Lorsqu’on est un investisseur français lambda, on cherche avant tout à remplir son PEA.
Par contre, on peut vouloir se diversifier géographiquement et sectoriellement. Certes, la France compte de belles entreprises de la tech, mais soyons réaliste, le NASDAQ l’emporte haut et fort sur ce créneau.
Un exemple d’ETF sur le Nasdaq compatible avec un PEA: Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST)
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST) se distingue comme le principal ETF français permettant aux investisseurs d’accéder au Nasdaq 100 via une enveloppe PEA, avec des performances historiques impressionnantes (+154,9% sur 5 ans), en cohérence avec l’exceptionnelle progression du Nasdaq.
Malgré sa réplication synthétique qui introduit un risque de contrepartie, ses frais modérés (0,30%) et sa liquidité satisfaisante en font un véhicule d’investissement simple et attractif pour une exposition au secteur technologique américain.
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc (PUST) est un fonds indiciel coté qui permet aux investisseurs français d’accéder à la performance des 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le Nasdaq. Créé le 20 mai 2014, cet ETF présente plusieurs caractéristiques qui le distinguent.
Encours sous gestion : Environ 568 millions d’euros
Politique de dividendes : Capitalisation (les dividendes sont réinvestis)
Éligibilité PEA. Coté en euros.
La particularité principale de cet ETF est son éligibilité au Plan d’Épargne en Actions (PEA), qui offre un cadre fiscal avantageux pour les investisseurs français.
Performances historiques L’ETF PUST a affiché des performances aussi remarquables que son indice de référence au fil des années :
Performance sur 1 an : +5,81% (au 31 mars 2025)
Performance sur 3 ans : +35,24%
Performance sur 5 ans : +154,9%
Performance sur 10 ans : +364,43%
Les performances annuelles sur les dernières années montrent une forte volatilité, caractéristique des investissements centrés sur le secteur technologique :
Ces mesures indiquent que l’ETF suit de près son indice de référence (R² élevé et Beta proche de 1) tout en générant un léger alpha positif, signe d’une bonne gestion de la réplication.
Comparaison avec ses principaux concurrents
ETF éligibles au PEA:
L’ETF PUST fait face à une concurrence limitée dans l’univers des ETF PEA répliquant le Nasdaq 100 :
Nom de l’ETF
Code ISIN
Encours
Frais
Réplication
Performance 5 ans
Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc
FR0011871110
568-605 M€
0,30%
Synthétique
+154,54%
Amundi PEA US Tech ESG UCITS ETF
FR0013412269
420-430 M€
0,30%
Synthétique
+156,24%
Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF
FR0010342592
954 M€
0,60%
Synthétique
N/A
Le principal concurrent direct est l’Amundi PEA US Tech ESG, qui suit un indice différent (Solactive ESG US Tech 100) mais offre une exposition similaire, avec une légère surperformance sur 5 ans. La différence principale réside dans les critères ESG appliqués à la sélection des titres, ce qui entraîne une concentration plus importante sur certaines valeurs.
Remarque: Le LQQ (Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF) est un produit à levier qui n’a pas réellement d’intérêt pour l’investisseur à long terme. Le risque est supérieur pour un rendement semblable comme le montre la comparaison entre les deux ci-dessous.
Comparaison avec des ETF Nasdaq 100 non-PEA:
Si on élargit la comparaison aux ETF Nasdaq 100 non éligibles au PEA, d’autres alternatives existent :
Nom de l’ETF
Encours (M€)
Frais
Réplication
iShares Nasdaq 100 UCITS ETF (Acc)
13 292
0,30%
Physique
Invesco EQQQ Nasdaq-100 UCITS ETF
6 618
0,30%
Physique
Amundi Nasdaq-100 II UCITS ETF Acc
3 313
0,22%
Synthétique
Ces ETF non-PEA présentent généralement des encours plus importants et parfois des frais légèrement inférieurs (comme l’Amundi Nasdaq-100 II avec 0,22%). Certains utilisent également une réplication physique plutôt que synthétique, ce qui peut réduire le risque de contrepartie.
Les risques:
Evidemment, il y a le risque de marché, car rien ne dit que le Nasdaq va continuer de performer à l’avenir, mais si vous souhaitez investir dans cet indice, c’est que vous pensez le contraire !
Risque de change
Pour les ETF comme PUST qui investissent sur des marchés étrangers (ici les États-Unis), les fluctuations des taux de change entre l’euro et le dollar peuvent affecter la performance. Cet ETF n’est pas couvert en change. Ce n’est pas forcément un problème, il faut juste en avoir conscience et le prendre en compte dans sa diversification en devises.
Risque de contrepartie
Spécifique aux ETF à réplication synthétique comme PUST, ce risque provient de l’utilisation de swaps. Si la contrepartie du swap (ici BNP Paribas) fait défaut, l’ETF pourrait ne pas répliquer correctement la performance de l’indice. Evidemment, il y a d’autres garanties prises par la contrepartie et il faudrait tout de même des conditions systémiques pour qu’on en arrive là… Ceci dit, cela s’est déjà vu avec des plus acteurs plus gros que la BNP !
Risques liés aux produits dérivés
Pour les ETF synthétiques comme PUST, l’utilisation de produits dérivés ajoute une couche de complexité et potentiellement de risque. Ces instruments peuvent introduire une opacité sur la composition réelle du portefeuille et amplifier certains risques en cas de conditions de marché extrêmes.
Or justement, l’investisseur long terme veut se sécuriser lorsqu’il y a justement des conditions extrêmes !
Que fait l’investisseur (très) particulier ?
A titre personnel, j’envisage l’ETF PUST pour le placer dans mon PEA. Sur du long terme en mode « buy & hold », je prendrai plutôt un ETF à réplication physique sur compte-titre. Mais chacun sa vision sur le sujet. A moins d’un scénario « fin du monde », je ne pense pas qu’il y ait un véritable risque avec les ETF synthétiques pour les PEA (j’ai d’ailleurs du WPEA en portefeuille « très long terme »). Je n’ai jamais vraiment apprécié les ETF, préférant la détention directe des titres.
Graphiquement, le « krach Trump » n’est peut-être pas fini, mais en tout cas, il représente une correction équivalente à celui provoqué par le Covid en 2020, ce qui suggère un niveau d’entrée acceptable, soit environ -30% par rapport aux plus hauts. Le RSI hebdomadaire est à l’achat et on a frôlé la MM200 hebdo, ce qui sur le Nasdaq est rare.
Evidemment, cela implique de penser que les techs américaines vont continuer à performer dans l’avenir…
En ce qui me concerne, j’utiliserai l’ETF PUST pour un long swing trade (rebond d’au moins 50% avant une prise de bénéfices) ou, ce que je fais réellement sur mon propre portefeuille, une stratégie de Value Averaging à long terme (car au final, le risque spécifique de l’ETF est dilué dans ma diversification d’actifs). Mais bien sûr, à chacun sa stratégie.
Rappelons que les stratégies sur les ETF indiciels sont en général plus performantes que le stock-picking, c’est d’ailleurs pour cette raison que je leur accorde une place de plus en plus importantes dans mon porte-feuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, les risques associés à un investissement. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Novo Nordisk, le géant danois de la santé, est une entreprise qui ne cesse de faire parler d’elle, notamment grâce à ses traitements « révolutionnaires » contre le diabète et l’obésité.
Le cœur battant de Novo Nordisk
Novo Nordisk génère ses revenus principalement à travers deux segments clés :
Diabète et soins contre l’obésité : Ce segment inclut des produits phares comme l’insuline, les agonistes GLP-1 (Ozempic, Wegovy), ainsi que des médicaments oraux contre le diabète. Ces traitements représentent plus de 57 % des ventes aux États-Unis, un marché crucial pour l’entreprise.
Biopharmaceutiques : Ce segment couvre les traitements pour l’hémophilie, les troubles de croissance et les thérapies hormonales. Bien que moins dominant, il reste essentiel pour diversifier les revenus.
La demande pour les médicaments contre l’obésité (notamment Wegovy) a explosé ces dernières années, doublant les ventes en 2024. Cependant, cette croissance rapide a entraîné des contraintes d’approvisionnement que Novo s’efforce de résoudre grâce à des investissements massifs dans ses capacités de production.
Cours boursier : montagnes russes, couteau qui tombe ou ascension durable ?
Le cours boursier de Novo Nordisk a connu une volatilité importante.
Novo Nordisk, en données hedbomadaires. En passant, je vous laisse mon point d’entrée et mon PRU actuel. Ceci n’est pas un conseil en investissement !
L’action a atteint un sommet à plus de 1000 DKK en juin 2024 avant de chuter de plus de 50 % depuis cette période.
En avril 2025, l’action se négocie autour de 400 DKK, marquant une baisse significative par rapport à son apogée.
Malgré cette chute, l’entreprise conserve un « moat économique » solide grâce à ses actifs intangibles dans les maladies cardiométaboliques et ses capacités d’innovation. Les analystes estiment que Novo pourrait capturer jusqu’à 75 milliards USD du marché mondial des GLP-1 d’ici 2031 (voir par exemple https://www.morningstar.com/stocks/is-novo-nordisk-stock-buy-after-its-collapse ).
Que nous réserve Novo Nordisk d’ici 2035 ?
Les perspectives à long terme pour Novo Nordisk sont prometteuses :
Croissance des revenus : Les ventes devraient atteindre 567 milliards DKK en 2030, soit une augmentation impressionnante par rapport aux 355 milliards DKK prévus en 2025. Si on considère le passé, on ne peut que constater une croissance continue, même si les marges ont baissé.
Expansion du marché : La demande mondiale pour les traitements contre l’obésité et le diabète devrait croître rapidement. Cependant, la concurrence féroce avec Eli Lilly pourrait limiter la domination totale de Novo Nordisk.
Risques : L’entreprise devra faire face à des pressions réglementaires (notamment aux États-Unis, où l’administration Trump ne va certainement pas faire de cadeaux à des entreprises non-américaines) et à des défis liés à la production. De plus, la dépendance aux GLP-1 expose Novo à des risques liés aux brevets expirant en 2032.
La concurrence et les pressions sur les prix jouent un rôle central dans les prévisions de Novo Nordisk, en particulier dans le marché des médicaments contre l’obésité et le diabète, où l’entreprise est un acteur dominant.
Depuis 2017, le cours d’Eli Lilly semble l’emporter face à Novo Nordisk (ici cotations dollars à N-Y)
Novo Nordisk fait face à une concurrence virulente, notamment d’Eli Lilly, qui a lancé des alternatives puissantes comme Mounjaro (tirzepatide) et Zepbound. Ces produits ont rapidement gagné des parts de marché grâce à leur efficacité et à des résultats cliniques impressionnants. Par exemple, le nouveau médicament d’Eli Lilly, retatrutide, a montré une perte de poids moyenne de 24,4 % en 48 semaines, dépassant légèrement les 22 % obtenus par Novo Nordisk avec Amycretin.
Cette montée en puissance des concurrents exerce une pression sur Novo pour innover et maintenir sa position dominante. Bien que le marché de l’obésité soit en forte croissance (estimé à plus de 100 milliards USD dans les années à venir), il devient évident qu’il y a de la place pour plusieurs acteurs majeurs. Cependant, chaque part de marché perdue pourrait affecter significativement les revenus futurs de Novo Nordisk.
Les pressions sur les prix proviennent de plusieurs fronts !
Pour rester compétitif face à Eli Lilly et d’autres acteurs émergents, Novo Nordisk a annoncé des baisses importantes du prix de Wegovy via son initiative NovoCare. Ce programme propose des réductions allant jusqu’à 50 % pour attirer davantage de patients.
Ces pressions tarifaires affectent directement la marge bénéficiaire de Novo Nordisk et limitent sa capacité à investir dans la recherche et le développement.
Novo Nordisk s’efforce de diversifier son portefeuille avec des médicaments prometteurs comme CagriSema, dont l’approbation réglementaire est prévue en 2026. Cependant, certains essais cliniques récents ont déçu les attentes, ce qui pourrait ralentir cette stratégie.
Malgré la pression actuelle, le potentiel du marché mondial reste énorme grâce à l’augmentation du nombre de patients souffrant d’obésité et de diabète.
Investir ou patienter ?
Novo Nordisk ressemble un peu à un sprinter qui se prépare pour un marathon. Avec ses médicaments vedettes comme Ozempic et Wegovy, elle court vite… mais attention au souffle ! Entre une concurrence acharnée et des défis logistiques, l’entreprise devra maintenir son rythme sans trébucher.
Pour les investisseurs particuliers, Novo Nordisk pourrait être une opportunité intéressante si vous êtes prêt à supporter quelques turbulences. Après tout, qui n’aime pas une bonne dose d’adrénaline sur le marché boursier ?
Attention cependant à ne pas essayer d’attraper un couteau qui tombe. Même si l’analyse technique a ses limites, on ne peut que noter que le RSI hebdomadaire n’est passé sous 20 que deux fois (une fois en 2002 et une fois en 2017) et cela représentait à chaque fois d’excellents points d’entrée.
Certes, la concurrence est présente, mais c’était également le cas ces 20 dernières années. Novo Nordisk a toujours su s’adapter jusqu’à présent et très souvent, les cycles d’innovations sont décalés entre des concurrents, l’un prenant l’avantage pendant quelques années sur l’autre, et vis-versa.
En ce qui me concerne, j’ai commencé à un DCA « aggressif » car le prix peut encore baisser grandement, ne serait-ce qu’en raison du contexte global, mais je veux profiter de cette correction pour me constituer une petite poche d’actions Novo.
Mes propres règles de diversification m’indiquent que je cible 2 à 3 % de mon portefeuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, un exemple d’ analyse d’une entreprise. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Après les 10 pires baisses journalières du S&P 500, l’indice a enregistré des rendements positifs à deux chiffres dans tous les cas sauf un, avec un rendement médian supérieur à 10 % un an après ces événements.
Exemple de rebond rapide :
Après la chute de 12 % du S&P 500 le 16 mars 2020 (début de la pandémie), l’indice a récupéré ses pertes en moins de six mois et a terminé l’année avec un gain annuel positif.
Lors de la chute la plus récente (vendredi 4 avril 2025), le Nasdaq a perdu plus de 20 % par rapport à son sommet, tandis que le S&P 500 a chuté de 16 %. Comme souvent avec ce type de baisses, elles sont accompagnées par une volatilité importante, avec un indice VIX qui explose.
3. Quelques illustrations historiques récentes
La crise financière de 2008:
L’avantage en ce qui concerne les investisseurs « anciens », c’est qu’ils y étaient. Les plus « jeunes » n’ont quasiment connus qu’une longue ascension des indices, avec peut-être, quelques mini-krachs par ci par là, mais je vous assure que la crise de 2008, accompagnée de la crise de la dette grecque, c’était quelque chose de marquant. Tout le monde craignait que le capitalisme ne s’en sorte pas et il fallait avoir de réelles convictions pour passer à l’achat de manière conséquente.
Le S&P 500 a chuté de près de 9 % le 15 octobre 2008. Dans les six mois suivants, l’indice a continué à baisser avant d’entamer une reprise durable en mars 2009. Un an après cette journée, l’indice avait progressé d’environ 23 %.
Crash du « Lundi noir » (1987) :
Le S&P 500 a perdu 20,5 % en une seule journée le 19 octobre 1987. Cependant, il avait récupéré toutes ses pertes en moins de deux ans et clôturé l’année suivante avec un rendement positif.
Pandémie COVID-19 (mars 2020) :
Après une chute de plus de 5 % sur plusieurs journées consécutives en mars 2020, le Nasdaq et le S&P ont enregistré des gains significatifs dans les mois suivants grâce aux mesures monétaires et fiscales massives. Par exemple :
Le Nasdaq a progressé de plus de 40 % sur l’année malgré la crise initiale.
Le S&P a terminé l’année avec un gain annuel d’environ 16 %.
En résumé, les tendances générales sont: – Les baisses importantes (>5 %) sont souvent suivies par des rendements positifs sur un horizon d’un an.
– À court terme (6 jours à quelques semaines), la volatilité reste élevée, mais des rebonds techniques sont fréquents.
Les rendements à long terme dépendent fortement du contexte économique et des interventions politiques ou monétaires.
Les données historiques montrent que les marchés ont tendance à se redresser après des baisses importantes, mais la trajectoire peut être marquée par une volatilité accrue dans les jours qui suivent.
Si on remonte un peu plus loin, il y a quelques exceptions notables…
1929 – Crash de la Grande Dépression: Les 28 et 29 octobre 1929, le Dow Jones a perdu environ 25 % en deux jours. Le S&P 500 (ou son équivalent à l’époque) a suivi une trajectoire similaire.
Le marché n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant-crash avant 1954, soit 25 ans plus tard (!!!).
2000-2002 – Éclatement de la bulle Internet: Le Nasdaq a perdu près de 10 % en une seule journée le 14 avril 2000.
Entre mars 2000 et octobre 2002, le Nasdaq a perdu près de 80 % de sa valeur. Cependant, certaines actions hors secteur technologique ont enregistré des gains (exemple : Berkshire Hathaway +25 % en 2000).
On peut donc constater que les périodes prolongées de déclin (exemple : crise de 1929 ou éclatement de la bulle Internet) sont généralement associées à des changements structurels dans l’économie.
Or, peut-on considérer que l’IA entraînera forcément un changement structurel dans l’économie ?
Se peut-il que, ce qui semble être une stratégie douteuse sur le plan économique (la politique économique aggressive de Trump), soit un coup joué (peut-être) un peu trop à l’avance ?
Autrement dit, serions-nous dans les conditions d’un changement structurel durable entraînant une longue période de plusieurs années de « difficultés » boursières ?
Il est évidemment extrêmement difficile de prédire l’impact réel de l’IA sur l’économie mondiale, de même que les décisions « innovantes » de Trump, et je ne m’y risquerai pas.
B/ Que fait l’investisseur particulier ?
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, mais simplement un exemple de ce qu’un simple particulier peut faire en ce moment.
En ce qui me concerne, j’ai suivi 3 « indicateurs »: Buffet, Technique et DCA.
1. Warren Buffet
J’ai toujours eu du respect pour Warren Buffet. Après tout, investir soi-même pendant près d’un siècle ne peut donner qu’une forte expérience à quiconque vivant assez longtemps avec un portefeuille suffisamment garni. Même un investisseur médiocre pourrait finir par apprendre de ses erreurs, et pour peu qu’on ait un réel talent, et bien on s’appelle Buffet !
Bref, je garde toujours un oeil sur ce qu’il fait, même si forcément, il a toujours un coup d’avance.
Mais regardons ce qu’il a fait ces derniers temps…
Vente massive d’actions en 2024 :
En prévision de la volatilité actuelle du marché, Buffett a vendu environ 134 milliards de dollars d’actions en 2024, réduisant considérablement les positions dans des entreprises comme Apple et Bank of America.
Cette stratégie a permis à Berkshire Hathaway d’accumuler une réserve de liquidités record de 334 milliards de dollars, soit presque le double par rapport à l’année précédente.
Performance exceptionnelle en 2025 :
Alors que le S&P 500 a chuté de 4,6 % depuis le début de l’année, les actions de Berkshire Hathaway ont progressé de 16,2 %, grâce à une gestion prudente et des investissements bien ciblés.
Des entreprises clés du portefeuille de Berkshire, comme BYD (+41 %), T-Mobile US (+21 %) et VeriSign (+23 %), ont surperformé malgré le contexte économique difficile.
Investissements dans les « bons » actifs :
Buffett a renforcé ses positions dans les bons du Trésor à court terme, profitant de rendements améliorés tout en protégeant ses liquidités contre la volatilité.
Il a également augmenté ses investissements dans les cinq plus grandes maisons de commerce japonaises (Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo, Itochu et Marubeni), qui jouent un rôle central dans l’économie japonaise et offrent une diversification géographique.
Anticipation du krach lié aux tarifs douaniers :
Le récent effondrement des marchés a été déclenché par les tarifs douaniers agressifs imposés par l’administration Trump.
Buffett semblait avoir anticipé cette crise en réduisant ses positions dans des secteurs vulnérables comme la technologie et la finance. Par exemple, Apple, qui dépend fortement de la Chine pour sa production, a vu son action chuter de 28 % depuis son sommet en décembre 2024.
Attente avant d’agir davantage :
Bien qu’il soit connu pour acheter lors des crises (« être avide quand les autres sont craintifs »), Buffett n’a pas encore effectué d’achats significatifs en réponse au krach actuel. Il pourrait attendre une baisse encore plus importante avant d’investir massivement.
Historiquement, il a utilisé des crises similaires pour acquérir des entreprises à des prix réduits (exemple : déploiement de 26 milliards de dollars entre 2008 et 2009).
Conclusion: Warren Buffett démontre une fois encore sa capacité à naviguer dans des marchés turbulents grâce à une stratégie prudente et bien calculée. En se positionnant avec une réserve massive de liquidités et en diversifiant ses investissements géographiquement (notamment au Japon), il est idéalement placé pour profiter d’opportunités futures tout en minimisant les risques immédiats. Ses décisions récentes mettent en évidence son approche disciplinée face aux valorisations élevées et aux incertitudes économiques.
J’ai donc suivi en partie ses actions, en gardant (alors que l’envie d’investir davantage me démangeait fortement) une grosse poche de cash (un peu plus de 42%, en incluant mes stablecoins).
Je me suis aussi délesté quelques peu de certaines de mes actions, la plupart pour racheter plus bas, mais j’ai surtout pris une position sur le BX4 (tracker short X2 sur le CAC40) et DSD (tracker short X2 sur le DAX) (l’ensemble reste aux alentours de 5% de mon portefeuille global). En effet, je ne suis pas du tout porté sur les produits à levier ni sur les options, mais j’aime faire une sorte de swing trading de temps à autre avec des trackers short. Au pire, je ne gagne presque rien ou je perd un peu, au mieux, cela m’aide à supporter la baisse globale de mon portefeuille.
On peut dire que je suis « long only », mais qu’il m’arrive de faire quelques exceptions sur une petite partie de mon portefeuille. En fait, c’est surtout pour marquer psychologiquement mon positionnement « prudent ». Si je reviens en cash, c’est que je crains une chute boursière ou dumoins que les mes autres actifs sont plutôt surévalués. Si je vais jusqu’à prendre quelques positions short, c’est que je crains un mouvement « prochain » et/ou violent. Comme personne ne peut timer le marché régulièrement, je me contente surtout d’accumuler passivement en DCA, en gardant du cash pour racheter quand cela baisse vraiment.
2. Les indicateurs techniques
Depuis plusieurs années, je ne regarde quasiment plus que les indicateurs sur ce graphique:
La moyenne mobile 200 semaines (ou autres périodicité): en dessous, j’achète, au-dessus, je vends. C’est un peu plus compliqué que cela, mais l’idée est simple.
Le RSI 14 (et sa moyenne mobile exponentielle 12): dans le vert, je pense acheter, dans le rouge, je pense vendre. Quand cela sort de ces zones avec des RSI vraiment extrêmes (<10 ou >90), en général, je n’hésite pas. Pour la moyenne mobile 12, sur certaines actions de fond de portefeuille, j’ai tendance à renforcer davantage quand le RSI passe sous sa MME12.
Un indicateur de bandes de Bollinger modifié, qui utilise des ratios de Fibonacci: quand les grosses bandes rouges sont atteinte, on est sur des extrêmes, qui sauf pour une action ultra-haussière (NVDA par exemple) est un signal de vente. De même pour la grosse bande verte, qui sauf pour des actions qui risquent la faillite ou de s’enfoncer durablement dans les décombres, est un fort signal d’achat.
Je l’ai déjà dit à maintes reprises, les signaux techniques ne sont rien sans une analyse plus fondamentale des raisons pour lesquelles ces signaux sont dans des extrêmes.
Par exemple, j’ai fais une très mauvaise entrée due à une sous-évaluation des risques sur Clariane, et j’ai bien eu du mal à y gagner quelque chose (mon PRU était à 3.94 €, mais j’ai réussit à enfin me débarasser de ma ligne sur à +6.12%). Après presque 2 ans et demi de patient DCA, ce qui me fait moins que l’inflation au final… Ceci dit, le signal technique de vente est venu pile poil au bon moment…
3. Dollar Cost Averaging
Comme la plupart de mes achats se font en DCA ou un Value Averaging, ou en une adaptation de ces méthodes (achat seulement si le RSI est sous sa MME12; seulement si le PRU baisse et que le cours est sous la MM200 semaines, etc), je me pose surtout la question de savoir quoi acheter, mais ni quand ni comment. Tant qu’il s’agit d’un actif de qualité (dont les ETF sur indices), il n’y a pas de raison de s’inquiéter à long terme.
C’est une méthode psychologiquement reposante, et qui entraîne des pointes d’optimisme en plein krach. Par exemple, là de suite, après une journée rouge sang sur les indices, je me dis « chouette, je vais racheter bien plus d’actions avec mes DCA ». Pourtant, bien sûr, une chute des indices ne fait pas du bien à mon portefeuille sur le coup. Mais à long terme, l’important est d’avoir un bon prix d’achat pour pouvoir dégager une marge de bénéfices intéressante.
L’autre question que je me pose souvent, c’est « quand vendre ». Là encore, soit je fais une sortie en « DCA inversé » soit j’ai des palliers prévus à l’avance, soit je sors une part (30, souvent 50%) sur certains signaux techniques, puis le reste sur une autre condition.
Par exemple, j’ai une position (environ 2% de mon portefeuille global) sur AT&T que j’avais commencé en 2018 il me semble, sur DEGIRO et que j’ai vendu en 2023 pour racheter plus bas sur IB, améliorant mon PRU. J’ai vendu « trop tôt » vers 22$ (avec un PRU de 16.77$ et pas mal d’années de dividendes), tout en me disant que cela pouvait encore monter plus haut.
J’ai mon ordre de vente à 30 $, mais je vais sans doute tout solder rapidement, car la bande rouge a été touchée (et j’aurai dû vendre, mais j’espérais que le prix psychologique des 30$ allait être frôlé).
Bref, je me sers des signaux techniques pour affiner mes entrées et mes sorties, mais surtout pour convaincre ma psychée d’agir. C’est d’autant plus difficile que l’on s’habitue à garder une position, surtout quand elle est gagnante et/ou qu’elle paie régulièrement des dividendes.
Comme j’essaie au mieux de n’investir que dans des valeurs que je garderai à long terme, c’est souvent juste pour racheter plus bas et optimiser les plus-values.
Conclusion
Quoiqu’il arrive (récession, crise économique majeure, ou simple krach « classique » et périodique), le plus simple est sans doute de continuer ses investissements, raisonnablement, avec méthode et rigueur, en attendant de meilleurs jours, qui finiront forcément par arriver. Même si j’espère que nous ne sommes pas partie pour 25 ans de baisse ou de stagnation, au pire, cela ne devrait pas être moins rentable que de juste être en cash à 100% !
Le passé nous apprend que dans la grande majorité des cas, d’ici quelques mois ou un ou deux ans maximum, tout actif de qualité qui aura été acheté maintenant, aura été une bonne affaire.
Et comme le disait Keynes :
« In the long run, we are all dead. Economists set themselves too easy, too useless a task if in tempestuous seasons they can only tell us that when the storm is past the ocean is flat again. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
« À long terme, nous sommes tous morts. Les économistes se donnent une tâche trop facile, trop inutile, s’ils ne peuvent, en des saisons tumultueuses, que nous dire qu’une fois la tempête passée, l’océan redevient calme. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
Disclaimer: Aucun contenu de cet article n’est un conseil en investissement. Ce site n’a que pour vocation de montrer divers points de vue. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement.
Oui, tous les indices sont au vert, mais mon « excès » de prudence est forcément contre-productif. Ceci dit, la prudence paye surtout au moment où on en a besoin ! Quand je vois que même Warren Buffet prend des profits et garde une quantité incroyable de cash, je me dis qu’au final, mon portefeuille très exposé aux cryptos n’est pas si prudent que cela !
Entre le 1er janvier 2024 et le 26 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une bonne progression de +21,86% (contre +55% l’an passé), et même +43,87% si on compte les entrées d’argent dues à une plutôt bonne capacité d’épargne (contre+138% l’an passé, mais en grande partie en raison d’un héritage).
Rappelons que le SP500 a fait plus de 25%, mais que le CAC40 est à -2 % !
Grosso modo, ma performance est due à l’envolée du bitcoin minorée par une forte part de cash. Ma part d’actions a fait son job, mais rien d’exceptionnel. Ce qui est assez logique vu que j’ai une majorité de valeurs « prudentes » vu que le risque est pris surtout sur les cryptos…
Si on prend mon TRI annualisé sur 4 ans, il n’est « que » de 15,1%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Remarques: 1. J’ai commencé par suivre mes investissements avec XlsAsset (de l’excellent sitehttps://www.investisseurs-heureux.fr/) qu’à partir de 2021 2. Je ne fais plus que des mises à jour une fois en fin d’année, mais pas en 2021; la courbe verte de la valeur nette est donc faussée car je ne mets à jour mes entrées qu’en fin d’année (il faudrait relier les points entre chaque mois de janvier) 3. Je continue à épargner tout excédent afin d’investir– j’ai aussi une épargne de précaution que je ne compte pas dans mes avoirs, au même titre que ma résidence principale 4. Je n’indique jamais des valeurs en euros dans mon blog, car cela ne regarde que mon inspecteur des impôts et je trouve cela au mieux exhibitionniste et au pire indécent dans un monde aux richesses si mal réparties …
Mon allocation d’actifs s’écarte durablement de mes habitudes, avec une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin). Je m’adapte à l’investissement post 2020…
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, même si je « crois » au cycle des 4 ans lié au halving du bitcoin (mais aussi au « cycle présidentiel US »).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2024, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold. Pour les cryptos, je compte fortement diminuer mon exposition en 2025 (fin du cycle, a priori)
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un « bon moment » pour être investi. C’est sans doute contre-productif, mais psychologiquement rassurant.
La majorité de ma performance vient d’actifs risqués (dont surtout le bitcoin), donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2025:
Comme chaque année, je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais donc continuer à investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging dans la plupart des cas, pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
En parallèle, je vais prendre fortement des profits sur mes cryptos à condition que le bitcoin connaisse un nouvel ATH (donc au-delà de 108000 $). Si ce n’est pas le cas, et que donc nous sommes déjà à la fin du bullrun, tant pis, je me contenterai des quelques profits déjà fait et je vais cibler 2028/29 ! Ceci dit, sauf événément grave, cela m’étonnerait un peu tout de même.
En fait, je commence à être plus à l’aise à détenir du bitcoin que de l’euro ou du dollar ! Non, je ne suis toujours pas maximaliste, mais je comprend que l’impression monétaire n’est pas prête de s’arrêter, et je n’aime pas avoir des pièces d’or chez moi (et encore moins en banque !). Je prend le pari de l’or numérique qu’est sans doute bitcoin.
Cela fait plusieurs années que je me dis que les arbres ne peuvent pas monter au ciel, bien qu’entre la dépréciation du cash et le fait qu’au final, tout le monde semble se réfugier dans les actions, faute de mieux (à part les « cryptobros » bien sûr!), je finis par penser que la chute des indices n’est pas encore pour tout de suite.
Sauf situation internationale encore plus grave bien sûr.
J’avoue que c’est un de mes gros sujets d’inquiétude. Je me dis souvent qu’à un moment, le bluff et les menaces finiront par aller trop loin et qu’un des nombreux dirigeants n’aura plus rien à perdre et entraînera l’humanité dans sa chute.
Je sais, j’ai toujours été pessimiste/réaliste au fond de moi.
Depuis la Guerre Froide, tout le monde a conscience que personne n’a rien à gagner avec une guerre entre puissances nucléaires, mais il suffirait qu’un d’entre eux pense que même avec un -90% de sa population la partie pourrait être gagnée sur le long terme ou qu’un véritable psychopathe se suicide avec la planète plutôt que de croire être vaincu…
Ceci dit, j’ai une position claire par rapport à cette hypothèse: de toute façon, si cela arrivait, l’investissement n’aura plus de sens. Autant considérer que cela ne peut pas arriver…
En ce qui concerne mes valeurs favorite:
IPDM : ISHARES PHYSICAL METALS PLC PHYSICAL PALLADIUM ETC USD ACC: Je pense que le Palladium a subi une double peine: d’une part la « fin des véhicules diesel » (catalyseurs) et d’autre part un effet suppresseur due à la guerre en Ukraine (la Russie étant l’immense producteur principal mondial de Palladium) et qu’il est donc sous-évalué. Comme cela reste incertain, je poursuis mon DCA.
Les valeurs pétrolières: Je pense que l’économie du pétrole n’a pas encore dit son dernier mot, et que d’ici qu’il y ait des solutions réalistes (en dehors de l’esprit des bureaucrates européens), il va encore y avoir une phase de pic et de tension.
Je fais donc un DCA sur toutes les valeurs suivantes:
MAERSK.A: AP Moeller – Maersk A/S Class A
IMPPP: Imperial Petroleum Perpetual Preferred Shares A (achats sous 25 $ uniquement)
TTE: Total Energies
OXY: Occidental Petroleum Corp
Enfin, une bonne vieille valeur de l’agrochimie que je classe dans les valeurs défensives, mais qui devrait finir par rebondir.
MOS: The Mosaic Company: Divergence haussière et stratégie d’achat sous la MM200 hebdo…
Par ailleurs, je continue mes achats récurrents sur Johnson&Johnson, Korea Electric Power ADR , UnitedHealth et Franklin (Templeton) FTSE Korea ETF et bien sûr iShares MSCI World Swap PEA ETF.
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2025, bonheur, santé et surtout paix !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
C’est chouette l’IA, mais il a vraiment du mal avec le texte sur les images: Palladium, c’est mieux avec 2 L !
Après avoir ouvert un compte « test » en avril 2024, voilà un retour d’expérience depuis. En effet, tout comme pour l’achat d’une voiture où l’on se base sur l’avis d’autres utilisateurs, les caractéristiques techniques, son propre avis évolue durant plusieurs mois.
Allons directement à la conclusion: je suis très satisfait de l’expérience.
Mais…
Il y a toujours un « mais » quelque part.
Les points positifs (et négatifs !):
Le cashback de la carte VISA:
Outre être gratuite, elle offre un petit cashback sous forme d’actions (ou plus précisément de parts d’actions) limité malheureusement à 15 euros par mois, soit une dépense de 1500 euros.
Ce n’est qu’un détail, mais j’aime bien le principe d’être rémunéré pour mettre à disposition mon argent à une banque. Les banques traditionnelles ont l’approche inverse: c’est à l’utilisateur qu’elle octroient l’immense honneur d’accepter son argent contre rétribution pour lui permettre de l’utiliser (sur autorisation!). A titre personnel, je n’ai plus de banque traditionnelle depuis des années, et je ne m’en porte pas plus mal. Pour ceux qui pensent que c’est un problème, notamment pour l’obtention d’un crédit, ne vous inquiétez pas: si vous ne trouvez pas votre bonheur dans une banque en ligne (qui ont souvent quelques crédits « préformatés » pouvant ne pas forcément répondre précisément à VOS besoins spécifiques), si votre dossier est correct, vous trouverez tout ce que vous voudrez dans n’importe quel réseau.
Mais l’idée ici n’est pas de vanter les avantages des banques en ligne. Revenons à Trade Republic. Ce qui me plait le plus avec leur carte VISA, c’est la facilité à suivre les opérations sur leur application. Notifications quasi-immédiates, cashback instantanément calculé. C’est presque tout ce qu’il me faut.
Le seul point à améliorer serait à mon avis la possibilité de séparer différents sous-comptes. En effet, l’unique compte courant sert à la fois à alimenter le compte-titre et à gérer les dépenses de la carte. Personnellement, cela ne me dérange pas, car on voit facilement un diagramme à bulles avec « revenus » et en face « dépenses » (de la carte donc) et « investir » (achats de titres). Les deux côtés s’équilibrant, il suffit de faire une simple soustraction. De plus, je dépose 1500 € (en plus de mes virements réguliers pour l’achat hebdomadaire de titres) et quand ma bulle « dépenses » atteint 1500 €, je remet ce que j’estime être nécessaire pour terminer le mois.
Bref, cela ne me dérange pas vraiment, mais j’imagine que cela pourrait être plus simple en séparant le cash dédié à l’investissement de celui dédié à la carte bancaire.
D’autre part, je n’ai jusqu’à présent jamais eu de soucis de paiement, que ce soit en France, y compris dans les distributeurs de carburant qui posent souvent des problèmes à certaines cartes. Dans ce cas, il y a un paiment à la pré-autorisation d’environ 150 euros (suivant l’enseigne), qui est corrigé à la vraie somme dépensée dès que le plein est terminé.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester hors-France depuis l’ouverture du compte au printemps dernier, mais il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.
Mon cashback se transforme en actions JNJ au lieu d’aller uniquement enrichir une banque traditionnelle…
Remarque: Quand j’ai ouvert mon compte fin mars, il y avait une liste d’attente ENORME pour obtenir la carte et je pensais vraiment que je n’allais l’avoir qu’à la fin de l’année. En fait, il y a eu des grosses accélérations ce qui a fait que cela n’a duré qu’un peu plus de deux mois, à ce moment, avant de l’obtenir dans ma boite aux lettres.
Le plan d’investissement en titres:
Comme je le disais dans mon premier article, on peut choisir entre différentes périodicités. En ce qui me concerne, j’ai opté pour des achats récurrents hebdomadaires.
Petite remarque: hebdomadaire signifie 4 fois par mois et non pas tous les 7 jours. En résumé, les opérations ont lieu tous les 7 jours, mais la première du mois suivant est souvent décalée de quelques jours (puisqu’un mois ne fait pas 28 jours!). Evidemment, il peut aussi y avoir des décalages si la date J+7 tombe sur un jour férié. On ne contrôle donc pas exactement la périodicité, mais globalement, l’idée étant de lisser les achats en DCA, cela ne change pas grand chose et surtout, c’est extrêmement pratique.
Dans le premier article, j’émettais quelques doutes sur le timing dans la journée de l’achat et donc le prix réellement payé.
En effet, il y a souvent un spread dû à un achat groupé. Globalement, sans avoir fait une étude statistique à ce sujet, il y a parfois un prix plus bas que la moyenne de la journée et parfois un prix plus haut. Il arrive aussi (rarement) que le prix exécuté soit légèrement plus haut que le prix affiché par l’application graphique (ou en regardant sur Tradingview par exemple), surtout sur des actions un peu moins liquides.
Bref, pour ces petits différences, je trouve que l’avantage de l’automatisation compense grandement. De toute façon, je ne vois pas comment Trade Republic pourrait timer le marché et donc faire du day-trading pour optimiser les entrées, mais il y a certainement d’autres facteurs qui entrent en jeu (sachant qu’ils sous-traitent les achats au courtier Lang & Schwarz, qui rétrocède des commissions) et qui donnent justement cette impression de « frais cachés ». Dans les faits, c’est sans doute vrai, mais très franchement, pour le confort fourni, cela me va très bien.
Notez que je n’utilise mon compte que pour acheter des actions et des ETF, pas d’obligations ni de cryptos. Pour ces deux dernières catégories, je pense qu’il y a bien mieux ailleurs (même si en ce qui concerne les obligations, le fait de fractionner peut intéresser certains, mais si on veut investir sérieusement dans des obligations soit on passe par des ETF soit on dispose de grosses sommes et donc un courtier type IB).
Je continue de faire mes achats « swing trading » avec IB, car dans ce cas je veux maîtriser tous les paramètres. L’euro unique de frais pour des achats/vente sur Trade Republic n’est pas un argument pour moi. Si je fais une transaction importante de plusieurs dizaines de milliers d’euros, ce qui m’intéresse, c’est une exécution claire, fiable et sans frais « cachés », sur une « vraie » plateforme de trading et IB fait parfaitement l’affaire en ce qui me concerne. Je me vois mal faire du « trading » avec un smartphone sur des graphiques épurés. Par contre, pour un plan d’investissement régulier, cette simplicité est à mon avis un des atouts majeurs de Trade Republic.
J’utilise Trade Republic comme une combinaison compte-courant/carte bancaire + « Livret A boosté version compte-titre ».
Pour la petite histoire, j’ai ouvert ce compte dans l’idée de remplacer un PEL. Je veux mettre de côté environ 50 000 euros sur une échéance de 5 à 7 ans sans me casser la tête. Je prévois des travaux de toiture dans ma résidence principale. Evidemment, investir en actions sur 5-7 ans, c’est prendre un risque sur le rendement.
Mais si je fais mieux que le PEL (2,25% d’intérêts actuellement), cela sera tant mieux ! Si je fais moins bien, je prendrai des liquidités ailleurs (combinaison livret A, du cash restant sur des compte-titres et/ou un prêt en fonction des taux du moment) compte-tenu de la situation financière globale vers 2030. L’idée est de pouvoir me faire une sorte de prêt Lombart à moi-même en ne prenant comme part de risque que les fluctuations du marché actions.
L’idée est avant tout de « bloquer » une somme dans un compte séparé pour ces travaux nécessaires à terme.
Notez que j’ai non seulement une bonne capacité d’épargne, mais aussi un petit patrimoine qui me permet de prendre « des risques » sur les actions sur une échéance « si courte ».
En fait, je pense que Trade Republic et son plan d’investissement est très bien pour se constituer tranquillement un patrimoine. Mon exemple est peut-être un cas un peu particulier, mais même avec un investissement de 100 euros par mois, sur un temps suffisamment long, cela sera toujours mieux qu’un livret quelconque pour l’immense majorité des gens.
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Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches ! Chacun est responsable de ses propres investissments !
En effet, cela faisait depuis longtemps que je me posais la question de l’intérêt d’avoir des « stablecoins » dans mon portefeuille.
En effet, l’objectif de ce portefeuille crypto est d’accumuler un maximum de bitcoins, en espérant profiter d’un pic de valorisation pour en tirer profit. Mais ce n’est pas le seul objectif: il y a aussi une petite part d’esprit de diversification face à des monnaies fiats à la valeur incertaine.
Si on regarde l’inverse de valorisation du BTC, c’est à dire la valorisation du dollar exprimée en bitcoin, on se rend compte que même en zoomant sur la période récente « parce que le monde n’est plus le même, cette fois c’est différent », il vaut en général mieux avoir du bitcoin que du dollar…
Si on se place du point de vue de la valeur du dollar exprimée en BTC au lieu de la référence inverse habituelle…« Cette fois, c’est différent »
Mon but n’est pas ici de promouvoir les théories des maximalistes du bitcoin, de renverser le système bancaire international et de brûler la moindre référence au capitalisme. Cependant, en regardant les faits, il se peut que d’avoir un peu de bitcoin n’est pas une mauvaise idée sur le long terme…
Un peu d’humour, mais pas seulement…
Que l’on soit pour ou contre la régulation ne change pas grand chose au problème: l’humain cherche toujours une valeur stable, qui pourrait se conserver à travers le temps, et qui offre donc une référence.
Pour certains cela peut être l’or (mais avec les problèmes de stockage), d’autres misent sur le pot commun de la confiance dans les monnaies fiduciaires, d’autres encore estiment que les cryptomonnaies sont la référence (mais avec d’autres problèmes de « stockage » que l’or, mais néanmoins bien réels).
En tant qu’investisseur, j’ai choisi les trois, en ajoutant la quatrième forme à savoir des titres de propriétés d’entreprises, qui sont certes libellés en fiats, mais qui peuvent aussi avoir une valeur propre dans l’absolu.
Par exemple, si on regarde le cours de Google/Alphabet exprimé en bitcoin, on se rend compte qu’entre 2014 et 2016, il valait mieux avoir des actions Google en portefeuille, bien que le bitcoin était en progression dans cette période.
Autrement dit, on peut se poser la question de la pertinence de miser sur des cryptos qui n’en sont qu’à moitié.
Le cas des stablecoins est typique.
Voir l’USDC de Circle, le « bon élève », régulé, avec des positions en vrai cash sur des comptes en banque aux USA, perdre son peg face au dollar est une grande surprise.
A titre personnel, j’avais la majorité de mes stablecoins en USDC, car sans krach majeur ou une volonté de régulation autodestructrice de la part des USA, je ne voyais pas de risques particuliers.
La semaine dernière, j’ai commencé à voir les risques arriver avec les problèmes de liquidité rencontrés par la Sillicon Valley Bank, de Silvergate, et d’autres.
Mon portefeuille de stablecoins était composé de :
USDC (sur Polygon essentiellement, sur Ethereum et un peu sur Fantom et quelques restes sur Solana)
DAI (sur Fantom et Polygon essentiellement, un peu sur BSC)
un peu de XDAI (sur la blockchain du même nom)
un fond d’euros (de l’ordre de 0,5% du portefeuille total) sur divers échanges pour pouvoir acheter rapidement en cas de forte baisse
Le tout représentait 21,9% de mon portefeuille (à la date de la dernière newsletter)
Je trouvais que j’étais trop exposé à l’USDC (aussi à travers le DAI).
Malheureusement, en cherchant bien, je ne voyais pas de stablecoins convaincant. J’ai bien tenté de creuser davange le donctionnement du LUSD, mais avant d’y investir des sommes non négligeables, je voulais en savoir plus. Or, comme tous les stablecoins algorithmiques, il est difficile de vraiment comprendre leur fonctionnement sans réelle expertise de la blockchain et des smart contracts.
J’en ai déduit que le mieux était peut-être, de transformer une partie de mes stablecoins en cryptos « non stables ».
Juste avant le dépeg de l’USDC (et de bien d’autres), sentant venir le problème ce week-end, j’ai transformé vendredi 10/3/2023 environ 1/4 de mes USDC sur Polygon en USDT sur Avalanche (pour réduire aussi mon exposition à Polygon), en passant par Binance qui n’avait pas encore bloqué les conversions.
Je n’aime pas spécialement l’USDT, car il y a toujours un manque de transparence. D’un autre côté, le plus gros des stablecoins a attiré beaucoup d’investisseurs et sarelative indépendance face aux régulations US l’a éloigné par nécessité de la sphère d’influence US. Il s’en sort donc, pas contre, à long terme, je n’irais pas mettre ma main au feu sur les ricochets possibles des faillites bancaires US qui ont commencé… Toujours est-il, pour le moment, c’était un bon choix.
Puis est arrivé le depeg… Je devais donc faire un choix. Soit je garde mon exposition en espérant qu’il n’y ait pas trop de cadavres cachés dans le placard de Circle (et/ou dans ses banques dépositaires) la semaine prochaine et que la situation va se résorber, soit je vends à perte de l’USDC/DAI.
12/3/2023 – 15 CET – après la (première?) tempête …
J’ai choisi la solution suivante: au premier rebond en direction des 1 $, j’ai :
transféré mes USDC restants sur Fantom en DAI
Acheté, avec une prime d’environ 7% (due au depeg mais aussi un peu à la demande), du bitcoin (et un peu de Monero) avec mes USDC restants sur Polygon, toujours acceptés chez Kraken
Mon raisonnement est le suivant:
Circle devrait s’en sortir, mais le risque de perte importante n’est pas nul, et je préfère avoir du bitcoin , même à 22000 $, prime incluse, sur le long terme
le DAI a des mécanismes de stabilisation qui ont toujours fini par fonctionner depuis des années. Le choix d’introduire une dépendance à l’USDC trop importante a certainement été une erreur, mais elle ne reste que partielle.
Sur le long terme, je préfère avoir du bitcoin en portefeuille (et du Monero) que n’importe quel stablecoin…
J’ai hésité à prendre des PAXG, mais l’or sous forme tokénisée en dépôt ne me rassure pas plus que cela, à long terme bien sûr (mais cela aurait pu être une solution pour le problème actuel)
Mon exposition restante est donc de 12 % de mon portefeuille crypto en stablecoins (presque la moitié de la semaine dernière):
4,2% d’USDT
3,5% en USDC
3,1 % en DAI
0,8% en xDAI
0,4 % d’euros sur des exchanges
Evidemment, cela va augmenter la volatilité de mon portefeuille crypto, mais comme il est déjà extrêmement volatil par nature, cela ne va pas changer grand chose.
A terme, j’envisage de réduire encore davantage ma part de stablecoins. Nous ne sommes pas dans un marché haussier, c’est donc plutôt le moment d’investir…
Dans mon portefeuille total (bourse, or, cash compris), ma part de cash sert à arbitrer entre les différents vecteurs d’investissements. Depuis deux ans, je suis fortement exposé aux cryptomonnaies, notamment en raison de la forte progression entre fin 2020 et mi-2021, mais c’est un choix personnel, risqué, mais assumé.
J’envisage donc sérieusement à ne faire, à terme, plus que des arbitrages entre bitcoins et quelques autres cryptomonnaies, dans le seul but d’avoir davantage de bitcoins.
Et bien sûr de continuer les arbitrages entre les différentes poches d’investissements: PEA, CT, cash (en diverses devises), or, cryptomonnaies…
Pour résumer, la valeur n’est pas exprimable uniquement en argent liquide…
Bons investissements et soyez prudents !
PS: Je reviendrai sur le Monero, dont je voulais ajouter une part depuis plusieurs mois, et là, « l’occasion a fait le larron » (même si je ne devrais pas parler de « larron » en parlant du Monero; je ne le vois qu’uniquement comme réserve de valeur)
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous sommes donc à la 12ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat est à la frontière de l’invalidation depuis plusieurs semaines.
Le marché crypto est fortement corrélé au NASDAQ. Même si d’autres facteurs interviennent, on peut considérer que le bitcoin dépend la plupart du temps du NASDAQ car ils partagent quelques caractéristiques communes:
valeurs technologiques
dépendants des liquidités « risques »
Certains affirment même que le bitcoin est une sorte de Nasdaq avec levier.
Bien sûr, si on croit au paradigme du bitcoin en tant que réserve de valeur (d’ultime refuge), cette corrélation devrait disparaître peu à peu. Peut-être. Quoiqu’il en soit, pour le moment, c’est plutôt le contraire: quand tout va mal, et que le Nasdaq chute, le bitcoin a plutôt tendance à chuter encore plus. Il n’y a qu’à comparer ces deux graphiques: le premier représente le Nasdaq avec son coefficient de corrélation avec le bitcoin, et le second le bitcoin exprimé en équivalent Nasdaq.
On pourrait bien entendu faire le même type de comparatif avec tous les indices actions, qui sont eux-mêmes fortement corrélés aux indices US (et donc au Nasdaq)…
En ce qui me concerne, je continue à penser que tant qu’il n’y aura pas d’apaisement sur les indices, le risque d’un décrochage des cryptos est réel. Notez en passant que malgré les apparences, nous sommes toujours à des plus hauts sur les actions. Le CAC 40 vient d’ailleurs de battre tous ses records (avec l’Ukraine, l’inflation et la menace écologique sur nos têtes…).
Autrement dit, soit tout cela finit par s’arranger et la valeur des indices continuera globalement à progresser, soit nous allons faire face, au minimum, à une forte correction !
N’oublions pas non plus que l’inflation est plutôt favorable aux indices puisqu’il vaut mieux posséder des parts réelles d’entreprises qu’une monnaie qui se dévalue. Elle est logiquement aussi favorable au bitcoin, en tout cas, c’est l’hypothèse de départ, qui reste à vérifier dans des conditions réelles, qui a donné naissance à cette cryptomonnaie.
Mais cet avis n’engage que moi et concerne mes propres décisions d’investissement par rapport à mes propres objectifs … A chacun de se faire une opinion !
Le mois écoulé a commencé à voir réapparaître le rouge sur de nombreuses cryptomonnaies. Les mastodontes (BTC et ETH) résistent encore globalement.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto reste en gain (+9,64%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -30,3 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
au 26-2–2023au 26-2-2023
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
26-2-2023 – 9h CET
Durant les deux dernières semaines, je n’ai fait aucune transaction crypto (hormis un transfert de mes BNB reçus en cashback vers des BTC, mais c’est négligeable et les achats encore plus négligeables « démo en live » de mon portefeuille pédagogique). En attendant les DCA de mars…
1. BTC: Après avoir touché 25000$, une petite correction est en cours, mais ça ne change rien à la part de BTC dans mon portefeuille.
2.USDC: Inchangé.
3. DOT: Inchangé.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison…
7. EOS: Celui qui « aurait pu » continue à jouer au jeu de la valorisation avec le HBAR. L’ancien contre le nouveau ?
8. HBAR: Après une très forte progression, le HBAR est victime de sa tokenomics. Ce projet a un vrai potentiel, mais il est trop tôt pour en voir les réels résultats.
9. NEM: Encore un token de pure spéculation. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un « ancien », un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
10. MOVR: Le token sensé faire le lien entre le monde de l’ERC-20 et l’écosystème « test en live » de Polkadot, à savoir Kusama, se retrouve pour la première fois dans mon TOP 10. Comme pour d’autres tokens « spéculatifs », j’avais continué un très léger DCA et entre une forte poussée ces dernières semaines et une épuration de mon portefeuille, il se retrouve donc à 1,6% de mon portefeuille crypto global.
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L’ »altcoin » de la semaine:
Moonriver (MOVR) est le jeton compatible « Ethereum Virtual Machine » de l’écosystème Kusama (qui est un « canary net », autrement un dit un réseau « test en grandeur nature » pour Polkadot). Son objectif est donc de faire le lien entre l’écosystème Kusama et Ethereum. Il s’agit d’un jeton de gouvernance, de sécurité (par Proof of Stake) et de paiement de frais de transaction (« gas token »). Sa version « finalisée » sur Polkadot est le Moonbeam (GLMR).
Sans rentrer dans les détails, pour ceux qui ne sont pas du tout familier avec l’écosystème Polkadot (dont je suis un grand fan, même si du point de vue de l’investisseur, je me dois de modérer mes ardeurs, en limitant mon exposition à 10% environ de mon portefeuille crypto), le principe est le suivant: Kusama représente une sorte de réseau test beta où tout va plus vite que sur le réseau principal Polkadot. Grosso modo, les évolutions (techniques ou de gouvernance) sont testées, et éventuellement modifiées, avant d’être intégrées (ou non) sur Polkadot.
Le même principe s’applique donc aux réseaux EVM Moonbeam/Moonriver.
Au niveau des tokenomics, le lancement de Moonriver a été fait avec 10 millions de tokens (plus de détails ici: https://moonbeam.foundation/moonriver-token/ ). Avec une inflation de 5% annuelle, nous en sommes vers 10,6 millions actuellement, après un lancement fin août 2021.
En ce qui concerne la valorisation du token, elle a suivi tout ce qui a été lancé en plein marché haussier de 2021: elle s’est effondrée.
Evidemment, mon premier achat en novembre 2021 n’était pas loin du pire moment possible. J’ai fortement lissé mon PRU (qui reste cependant de près de 40$, hors revenus de staking) avec un très léger DCA… Son destin est lié à l’avenir de Polkadot de toute façon, on verra sur la durée du prochain marché haussier (qui a d’ailleurs peut-être commencé).
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 86,6 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 38,6% (+1,4%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 21,9 % (-0,6%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Après une forte progression depuis le début de l’année 2023, le marché ralentit un peu, mais reste fortement positif.
La question cruciale que tout le monde se pose: correction naturelle dans une hausse durable ou « rebond du chat mort » ?
Nous verrons bien, mais quoi qu’il en soit, une accumulation légère tant que nous serons sous les 25 000$ ne devrait pas offrir un trop mauvais prix à long terme.
Mais cet avis n’engage que moi et concerne mes propres décisions d’investissement par rapport à mes propres objectifs … A chacun de se faire une opinion !
L’actualité ces dernières semaine e a surtout été basée sur « l’affaire des ordinals », à savoir la possibilités d’inscrire des informations type « NFT » sur les blocs de bitcoin, en faisant monter les frais de transactions alors que le réseau devrait être réservé aux transactions financières, qui est son but original.
Quoiqu’il en soit, cela n’est pas forcément très intéressant d’utiliser les fonctionnalités, visant à la base à réduire les frais, de la mise à jour Taproot pour « spammer » des NFTs (moches… mais c’est un avis personnel), faisant ainsi mécaniquement augmenter les frais (ce qui arrange en passant les mineurs…).
Je ne rentrerai pas dans ce débat, mais de toute façon, le réseau bitcoin aura d’autres problèmes à régler avant une éventuelle adoption massive et ce n’est certainement pas quelques NFTs qui vont venir enlever sa sécurité, toujours très forte.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Après plusieurs semaines de forte progression, une petite correction de la valorisation de mon portefeuille crypto a lieu en ce moment, bien qu’il reste en gain (+3%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -33 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
au 12–2023au 12-2-2023
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
12-2-2023 – 18h CET
Un petit ménage dans mes altcoins, en prenant des bénéfices par rapport à la forte poussée de ces dernières semaines. A tord ou à raison, cela sera toujours ça de pris…
1. BTC: Petite correction, très normale, en cours.
2.USDC: En augmentation, car j’ai vendu tous mes GRT, quasiment tous mes FTM et une majorité de MATIC. Tous ces tokens avaient fortement très progressés ces derniers temps. Je m’attends à, au moins une correction provisoire des indices et je continue ma stratégie de concentration des mes cryptos.
3. DOT: Inchangé.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison…En une semaine, ce token s’offre le luxe de mieux performer que le bitcoin.
7. HBAR: Mon pari spéculatif se permet d’être un des meilleurs performeurs de la semaine, avec un joli +22% alors que le marché global corrige. Bon signe ou manipulation des prix ?
8. EOS: J’attends un petit rebond pour tout convertir en bitcoin. Il peut ne jamais arriver, mais c’est la vie. En attendant, le petit DCA continue. J’espère que je n’ai pas fait l’erreur de le garder trop longtemps.
9. NEM: Encore un token de pure spéculation. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un « ancien », un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
10.GNO: Le token de gouvernance du réseau Gnosis/XDAI fait son entrée dans mon TOP 10, en raison de la sortie de mes FTM notamment. C’est un réseau intéressant, qui propose une solution de décentralisation réalisable par le coût très faible des noeuds (contrairement à tous les autres chaînes basées sur le Proof of Stake). Pour le moment, je ne tente pas de staker mes tokens, surtout parce qu’à l’image de l’Ethereum, on ne peut pas retirer ses tokens stakés avant une future mise à jour du réseau.
(Je ne compte pas mes tokens MPS, théoriquement à la 9ème place dans mon portefeuille, car ce sont des actions tokenisées. Ceci dit, je pense beaucoup de bien de Mt Pelerin (lien d’affiliation), qui peuvent devenir un acteur assez important en crypto lors du prochain bullrun, s’il y en aura un bien sûr. Ceci dit, si j’investi dans les cryptos, c’est bien parce que je pense qu’il y en aura un ! Je suis à mon exposition maximale sur cette action un peu particulière)
L’ »altcoin » de la semaine:
La sidechain d’Ethereum Gnosis/XDAI a évolué récemment (décembre 2022) pour faire son propre Merge et devenir utiliser un consensus Proof of Stake.
Contrairement aux autres chaînes de ce type, elle ne nécessite qu’un seul token GNO (valant environ 100$) pour établir un noeud de validation (à comparer aux 32 ETH nécessaires pour monter un noeud Ethereum !). En conséquence, cela a permis au réseau Gnosis de fortement se décentraliser, puisqu’avec un minimum de matériel et d’investissement, n’importe qui peut monter son noeud.
Ce sidechain reste peu utilisée (voir l’excellent: https://www.gnosismetrics.com/ ), mais en échange, les frais d’utilisation sont négligeables.
L’une des priorité est justement d’avoir une blockchain « démocratique ». L’autre particularité de ce réseau est de se baser sur l’XDai (donc un stablecoin bridgé du Dai) pour payer les frais de gaz. Evidemment, cela rajoute une couche de risque supplémentaire, mais en échange d’une rapidité et d’une quasi-gratuité des opérations…
Au niveau des prix, il s’agit d’un des rares tokens lancé avant 2018 qui a fait mieux en 2022. La plupart des projets s’essoufflent et ne parviennent pas à franchir leur plus hauts précédents… Qu’en sera-t-il au prochain bullrun ?
En ce qui me concerne, j’accumule faiblement, mais j’accumule tout de même (elle représente 1,5% de mon portefeuille crypto global à l’heure où j’écris ces lignes).
au 12-2-2023
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 82,8 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 37,2 % (-1,9%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 22,5 % (+4,8%) Vente de MATIC et FTM
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Pour ne pas plagier la célébre citation de Socrate « Je sais que je ne sais rien », j’ai recours à ma propre version de cette phrase pleine de sagesse… En effet, le sage est celui qui se rend compte qu’il ignore bien des choses.
Autrement dit, être trop sûr de ce qu’on croit savoir est une erreur.
Entre la bourse et la philosophie, il y a bien plus de points communs qu’on pourrait le croire de prime abord.
Au fil des années, à travers divers investissements, j’ai constaté une chose: l’erreur d’appréciation et bien plus fréquente que la justesse de son raisonnement.
En effet, non seulement l’art de l’investissement est très complexe, car la moindre décision d’achat et de vente s’appuie sur des miliers de facteurs hors du contrôle de l’investisseur. En effet, il suffit d’une phrase ou même d’un mot, sortant de la bouche d’un représentant de la Fed pour modifier profondément les flux monétaires.
Même un tweet d’Elon Musk peut avoir un certain impact sur les marchés.
Vous multipliez cela par toutes les personnes/entités influentes à travers le monde, mélangez cela à de nombreuses interprétations macroéconomiques différentes, des décisions d’entreprises concurrentes, des aléas climatiques, des actions terroristes, des guerres, etc. Et vous obtenez quelque chose de plus proche du chaos primordial que de faits rationnels et prévisibles…
En résumé, investir avec une méthode d’analyse ou avec une pièce jetée en l’air revient, sur la durée et pour peu quel’on soit diversifié, à peu de chose près à l’identique.
Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il faille faire n’importe quoi. Miser sur une société endettée, mal gérée et sans croissance va probablement mener vers des pertes financières.
Ma stratégie globale d’investissement prend en compte ce paradigme: je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais j’essaie de mettre les probabilités de mon côté.
A titre personnel, je m’appuie sur des représentations graphiques, car mon cerveau fonctionne sur des critères visuels. Ce qui ne m’empêche pas de tenter de regarder les aspects fondamentaux et économiques sous-jacents (avec toute la grande incertitude qui y est liée).
C’est d’ailleurs en raison de cette incertitude que j’apprécie les représentations graphiques: un enfant pourrait dire si un cours monte ou descend ou ne bouge pas trop en regardant un graphique boursier.
Indice CAC 40 représenté en fonction de la valeur du BX4 (indice CAC inversé en levier 2) 4/2/2023
Dans cet exemple, même sans comprendre ce que cela représente, n’importe qui dirait « ça monte, mais de temps en temps ça descend beaucoup, mais ça monte quand même ! »
Logique, le CAC 40 a globalement progressé ces derniers années, malgré quelques crises. Et il a d’autant mieux performé contre le BX4 qui est un ETF avec un levier 2 inverse du CAC40 (avec des frais en plus et un beta slippage dû à sa construction). Voir à ce sujet un vieil article, toujours valable.
Ceci dit, on voit aussi que la valorisation actuelle du CAC 40 semble être dans une zone d’excès.
C’est exactement ce que je recherche: des zones d’excès (à la baisse de préférence sur des actions solides, ou des ETF indiciels).
Actuellement, nous sommes sur des plus hauts, dans des débuts de zones d’excès.
Les raisons de cet excès sont complexes à identifier. L’inflation en est un exemple.
Par exemple, si on prend le cas de la bourse turque (dont la lire a été très fortement dévaluée par rapport à l’euro), elle a grimpée en flèche !
C’est logique: mieux vaut posséder des bouts d’entreprises réelles, plutôt qu’une devise qui ne vaut pas grand chose !
Mais, est-ce que cela signifie pour autant que le marché turc surperformait ?
Si on l’exprime, corrigé par la valeur de la lire turque, c’est moins net:
Le marché turc a donc globalement stagné depuis 15 ans, avec de nombreuses fluctuations.
Pour en revenir à notre CAC 40, cela signifie qu’en cas d’inflation forte et durable, l’indice devrait monter.
Or, c’est bien ce qu’il fait…
Cependant, en ce qui concerne notre indice national, il est plus difficile de prendre en compte la dévalorisation éventuelle de l’euro. Certes, on peut comparer au dollar, mais ce dernier a le même problème d’inflation…
Autrement dit, il est difficile de voir pourquoi le CAC (ou un autre indice) augmente si on n’a pas d’autres hypothèses sous la main… Il est donc tout aussi difficile de voir s’il est sous ou surévalué. Et oui, sinon on pourrait facilement prévoir les moments où il vaut mieux acheter ou vendre !
On en revient donc à une représentation graphique, qui permet, même à un enfant de 5 ans, de savoir si « ça monte », ou si « ça descend ».
Comme je ne sais pas prévoir le moment précis où cela va corriger, je me contente de lisser ce moment dans le temps à travers un investissement progressif.
Mon hypothèse d’investissement est: « dans les deux prochaines années (maximum), le CAC devrait corriger à des valeurs plus basses, et grâce à une stratégie de DCA, je devrais être en gain ».
(Je ne parle même pas de la réaction potentielle des marchés si on apprenait prochainement que l’armée ukrainienne reculait, ou que l’une des nombreuses potentielles crises géopolitiques éclatait…)
Comme nous l’avons vu plus haut, le BX4 n’est pas un bon vecteur d’investissement à long terme. Deux ans, c’est déjà beaucoup et cela va forcément grignoter une partie des éventuels gains. Mais deux ans est mon maximum raisonnable dans mon hypothèse. Je mise plutôt sur « à un moment en 2023 ».
Ceci dit, les autres alternatives « simples » sont les options type PXA (mais l’utilisation d’options demande de nombreux calculs et de bien comprendre l’influence du temps et de la volatilité) ou des CFDs sur Futures CAC40 (mais il y a des frais de swap overnight qui peuvent s’accumuler). Je pourrais ajouter des Turbos à faible levier à la liste.
Au final, le BX4 (ou d’autres ETFs équivalents) ne sont pas de si mauvais produits, car ils restent relativement simples à comprendre et à utiliser. Il faut bien garder en tête que lorsqu’on veut se couvrir à la baisse, on passe forcément par des produits dérivés, qui rajoutent des risques et des frais d’intermédiaires.
Personnellement, je préfère me « couvrir » à la baisse d’une manière très simple: je vend des actions et j’accumule plus de cash (ce qui, d’une certaine manière, revient à shorter une action sans levier)…
Cependant, il y a des cas où on pense qu’il y aura une correction « imminente » et globale, sans pour autant casser une tendance haussière de plus long terme. Quelle que soit la méthode choisie (BX4, PXA ou CFDs), il faut juste faire comme pour tout le reste: se fixer un objectif, calculer son risque et prendre une décision quant à la manière d’entrée en position.
Une autre raison pour laquelle je cherche à investir à la baisse, c’est que mes principaux repères sont en (fortes) hausses:
l’or
le marché crypto et surtout le bitcoin
le marché action
(même les obligations type US bonds à 10 ans sont élevées, y compris leurs taux !)
Et mon expérience me dit que quand tout grimpe vers valeurs élevées, il y a plusieurs types d’actifs qui finissent par chuter, si ce n’est l’ensemble.
Evidemment, encore une fois, la notion de « élevé » est complexe et relative. Mais je vous laisse regarder les graphiques des actifs cités ci-dessus:
L’or…
Les obligations US à 10 ans…
Il n’y a que le bitcoin qui, après la forte correction de 2022, est encore bas, mais si on prend du recul (sur dix ans), il reste néanmoins très élevé… Mais ceci dit, le bitcoin est un actif atypique dont la valorisation est particulièrement complexe à déterminer.
Vous l’aurez compris, j’entame un investissement progressif sur le BX4 dès la semaine qui s’annonce…
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, et le but de cet article n’est que de montrer que je sais que je ne sais pas… Mais que cela ne vous empêche pas d’essayer de savoir… !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous sommes donc à la 8ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sorties à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat va être invalidé la semaine prochaine si la progression du BTC continue, mais il y a de bonnes chances que la MM200 forme une résistance.
Le mois de janvier s’achève sur une progression exceptionnelle du bitcoin, qui a visiblement entraîné tout le marché avec lui. Bien sûr, certains projets se distinguent en ce début d’année, comme l’Aptos (qui en passant, me semble surévalué compte tenue de ses tokenomics inflationnistes et surtout, parce que je ne vois pas bien ce qu’il apporte de nouveau dans le monde de la crypto…) par exemple avec ses 450% de gains…
Ceci dit, n’oubliez jamais que cela reste toujours et encore le bitcoin qui mène la danse. Quand le bitcoin va, tout va et il reste la référence des gros portefeuilles (sauf exceptions évidemment; il y a aussi des fanatiques d’Ethereum…)
Quoiqu’il en soit, le marché crypto est en forme en ce début 2023. Ceci dit, c’est aussi le cas du Nasdaq… Mais si on regarde, par exemple la capitalisation crypto total / Nasdaq, on voit bien que les cryptos ont été récemment en force par rapport à ce dernier.
De la poule ou de l’oeuf, qui a été le premier ? C’est le même style de raisonnement ici, mais il est toujours utile de voir les choses de loin et autrement…
En passant, on peut aussi voir que ces derniers temps, c’est bien la multiplication des cryptos (que ce soit des purs shitcoins ou en offrant une tentative d’innovation dans un domaine) qui apporte les flux de capitaux dans les cryptomonnaies. Le bitcoin joue par contre toujours une valeur de refuge dans la tourmente.
De là à dire qu’il faille investir dans les altcoins et que le bitcoin est mort, il y a un grand pas que je ne franchirai pas. En effet, si globalement, la prédominance du bitcoin baisse, il est bien délicat de choisir les concurrents qui seraient peut-être victorieux… On voit donc bien que ces dernières semaines, c’est bien le bitcoin qui joue le rôle de leader dans la capitalisation globale.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Mon portefeuille crypto, toujours en progression forte (+10,9%), bien qu’en décélération depuis le début du mois, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -34,39% depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
au 29-1-2023au 29-1-2023
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
29-1-2023 – 11h CET
Mes stratégies de DCA principales ne se sont pas encore déclenchées. Pour rester simple, je n’achète que si le prix est inférieur à la clôture du mois précédent dans ma stratégie principale. Autrement dit, je n’ai presque rien réinjecté depuis début janvier.
1. BTC: Je suis curieux de voir jusqu’où il peut monter jusqu’à une correction saine.. Et également curieux de voir l’ampleur de cette correction sachant qu’il a pris plus de 40% depuis un mois… Quoiqu’il en soit, au niveaux actuels, j’accumule toujours en DCA.
2.USDC: Une légère augmentation, car j’ai vendu mon petit stock de PSP sur le rebond à 0,046$ (token de l’excellent aggrégateur de Paraswap). Pour ce dernier, j’ai beaucoup plus confiance dans la bonne technologie que dans les tokenomics… J’avoue ne pas avoir poussé plus loin mon investigation sur les évolutions de cette dernière, et comme je ne compte pas y investir plus que cela, autant me consacrer à mes (déjà nombreux) autres investissements.
3. DOT: Le Polkadot performe mieux que l’ETH. Je n’irai pas tirer des conclusions hâtives cependant.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison… Cependant, on voit qu’il peine de plus en plus à garder sa surperformance; ce qui est logique tant que les « petites affaires » du monde de la finance traditionnelle post-FTX ne se sont pas totalement résolues.
7. EOS: J’attends un petit rebond pour tout convertir en bitcoin. Il peut ne jamais arriver, mais c’est la vie. En attendant, le petit DCA continue. J’espère que je n’ai pas fait l’erreur de le garder trop longtemps. L’EOS profite du rebond général, mais tant que ça. C’est bien une indication du désintérêt de ce token, qui aurait pu…
8. HBAR: Inchangé, mais il est très en forme. Je ne doute cependant pas qu’il puisse retomber tout aussi rapidement. Beaucoup de hype sur ce projet. Tant mieux vu que c’est un peu un pari sur cette technologie de sharding dont la valorisation est directement liée à sa vitesse… Il pourrait devenir le Solana de 2023-24…
9.FTM: Le Fantom reste sur sa lancée. Il est évident qu’il décrochera fortement dès que le marché se corrigera. En attendant, je me demande s’il peut atteindre 1 $ ou si sa course s’arrêtera à 50 cents. C’est un token spéculatif, mais qui reste relativement solide (par rapport à des memecoins).
(Je ne compte pas mes tokens MPS, théoriquement à la 9ème place dans mon portefeuille, car ce sont des actions tokenisées. Ceci dit, je pense beaucoup de bien de Mt Pelerin (lien d’affiliation), qui peuvent devenir un acteur assez important en crypto lors du prochain bullrun, s’il y en aura un bien sûr. Ceci dit, si j’investi dans les cryptos, c’est bien parce que je pense qu’il y en aura un ! Je suis à mon exposition maximale sur cette action un peu particulière)
10. NEM: Encore un token de pure spéculation. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un « ancien », un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
L' »altcoin » de la semaine:
En fait, lorsqu’on pense à des altcoins, il faudrait déjà se poser les bonnes questions par rapport à leur qualificatif d' »alternatif » (au bitcoin donc).
Avant d’explorer ces autres cryptomonnaies, il convient sans doute de revenir aux fondamentaux.
Je ne vais pas résumer ce qu’est le bitcoin ici, mais je conseillerai à quiconque investissant dans les cryptomonnaies, de quelque manière que ce soit et dans quelque objectif personnel voulu, en suivant une quelconque stratégie, de bien maîtriser le bitcoin en premier.
De nombreuses sources intéressantes existent, mais pour rester bref, je conseillerai de lire le très complet (mais aussi en partie très technique) « Au coeur du Bitcoin ».
En complément, ou plutôt en préalable, il existe une excellente chaîne Youtube, à savoir :
La playlist suivante donne les explications utiles, du débutant au confirmé à tendance expert pour les vidéos les plus techniques:
On pourrait critiquer le côté « maximaliste », « geek technique » voire « anti-establishment » de l’auteur Rogzy. Je pense cependant que quelle que soit votre sensibilité à ces termes, on ne peut que reconnaître la qualité pédagogique de ces vidéos. A chacun de faire le tri dans la partie « démagogique pro-bitcoin ».
A titre personnel, je n’ai pas trouvé mieux sur internet (et en plus, c’est gratuit).
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 82,8 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 39,1 %
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 17,3 % (-0,2%) En raison de la poussée du marché crypto général.
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
(oui, je m’amuse comme tout le monde avec Midjourney…)
Le bitcoin, et donc tout le marché crypto, enchaîne des journées en forts gains avec des petites pauses depuis deux semaines. Tant mieux me direz-vous, mais il ne faut pas oublier que l’année 2022 a été très éprouvante pour ce marché.
Il faut voir à long terme et ne pas s’emporter. Autrement dit, si on avait des swings trades en pariant sur des rebonds, il faut se rappeler ses cibles initiales (car vous en aviez bien j’espère ?) et ne pas se laisser prendre dans le mouvement.
N’oublions pas qu’on est passé de « c’est la fin du bitcoin/des cryptos » à « on peut espérer 160 000 $ cette année, « 2023 est une année record » (alors qu’on n’est même pas arrivé à la fin du mois de janvier !), « un jour, le bitcoin vaudra 10 millions de dolars, c’est certain »… Bref, ne vous laissez surtout pas dévier de votre plan initial.
Le mien est d’accumuler au mieux, jusqu’à fin 2024/début 2025 et de voir ce que cela donne en bitcoins, mais aussi en euros…
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Mon portefeuille crypto, toujours en progression forte (+14,74%), bien qu’en décélération depuis la dernière newsletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -36,38% depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
au 16-1-2023au 22-1-2023
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
22-1-2023 – 13h CET
Mes stratégies de DCA principales ne se sont pas encore déclenchées. Pour rester simple, je n’achète que si le prix est inférieur à la clôture du mois précédent dans ma stratégie principale. Autrement dit, je n’ai presque rien réinjecté depuis début janvier.
1. BTC: Plus que jamais en tête. C’est clairement lui qui tire le marché crypto en ce moment..
2.USDC: Pas de changement.
3. DOT: Le Polkadot reste de très peu devant l’ETH.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison… Cependant, on voit qu’il peine de plus en plus à garder sa surperformance; ce qui est logique tant que les « petites affaires » du monde de la finance traditionnelle post-FTX ne se sont pas totalement résolues.
7. EOS: J’attends un petit rebond pour tout convertir en bitcoin. Il peut ne jamais arriver, mais c’est la vie. En attendant, le petit DCA continue. J’espère que je n’ai pas fait l’erreur de le garder trop longtemps. L’EOS profite du rebond général, mais tant que ça. C’est bien une indication du désintérêt de ce token, qui aurait pu…
8. HBAR: Inchangé, mais il est très en forme. Je ne doute cependant pas qu’il puisse retomber tout aussi rapidement. Beaucoup de hype sur ce projet. Tant mieux vu que c’est un peu un pari sur cette technologie de sharding dont la valorisation est directement liée à sa vitesse… Il pourrait devenir le Solana de 2023-24…
9.FTM: Le Fantom reste sur sa lancée, mais il me semble évident qu’en cas de retournement du bitcoin, cela va faire mal… Ceci dit, je vois toujours à long terme.
(Je ne compte pas mes tokens MPS, théoriquement à la 9ème place dans mon portefeuille, car ce sont des actions tokenisées. Ceci dit, je pense beaucoup de bien de Mt Pelerin (lien d’affiliation), qui peuvent devenir un acteur assez important en crypto lors du prochain bullrun, s’il y en aura un bien sûr. Ceci dit, si j’investi dans les cryptos, c’est bien parce que je pense qu’il y en aura un ! Je suis à mon exposition maximale sur cette action un peu particulière)
10. NEM: Une entrée presque étonnante dans mon TOP 10 de ce mort-vivant, grâce à une contre-performance de l’UCO/Archetic. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un « ancien », un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
L’altcoin de la semaine:
Un de mes paris spéculatif pur, le Hedera Hashgraph (HBAR).
Il a été créé en 2017. Hedera Hashgraph est un réseau public basé sur Hashgraph, créé par Baird et Mance Harmon. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une blockchain, mais d’une alternative utilisant des registres distribués. Comme de nombreux autres projets, il cherche à résourdre le trilemme de la scalabilité (donc de la vitesse), de la sécurité et de la décentralisation. En ce qui concerne la décentralisation, il est prévu d’avoir 39 entreprises membres du conseil de gouvernance (et de validateurs). La réponse est donc déjà donnée pour cette partie du trilemme. Par contre, pour la vitesse (surtout) et la sécurité, il semble bien que le Hashgraph ait une carte à jouer dans l’univers des altcoins…
L’un des autres problèmes du HBAR consiste en la dilution prévue due à l’inflation. En effet, actuellement, seulement la moitié des tokens sont en circulation et il y a une pente assez raide jusqu’à début 2024 à venir…
Autrement dit, les créateurs et les entreprises du conseil de gouvernance ont avant tout eu l’objectif de s’en mettre plein les poches… Cela n’enlève en rien la qualité et l’originalité du projet… Mais, il faut en avoir conscience !
En fait, ce projet – sans évoquer les aspects techniques – me fait un peu penser à XRP de Ripple Labs, sans les problèmes avec la SEC qu’ont ces derniers ! Une « blockchain » bancaire, qui fonctionne bien, mais qui est clairement privée, malgré les promesses et les possibilités de décentralisation. On aime ou on n’aime pas, mais personnellement, je suis investisseur, pas idéaliste (en tout cas pour ce projet !)
Si voulez mieux comprendre le principe du HBAR, je vous invite à lire ce vieil, mais néanmoins bon article de Cryptoast ou, pour les anglophones, de regarder cette vidéo Youtube qui explique clairement le principe (avec les sous-titres, c’est très compréhensible, même avec un niveau d’anglais très moyen).
Bref, comme toujours, à chacun de juger de l’opportunité ou non d’investir dans cet écosystème…
22-1-2023 14 h CET
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 82,6 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 39,1 % (+6,2%) Le bitcoin superforme clairement le marché.
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 17,5 % (-1%) En raison de la poussée du marché crypto général.
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Quant à savoir si les plus bas ont été atteints ou pas, je n’ai toujours pas changé d’avis « probablement pas, mais on ne peut jamais savoir… ».
Effectivement, on ne sait toujours pas, mais en tout cas, ça n’a pas empêché le marché crypto, sous l’impulsion initiale du bitcoin, d’exploser à la hausse, d’une manière que l’on n’a pas vu depuis bien longtemps.
Sur la semaine, quasiment tout est vert, voir très vert !
Attention, il ne faut pas perdre de vue qu’un -40% peut arriver tout aussi bien qu’un +40%. On est dans la crypto !
Surtout que le marché action est toujours à la croisée des chemins. Beaucoup d’indicateurs plaident pour une décrochage massif. Le plafond de la dette US qui vient d’être atteint et quelques grands résultats d’entreprises, ne vont pas aider à calmer les choses.
Personnellement, ce que je vois surtout, et notamment sur les marchés européens, ce sont des très hauts niveaux de cours dans des volumes à la baisse: une combinaison parfaite avant un krach. Je ne parle pas de la tension géopolitique grandissante qui peut atteindre un point critique à tout moment…
Autrement dit, je préfère rester très prudent… Et continuer mon DCA.
En parallèle à mes investissements en DCA (y compris sur le marché action), j’ai fais deux paris relativement décorélés: l’un sur le gaz naturel et l’autre sur la baisse du dollar par rapport à une devise fortement liée à l’or, le Rand sud-africain. Ce sont deux swing trades pouvant durer plusieurs mois selon l’évolution des cours.
En prenant un peu de recul, on voit aussi que la capitalisation crypto total peine à passer les 1000 milliards, (qui correspondent plus ou moins à la MM200 jours d’ailleurs) et que nous sommes à des niveaux clés à la fois sur des graphiques hebdomadaires et journaliers. Bref, une reprise de la baisse est tout à fait possible.
Si j’avais fais un swing trade sur le bitcoin, je prendrais au moins une partie de mes bénéfices maintenant. Ceci dit, je suis sur du long terme sur cette poche d’actifs précise, donc… Wait & See !
Mon graphique d’analyse d’ensemble, avec pleins de choses peu lisibles… Mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est qu’il n’y a pas de différence entre un retournement durable de tendance et une petite correction dans une baisse longue… Tout dépend de sa stratégie et donc de son horizon de temps !
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Mon portefeuille crypto, a eu un gain de valorisation record depuis le début de cette newsletter de +42,41% depuis la dernière newsletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -39,69% depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre bien que la baisse globale est loin d’être terminée.
au 16-1-2023au 16-1-2023
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
16-1-2023 – 13h CET
Mes stratégies de DCA principales ne se sont pas encore déclenchées. Pour rester simple, je n’achète que si le prix est inférieur à la clôture du mois précédent dans ma stratégie principale. Autrement dit, je n’ai presque rien réinjecté (à part bien sûr mon « gros » ordre sur PAXG).
1. BTC: Toujours en tête. J’ai terminé mon arbitrage LTC/BTC, renforçant ainsi ma poche de bitcoin.
2.USDC: Pas de changement.
3. DOT: Le Polkadot reste de très peu devant l’ETH, et s’est même offert le luxe de progresser légèrement mieux que ce dernier sur la semaine écoulée.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison… Cependant, on voit qu’il peine de plus en plus à garder sa surperformance; ce qui est logique tant que les « petites affaires » du monde de la finance traditionnelle post-FTX ne se sont pas totalement résolues.
7. EOS: J’attends un petit rebond pour tout convertir en bitcoin. Il peut ne jamais arriver, mais c’est la vie. En attendant, le petit DCA continue. J’espère que je n’ai pas fait l’erreur de le garder trop longtemps. L’EOS profite du rebond général, mais tant que ça. C’est bien une indication du désintérêt de ce token, qui aurait pu…
8. HBAR: Inchangé, mais il progresse dans mon TOP 10. Beaucoup de hype sur ce projet. Tant mieux vu que c’est un peu un pari sur cette technologie de sharding dont la valorisation est directement liée à sa vitesse… Il pourrait devenir le Solana de 2023-24…
9.FTM: Le grand retour de Fantom et de sa solution de scalabilité d’Ethereum. Il m’en restait un peu, j’ai continué un très petit DCA mou, mais forcément, avec un +38% sur la semaine, il revient dans mon TOP 10. Il a sans doute été enterré trop tôt, avec le départ de son développeur principal Andre Croje, qui ferait un retour. Malin de partir après vendu dans les plus hauts, pour revenir après que la valorisation est revenu à ras les pâquerettes.. (lien: https://cryptoast.fr/andre-cronje-retour-rumeurs-font-grimper-ftm-fantom/ )
(Je ne compte pas mes tokens MPS, théoriquement à la 9ème place dans mon portefeuille, car ce sont des actions tokenisées. Ceci dit, je pense beaucoup de bien de Mt Pelerin (lien d’affiliation), qui peuvent devenir un acteur assez important en crypto lors du prochain bullrun, s’il y en aura un bien sûr. Ceci dit, si j’investi dans les cryptos, c’est bien parce que je pense qu’il y en aura un ! Je suis à mon exposition maximale sur cette action un peu particulière)
10. ARCHETIC (UCO): Il se maintient péniblement dans mon TOP 10, battant de peu mes nombreux tokens qui comptent pour entre 1 et 2% de mon portefeuille crypto ( NEM, GNO, MOVR, GRT, BIFI, ATOM…). Il y a pas mal de choses qui vont se produire sur ce projet dans les mois qui viennent. A voir comment le marché le valorisera.
L’altcoin de la semaine:
Une autre solution de scalabilité de la chaîne Ethereum est à l’honneur cette semaine, le Fantom (FTM).
Il a été créé en 2018, par la Fantom Foundation. Sans rentrer dans les détails, il s’agit d’un conglomérat d’investisseurs-risques. Autrement dit, il s’agit d’une entreprise qui avait pour but de créer un token efficace pour faire de la DEFI.
On peut dire qu’ils y sont parvenus, mais malheureusement, la DEFI sur Fantom a attiré un peu tout et (surtout) n’importe quoi. On pourrait reprocher la même chose à Solana, à la différence majeure qu’Alameda Research n’a rien à faire dans Fantom. Ceci dit, on reste dans une chaîne clairement faite pour faire gagner de l’argent (comme bien d’autres projets cryptos me direz-vous), avec une certaine concentration des noeuds validateurs dans les mains d’entités financières.
Je ne suis pas assez calé techniquement sur ce sujet, mais la grande majorité des développeurs avec qui j’ai pu discuter sur l’aspect technique de Fantom sont plutôt d’accord sur le fait que c’est une solution peu élégante, mais qui fonctionne. Le principe technique repose sur un mécanisme de consensus nommé Lachesis, basé sur le concept de l’Asynchronous Byzantine Fault Tolerance. Ce dernier permettrait jusqu’à environ 30% de noeuds validateurs malvaillants. Quoiqu’il en soit, le système tourne.
L’autre paramètre important, c’est qu’il reste environ 600 millions de tokens (sur le maximum de 3 175 000 000 prévu fin 2025). Autrement dit, le vesting des investisseurs initiaux et des gains des noeuds validateurs n’est pas terminé, il reste environ 20% de tokens à distribuer, mais le plus gros est fait (d’où d’ailleurs une partie de la chute importante de la valorisation de ce token en 2022). Notez que les investisseurs des différentes ICO ont payés une fraction de centime chaque FTM…
Quand on s’intéresse à la valeur du Fantom par rapport au bitcoin, on voit qu’il pourrait y avoir encore une carte à jouer…
Cependant, les volumes (ici sur Binance) sont anémiques par rapport à l’heure de gloire du FTM !
Ceci dit, l’avantage avec les projets soutenus par des financiers, c’est qu’ils vont tout faire pour gagner encore davantage. Or, ce projet, reste techniquement solide.
L’inconvénient avec les projets soutenus par des financiers, c’est que leurs gains peuvent (et se font en général) sur les particuliers qui arrivent un peu tard…
Bref, à chacun de juger de l’opportunité ou non d’investir dans cet écosystème…
16-1-2023 16 h CET
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
—————————————–
Notez que ces dix principales positions représentent 82,1 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 32,9 % (+5,1%) Surtout en raison d’un arbitrage avec LTC, mais aussi en raison de la forte poussée du bitcoin.
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 18,5 % (-3,5%) En raison de la poussée du marché crypto général.
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Le début d’année a été explosif sur les marchés actions. Malgré la hausse des taux d’intérêts, les signaux sont contradictoires. Cependant, on prenant un peu de recul, nous sommes bien sûr toujours dans une correction.
Bien sûr, une nouvelle année est souvent synonyme d’un nouveau départ, et donc d’un certain optimisme. Mais c’est exactement comme pour les bonnes résolutions type « dry january » ou « je me remets au sport/ j’arrête de fumer », etc.
La vérité apparait souvent au bout de quelques semaines.
SP500, au 8/1/2023
Quoi qu’en disent les plus cryptofanatiques, le bitcoin et ses cousins plus ou moins éloignés dépendent bel et bien de l’argent disponible à injecter dans des produits « à risques ». Peut-être que dans une situation de krach majeur et d’hyperinflation, le bitcoin montrera les propriétés antifragiles qui ont été, dans la logique du mystérieux Satoshi, à l’origine de sa création. Mais, pour le moment, rien n’est moins sûr.
Les risques spécifiques aux cryptomonnaies, avec la perte de confiance envers tous les échanges centralisés suite à l’affaire FTX, n’a pas fini de creuser vers les méandres. Binance semble avoir tenu face à un bank run partiel, mais l’ambiance est encore très tendue, à l’affût de la moindre mauvaise nouvelle.
Si jamais une vraie mauvaise nouvelle, qu’elle soit macroéconomique, géopolitique ou plus spécifique aux cryptos, se manifestait, je ne donne pas cher du niveau des 16000 $ du bitcoin.
Quant à savoir si les plus bas ont été atteints ou pas, je n’ai toujours pas changé d’avis « probablement pas, mais on ne peut jamais savoir… ».
Que ce soit sur les marchés actions ou bien sur les cryptos, il y a certes une petite reprise, mais au final, on fait un peu du surplace en espérant qu’on ne repasse pas au rouge vif partout !
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Mon portefeuille crypto, a gagné +1,94% depuis la dernière newsletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille est à environ -48,55% depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Le DCA partiel lisse un peu la chute du marché crypto global.
au 8-1-2023au 8-1-2023
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
8-1-2023 – 16h CET
Mes stratégies de DCA principales ne se sont pas encore déclenchées. Pour rester simple, je n’achète que si le prix est inférieur à la clôture du mois précédent dans ma stratégie principale. Autrement dit, je n’ai presque rien réinjecté (à part bien sûr mon « gros » ordre sur PAXG).
2.USDC: Presque pas de changement, à part un minuscule DCA sur quelques MOVR (et oui !).
3. DOT: Le Polkadot passe de très peu devant l’ETH, car l’une de mes stratégies de DCA donne un signal pour le DOT, mais pas encore pour l’ETH.
4.ETH: Quasi inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison…
7. EOS: J’attends un petit rebond pour tout convertir en bitcoin. Il peut ne jamais arriver, mais c’est la vie. En attendant, le petit DCA continue. J’espère que je n’ai pas fait l’erreur de le garder trop longtemps.
8.LTC: J’ai toujours gardé un peu de LTC, que je classe dans ma poche BTC avec lequel j’arbitre régulièrement pour profiter des mouvements entre ces deux cryptomonnaies liées par l’esprit en tout cas ! Comme on a atteint le dernier prix d’arbitrage, je tente quelques pourcents de gains.
(Je ne compte pas mes tokens MPS, théoriquement à la 9ème place dans mon portefeuille, car ce sont des actions tokenisées. Ceci dit, je pense beaucoup de bien de Mt Pelerin (lien d’affiliation), qui peuvent devenir un acteur assez important en crypto lors du prochain bullrun, s’il y en aura un bien sûr. Ceci dit, si j’investi dans les cryptos, c’est bien parce que je pense qu’il y en aura un ! Je suis à mon exposition maximale sur cette action un peu particulière)
9. HBAR: Inchangé.
10. ARCHETIC (UCO): Il se maintient péniblement dans mon TOP 10, battant de peu mes nombreux tokens qui comptent pour entre 1 et 2% de mon portefeuille crypto (FTM, NEM, GNO, MOVR, GRT, BIFI, ATOM…). Il y a pas mal de choses qui vont se produire sur ce projet dans les mois qui viennent. A voir comment le marché le valorisera.
L’altcoin de la semaine:
Un grand ancien, le Litecoin (LTC) est à l’honneur cette semaine.
Le litecoin (LTC) est une cryptomonnaie qui a été créée en 2011 comme une variante du bitcoin. Comme le bitcoin, le litecoin utilise la technologie de la chaîne de blocs (en proof of work) pour sécuriser les transactions et créer un registre public de toutes les transactions qui ont lieu sur son réseau. Toutefois, le litecoin a quelques différences clés avec le bitcoin, notamment une temps de traitement plus rapide des transactions et une offre totale de monnaie plus élevée.
Il y a quelques inconvénients potentiels au litecoin par rapport au bitcoin :
La capitalisation du bitcoin est nettement supérieure à celle du litecoin, ce qui signifie qu’il y a plus de liquidités sur le marché du bitcoin. Cela peut rendre le bitcoin plus attrayant pour certains investisseurs, dont je fais parti…
Le bitcoin a une base d’utilisateurs et de développeurs plus large que le litecoin, ce qui peut le rendre plus sûr…
J’ai un petit swing trade en cours. Un retour vers 0.005 BTC est possible, même si cela va dépendre de l’état global d’optimisme du marché de ces prochains jours. Pour moi, le LTC fait parti des vieilles cryptos qui ont fait leurs preuves, et qui peuvent bénéficier de mouvements spéculatifs forts. Ma cible actuelle (0,004542 a été frôlée, mais pas déclenché sur Kraken). Quoiqu’il en soit, le LTC est surtout pour moi une sorte d’indicateur d’optimisme. En effet, il sur(ou sous)performe le BTC surtout dans les débuts des retournement de marché. D’un autre côté, il est clair également que le marché a fait son choix entre lui et le BTC. Son prix ne cesse de baisser au fil des années… Mais il n’est pas encore mort. Par contre, à long terme, je n’y crois pas. Soit, le bitcoin s’impose en tant que réserve de valeur, et donc les moyens de paiements rapides utiliseront soit des layers 2 type LightningNetwork amélioré ou alors une autre cryptomonnaie (Eth, Dot, qui sait … ?) Bref, je ne crois pas dans la place du LTC à long terme, mais cela ne veut pas dire qu’il ne va pas encore créer une surprise d’ici là.
8-1-2023 18 h CETEn vue mensuelle, on sent une amorce de mouvement…
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
—————————————–
Notez que ces dix principales positions représentent 81 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 32,9 % (-0,3%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 22 % (-2,7%) Vente de mes PAXG restants.
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Je suis tombé sur cet outil: https://www.portfoliovisualizer.com , pas mal du tout (pour les actions US). Backtest & compagnie, il y a de quoi s'amuser quand on s'ennuie entre deux investissements !
Un vieil article de 2014 dont je ne changerai pas une ligne si je devais le réécrire. #bourse La loi de Pareto en Bourse ou l'art de se consacrer à l'essentiel
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