buffet, Technique et DCA.
1. Warren Buffet
J’ai toujours eu du respect pour Warren Buffet. Après tout, investir soi-même pendant près d’un siècle ne peut donner qu’une forte expérience à quiconque vivant assez longtemps avec un portefeuille suffisamment garni. Même un investisseur médiocre pourrait finir par apprendre de ses erreurs, et pour peu qu’on ait un réel talent, et bien on s’appelle Buffet !
Bref, je garde toujours un oeil sur ce qu’il fait, même si forcément, il a toujours un coup d’avance.
Mais regardons ce qu’il a fait ces derniers temps…
Vente massive d’actions en 2024 :
En prévision de la volatilité actuelle du marché, Buffett a vendu environ 134 milliards de dollars d’actions en 2024, réduisant considérablement les positions dans des entreprises comme Apple et Bank of America.
Cette stratégie a permis à Berkshire Hathaway d’accumuler une réserve de liquidités record de 334 milliards de dollars, soit presque le double par rapport à l’année précédente.
Performance exceptionnelle en 2025 :
Alors que le S&P 500 a chuté de 4,6 % depuis le début de l’année, les actions de Berkshire Hathaway ont progressé de 16,2 %, grâce à une gestion prudente et des investissements bien ciblés.
Des entreprises clés du portefeuille de Berkshire, comme BYD (+41 %), T-Mobile US (+21 %) et VeriSign (+23 %), ont surperformé malgré le contexte économique difficile.
Investissements dans les « bons » actifs :
Buffett a renforcé ses positions dans les bons du Trésor à court terme, profitant de rendements améliorés tout en protégeant ses liquidités contre la volatilité.
Il a également augmenté ses investissements dans les cinq plus grandes maisons de commerce japonaises (Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo, Itochu et Marubeni), qui jouent un rôle central dans l’économie japonaise et offrent une diversification géographique.
Anticipation du krach lié aux tarifs douaniers :
Le récent effondrement des marchés a été déclenché par les tarifs douaniers agressifs imposés par l’administration Trump.
Buffett semblait avoir anticipé cette crise en réduisant ses positions dans des secteurs vulnérables comme la technologie et la finance. Par exemple, Apple, qui dépend fortement de la Chine pour sa production, a vu son action chuter de 28 % depuis son sommet en décembre 2024.
Attente avant d’agir davantage :
Bien qu’il soit connu pour acheter lors des crises (« être avide quand les autres sont craintifs »), Buffett n’a pas encore effectué d’achats significatifs en réponse au krach actuel. Il pourrait attendre une baisse encore plus importante avant d’investir massivement.
Historiquement, il a utilisé des crises similaires pour acquérir des entreprises à des prix réduits (exemple : déploiement de 26 milliards de dollars entre 2008 et 2009).
Conclusion: Warren Buffett démontre une fois encore sa capacité à naviguer dans des marchés turbulents grâce à une stratégie prudente et bien calculée. En se positionnant avec une réserve massive de liquidités et en diversifiant ses investissements géographiquement (notamment au Japon), il est idéalement placé pour profiter d’opportunités futures tout en minimisant les risques immédiats. Ses décisions récentes mettent en évidence son approche disciplinée face aux valorisations élevées et aux incertitudes économiques.
J’ai donc suivi en partie ses actions, en gardant (alors que l’envie d’investir davantage me démangeait fortement) une grosse poche de cash (un peu plus de 42%, en incluant mes stablecoins).
Je me suis aussi délesté quelques peu de certaines de mes actions, la plupart pour racheter plus bas, mais j’ai surtout pris une position sur le BX4 (tracker short X2 sur le CAC40) et DSD (tracker short X2 sur le DAX) (l’ensemble reste aux alentours de 5% de mon portefeuille global). En effet, je ne suis pas du tout porté sur les produits à levier ni sur les options, mais j’aime faire une sorte de swing trading de temps à autre avec des trackers short. Au pire, je ne gagne presque rien ou je perd un peu, au mieux, cela m’aide à supporter la baisse globale de mon portefeuille.
On peut dire que je suis « long only », mais qu’il m’arrive de faire quelques exceptions sur une petite partie de mon portefeuille. En fait, c’est surtout pour marquer psychologiquement mon positionnement « prudent ». Si je reviens en cash, c’est que je crains une chute boursière ou dumoins que les mes autres actifs sont plutôt surévalués. Si je vais jusqu’à prendre quelques positions short, c’est que je crains un mouvement « prochain » et/ou violent. Comme personne ne peut timer le marché régulièrement, je me contente surtout d’accumuler passivement en DCA, en gardant du cash pour racheter quand cela baisse vraiment.
2. Les indicateurs techniques
Depuis plusieurs années, je ne regarde quasiment plus que les indicateurs sur ce graphique:
La moyenne mobile 200 semaines (ou autres périodicité): en dessous, j’achète, au-dessus, je vends. C’est un peu plus compliqué que cela, mais l’idée est simple.
Le RSI 14 (et sa moyenne mobile exponentielle 12): dans le vert, je pense acheter, dans le rouge, je pense vendre. Quand cela sort de ces zones avec des RSI vraiment extrêmes (<10 ou >90), en général, je n’hésite pas. Pour la moyenne mobile 12, sur certaines actions de fond de portefeuille, j’ai tendance à renforcer davantage quand le RSI passe sous sa MME12.
Un indicateur de bandes de Bollinger modifié, qui utilise des ratios de Fibonacci: quand les grosses bandes rouges sont atteinte, on est sur des extrêmes, qui sauf pour une action ultra-haussière (NVDA par exemple) est un signal de vente. De même pour la grosse bande verte, qui sauf pour des actions qui risquent la faillite ou de s’enfoncer durablement dans les décombres, est un fort signal d’achat.
Je l’ai déjà dit à maintes reprises, les signaux techniques ne sont rien sans une analyse plus fondamentale des raisons pour lesquelles ces signaux sont dans des extrêmes.
Par exemple, j’ai fais une très mauvaise entrée due à une sous-évaluation des risques sur Clariane, et j’ai bien eu du mal à y gagner quelque chose (mon PRU était à 3.94 €, mais j’ai réussit à enfin me débarasser de ma ligne sur à +6.12%). Après presque 2 ans et demi de patient DCA, ce qui me fait moins que l’inflation au final… Ceci dit, le signal technique de vente est venu pile poil au bon moment…
3. Dollar Cost Averaging
Comme la plupart de mes achats se font en DCA ou un Value Averaging, ou en une adaptation de ces méthodes (achat seulement si le RSI est sous sa MME12; seulement si le PRU baisse et que le cours est sous la MM200 semaines, etc), je me pose surtout la question de savoir quoi acheter, mais ni quand ni comment. Tant qu’il s’agit d’un actif de qualité (dont les ETF sur indices), il n’y a pas de raison de s’inquiéter à long terme.
C’est une méthode psychologiquement reposante, et qui entraîne des pointes d’optimisme en plein krach. Par exemple, là de suite, après une journée rouge sang sur les indices, je me dis « chouette, je vais racheter bien plus d’actions avec mes DCA ». Pourtant, bien sûr, une chute des indices ne fait pas du bien à mon portefeuille sur le coup. Mais à long terme, l’important est d’avoir un bon prix d’achat pour pouvoir dégager une marge de bénéfices intéressante.
L’autre question que je me pose souvent, c’est « quand vendre ». Là encore, soit je fais une sortie en « DCA inversé » soit j’ai des palliers prévus à l’avance, soit je sors une part (30, souvent 50%) sur certains signaux techniques, puis le reste sur une autre condition.
Par exemple, j’ai une position (environ 2% de mon portefeuille global) sur AT&T que j’avais commencé en 2018 il me semble, sur DEGIRO et que j’ai vendu en 2023 pour racheter plus bas sur IB, améliorant mon PRU. J’ai vendu « trop tôt » vers 22$ (avec un PRU de 16.77$ et pas mal d’années de dividendes), tout en me disant que cela pouvait encore monter plus haut.
J’ai mon ordre de vente à 30 $, mais je vais sans doute tout solder rapidement, car la bande rouge a été touchée (et j’aurai dû vendre, mais j’espérais que le prix psychologique des 30$ allait être frôlé).
Bref, je me sers des signaux techniques pour affiner mes entrées et mes sorties, mais surtout pour convaincre ma psychée d’agir. C’est d’autant plus difficile que l’on s’habitue à garder une position, surtout quand elle est gagnante et/ou qu’elle paie régulièrement des dividendes.
Comme j’essaie au mieux de n’investir que dans des valeurs que je garderai à long terme, c’est souvent juste pour racheter plus bas et optimiser les plus-values.
Conclusion
Quoiqu’il arrive (récession, crise économique majeure, ou simple krach « classique » et périodique), le plus simple est sans doute de continuer ses investissements, raisonnablement, avec méthode et rigueur, en attendant de meilleurs jours, qui finiront forcément par arriver. Même si j’espère que nous ne sommes pas partie pour 25 ans de baisse ou de stagnation, au pire, cela ne devrait pas être moins rentable que de juste être en cash à 100% !
Le passé nous apprend que dans la grande majorité des cas, d’ici quelques mois ou un ou deux ans maximum, tout actif de qualité qui aura été acheté maintenant, aura été une bonne affaire.
Et comme le disait Keynes :
« In the long run, we are all dead. Economists set themselves too easy, too useless a task if in tempestuous seasons they can only tell us that when the storm is past the ocean is flat again. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
« À long terme, nous sommes tous morts. Les économistes se donnent une tâche trop facile, trop inutile, s’ils ne peuvent, en des saisons tumultueuses, que nous dire qu’une fois la tempête passée, l’océan redevient calme. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
Disclaimer: Aucun contenu de cet article n’est un conseil en investissement. Ce site n’a que pour vocation de montrer divers points de vue. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement.
Oui, tous les indices sont au vert, mais mon « excès » de prudence est forcément contre-productif. Ceci dit, la prudence paye surtout au moment où on en a besoin ! Quand je vois que même Warren Buffet prend des profits et garde une quantité incroyable de cash, je me dis qu’au final, mon portefeuille très exposé aux cryptos n’est pas si prudent que cela !
Entre le 1er janvier 2024 et le 26 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une bonne progression de +21,86% (contre +55% l’an passé), et même +43,87% si on compte les entrées d’argent dues à une plutôt bonne capacité d’épargne (contre+138% l’an passé, mais en grande partie en raison d’un héritage).
Rappelons que le SP500 a fait plus de 25%, mais que le CAC40 est à -2 % !
Grosso modo, ma performance est due à l’envolée du bitcoin minorée par une forte part de cash. Ma part d’actions a fait son job, mais rien d’exceptionnel. Ce qui est assez logique vu que j’ai une majorité de valeurs « prudentes » vu que le risque est pris surtout sur les cryptos…
Si on prend mon TRI annualisé sur 4 ans, il n’est « que » de 15,1%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Remarques: 1. J’ai commencé par suivre mes investissements avec XlsAsset (de l’excellent sitehttps://www.investisseurs-heureux.fr/) qu’à partir de 2021 2. Je ne fais plus que des mises à jour une fois en fin d’année, mais pas en 2021; la courbe verte de la valeur nette est donc faussée car je ne mets à jour mes entrées qu’en fin d’année (il faudrait relier les points entre chaque mois de janvier) 3. Je continue à épargner tout excédent afin d’investir– j’ai aussi une épargne de précaution que je ne compte pas dans mes avoirs, au même titre que ma résidence principale 4. Je n’indique jamais des valeurs en euros dans mon blog, car cela ne regarde que mon inspecteur des impôts et je trouve cela au mieux exhibitionniste et au pire indécent dans un monde aux richesses si mal réparties …
Mon allocation d’actifs s’écarte durablement de mes habitudes, avec une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin). Je m’adapte à l’investissement post 2020…
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, même si je « crois » au cycle des 4 ans lié au halving du bitcoin (mais aussi au « cycle présidentiel US »).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2024, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold. Pour les cryptos, je compte fortement diminuer mon exposition en 2025 (fin du cycle, a priori)
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un « bon moment » pour être investi. C’est sans doute contre-productif, mais psychologiquement rassurant.
La majorité de ma performance vient d’actifs risqués (dont surtout le bitcoin), donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2025:
Comme chaque année, je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais donc continuer à investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging dans la plupart des cas, pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
En parallèle, je vais prendre fortement des profits sur mes cryptos à condition que le bitcoin connaisse un nouvel ATH (donc au-delà de 108000 $). Si ce n’est pas le cas, et que donc nous sommes déjà à la fin du bullrun, tant pis, je me contenterai des quelques profits déjà fait et je vais cibler 2028/29 ! Ceci dit, sauf événément grave, cela m’étonnerait un peu tout de même.
En fait, je commence à être plus à l’aise à détenir du bitcoin que de l’euro ou du dollar ! Non, je ne suis toujours pas maximaliste, mais je comprend que l’impression monétaire n’est pas prête de s’arrêter, et je n’aime pas avoir des pièces d’or chez moi (et encore moins en banque !). Je prend le pari de l’or numérique qu’est sans doute bitcoin.
Cela fait plusieurs années que je me dis que les arbres ne peuvent pas monter au ciel, bien qu’entre la dépréciation du cash et le fait qu’au final, tout le monde semble se réfugier dans les actions, faute de mieux (à part les « cryptobros » bien sûr!), je finis par penser que la chute des indices n’est pas encore pour tout de suite.
Sauf situation internationale encore plus grave bien sûr.
J’avoue que c’est un de mes gros sujets d’inquiétude. Je me dis souvent qu’à un moment, le bluff et les menaces finiront par aller trop loin et qu’un des nombreux dirigeants n’aura plus rien à perdre et entraînera l’humanité dans sa chute.
Je sais, j’ai toujours été pessimiste/réaliste au fond de moi.
Depuis la Guerre Froide, tout le monde a conscience que personne n’a rien à gagner avec une guerre entre puissances nucléaires, mais il suffirait qu’un d’entre eux pense que même avec un -90% de sa population la partie pourrait être gagnée sur le long terme ou qu’un véritable psychopathe se suicide avec la planète plutôt que de croire être vaincu…
Ceci dit, j’ai une position claire par rapport à cette hypothèse: de toute façon, si cela arrivait, l’investissement n’aura plus de sens. Autant considérer que cela ne peut pas arriver…
En ce qui concerne mes valeurs favorite:
IPDM : ISHARES PHYSICAL METALS PLC PHYSICAL PALLADIUM ETC USD ACC: Je pense que le Palladium a subi une double peine: d’une part la « fin des véhicules diesel » (catalyseurs) et d’autre part un effet suppresseur due à la guerre en Ukraine (la Russie étant l’immense producteur principal mondial de Palladium) et qu’il est donc sous-évalué. Comme cela reste incertain, je poursuis mon DCA.
Les valeurs pétrolières: Je pense que l’économie du pétrole n’a pas encore dit son dernier mot, et que d’ici qu’il y ait des solutions réalistes (en dehors de l’esprit des bureaucrates européens), il va encore y avoir une phase de pic et de tension.
Je fais donc un DCA sur toutes les valeurs suivantes:
MAERSK.A: AP Moeller – Maersk A/S Class A
IMPPP: Imperial Petroleum Perpetual Preferred Shares A (achats sous 25 $ uniquement)
TTE: Total Energies
OXY: Occidental Petroleum Corp
Enfin, une bonne vieille valeur de l’agrochimie que je classe dans les valeurs défensives, mais qui devrait finir par rebondir.
MOS: The Mosaic Company: Divergence haussière et stratégie d’achat sous la MM200 hebdo…
Par ailleurs, je continue mes achats récurrents sur Johnson&Johnson, Korea Electric Power ADR , UnitedHealth et Franklin (Templeton) FTSE Korea ETF et bien sûr iShares MSCI World Swap PEA ETF.
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2025, bonheur, santé et surtout paix !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
C’est chouette l’IA, mais il a vraiment du mal avec le texte sur les images: Palladium, c’est mieux avec 2 L !
Après avoir ouvert un compte « test » en avril 2024, voilà un retour d’expérience depuis. En effet, tout comme pour l’achat d’une voiture où l’on se base sur l’avis d’autres utilisateurs, les caractéristiques techniques, son propre avis évolue durant plusieurs mois.
Allons directement à la conclusion: je suis très satisfait de l’expérience.
Mais…
Il y a toujours un « mais » quelque part.
Les points positifs (et négatifs !):
Le cashback de la carte VISA:
Outre être gratuite, elle offre un petit cashback sous forme d’actions (ou plus précisément de parts d’actions) limité malheureusement à 15 euros par mois, soit une dépense de 1500 euros.
Ce n’est qu’un détail, mais j’aime bien le principe d’être rémunéré pour mettre à disposition mon argent à une banque. Les banques traditionnelles ont l’approche inverse: c’est à l’utilisateur qu’elle octroient l’immense honneur d’accepter son argent contre rétribution pour lui permettre de l’utiliser (sur autorisation!). A titre personnel, je n’ai plus de banque traditionnelle depuis des années, et je ne m’en porte pas plus mal. Pour ceux qui pensent que c’est un problème, notamment pour l’obtention d’un crédit, ne vous inquiétez pas: si vous ne trouvez pas votre bonheur dans une banque en ligne (qui ont souvent quelques crédits « préformatés » pouvant ne pas forcément répondre précisément à VOS besoins spécifiques), si votre dossier est correct, vous trouverez tout ce que vous voudrez dans n’importe quel réseau.
Mais l’idée ici n’est pas de vanter les avantages des banques en ligne. Revenons à Trade Republic. Ce qui me plait le plus avec leur carte VISA, c’est la facilité à suivre les opérations sur leur application. Notifications quasi-immédiates, cashback instantanément calculé. C’est presque tout ce qu’il me faut.
Le seul point à améliorer serait à mon avis la possibilité de séparer différents sous-comptes. En effet, l’unique compte courant sert à la fois à alimenter le compte-titre et à gérer les dépenses de la carte. Personnellement, cela ne me dérange pas, car on voit facilement un diagramme à bulles avec « revenus » et en face « dépenses » (de la carte donc) et « investir » (achats de titres). Les deux côtés s’équilibrant, il suffit de faire une simple soustraction. De plus, je dépose 1500 € (en plus de mes virements réguliers pour l’achat hebdomadaire de titres) et quand ma bulle « dépenses » atteint 1500 €, je remet ce que j’estime être nécessaire pour terminer le mois.
Bref, cela ne me dérange pas vraiment, mais j’imagine que cela pourrait être plus simple en séparant le cash dédié à l’investissement de celui dédié à la carte bancaire.
D’autre part, je n’ai jusqu’à présent jamais eu de soucis de paiement, que ce soit en France, y compris dans les distributeurs de carburant qui posent souvent des problèmes à certaines cartes. Dans ce cas, il y a un paiment à la pré-autorisation d’environ 150 euros (suivant l’enseigne), qui est corrigé à la vraie somme dépensée dès que le plein est terminé.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester hors-France depuis l’ouverture du compte au printemps dernier, mais il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.
Mon cashback se transforme en actions JNJ au lieu d’aller uniquement enrichir une banque traditionnelle…
Remarque: Quand j’ai ouvert mon compte fin mars, il y avait une liste d’attente ENORME pour obtenir la carte et je pensais vraiment que je n’allais l’avoir qu’à la fin de l’année. En fait, il y a eu des grosses accélérations ce qui a fait que cela n’a duré qu’un peu plus de deux mois, à ce moment, avant de l’obtenir dans ma boite aux lettres.
Le plan d’investissement en titres:
Comme je le disais dans mon premier article, on peut choisir entre différentes périodicités. En ce qui me concerne, j’ai opté pour des achats récurrents hebdomadaires.
Petite remarque: hebdomadaire signifie 4 fois par mois et non pas tous les 7 jours. En résumé, les opérations ont lieu tous les 7 jours, mais la première du mois suivant est souvent décalée de quelques jours (puisqu’un mois ne fait pas 28 jours!). Evidemment, il peut aussi y avoir des décalages si la date J+7 tombe sur un jour férié. On ne contrôle donc pas exactement la périodicité, mais globalement, l’idée étant de lisser les achats en DCA, cela ne change pas grand chose et surtout, c’est extrêmement pratique.
Dans le premier article, j’émettais quelques doutes sur le timing dans la journée de l’achat et donc le prix réellement payé.
En effet, il y a souvent un spread dû à un achat groupé. Globalement, sans avoir fait une étude statistique à ce sujet, il y a parfois un prix plus bas que la moyenne de la journée et parfois un prix plus haut. Il arrive aussi (rarement) que le prix exécuté soit légèrement plus haut que le prix affiché par l’application graphique (ou en regardant sur Tradingview par exemple), surtout sur des actions un peu moins liquides.
Bref, pour ces petits différences, je trouve que l’avantage de l’automatisation compense grandement. De toute façon, je ne vois pas comment Trade Republic pourrait timer le marché et donc faire du day-trading pour optimiser les entrées, mais il y a certainement d’autres facteurs qui entrent en jeu (sachant qu’ils sous-traitent les achats au courtier Lang & Schwarz, qui rétrocède des commissions) et qui donnent justement cette impression de « frais cachés ». Dans les faits, c’est sans doute vrai, mais très franchement, pour le confort fourni, cela me va très bien.
Notez que je n’utilise mon compte que pour acheter des actions et des ETF, pas d’obligations ni de cryptos. Pour ces deux dernières catégories, je pense qu’il y a bien mieux ailleurs (même si en ce qui concerne les obligations, le fait de fractionner peut intéresser certains, mais si on veut investir sérieusement dans des obligations soit on passe par des ETF soit on dispose de grosses sommes et donc un courtier type IB).
Je continue de faire mes achats « swing trading » avec IB, car dans ce cas je veux maîtriser tous les paramètres. L’euro unique de frais pour des achats/vente sur Trade Republic n’est pas un argument pour moi. Si je fais une transaction importante de plusieurs dizaines de milliers d’euros, ce qui m’intéresse, c’est une exécution claire, fiable et sans frais « cachés », sur une « vraie » plateforme de trading et IB fait parfaitement l’affaire en ce qui me concerne. Je me vois mal faire du « trading » avec un smartphone sur des graphiques épurés. Par contre, pour un plan d’investissement régulier, cette simplicité est à mon avis un des atouts majeurs de Trade Republic.
J’utilise Trade Republic comme une combinaison compte-courant/carte bancaire + « Livret A boosté version compte-titre ».
Pour la petite histoire, j’ai ouvert ce compte dans l’idée de remplacer un PEL. Je veux mettre de côté environ 50 000 euros sur une échéance de 5 à 7 ans sans me casser la tête. Je prévois des travaux de toiture dans ma résidence principale. Evidemment, investir en actions sur 5-7 ans, c’est prendre un risque sur le rendement.
Mais si je fais mieux que le PEL (2,25% d’intérêts actuellement), cela sera tant mieux ! Si je fais moins bien, je prendrai des liquidités ailleurs (combinaison livret A, du cash restant sur des compte-titres et/ou un prêt en fonction des taux du moment) compte-tenu de la situation financière globale vers 2030. L’idée est de pouvoir me faire une sorte de prêt Lombart à moi-même en ne prenant comme part de risque que les fluctuations du marché actions.
L’idée est avant tout de « bloquer » une somme dans un compte séparé pour ces travaux nécessaires à terme.
Notez que j’ai non seulement une bonne capacité d’épargne, mais aussi un petit patrimoine qui me permet de prendre « des risques » sur les actions sur une échéance « si courte ».
En fait, je pense que Trade Republic et son plan d’investissement est très bien pour se constituer tranquillement un patrimoine. Mon exemple est peut-être un cas un peu particulier, mais même avec un investissement de 100 euros par mois, sur un temps suffisamment long, cela sera toujours mieux qu’un livret quelconque pour l’immense majorité des gens.
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Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches ! Chacun est responsable de ses propres investissments !
La rentrée offre un peu d’espoir aux cryptoinvestisseurs, avec une certaine reprise. Les marchés actions résistent à leur envie de chuter profondément, malgré une hausse des taux, aux US et maintenant en Europe.
Ceci dit, ce n’est pas parce que le bitcoin ou d’autres cryptos peuvent faire des +10% en une journée, que tout est réglé.
En fait, rien n’est réglé: ni la tension internationale ni les problèmes énergétiques dont les conséquences vont se voir nettement d’ici quelques mois; ni bien sûr l’inflation.
Du point de vue macroéconomique, tout cela est toujours extrêmement inquiétant.
A titre personnel, je continue donc seulement mes DCA en me disant que les prix actuels sont corrects. Un bitcoin vers 20 000 $ n’est probablement pas surpayé sur du long terme, et peut-être (selon la précision de Mme Irma), il n’ira pas plus bas si… Rien de grave ne se produit (voir plus haut !).
Il ne faut pas oublier l’évidence: nous sommes toujours dans un marché baissier, et la MM200 de la capitalisation crypto globale journalière n’a toujours pas été touchée. Autrement dit, le rebond actuel est faible…
(au 11-9-2022)
Si on compare sur 30 jours glissant, on voit bien que tout cela n’est pas net, à part quelques tokens qui s’en tirent bien comme ATOM et EOS (cela tombe bien, ce sont deux actifs spéculatifs de mon TOP 10 !) Mais tout cela repose sur des bases bien fragiles… Je ne parlerai toujours pas du cas du Shiba qui m’inquiète toujours autant sur l’état psychologique global…
(Au 11/09/2022 à 11h CET – Attention, c’est une carte en données mensuelles des derniers 30 jours glissants)
Dans le chapitre « choses incompréhensibles, mais pourtant », on a vu une excessivement forte poussée du jeton LUNA (le nouveau, qui n’offre rien si ce n’est un nom) et LUNC (l’ancien, qui s’est effondré et qui n’offre rien non plus). Ce dernier a été repris en main par la communauté (un peu de décentralisation, partiellement du moins) et bénéficie d’un mécanisme de burn… Ceci dit, à part de la pure spéculation, ill ne faut pas espérer revenir au dollar symbolique. Je ne me suis pas amusé à calculer le nombre de tokens qu’il faudrait brûler, mais c’est astronomique. Par contre, effectivement, celui qui a acheté au plus bas, sans revendre, pourrait faire un joli bénéfice, mais nous sommes au niveau loterie ici…
Pour moi, « l’expérience LUNA » a prouvé trois choses:
la création monétaire excessive ne peut mener que vers un effondrement
les rendements élevés ne peuvent structurellement pas être durables, surtout s’ils sont bâtis sur du vent.
l’écosystème Atom Cosmos, infrastructure sur laquelle est bâti l’écosystème TerraLuna, a supporté le choc, y compris lors de l’effondrement qui en aurait saturé bien d’autres consensus de validations de blockchains (je pourrais être taquin et citer Solana).
Il faut apprendre de cette expérience, et ne pas refaire les mêmes erreurs (je suis sorti de l’écosystème TRON pour cela).
Au 11-09-2022… Le RSI en dit long…Au 11-09-22… Ceux qui espèrent un retour à 1 $ ou plus vont être déçus…
Le portefeuille crypto aurait dû être positif depuis la dernière newsletter, mais je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur dans mon décompte de bitcoins (tout de même de près de 5% de mon portefeuille !) car j’avais mal compté un transfert (plus précisément, je l’ai compté deux fois, sans supprimer la somme sur l’adresse de départ). En conséquence, mon total reporté sur Coingecko était surévalué (depuis plusieurs newsletters, mais je ne vais pas perdre du temps pour corriger, même si je note rigoureusement la moindre opération, car au final, cela ne change qu’au maximum de quelques pourcents la valorisation globale, qui est mise à jour régulièrement de toute façon).
D’autre part, il y a un bug de valorisation du token Spartacus (dont je possède toujours un certain nombre, qui représentent tout de même près de 1,5% de mon portefeuille crypto, par curiosité sur ce rare projet « rebase tokens » qui a survécu l’effondrement général de ce système). Je ne vais pas rentrer dans les détails ici, et cela fait des mois que je me dis qu’il faudrait que je fasse un gros article sur les rebases tokens (ou Ohm forks). Je m’en suis sorti sans pertes, mais uniquement car j’ai fais quelques belles opérations spéculatives et que je suis sorti progressivement avec quelques très bonnes opérations qui ont compensées mes grosses erreurs, comme KLIMA essentiellement…
Tout cela pour dire que Coingecko valorise les tokens à 1 $ alors qu’ils sont vers 25 $, ce qui change tout.. J’ai rajouté leur valeur dans le calcul du portefeuille total, mais les proportions indiquées sur Coingecko sont donc souvent fausses (cela dépend des jours…), par contre, Coinmarketcap ne se trompe pas…
Remarquez en passant qu’il est plus complexe de tenir à jour la valorisation d’un portefeuille crypto, surtout si on s’éloigne des grosses capitalisations et qu’on intègre des cryptos exotiques… Le tableur Excel est essentiel, et cela demande un certain temps si on veut avoir une estimation précise de ses avoirs…
(Rappel: les données de cet indice ne prennent pas en compte les rentrées d’euros fiats, mais seulement la performance « nette », ajouts de liquidités déduites, plus représentative).
Rermarque: la chute à 55,56 est due essentiellement à la correction de mon nombre erroné de bitcoins-au 11/09/2022 11h00 CET-
1. BTC: Comme indiqué plus haut, j’avais oublié de décompter un transfert, ce qui surestimait le total de mes bitcoins. C’est corrigé. Ils restent ma plus grande poche de cryptos.
2.ATOM: L’écosystème Atom Cosmos est celui qui a le plus progressé parmi les grosses cryptos… Mon PRU est sous 15$ et je ne compte a priori pas vendre (en partie) avant qu’il ne retouche 20 $. A voir évidemment en fonction des conditions de marché et de son prix par rapport à bitcoin ! Le prix a explosé cette semaine. De plus, j’ai vendu mes quelques OSMO contre de l’ATOM. En dollars, j’y ai gagné près de 20%, mais si on compte en ATOM, j’aurai mieux fait de garder ces derniers. Quoiqu’il en soit, cette grosse position correspond à une conviction personnelle sur l’écosystème. Je vais cependant m’alléger, en prenant soit des profits près de 20 $, soit en me protégeant d’une baisse sous mon PRU.
3. BUSD: Légère baisse due à mon (très petit) DCA sur Flow. (J’ai par ailleurs mis une petite part sur Binance à 10% APR, qui vient d’ailleurs de passer à 8%. Je préfère garder le reste au chaud « sur » ma Ledger plutôt que de prendre un risque pour un rendement bien moindre…)
4.ETH: l’Ethereum est en forme, bien que j’ai vendu une partie contre des bitcoins en raison de son niveau relatif très élevé, historiquement parlant. Le Merge se rapproche… Sell the news ?
5. DOT: Le Polkadot fait parti de mes paris à « long terme » (horizon 2024 au moins). Il résiste plutôt bien (mais il faut avouer qu’il a beaucoup baissé ces derniers mois…). Le DCA commence à porter ses fruits.
6. EOS: Sa part augmente dans mon portefeuille, et je compte le vendre contre du bitcoin dès que possible (c’est à dire s ‘il remonte encore un peu… Entre 0,000081 et 0,000090, je compte sortir de ma position trop importante). On est sur des niveaux stratégiques, la MM200 journalière fait office de résistance. On va voir s’il y a un vrai soutien important de gros investisseurs pour pousser au moins jusqu’à 2 $. Je suis cependant à deux doigts de sortir en partie, contre du bitcoin.
8.PAXG: Inchangé. Je le garde toujours en réserve (à plus de 0,1 BTC, je vend en BTC)… Je vais sans doute considérer des niveaux jusqu’à 0,11 BTC/PAXG, mais l’objectif est le même: faire du swing trading avec BTC pour accumuler ce dernier… J’ai déjà acheté à plusieurs reprises depuis que le BTC a touché les 30 000$. C’est ma dernière cartouche (qui provient d’une « lointaine » époque où le BTC était à plus de 50 000 $ et qu’en conséquence le PAXG n’était pas bien cher en comparaison…)
9. DAI: Je me suis allégé, pour un DCA sur HBAR. Le DAI m’inquiète avec sa trop forte dépendance à l’USDC. A suivre…
10.HBAR: Un projet intéressant dans lequel j’investi en DCA depuis quelques mois à petites doses… Il ne suffirait pas de grand chose pour que le prix explose d’ici un ou deux semestres. Cela reste spéculatif, mais technologiquement, il y quelque chose à tester ici… Des grands noms de la tech, comme LG ou IBM participent. Il faut bien sûr voir ce que cela donne dans des conditions réelles d’utilisation, on reste au stade du projet avancé et « les nouvelles blockchains d’avenir » sont légions…
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire.
Le DCA est mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 72,5 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus). La concentration augmente logiquement avec ma stratégie de transformer un maximum d’altcoins en bitcoins…
Part de bitcoins: 24,8% (-3,6%) (suite à la correction de mon décompte de bitcoins)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 19,3 % (-2 %) (DCA…)
Bonne semaine et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
L’été a presque été positif sur les marchés, mais au final, il a suffit d’un discours de Powell vendredi dernier pour colorer en rouge les graphiques boursiers. Pour résumer: la hausse des taux de base signifie que les US vont sacrifier la croissance du marché de l’emploi en échange d’une lutte contre l’inflation. La Bourse n’apprécie pas, puisque l’argent « gratuit » va être plus cher… Et surtout, il est assez rare de voir les responsables de la Fed s’exprimer aussi directement, préférant souvent le conditionnel alambiqué au présent simple… Evidemment, cela met la BCE devant le même choix, avec la pression supplémentaire due à la chute de l’euro face au dollar, qui, si l’écart se creuse entre les taux directeurs, va continuer.
Donc, encore une fois, le bitcoin, sensé protéger contre l’inflation et les délires des politiques monétaires, montre qu’il n’est (encore) qu’un actif spéculatif comme tout le reste. Et donc fortement corrélé aux marchés US et à la quantité d’argent facile disponible…
J’en reviens à ce que je disais il y a quelques mois: si les marchés US tombent, cela va être un massacre partout.
au 28/8/2020
Le mois n’est pas encore terminé, mais il faut reconnaître que la dernière bougie mensuelle fait plutôt penser à une reprise de la chute, est les -20% sont possibles a minima. Bien sûr, on peut aussi juste faire un range plusieurs mois, avec des hausses et des baisses contenues, en attendant qu’une bonne nouvelle arrive (d’Ukraine et/ou de Chine…) et enlève certaines craintes… On peut aussi s’enfoncer dans la stagflation, les pénuries, etc. Mais du point de vue technique, le RSI mensuel n’est plus descendu sous 50 depuis 2009 (où il était allé plus bas…). Mais ce n’est qu’un indicateur, ce qui compte c’est la réalité économique de terrain…
Bref, je vais surtout continuer mes DCA, avec des achats plus importants car en plus de ma stratégie « tous les mois DCA sans se poser de questions », j’ai aussi une stratégie DCA « conditionnelle à des niveaux de baisse mensuelle »… Ceci dit, cela revient à acheter du bitcoin vers 20 000 $, ce qui me va bien, même s’il baissait encore de -50% ! Une cible plus raisonnable serait le plus haut de 2019, vers 14500 $ (ce qui ferai près de -26% par rapport aux prix actuels. C’est pour moi un niveau que je surveille et où je vais remettre mon or tokénisé avec PAXG dans le pot. D’ailleurs, cela correspondrait à la fois à ma zone de surachat favorite et au niveau des 14 500$ (à la louche). Ce qui a donc une logique qui me plait bien…
Enfin, ce ne sont que mes considérations de niveaux stratégiques… Ces zones peuvent ne pas être atteintes, mais il est très important d’avoir une stratégie globale à l’avance… Car ce n’est jamais dans le feu de l’action que l’on prend des bonnes décisions qui n’ont pas été déjà réfléchies (et écrites !) avant.
au 28/8/2022
En passant, je parlais dans ma dernière newsletter du depeg du « stablecoin » d’Acala(sur Polkadot). Le bug ayant été corrigé, le prix devrait revenir à 1 $, mais visiblement, la confiance des investisseurs en décide autrement… C’est intéressant à suivre, car ici, l’équipe semble faire ce qu’il faut… A suivre.
le « stablecoin » aUSD
Pour en revenir au marché crypto global, je pensais que nous allions au moins jusqu’au contact de la MM200, mais ce n’a pas été le cas. Donc soit, il y a une correction suite au discours de Powell évoqué plus haut, et le marché actions va se reprendre en début de semaine prochaine, soit c’est une véritable reprise de la tendance, qui on le voit facilement, est baissère… Or casser une tendance, demande un événement important…
(au 28-8-2022)
Le bilan d’août est donc à nouveau mauvais… (Et je ne parlerai pas des performances du Shiba !). Par contre, le cas de l’EOS m’intéresse, y étant exposé…
(Au 28/8/2022 à 15h CET – Attention, c’est une carte en données mensuelles des derniers 30 jours glissants)
Le portefeuille crypto est tout de même positif (+2,68%) depuis la dernière newsletter d’il y a deux semaines. C’est essentiellement dû à l’effet dollar (puisque je calcule les performances par rapports à ma devise du quotidien qui est l’euro).
(Rappel: les données de cet indice ne prennent pas en compte les rentrées d’euros fiats, mais seulement la performance « nette », ajouts de liquidités déduites, plus représentative).
-au 28/08/2022 15h00 CET-
1. BTC: Ma stratégie actuelle étant d’accumuler du bitcoin en profitant de pics de certains altcoins contre lui. Il y a peu, je me suis défait de la majorité de mes MATIC (non pas que je ne crois plus en ce coin, mais parce que je fais du swing trading…) et j’en ai repris un peu sur 20 000 $ hier… Tout cela explique l’augmentation de la part dans mon portefeuille…
2. BUSD: Inchangé. (J’ai simplement mis une petite part sur Binance à 10% APR, comme c’est une offre limitée, je préfère garder le reste au chaud « sur » ma Ledger plutôt que de prendre un risque pour un rendement bien moindre…)
3.ATOM: L’écosystème Atom Cosmos reste plutôt orienté à la hausse… Mon PRU est vers 15$ et je ne compte a priori pas vendre (en partie) avant qu’il ne retouche 20 $. A voir évidemment en fonction des conditions de marché et de son prix par rapport à bitcoin !
4. BNB: Le jeton natif de Binance est toujours en forme et résiste presque étonnamment bien. Je m’apprête à en convertir une partie en bitcoin (j’ai toujours ma cible à 0,015 BTC, qui a été frôlé récemment).
5.ETH: l’Ethereum a bien baissé, et repasse derrière le BNB. Le Merge se rapproche…
6. DAI: Inchangé.
7. DOT: Le Polkadot fait parti de mes paris à « long terme » (horizon 2024 au moins). Il résiste plutôt bien (mais il faut avouer qu’il a beaucoup baissé ces derniers mois…)
8. EOS: Sa part augmente dans mon portefeuille, et je compte le vendre contre du bitcoin dès que possible (c’est à dire s ‘il remonte encore un peu… Entre 0,000081 et 0,000090, je compte sortir de ma position trop importante). Et non, désolé pour les (rares) fans d’EOS, mais s’il y a un peu de mouvement en ce moment, je n’y crois pas à long terme…
9.PAXG: Je le garde toujours en réserve (à plus de 0,1 BTC, je vend en BTC)… Pour les raisons techniques que j’explique plus haut, je vais sans doute considérer des niveaux jusqu’à 0,11 BTC/PAXG, mais l’objectif est le même: faire du swing trading avec BTC pour accumuler ce dernier… J’ai déjà acheté à plusieurs reprises depuis que le BTC a touché les 30 000$. C’est ma dernière cartouche (qui provient d’une « lointaine » époque où le BTC était à plus de 50 000 $ et qu’en conséquence le PAXG n’était pas bien cher en comparaison…)
10.USDC: Qui est passé juste devant mes jEUR par un effet purement mécanique de la hausse du dollar…
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Les WNK disparaissent encore une fois de mon TOP 10, dommage !
Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire.
L’idée qui dirige ma stratégie actuelle est qu’en cas de long bear market, il vaudra bien mieux avoir du bitcoin qu’autre chose… Cela ne m’empêchera pas de faire quelques swings trades si l’occasion se présente…
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Notez que ces dix principales positions représentent 76 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus). La concentration augmente logiquement avec ma stratégie de transformer un maximum d’altcoins en bitcoins…
Part de bitcoins: 28,4% (+7,9%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 21,3 % (-2,9%)
Bonne semaine et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
L’incident majeur à Taiwan n’a pas eu lieu (encore ?), en conséquence « business as usual » ?
Les marchés réagissent comme si tout allait bien. La question de savoir si nous sommes dans une petite récupération dans un vrai marché baissier qui n’a pas encore donné sa pleine mesure ou si nous sommes dans un Nième rebond dans un vaste marché haussier, se pose toujours.
Ce début de mois d’août, je n’ai que poursuivi mon petit DCA de fond (sur BTC), autant dire pas grand chose, mais je suis souvent en voyage, donc cela me va très bien en ce moment.
La petite actualité du jour est le hack ou plutôt le bug du « stablecoin » de l’écosystème Polkadot (le DOT fait parti de mes paris à long terme) sur Acala. C’est d’autant plus marquant que je me posais il y a encore quelques semaines seulement la question de savoir si j’allais mettre quelques billes sur Acala, avant d’avoir trouvé ma propre réponse qui était quelque chose « moui, rien d’affolant, trop risqué, pas assez de gain ». La Defi est un pari, trop de risque à mon avis par rapport au gain espéré. Gagner 10% avec les risques de piratage, de protocole, cela me parait trop peu. Je préfère grandement faire du swing trading ou même ne rien faire d’autre que de garder des cryptos en stock.
Des bugs et des hacks, il y en a presque tous les jours et des événéments impactants « majeurs », presque toutes les semaines… C’est normal, puisque tout cela reste une gigantesque version beta en tests (bien que des milliards soient en jeu…)
Tout cela pour dire qu’il faut bien avoir conscience des risques de tout ce qui se fait en DeFi. Parfois, il vaut mieux rester simple (= acheter du bitcoin et quelques autres éventuellement)…
Petite remarque par rapport à l’AcalaUSD, j’observe tout cela d’un oeil curieux, car dans ce cas précis, les développeurs ont réagi rapidemment. Reste à voir si l’erreur peut être réparée (et la confiance regagnée…).
le « stablecoin » aUSD
Pour en revenir au marché crypto global, j’aurai tendance à parier sur le fait que le contact de la MM200 journalière dans une zone de surachat du RSI devrait entraîner une baisse. Je ne vois que des nouvelles macroéconomiques importantes qui pourraient interférer avec cette trajectoire.
(au 15-8-2022)
Le bilan sur un mois d’été est toujours plutôt verdoyant… On remarquera la performance de l’ETH (ce qui m’a poussé à m’alléger quelque peu).
(Au 15/8/2022 à 14h CET – Attention, c’est une carte en données mensuelles contrairement aux données hebdo habituelles)
(Rappel: les données de cet indice ne prennent pas en compte les rentrées d’euros fiats, mais seulement la performance « nette », ajouts de liquidités déduites, plus représentative).
-au 15/08/2022 14h00 CET-
1. BTC: Toujours en tête de mon portefeuille, et même de plus en plus en raison de mon DCA et ici, en raison d’une conversion de 25% de mes ETH.
2. BUSD: Inchangé.
3.ATOM: L’écosystème Atom Cosmos reste stable. Mon PRU est vers 15$ et je ne compte a priori pas vendre (en partie) avant qu’il ne retouche 20 $. A voir évidemment en fonction des conditions de marché et de son prix par rapport à bitcoin !
4.ETH: l’Ethereum (le vrai sur la chaine principale ERC-20) revient en haut de mon portefeuille. J’ai vendu tous mes wETH sur Polygon contre du bitcoin (après quelques conversions; je ne compte pas détenir du wBTC, donc j’ai converti en BTC « purs »). Comme l’ETH a surperformé le reste du marché, il se retrouve en 4ème place.
5. BNB: Le jeton natif de Binance est toujours en forme. Je m’apprête à en convertir une partie en bitcoin (j’ai toujours ma cible à 0,015 BTC, qui a été frôlé récemment).
6. DOT: Le Polkadot fait parti de mes paris à « long terme » (horizon 2024 au moins). Doucement, mais sûrement.
7. DAI: Inchangé.
8.PAXG: Je le garde toujours en réserve (à plus de 0,1 BTC, je vend en BTC)…
9. EOS: Toujours là, et plutôt en forme ! Je compte cependant toujours m’en débarasser au meilleur prix. Il y a des choses qui se passent sur cet écosystème, mais il me semble que son retard va être difficile à rattraper…
(10) jEUR: Je ne le compte pas vraiment dans mon TOP 10 vu qu’il s’agit d’une réserve de fiat à convertir dans mes DCA conditionnels, qui n’ont pas été déclenchés ce mois (je n’achète que lors des baisses sur cette poche d’actifs).
11:WNK: Vivement la fin des vestings de l’ICO, pour amoindrir la pression vendeuse. Je pense toujours qu’il y a quelque chose qui peut se faire à moyen terme, mais clairement, cela ressemble fortement à un investissement raté !
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire. Rendez-vous dans deux ou trois ans pour avoir la réponse !
Et oui, il faut savoir voir à long terme.
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Notez que ces dix principales positions représentent 66,8 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 20,5% (+3,6%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 24,2 % (-3,1%)
Bonne semaine et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Deux semaines de chaleur, et un marché global qui se porte pas trop mal. Bien sûr, il suffirait d’un « incident diplomatique » vers Taiwan pour que le chateau de sable ne s’effondre… Ou une des dizaines d’autres facteurs pouvant influer fortement la macroéconomie. (Oui, je sais, j’ai un naturel pessimiste, mais j’essaie simplement de trouver un « juste milieu » serein entre optimisme et pessimisme).
Un des graphiques que je regarde régulièrement, c’est le taux de chômage US. Grosso modo, lorsqu’il est faible, l’économie se porte bien, et donc la Bourse également. Plus précisément, lorsqu’il baisse (lentement ou non), l’économie se porte bien, et la Bourse également. On dit souvent que la Bourse a 6 mois d’avance sur les résultats des entreprises, et les résultats des entreprises dépendent de ce qui a été fait 6 mois avant dans l’économie réelle.
Autrement dit, le taux de chômage US est un indicateur avancé. Vous me direz, oui mais les USA, ce n’est pas le monde entier. Certes, mais ils sont tout de même très représentatifs du monde occidental (au sens large du terme).
Au 31/7/2022 (derniers chiffres 1/6/2022)
On voit donc qu’historiquement, nous sommes plûtot très bas, ce qui est le signe d’une économie en surchauffe.
On voit également que la courbe a perdu de sa régularité depuis 2020 et le Covid (logique, les confinements étaient une grande nouveauté en Occident) et que depuis 2008, l’amplitude a augmenté.
Je ne cherche pas ici à démontrer des corrélations mathématiques, mais simplement à mettre le doigt sur un détail important: on peut difficilement faire mieux que le « plein emploi » (on considère souvent qu’en-dessous de 5%, on est en « plein emploi »). En clair, la marge de progression vers une amélioration du marché du travail US est limitée. Je vous laisse regarder la courbe du SP500 par exemple, et vous verrez assez nettement que lors des remontées du taux de chômage, on assiste à une baisse des indices.
En zoomant un peu, on voit qu’on semble avoir atteint un plateau… Evidemment, cela ne peut qu’être un palier, qui peut encore durer plusieurs mois. Quoiqu’il en soit, je nous voit mal parti pour plusieurs années de progression de l’économie.
Quel rapport avec les cryptos ? Et bien, jusqu’à preuve du contraire, le marché crypto reste associé fortement à une classe d’actifs « à haut risque ». Or, dans un marché baissier, les actifs risqués baissent bien plus.
Evidemment, on pourrait rétorquer que le bitcoin est différent, car il est prévu pour des marchés difficiles.
Sans doute, mais pour le moment j’attend de voir.
On dit la même chose pour l’or.
De deux choses l’une:
le paradigme a changé et ces affirmations ne sont plus valables
la notion de « marché difficile » est devenue plus intense. Autrement dit, il en faudrait beaucoup plus pour que les investisseurs considèrent que nous sommes vraiment en crise !
La capitalisation totale crypto butte toujours sur la zone des 1000 milliards de dollars, même si ces dernières semaines semblent positives. N’oubliez jamais qu’un graphique n’est qu’une vue de l’esprit. Les cours peuvent aller dans les deux sens, il faut toujours prévoir un plan B.
(au 31-7-2022)
Il faut bien comprendre que si les cryptomonnaies ont bien un potentiel important (le Merge d’Ethereum et les nombreuses applications à encore développer sur les blockchains…), il n’en demeurt pas moins qu’elles sont encore fortement liées au capital-risque.
Personnellement, je continue donc du DCA sans trop réfléchir, pendant que le cash s’accumule. Je trouverai bien un usage (que ce soit en crypto ou en actions, en achats long terme ou en swing trades) quand le moment sera venu.
Le bilan de juillet est très verdoyant, et cela donne une certaine idée de ce qui a la côte auprès des investisseurs. En se référant au bitcoin comme base : tout ce qui a fait nettement mieux doit être considéré. N’oubliez pas que sur des « petits marchés », quelques dizaines de millions peuvent faire flamber les cours. Je distingue Polygon Matic (L2 d’avenir, qui croitra avec Ethereum) et l’ETC (dont la rumeur dit que tous les mineurs iront se réfugier sur la version « classique », une sorte d' »assurance contre un problème avec le Merge d’ETH ?) . Il y a bien sûr des coups spéculatifs à faire, mais pour du long terme, j’ai mes préférences !
(Au 17/7/2022 à 15h CET – Attention, c’est une carte en données mensuelles contrairement aux données hebdo habituelles)
(Rappel: les données de cet indice ne prennent pas en compte les rentrées d’euros fiats, mais seulement la performance « nette », ajouts de liquidités déduites, plus représentative).
-au 31/07/2022 12h00 CET-
1. BTC: La zone des 25 000$ semble être une résistance importante. Grosso modo, si on replonge sans la franchir, ce ne sera pas très bon signe pour la zone des 20000$ (mais très bon signe pour mes achats à long terme et mon DCA !). Au contraire, la véritable résistance pourrait être 30 000$ . Bref, pile ou face selon ses convictions. Je continue donc mon DCA !
2. BUSD: Quasiment aucun mouvement, si ce n’est une petite vente de shitcoin qui est venu légèrement arrondir ma princiale réserve de stablecoins.
3.ATOM: L’écosystème Atom Cosmos est en forme. Logique, il a des qualités techniques certaines… Mon PRU est vers 15$ et je ne compte a priori pas vendre (en partie) avant qu’il ne retouche 20 $. Wait & See !
3 b (En théorie, je devrais placer l’Ethereum ici, mais comme ma position est scindée en gros en une moitié ETH sur le réseau principal et une moitié wETH sur Polygon, je les compte séparement dans ma gestion du risque).
4. DOT: Le Polkadot fait parti de mes paris à « long terme » (horizon 2024 au moins). Doucement, mais sûrement.
5. BNB: Le jeton natif de Binance commence à représenter une part « importante » de mon portefeuille. (Enfin, il n’est qu’à 5,3% de mon portefeuille crypto…). Sa part vient d’augmenter, car j’ai profité d’un rebond du jeton SYL (Xls Labs) pour tout vendre en BNB. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais je fais des allers-retours depuis presque un an entre ces deux tokens (et à force, non seulement je suis largement rentré dans mes frais sur mon investissement initial, mais en plus, le BNB a plutôt bien résisté).
6.ETH: l’Ethereum (sur la chaîne principale) est un autre de mes paris long terme, qui est très en forme ces derniers temps et donc progresse logiquement dans mon portefeuille !
7. DAI: Inchangé.
8.PAXG: Je le garde toujours en réserve (à plus de 0,1 BTC, je vend en BTC)…
9. EOS: Toujours là !
10:WNK: Ce token qui a été un achat spéculatif à la frontière de mon money management (de l’ordre de 10% de mon portefeuille crypto à l’époque) m’a prouvé encore une fois de plus que le money management est essentiel. Il vient de rentrer dans mon TOP 10 en raison de la dernière livraison de tokens issus de l’ICO (j’aurais dû les intégrer à mon portefeuille il y a deux semaines déjà, mais j’avais oublié de les ajouter). Il y a encore 3 livraisons pour ceux qui ont participé au round 1 de l’ICO. Cela signifie sans doute que le prix ne va pas monter avant la fin de l’année. J’ai appris dans cette opération qu’il est vraiment difficile d’estimer la valeur réelle d’un token, aussi sérieux que soit le projet derrière…
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DCA !
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Notez que ces dix principales positions représentent 64,1 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins et ETH/wETH inclus).
Part de bitcoins: 16,9% (+0%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 24,2 % (-2,3%)
Bonne semaine et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Le prix de quelque chose est une histoire d’offre, de demande et de spéculation autour du prix réel. Dans l’absolu, un prix ne veut rien dire.
Si je n’ai pas mangé depuis deux jours, un sandwich à 100 euros me semblera tout à fait acceptable. Evidemment, si je sais que si j’attend quelques heures de plus, je pourrais y accéder à un prix plus raisonnable, cela pourrait me faire patienter.
La notion de prix est donc intimement lié à l’urgence d’un besoin.
En Bourse, je suis avec une certaine attention le prix des énergies, car il conditionne beaucoup de choses. Je ne suis bien sûr pas un expert dans le domaine de l’énergie, mais il est toujours utile d’avoir des ordres de grandeur.
Je possède donc depuis un certain temps (trop longtemps sans doute) un nombre conséquent de tracker WisdomTree Natural Gas (NGASP / ISIN GB00B15KY104) basé sur leBloomberg Natural Gas Subindex Total Return .
Ce genre de produit est assez délicat à manipuler, et je le déconseille fortement à des particuliers. Personnellement, j’éviterai ce genre de produits à l’avenir, car cela demande trop de « temps de cerveau » à gérer. Je préfère des choses plus simples.
Pour résumer la complexité, il s’agit d’un swap dont le collatéral est constitué d’obligations US et européennes.
L’objectif de cet ETC est de reproduire leBloomberg Natural Gas Subindex Total Return, qui lui-même a pour but de reproduire les contrats futures de gas naturel (gas US, « Henry Hub »). Bref, tout cela est très compliqué, mais je vous mets tout simplement le graphique en données mensuelles du cours de cet ETC.
On voit clairement que la crise des subprimes a décorrelée fortement l’ETC (qui a l’époque n’était d’ailleurs pas géré par WisdomTree…).
Ci-dessous le cours des contrats future sur lesquelles tout cette cascade de sous-indices est sensé se baser… Qui a fait environ +500% depuis les derniers plus bas (d’un long et grand canal de consolidation datant grosso modo de 2009).
On voit bien qu’il y a une différence nette, due aux frais de gestion et surtout aux effets de contango, mais j’en parlais déjà dans ce vieil article expliquant les difficultés à investir directement dans les matières premières.
Si on zoome un peu sur une période plus récente, on voit bien qu’on peut tout à fait utiliser cet ETC, mais de préférence pour du trading et surtout pas en investissement de longue durée (même si avec un DCA, tout est possible, mais franchement, ce n’est pas la meilleure stratégie, je l’ai appris à mes dépens).
Sur ce graphique en données journalières, en turquoise, mon PRU, en rouge, mon premier TP, en bleu ma cible « finale » qui correspond aussi aux plus hauts récents (même si, pour toutes les raisons évoquées plus hauts, cela n’est pas utilisable en analyse technique, puisque l’ETC perd mécaniquement de la valeur avec le temps; ceci dit, il faut bien se fixer une cible !)
Comme si tout cela n’était pas encore assez complexe, je regarde attentivement le vrai prix du gaz en Europe, qui lui a fait (+6700% depuis les plus bas de la période Covid extrême en 2020). C’est celui-là qui entraîne tout le reste avec lui.
[MISE A JOUR du 28/8/2022]: Un mois plus tard, le prix explose… Jusqu’à quand ?
au 28/8/2022
Entrer maintenant sur la spéculation sur le prix du gaz naturel est risqué, mais:
pensez-vous que le prix va baisser car la situation en Ukraine va s’arranger ?
pensez-vous que l’UE fait ce qu’il faut pour limiter la spéculation cet automne/hiver ?
pensez-vous que le prix du gaz naturel a encore de la marge, malgré les niveaux élevés ? (que ce soit le prix des futures US ou celui de du gaz en Europe)
En fonction de vos réponses à ces 3 questions, on peut envisager un swing trade (avec un plan de trading qui prend en compte la gestion des risques).
Attention, j’utilise personnellement l’ETC de WisdomTree pour m’exposer au gaz naturel, il en existe bien d’autres, mais qui ne sont pas toujours faciles d’accès à un particulier résidant en Europe… Il existe bien d’autres méthodes, mais mon propos est avant tout de vous faire bien réaliser:
qu’il faut bien savoir dans quoi en investi
que les ETC et autres produits complexes, ne sont pas classés en produits complexes par les courtiers (et surtout la réglementation européenne) par hasard…
qu’on ne s’improvise pas spéculateur sur le gaz naturel (ou autre chose !)
Disclaimer: cet article a un but purement informatif et s’appuie certes sur un exemple réel d’investissement, mais qui a pour seul objectif de sensibiliser aux risques d’investir dans des produits complexes que l’on ne comprend pas ! Chacun est responsable de ses propres investissements et cet article n’est en rien un conseil en investissement !
Un peu plus d’un mois depuis la dernière newsletter à périodicité irrégulière, mais à vocation hebdomadaire en « période de travail ». Au final, il ne s’est pas passé grand chose, même si entre la déroute de Celsius et des liquidations massives qui ont été évitées de justesse sur de gros smart contracts (heureusement), il s’en est passé des choses en un mois !
Comme il ne sert à rien de trader contre le vent (et je n’utilise les shorts qu’à faible dose, et certainement pas sur quelque chose d’aussi volatile que des cryptos !), l’été et mes nombreux voyages sont synchronisés avec une nécessité de m’éloigner des marchés. Il y a des moments où le mieux est de ne rien faire. A part mes DCA, qui sont un plaisir à réaliser dans un marché baissier…
La capitalisation totale crypto tente un retour sur 1000 milliards de dollars, mais jusqu’à preuve du contraire, cela ne peut être qu’un rebond.
(au 17-7-2022)
Certes, la zone des 20000 $sur le bitcoin a tenu à peu près, l’Ethereum repart fortement (avec le « Merge » et son passage en proof en stake qui s’approche doucement mais sûrement…)
Cependant, les volume restes modestes et surtout la situation macroéconomique globale reste très problématique.
On peut penser ce qu’on veut des cryptomonnaies et de leur potentiel d’avenir, en attendant, cela reste un domaine considéré à juste titre comme extrêmement risqué. Or, dans un marché incertain, les produits risqués sont abandonnés.
Peut-être que certains particuliers pensent que le bitcoin est LE refuge, mais ce sont toujours les gros investisseurs qui font les prix. Et les gros investisseurs évitent les risques dans une période autrement risquée !
Le NASDAQ a frôlé ma zone d’achat majeure (qui n’est qu’une première zone), mais n’a pas validé pour moi un signal de baisse extrême pour le moment. Evidemment, si certaines tensions liées à l’Ukraine notamment s’allégeaient, il se pourrait que cette baisse extrême n’ait pas lieu dans ce cycle, mais rien n’est moins sûr.
Le cercle vert serait une zone d’achat majeure… On l’a frôlé, certes, mais… Il reste donc de la marge pour un repli !
Si vous lisez cette newsletter dans le but de vous rassurez, dites vous surtout que chacun a sa manière d’investir… Personnellement, je n’ai pas besoin de faire du rendement, j’espère faire du rendement (et sur le long terme, c’est bien le cas, enfin, je parle d’investissement global, y compris avec les actions et l’or physique…). Autrement dit, il faut savoir prendre du recul et s’en tenir à ses stratégies.
Personnellement, ma stratégie me dit de faire du DCA.
Si je devais trader sur du très court terme, il y a des choses intéressantes à faire avec la volatilité, mais plus les années passent, plus je raisonne à long terme.
Le bilan de ce dernier mois est plutôt vert, mais on est loin d’être sortie des ennuis…
(Au 17/7/2022 à 15h CET – Attention, c’est une carte en données mensuelles contrairement aux données hebdo habituelles)
(Rappel: les données de cet indice ne prennent pas en compte les rentrées d’euros fiats, mais seulement la performance « nette », ajouts de liquidités déduites, plus représentative).
-au 17/07/2022 15h00 CET-
1. BTC: La zone des 20 000$ semble avoir tenue pour le moment… La chute entre 30 000 et 20000 (voire plutôt sous 18 000 $) a été brutale. J’ai fortement hésité à convertir mes derniers tokens PAXG contre du bitcoin sous 20 000 $, comme mon plan initial le disait. La raison principale était une mise à jour de Windows sur mon ordinateur portable, qui a effacé le mot de passe enregistré pour accéder à mes comptes Kraken et Binance. Evidemment, j’aurai pu réinitialiser mon mot de passe vu que j’avais accès à mes mails et mon téléphone, mais c’était la petite difficulté supplémentaire qui m’a fait penser « on verra demain », sachant que je n’étais pas chez moi. Et entre temps, évidemment, le marché a fortement remonté. Comme cette part d’or tokenisé est utilisée par très gros palliers (j’ai acheté du PAXG quand le BTC était encore à plus de 50 000$ par exemple, et revendu quand il était sur 30 000$), ce n’est pas forcément grave car soit le BTC rebaisse sous 20 000 voir 15 000 ou moins et je serai content de pouvoir racheter, soit je garde un peu d’or en portefeuille, ce qui me va aussi.
Bref, juste un peu de DCA début juillet…
2. BUSD: Aucun mouvement. Cela reste ma réserve principale de stablescoins.
3.ATOM: Ce gros swing trade attend patiemment une conclusion… Mon PRU est vers 15$ et je ne compte a priori pas vendre (en partie) avant qu’il ne retouche 20 $. Même si cela prend un an (pour un swing trade pensé sur plusieurs mois maximum), cela restera rentable et l’écosystème Cosmos Atom me parait un bon placement.
3 b (En théorie, je devrais placer l’Ethereum ici, mais comme ma position est scindée en gros en une moitié ETH sur le réseau principal et une moitié wETH sur Polygon, je les compte séparement dans ma gestion du risque).
4. DOT: Le Polkadot fait parti de mes paris à « long terme » (horizon 2024 au moins) pour le moment plutôt raté, mais à force de DCA réguliers, sa part grossi dans mon portefeuille, ce qui est logique !
5. DAI: Inchangé.
6.ETH: l’Ethereum (sur la chaîne principale) est un autre de mes paris long terme, et le DCA m’en a fait acheté pas mal ces derniers temps vers 1000 $, sa part entre dans le top 10 (sans compter ma partie sur Polygon, à laquelle je ne touche plus).
7.PAXG: Comme je le disais dans le paragraphe consacré au bitcoin, je ne devrais plus en avoir, mais au final, cela me va…
8. BNB: Le jeton natif de Binance reste important dans mon portefeuille, car tout simplement, cela reste une « valeur sûre » dans le monde des CEX. « Tout le monde » (moi y compris) pense que Binance sera la dernière à tomber, si cela tournait vraiment mal pour les cryptos. Ceci dit, je ne compte absolument pas augmenter ma part de BNB. J’attends tout simplement qu’il superforme fortement contre le bitcoin pour l’échanger contre ce dernier (vers 0,015 BTC).
9. EOS: Ce token se retrouve encore dans mon portefeuille alors que j’aurai dû vendre à perte il y a bien longtemps. C’est l’exemple de ce que j’essaie de ne plus faire, à savoir laisser un swing trade devenir un investissement. Ceci dit, ce qui m’a décidé, c’est que ce token prometteur mais complètement abandonné subi une tentative de relance. Je n’y crois qu’à moitié, mais l’upside est fort (et un petit DCA modeste va aider à lisser mon PRU « énorme », qui est vers 3 $)
10:JEUR: L’euro de chez Jarvis me sert surtout de « porte d’entrée » pour mes euros classiques. Pour le moment, comme le dollar est très fort, j’en garde en réserve. Ils sont destinés à se transformer en USDC dès qu’il y a un rebond de l’euro (la zone de la parité me semble justifier un rebond technique). Je garde mon passé de trader sur Forex (que j’utilisais de manière prudente pour avoir du cash disponible avec plus de rendements que des sicav monétaires !) et surveille toujours le marché des devises. Pour ceux que ça intéresse: https://twitter.com/ThomasAURLANT/status/1546616540736405504
Ma poche d’USDC est sorti de peu du top 10 en raison de DCA sur mes positions spéculatives secondaires (FLOW, SOL, HBAR…) et surtout du fait que je dépense préférentiellement des dollars actuellement. Une autre manière de considérer que le point bas (au moins provisoire) de l’euro n’est pas loin…
Deux autres sorties du TOP 10 dont mes tokens WNK (qui décidément était l’erreur annonciatrice d’un bear market, comme je le craignais initialement, mais c’est la vie, on ne peut pas gagner à tous les coups..) qui perdent de leur valeur, même si dans un changement de cycle peuvent toujours exploser à la hausse comme tout bon shitcoin (mais sérieux!).
L’autre sortie, volontaire, est bien sûr mon échange de tous mes jetons TRON restant contre du bon vieux bitcoin… Je ne reviendrai pas sur les raisons (USDD adossé algorithmiquement aux TRX, je n’y crois pas sur le long terme, même si Justin Sun a visiblement un meilleur plan que Mr. LUNA/Do Kwon).
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La chute des marchés semble en pause, mais je ne parierai pas un kopek sur un bull market proche, entre inflation, dette et Ukraine… Cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir un gros rebond avec de la volatilité bien sûr !
PS: Pas de newsletter pendant au moins deux semaines, l’été est pour moi une splendide occasion de faire autre chose qur de m’occuper des valorisations !
L’an passé, une partie des gains en cryptos m’ont payé mes vacances, cette année, ça sera plutôt les dividendes qui vont m’aider à apprécier une vie simple de voyageur. Je rappelle que je ne suis qu’un investisseur particulier, pas entièrement rentier (mais ce n’est d’ailleurs pas mon objectif). Je pense qu’il est indispensable de profiter de ses gains régulièrement, la vie est trop courte pour ne penser qu’à faire grossir ses comptes. Tout est une question d’équilibre !
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Notez que ces dix principales positions représentent 62,3 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins et ETH/wETH inclus).
Part de bitcoins: 16,9% (+1,2%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 24,2 % (-4%)
Bonne semaine et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Le massacre sur les marchés continue en juin. Le dernier support avant l’Enfer est testé encore une fois. Pour ceux qui se préoccupent des indicateurs, le point positif est l’émergence d’une divergence entre la capitalisation boursière totale du marché crypto et le RSI. Ces divergences ont toujours accompagnées mon trading (plus d’explications dans ce très vieil article, consacré au Forex, mais cela reste valable) et comme tout indicateur technique, il est faillible.
Il faut bien comprendre que le seul moyen d’être rentable sur la durée de la vie d’un investisseur, c’est de se baser sur des convictions argumentées par des faits fondamentaux (à savoir ici « le marché crypto va se développer dans les années qui viennent, car il offre des innovations techniques »). Les indicateurs techniques ne servent qu’à optimiser ses entrées, ou mieux encore, à se donner des arguments pour convaincre sa propre psychologie d’appliquer ce que l’aspect rationnel nous a appris.
Le marché ne suit pas les indicateurs techniques, ce sont les indicateurs techniques qui montrent de différentes manières ce que fait le marché.
Ceci dit, quand je vois une voiture lancée à 100 km/h vers un mur, je peux en déduire qu’il va y avoir probablement un crash ! Donc, j’utilise effectivement certains indicateurs techniques, pour en déduire des événements probables.
Pour en revenir à l’objet de cette newsletter, les périodes de marchés baissiers sont le moment idéal pour acheter, alors que notre psychologie nous pousse à faire exactement le contraire !
(au 12-6-2022)
Rien n’empêche une chute encore importante des marchés. Nous pourrions encore perdre 50% de plus. En effet, quand on regarde la corrélation évidente entre les marchés actions et les cryptomonnaies, on voit que rien n’empêche un vrai crash sur les marchés actions (et donc un crash encore plus violent sur les cryptos !).
Si prend l’exemple représentatif du NASDAQ, on a perdu plus de 40% depuis ses plus hauts. Mais en 2008/2009, on a perdu jusqu’à 54%. Il reste donc une marge, si on considère que le mix Ukraine+tensions géopolitiques/tensions sur les ressources énergétiques/Inflations/taux bas n’est pas pire que la crise des subprimes. Je pourrais d’ailleurs parler des prêts étudiants aux USA, qui à eux seuls pourraient relancer une crise…
Notons également que lors de la crise des valeurs internet de 2000, on a dépassé les -80% !
J’exclu de mon raisonnement une aggravation des crises géopolitiques (offensive majeure Russe ou invasion de Taiwan par la Chine…) et je ne me penche pas trop sur les conséquences d’une famine touchant les pays en développement à travers le monde en raison du blocage des céréales Russes et Ukrainiennes.
Autrement dit, on peut toujours aller (beaucoup) plus bas !
Le cercle vert serait une zone d’achat majeure… Nous sommes encore à une quinzaine de pourcents de là…Graphique journalier de la crise des subprimes…Plus de 80% de baisse pour la « crise des valeurs techno de l’an 2000″…
Du point de vue historique, un contact avec la bande verte a toujours été un très bon moment pour investir à long terme, car cela indique une exagération statistique de la baisse…
Cette longue introduction à ma newsletter a pour but de bien faire comprendre que le marché peut toujours baisser et qu’aucun indicateur technique ne l’annoncera avec certitude. On peut se rassurer avec eux, mais il faut avoir un plan précis et le suivre.
Bref, je continue lentement mon DCA et garde des réserves pour entrer sur des niveaux clés.
Cette remarque est valable aussi bien sur le marché crypto (que je considère comme une sous-catégorie équivalente à la spéculation sur des microcaps de la tech, toutes considérations philosophiques sur « la réserve de valeur décentralisée du bitcoin » et « la révolution technique de la blockchain et des smart contracts » mises à part) que sur le marché action.
Le bilan de cette semaine est donc bien rouge !
(Au 12/6/2022 à 11h CET)
Le portefeuille crypto bat son « record » 2022 avec -15,15 % en une semaine.
J’ai dû modifier l’axe vertical de mon indice qui était limité à 60… Cela en dit long, avec une perte globale de l’ordre de 47% depuis le début de l’année. Et oui, les cryptos sont un marché risqué très volatil !
(Rappel: les données de cet indice ne prennent pas en compte les rentrées d’euros fiats, mais seulement la performance « nette », ajouts de liquidités déduites, plus représentative).
-au 12/06/2022 11h00 CET-
1. BTC: La zone des 30 000$ semble avoir cédé. Rendez-vous vers le dernier plus bas vers 25 000$ ?
2. BUSD: Aucun mouvement. C’est toujours bien d’avoir quelques stablescoins sous la main pour pouvoir renforcer sur des niveaux clés.
3.ATOM: Ce gros swing trade attend patiement une conclusion… Mon prochain niveau clé est vers 3 $, ce qui signifie qu’à moins d’un bitcoin qui crashe vers 20 000$, ce qui est possible, cela ne devrait pas se produire.
3 b (En théorie, je devrais placer l’Ethereum ici, mais comme ma position est scindée en gros en une moitié ETH sur le réseau principal et une moitié wETH sur Polygon, je les compte séparement dans ma gestion du risque).
4. DAI: Inchangé.
5. USDC: Inchangé.
6. The Winkyverse, toujours en mauvaise forme. Ce que je craignais lors de la souscription initiale, à savoir un bear market en 2022, s’est produit. Mais c’est le risque à prendre avec ce genre de projet qui peut aussi bien faire du +300% que du -95%… Comme il n’y aura pas de rebond sans un sursaut de l’ensemble du marché, il y a deux solutions: revendre en rachetant plus bas ou considérer que cet investissement ultraspéculatif est de l’argent ultrarisqué et qu’il est donc destiné à soit être perdu soit être rentable sur la durée. J’ai choisi la seconde voie. Wait & See.
7. TRX: Le jeton natif du réseau TRON résiste toujours plutôt mieux que le marché. Cela ne m’empêche pas de vouloir m’en défaire dès que possible, contre du bitcoin. J’ai légèrement baissé mon ordre limite de vente de 50% de ma position. La seule raison pour laquelle je ne vend pas tout, c’est que si la barrière des 0.0000030 BTC est dépassée, il est possible qu’un mouvement spéculatif l’entraîne au moins 10% plus haut.
8.PAXG: Ma poche d’or tokénisé m’a servi de réserve pour le décrochage du bitcoin vers 30 000 $. Il me reste néanmoins une part de ma position (qui servira si on retourne à 20 000 $ !)
9. BNB: Le jeton natif de Binance reste à environ 1/100ème du BTC, vers 260 $ donc. J’aime bien le voir comme le centime du bitcoin. Il chute fortement cette semaine, « compensant » sa relative bonne tenue récente.
10. DOT: Le Polkadot fait aussi mal que l’Ethereum cette semaine.
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La chute des marchés continue.
C’est à ces moments là qu’il faut garder la tête froide, être conscient de ce que l’on fait, que le marché peut encore baisser bien davantage, comme il pourrait se stabiliser ou remonter violement en cas de bonne nouvelle notamment d’Ukraine (même si c’est très peu probable).
C’est à ces moments là que la plupart des particuliers paniquent, car il est très difficile de voir des -50% sur son portefeuille. J’ai appris avec le temps que le rendement réel ne se calculait pas pendant une baisse, mais à la fin de l’année, ou mieux encore, au moment où l’on revend chaque actif.
J’ai également appris que les meilleures affaires se font quand tout va mal. Mais comme on ne sait pas si tout ne pourrait pas aller encore beaucoup plus mal, il reste à suivre les stratégies que l’on a élaboré à l’avance.
Psychologiquement, si je compare à 2008/2009 où je voyais fondre mon (bien plus petit) portefeuille global, je constate que cela ne m’affecte quasiment plus. Je crois bien que c’est le plus important qu’un investisseur doit apprendre: prendre du recul et suivre ses stratégies.
Il est vrai que c’est beaucoup plus facile quand on ne dépend pas de ces revenus pour vivre. Au niveau de la gestion du stress, il suffit d’attendre puisqu’on sait qu’après la pluie revient toujours le beau temps !
Donc, pas de panique et profitez de la vie chaque jour comme si c’était le dernier (un jour, cela sera vraiment le dernier !).
PS: Pas de newsletter pendant deux semaines, car je serai très occupé ces prochains week-ends, cela sera l’occasion de voir ce qui se passera dans cet intéressant marché qui ne dort vraiment jamais !
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Notez que ces dix principales positions représentent 57,1 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins et ETH/wETH inclus).
Part de bitcoins: 15,7% (+0,6%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 28,2 % (+1,3%)
Bonne semaine et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Deux semaines de plus, avec toujours un marché global en mode « risk off ». Le marché crypto tourne au ralenti, la plupart des entreprises liées à ce marché se réorganisent (licenciements, gel des embauches…).
La DEFI, qui est un excellent indicateur de la « santé générale » du marché crypto, est globalement neutre depuis une semaine, mais toujours bien dans le rouge sur un mois (à part le cas particulier de JustLend, grâce au « stable »coin USDD lié au TRX du réseau TRON).
Source: https://defillama.com/ (au 5-6-2022)
Le mois de mai a été très difficile, et on voit bien que le marché cherche à se stabiliser, avec un bitcoin qui tient péniblement la zone autour de 30000 $.
(Au 5/6/2022 à 11h CET)
Sur la semaine, on sent bien que les valorisations actuelles sont sur un niveau important. La question est de savoir si nous avons touché le fond avec les excès de mai suite – entre autres – au crash de l’écosystème TerraLuna ou si on peut encore reperdre 50% ou plus..
(Au 5/6/2022 11h CET)
En ce qui me concerne, s’il y a un indicateur intéressant à suivre sur le marché crypto, si on s’intéresse au moyen/long terme, c’est le Fear & Greed Index. A chaque fois qu’il atteint 10 ou moins (« peur extrême »), il y a eu un rebond au moins provisoire. Evidemment, les indicateurs ne sont qu’une manière différente et/ou complémentaire de visualier les cours (je vous renvoie à un très vieil article ne parlant absolument pas de cryptos, mais qui est toujours pertinent). Il ne faut pas s’y fier sans prendre du recul, car la boule de cristal n’existe toujours pas !
Je vais résumer ma pensée: si on investi dans les moments de peur, on n’a peut être pas forcément choisi le meilleur moment, mais cela ne sera certainement pas le pire !
Le portefeuille crypto fait tout de même encore un « joli » -9,12% en deux semaines (voir la newsletter du 22 mai).
L’indice de mon portefeuille est donc toujours dans le rouge. Mais il n’y a pas de gain sans risques (et donc sans volatilité)…
(Rappel: les données de cet indice ne prennent pas en compte les rentrées d’euros fiats, mais seulement la performance « nette », ajouts de liquidités déduites, plus représentative).
1. BTC: Toujours à faire du surplace autour de 30000$. J’accumule doucement à ces prix.
2. BUSD: Je n’y ai pas touché, à part quelques LUNA v2 reçu en Airdrop pour mes UST « oubliés » (et désormais perdus) que je me suis empressé à revendre contre des BUSD, car je vois très mal comment ils peuvent se valoriser. A l’heure actuelle, il s’agit juste de lancer de la poudre aux yeux aux nouveaux investisseurs pensant faire une bonne affaire. Attention, je ne dis pas qu’il ne peut pas y avoir un projet « sérieux » qui arrivera un jour, car la blockchain TerraLuna a fait ses preuves en tant que technologie, mais quitte à prendre des risques, autant investir directement sur ATOM Cosmos par exemple.
3.ATOM: Ce gros swing trade attend patiement une conclusion… Cela peut encore durer des semaines (ou des mois au rythme où vont les choses)… Ceci dit, cet écosystème me semble solide techniquement. Au niveau des tokenomics, c’est moins sûr…
3 b (En théorie, je devrais placer l’Ethereum ici, mais comme ma position est scindée en gros en une moitié ETH sur le réseau principal et une moitié wETH sur Polygon, je les compte séparement dans ma gestion du risque).
4. DAI: Peu de changement, à part un petit bridge vers XDAI (pour renforcer légèrement ma petite position sur GNO, le token de la blockchain Gnosis).
5. USDC: Légère baisse en raison de mes achats en DCA sur du SOL et du GRT.
6. The Winkyverse, toujours en mauvaise forme. Le cours se stabilise depuis des semaines sur des niveaux bas…
7. TRX: Le jeton natif du réseau TRON a toujours le vent en poupe. Les derniers développements du projet ne me plaisent pas du tout, et j’ai des ordres limites qui traînent (en commençant à 0,000003 BTC, qui a été frôlé pendant le week-end de l’Ascension où j’ai pris un peu l’air loin de tout – mais il a été tellement frôlé que j’aurai vendu manuellement). Bref, il est actuellement plutôt en forme contre le bitcoin notamment, et je vais donc en profiter pour l’échanger contre ce dernier, qui m’inspire infinement plus sur le long terme.
8. BNB: Le jeton natif de Binance reste à 1/100ème du BTC, vers 300 $ donc. J’aime bien le voir comme le centime du bitcoin.
9.PAXG: Ma poche d’or tokénisé m’a servi de réserve pour le décrochage du bitcoin vers 30 000 $. Il me reste néanmoins une part de ma position (qui servira si on retourne à 20 000 $ !)
10. DOT: Le Polkadot est toujours dans mon TOP 10, car il fait parti de mes achats récurents mensuels (avec le bitcoin et l’Ethereum). Cela en dit long sur ce que je pense du potentiel de cet écosystème (mais je peux me tromper !)
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En ce moment, je ne fais que renforcer en DCA les cryptos que j’estime pouvoir survivre de manière acceptable à un bear market. Comme je n’aime pas spéculer en short sur les cryptos (trop volatiles pour moi), j’attends que cette phase d’hésitation de plus en plus longue passe en accumulant doucement, mais sûrement. Wait & See !
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Notez que ces dix principales positions représentent 60,1 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins et ETH/wETH inclus).
Part de bitcoins: 15,1%
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 26,9 %
Bonne semaine et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Semaine « calme » sur les marchés, c’est à dire qu’aucun événement particulièrement horrible ne s’est produit. L’écosystème TerraLuna cherche encore une sortie possible (qui sera peut-être une entrée vers la case prison pour certains de ses fondateurs), le reste du marché hésite, tantôt on repart sur du +10% pour mieux les reperdre le lendemain, tantôt on annonce « la fin des cryptos »… Bref, tout va bien !
La capitalisation totale du marché crypto latéralise complètement. Cela peut sortir de tous les côtés. Bien difficile de deviner vers où cela se dirige.
Je m’étais fait une réflexion sur le fait que le marché crypto n’a pour le moment jamais connu une vraie période de récession, si on exclut la courte période de 2020 due au Covid.
Après tout, le bitcoin a été inventé en réaction à la crise des subprimes, après celle-ci donc ! Cela veut dire qu’on ne sait pas comment celui-ci se comporte dans un environnement où l’argent est rare. Autrement dit, les fortes poussées après chaque cycle de halving du bitcoin (entraînant tout le marché crypto avec lui) se sont toujours déroulées avec beaucoup de cash pouvant entrer dans le marché.
Cela signifie aussi que bien malin est celui qui peut prédire 1. une grosse récession 2. et encore moins le comportement du bitcoin dans ce cas là… Il faut donc se tenir prêt à toutes les situations, que ce soit un dernier sprint vers 100 000 $ pour 1 BTC, un bear market mou et lent qui va durer un ou deux ans, ou un krach (un vrai gros krach avec un bitcoin à quelques miliers de dollars)…
Après le violent décrochage de la semaine dernière, mon portefeuille crypto s’est stabilisé quelque peu ( mais encore -0,68%). Bref, il est à l’image de la carte ci-dessous: globalement les gains compensent les pertes, mais presque !
au 22/5/2022 vers 19h00 CET – Source: https://quantifycrypto.com/heatmaps
L’indice de mon portefeuille est donc très logiquement toujours dans le rouge.
(Rappel: les données de cet indice ne prennent pas en compte les rentrées d’euros fiats, mais seulement la performance « nette », ajouts de liquidités déduites, plus représentative).
1. BTC: Toujours en tête, mais les 30000$ sont difficiles à dépasser visiblement…
2. BUSD: Je n’y ai pas touché.
3.ATOM: Ce gros swing trade attend patiement une conclusion… Cela peut encore durer des semaines…
4. DAI: Inchangé.
4 b (En théorie, je devrais placer l’Ethereum ici, mais comme ma position est scindée en gros en un tiers ETH sur le réseau principal et deux tiers wETH sur Polygon, je les compte séparement dans ma gestion du risque).
5. USDC: Inchangé.
6. The Winkyverse, toujours en mauvaise forme. Au moins la chute s’est provisoirement arrêté.
7. BNB: Le jeton natif de Binance se retrouve dans mon TOP 10 alors que ce n’était pas mon but initial. Il est plutôt en forme, après que Binance ait clairement communiqué sur ses pertes avec Luna.
8.PAXG: Ma poche d’or tokénisé m’a servi de réserve pour le décrochage du bitcoin vers 30 000 $. Il me reste néanmoins une part de ma position (qui servira si on retourne à 20 000 $ !)
9. TRX: Le jeton natif du réseau TRON se retrouve dans mon TOP 10. J’ai toujours considéré ce token comme une sorte de fond de portefeuille car grosso modo, il s’agit d’une copie d’Ethereum, mais avec des frais négligeable, qui a fait ses preuves. Ce que j’ai compris du mécanisme de stabilisation du nouveau USDD m’a convaincu de sortir progressivement contre du bitcoin en profitant de l’engouement actuel dans Tron. Encore +10% face au BTC et je commence un DCA pour sortir de ma position.
10. DOT: Le Polkadot entre logiquement dans mon TOP 10, car il fait parti de mes achats récurents mensuels (avec le bitcoin et l’Ethereum). Cela en dit long sur ce que j’en pense (mais je peux me tromper !)
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Une semaine de remise à plat de mon portefeuille. A part m’être débarassé de quelques FRAX (un autre stablecoin algorithmique qui était plutôt bien implanté sur Moonriver notamment) en renforçant un peu ma petite position sur MOVR, le token de liaison entre l’écosystème Polkadot et les chaînes basées sur l’Ethereum, je n’ai pas fait grand chose. Wait & See !
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Notez que ces dix principales positions représentent 61,3 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins et wETH inclus).
Bonne semaine et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Sans rentrer dans détails, j’ai trois stratégies/horizons de temps majeurs dans mes investissements:
du long terme – de plusieurs années à une forme de buy&hold avec cependant une possibilité de sorties sur des niveaux extrêmes de surévaluation (avec différents signaux d’entrées et de sorties, suivant le support d’investissement)
du swing trading à moyen terme – quelques mois à un ou deux ans (essentiellement avec des entrées et des sorties progressives ou « Dollar Cost Averaging »
du swing trading à court ou très court terme – quelques jours à quelques semaines (qui me sert plus de « soupape de sécurité psychologique » car j’évite le court terme)
(du day trading « gambling », que je mets dans la catégorie « casino », et que je pratique peu, faute de temps et de psychologie personnelle inadaptée car cela est trop stressant)
L’objectif de tout investisseur est de conserver, et éventuellement, de faire croître son capital.
Globalement, pour donner une idée, sachant que ce n’est qu’un guide pour moi-même, afin d’éviter de trop dévier de cet objectif, j’affecte 1/3 de mon portefeuille à chacune de ces 3 stratégies majeures (et pour le gambling, cela reste négligeable sur l’ensemble, de l’ordre de 1 % de mon portefeuille au maximum)
Cette répartition est valable quel que soit mon support d’investissement. Mon allocation de portefeuille est assez particulière, même si je suis loin d’être un cas unique, je n’hésite pas à mélanger de l’ultraspéculatif comme les cryptos avec des actions de « bons pères de famille » (voir cet article, même s’il n’est plus tout à fait à jour, le principe reste valable).
Par exemple pour les cryptomonnaies, cela peut donner:
long terme: bitcoin, ethereum, polkadot (ce dernier par conviction personnelle)
moyen terme: polygon, fantom, atom et autres altcoins « à potentiel » qui ont un réseau et un usage sérieux et éprouvé
court terme: n’importe quel altcoin, y compris du fin fond du classement des capitalisations, pour jouer des mouvements spéculatifs ou simplement la volatilité naturelle du marché.
Pour les actions: (actuellement)
long terme: Alstom, Imerys, AT&T, Intel, (Disney en cours d’ajout)…
moyen terme: Danske Bank, Molson Coors, Netflix, Guerbet…
court terme: actuellement rien, mais je pourrais citer la Française des Jeux ou Beyond Meat par exemple
Notez en passant que dans chaque poche stratégique, (hors long terme où je ne place que des actions que j’estime peu risquées), il peut y avoir des valeurs « sûres » que je pense pouvoir faire un mouvement particulier et des choses beaucoup (voire extrêmement) plus spéculatives (FdJ vs Beyond Meat ou Molson Coors vs Guerbet).
Pour le Forex (que je n’utilise plus qu’indirectement, car je concentre mon énergie pour le moment sur les cryptomonnaies, que je considère comme étant d’autres formes de devises, et de plus, je suis déjà un investisseur très diversifié qui gère deux marchés totalement différents), s’il y a bien des stratégies et des horizons de temps différents, toutes les paires de devises majeures sont valables. Pour les paires exotiques, je ne les utilise(ais) que pour du (très) court terme.
J’ai passé un long moment sur le Forex, et je continue à surveiller les mouvements des paires majeures, car cela en dit souvent long sur la macroéconomie et la perception des acteurs du marché. Par exemple, le mouvement baissier EUR/USD m’a convaincu de rester en grande partie en dollars depuis plusieurs mois. Ce qui mécaniquement est bon pour mon portefeuille ! Je regrette parfois quelques swings trades possible, mais cela devient trop complexe au niveau de la gestion de plusieurs comptes chez de nombreux courtiers différents. Je rappelle que je ne suis qu’un simple particulier (passionné, certes) et même si j’ai la chance de pouvoir me permettre d’avoir un travail à temps partiel, je ne désire pas transformer cela en un travail à temps plein en passant dix heures par jour à faire des calculs sur mes investissements !
D’aucuns diraient que je passe déjà beaucoup de temps à cela !
Chaque horizon de temps à des critères spécifiques de sélection:
Par exemple, pour le long terme, je suis très exigeant. Il faut que je puisse être content d’en racheter si le prix baisse, y compris en cas de Cygne noir ou tout baisse de manière exagérée.
Je considère ici des graphiques en unités de temps mensuelles (ou hebdomadaires/quotidiennes pour affiner le point d’entrée). Je n’ai qu’une manière d’entrer: par un investissement progressif mensuel à chaque fois que le cours est sous mon PRU.
Par contre, j’ai deux façons de sortir: soit sur un niveau extrême avant retournement global du marché (en fin d’année dernière par exemple) pour prendre des bénéfices et surtout les assurer, mais bien sûr, il est extrêmement difficile de prévoir ces retournements correctement. Soit sur une sortie progressive sur des niveaux clés. Une sorte de DCA inversé.
Pour le moyen terme ou le court terme, je me base presque entièrement sur des signaux techniques pour entrer et pour sortir. Ces signaux me font généralement « rater » mes entrées (c’est à dire concrètement que j’avais raison pour trouver le point bas ou presque, alors que je prévois toujours des entrées en plusieurs fois, puisqu’en majorité, je suis incapable de trouver le point bas…) L’avantage dans ces cas, c’est que le trade est forcément rentable, l’inconvénient, c’est qu’il se fait avec moins d’argent investi que prévu initialement (ce qui baisse donc ma rentabilité).
De même, il m’arrive souvent de sortir « trop tôt » (puisque je suis également incapable de trouver les points hauts), mais toujours en bénéfice.
Je garde toujours une quantité relativement importante de cash disponible, ce qui me fait perdre en rendement, mais diminue mon risque global car je peux renforcer mes positions un certain nombre de fois pour obtenir un PRU correct qui me permettra de sortir en bénéfice en cas de rebond. Et comme l’objectif principal d’un investisseur est de conserver son capital, cela me va très bien…
Attention: ne pas confondre « moyenner à la baisse en essayant de rattraper un couteau qui tombe » et « entrer progressivement » avec un plan de (swing) trading et une gestion des risques adaptées !
Le respect de la psychologie de chaque investisseur
On l’oublie souvent. Chacun pense différement. Certains sont à l’aise avec un investissement progressif d’un ETF sur un indice ou deux. Point final. Et cela peut être très bien.
D’autres se constituent des portefeuilles de plusieurs dizaines de lignes et font du buy&hold et de temps en temps, rebalancent leur portefeuille, et c’est très bien !
Enfin, certains ne voient le monde qu’à court terme, et ne font que du swing trading sur une ou deux actions qu’ils « comprennent ». Et cela peut être très bien.
J’ai toujours eu un esprit bouillonnant, et JAMAIS je n’aurai investi sur un ETF pendant 20 ans. C’est bien trop ennuyeux à mon goût… Et surtout, une stratégie unique et simple demande malgré tout de parfaitement la comprendre, car si on a des sommes conséquentes sur un type d’actif, le risque est bien là (sans parler de la volatilité qui fait perdre des dizaines de milliers d’euros en une seule nuit dans ce genre de cas).
Double portrait de Marées and Lenbach
Personnellement, j’apprécie la diversification, car elle oblige à comprendre les marchés financiers dans leur ensemble. Après, à chacun de choisir ce qu’il préfère.
Par exemple, je n’ai jamais apprécié les options, qui pourtant sont des moyens d’investir très pertinents si on les maîtrise. Je n’apprécie pas les ETF et je préfère grandement les actions individuelles.
De même, je suis très ouvert face aux cryptomonnaies, et j’imagine qu’un certain nombre de mes anciens lecteurs doivent trouver cela hérétique et au mieux très risqué.
Cela ne signifie en rien que j’ai abandonné les actions, au contraire, cela reste ma poche principale d’actifs. Mais je pense qu’il faut s’avoir s’adapter et suivre les flux d’argent.
Les investisseurs plus terre à terre qui investissent en REIT/SIIC et en obligations et qui pensent que même les actions TOTAL ou Air Liquide sont trop risquées peuvent très bien s’en sortir sur le long terme…
Le plus important, c’est d’être cohérent et d’avoir votre (vos) propre(s) stratégie(s)!
Bref, apprenez, choisissez, investissez, mais n’oubliez jamais que l’argent gratuit n’existe pas !
Disclaimer: Ces exemples de stratégie ne sont donnés qu’à titre pédagogique et n’est en rien un conseil d’investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions à ce sujet !
#bourse la société http://Entreparticuliers.com a annoncé vouloir stocker de l'Ethereum, en plus de ses activités habituelles. On se croirait à l'époque où il fallait ajouter .com pour avoir l'air sérieux et attirer des investisseurs. C'était la bulle dotcom qui a éclaté peu après...
Je suis tombé sur cet outil: https://www.portfoliovisualizer.com , pas mal du tout (pour les actions US). Backtest & compagnie, il y a de quoi s'amuser quand on s'ennuie entre deux investissements !
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