Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici .
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview .
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois » .
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat n’est plus valide depuis un mois et demi (pouce rouge sur le graphique ci-dessus).
Cette stratégie va s’arrêter soit par une prise de profit, soit par une correction qui va relancer l’accumulation sous la moyenne mobile 200 semaines.
Sommaire des bilans:
Bilan fin janvier 2023
Bilan fin février 2023
Bilan début mai 2023
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici .
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous en sommes donc à la 16ème  semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview .
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois » .
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat n’est plus valide depuis deux semaines (pouce rouge sur le graphique ci-dessus).
Soit cette stratégie va s’arrêter par une prise de profit, soit une correction va relancer l’accumulation sous la moyenne mobile 200 semaines.
Sommaire des bilans:
Bilan fin janvier 2023
Bilan fin février 2023
Source: Midjourney
Cette semaine a été décisive pour moi.
En effet, cela faisait depuis longtemps que je me posais la question de l’intérêt d’avoir des “stablecoins” dans mon portefeuille.
En effet, l’objectif de ce portefeuille crypto est d’accumuler un maximum de bitcoins , en espérant profiter d’un pic de valorisation pour en tirer profit. Mais ce n’est pas le seul objectif: il y a aussi une petite part d’esprit de diversification face à des monnaies fiats à la valeur incertaine.
Si on regarde l’inverse de valorisation du BTC , c’est à dire la valorisation du dollar exprimée en bitcoin , on se rend compte que même en zoomant sur la période récente “parce que le monde n’est plus le même, cette fois c’est différent”, il vaut en général mieux avoir du bitcoin que du dollar…
Si on se place du point de vue de la valeur du dollar exprimée en BTC au lieu de la référence inverse habituelle…
“Cette fois, c’est différent”
Mon but n’est pas ici de promouvoir les théories des maximalistes du bitcoin , de renverser le système bancaire international et de brûler la moindre référence au capitalisme. Cependant, en regardant les faits, il se peut que d’avoir un peu de bitcoin n’est pas une mauvaise idée sur le long terme…
Un peu d’humour, mais pas seulement…
Que l’on soit pour ou contre la régulation ne change pas grand chose au problème: l’humain cherche toujours une valeur stable, qui pourrait se conserver à travers le temps, et qui offre donc une référence.
Pour certains cela peut être l’or (mais avec les problèmes de stockage), d’autres misent sur le pot commun de la confiance dans les monnaies fiduciaires, d’autres encore estiment que les cryptomonnaies sont la référence (mais avec d’autres problèmes de “stockage” que l’or, mais néanmoins bien réels).
En tant qu’investisseur, j’ai choisi les trois, en ajoutant la quatrième forme à savoir des titres de propriétés d’entreprises, qui sont certes libellés en fiats, mais qui peuvent aussi avoir une valeur propre dans l’absolu.
Par exemple, si on regarde le cours de Google/Alphabet exprimé en bitcoin , on se rend compte qu’entre 2014 et 2016, il valait mieux avoir des actions Google en portefeuille, bien que le bitcoin était en progression dans cette période.
Autrement dit, on peut se poser la question de la pertinence de miser sur des cryptos qui n’en sont qu’à moitié.
Le cas des stablecoins est typique.
Voir l’USDC de Circle , le “bon élève”, régulé, avec des positions en vrai cash sur des comptes en banque aux USA, perdre son peg face au dollar est une grande surprise.
A titre personnel, j’avais la majorité de mes stablecoins en USDC , car sans krach majeur ou une volonté de régulation autodestructrice de la part des USA, je ne voyais pas de risques particuliers.
La semaine dernière, j’ai commencé à voir les risques arriver avec les problèmes de liquidité rencontrés par la Sillicon Valley Bank, de Silvergate, et d’autres.
Mon portefeuille de stablecoins était composé de :
USDC (sur Polygon essentiellement, sur Ethereum et un peu sur Fantom et quelques restes sur Solana )
DAI (sur Fantom et Polygon essentiellement, un peu sur BSC )
un peu de XDAI ( sur la blockchain du même nom)
un fond d’euros (de l’ordre de 0,5% du portefeuille total) sur divers échanges pour pouvoir acheter rapidement en cas de forte baisse
Le tout représentait 21,9% de mon portefeuille (à la date de la dernière newsletter )
Je trouvais que j’étais trop exposé à l’USDC (aussi à travers le DAI ).
Malheureusement, en cherchant bien, je ne voyais pas de stablecoins convaincant. J’ai bien tenté de creuser davange le donctionnement du LUSD , mais avant d’y investir des sommes non négligeables, je voulais en savoir plus. Or, comme tous les stablecoins algorithmiques, il est difficile de vraiment comprendre leur fonctionnement sans réelle expertise de la blockchain et des smart contracts.
J’en ai déduit que le mieux était peut-être, de transformer une partie de mes stablecoins en cryptos “non stables”.
Pour résoudre ma surexposition de DAI sur le réseau Fantom , cela tombait bien, car j’avais un signal de swing trading sur le token FTM …
Juste avant le dépeg de l’USDC (et de bien d’autres), sentant venir le problème ce week-end, j’ai transformé vendredi 10/3/2023 environ 1/4 de mes USDC sur Polygon en USDT sur Avalanche (pour réduire aussi mon exposition à Polygon ), en passant par Binance qui n’avait pas encore bloqué les conversions.
Je n’aime pas spécialement l’USDT , car il y a toujours un manque de transparence. D’un autre côté, le plus gros des stablecoins a attiré beaucoup d’investisseurs et sarelative indépendance face aux régulations US l’a éloigné par nécessité de la sphère d’influence US. Il s’en sort donc, pas contre, à long terme, je n’irais pas mettre ma main au feu sur les ricochets possibles des faillites bancaires US qui ont commencé… Toujours est-il, pour le moment, c’était un bon choix.
Puis est arrivé le depeg … Je devais donc faire un choix. Soit je garde mon exposition en espérant qu’il n’y ait pas trop de cadavres cachés dans le placard de Circle (et/ou dans ses banques dépositaires) la semaine prochaine et que la situation va se résorber, soit je vends à perte de l’USDC/DAI .
12/3/2023 – 15 CET – après la (première?) tempête …
J’ai choisi la solution suivante: au premier rebond en direction des 1 $, j’ai :
transféré mes USDC restants sur Fantom en DAI
Acheté, avec une prime d’environ 7% (due au depeg mais aussi un peu à la demande), du bitcoin (et un peu de Monero ) avec mes USDC restants sur Polygon , toujours acceptés chez Kraken
Mon raisonnement est le suivant:
Circle devrait s’en sortir, mais le risque de perte importante n’est pas nul, et je préfère avoir du bitcoin , même à 22000 $, prime incluse, sur le long terme
le DAI a des mécanismes de stabilisation qui ont toujours fini par fonctionner depuis des années. Le choix d’introduire une dépendance à l’USDC trop importante a certainement été une erreur, mais elle ne reste que partielle.
Sur le long terme, je préfère avoir du bitcoin en portefeuille (et du Monero ) que n’importe quel stablecoin…
J’ai hésité à prendre des PAXG , mais l’or sous forme tokénisée en dépôt ne me rassure pas plus que cela, à long terme bien sûr (mais cela aurait pu être une solution pour le problème actuel)
Mon exposition restante est donc de 12 % de mon portefeuille crypto en stablecoins (presque la moitié de la semaine dernière):
4,2% d’USDT
3,5% en USDC
3,1 % en DAI
0,8% en xDAI
0,4 % d’euros sur des exchanges
Evidemment, cela va augmenter la volatilité de mon portefeuille crypto, mais comme il est déjà extrêmement volatil par nature, cela ne va pas changer grand chose.
A terme, j’envisage de réduire encore davantage ma part de stablecoins. Nous ne sommes pas dans un marché haussier, c’est donc plutôt le moment d’investir…
Dans mon portefeuille total (bourse, or, cash compris), ma part de cash sert à arbitrer entre les différents vecteurs d’investissements. Depuis deux ans, je suis fortement exposé aux cryptomonnaies, notamment en raison de la forte progression entre fin 2020 et mi-2021, mais c’est un choix personnel, risqué, mais assumé.
J’envisage donc sérieusement à ne faire, à terme, plus que des arbitrages entre bitcoins et quelques autres cryptomonnaies, dans le seul but d’avoir davantage de bitcoins.
Et bien sûr de continuer les arbitrages entre les différentes poches d’investissements: PEA, CT, cash (en diverses devises), or, cryptomonnaies…
Pour résumer, la valeur n’est pas exprimable uniquement en argent liquide…
Bons investissements et soyez prudents !
PS: Je reviendrai sur le Monero , dont je voulais ajouter une part depuis plusieurs mois, et là , “l’occasion a fait le larron” (même si je ne devrais pas parler de “larron” en parlant du Monero ; je ne le vois qu’uniquement comme réserve de valeur)
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici .
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous sommes donc à la 12ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview .
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois » .
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat est à la frontière de l’invalidation depuis plusieurs semaines.
Sommaire des bilans:
https://www.investisseur-particulier.fr/25-euros-en-bitcoins-par-semaine-bilan-n1-de-fin-janvier-2023
Pour ne pas plagier la célébre citation de Socrate “Je sais que je ne sais rien” , j’ai recours à ma propre version de cette phrase pleine de sagesse… En effet, le sage est celui qui se rend compte qu’il ignore bien des choses.
Autrement dit, être trop sûr de ce qu’on croit savoir est une erreur.
Entre la bourse et la philosophie, il y a bien plus de points communs qu’on pourrait le croire de prime abord.
Au fil des années, à travers divers investissements, j’ai constaté une chose: l’erreur d’appréciation et bien plus fréquente que la justesse de son raisonnement.
En effet, non seulement l’art de l’investissement est très complexe, car la moindre décision d’achat et de vente s’appuie sur des miliers de facteurs hors du contrôle de l’investisseur. En effet, il suffit d’une phrase ou même d’un mot, sortant de la bouche d’un représentant de la Fed pour modifier profondément les flux monétaires.
Même un tweet d’Elon Musk peut avoir un certain impact sur les marchés.
Vous multipliez cela par toutes les personnes/entités influentes à travers le monde, mélangez cela à de nombreuses interprétations macroéconomiques différentes, des décisions d’entreprises concurrentes, des aléas climatiques, des actions terroristes, des guerres, etc. Et vous obtenez quelque chose de plus proche du chaos primordial que de faits rationnels et prévisibles…
En résumé, investir avec une méthode d’analyse ou avec une pièce jetée en l’air revient, sur la durée et pour peu quel’on soit diversifié, à peu de chose près à l’identique.
Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il faille faire n’importe quoi. Miser sur une société endettée, mal gérée et sans croissance va probablement mener vers des pertes financières.
Ma stratégie globale d’investissement prend en compte ce paradigme: je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais j’essaie de mettre les probabilités de mon côté.
A titre personnel, je m’appuie sur des représentations graphiques, car mon cerveau fonctionne sur des critères visuels. Ce qui ne m’empêche pas de tenter de regarder les aspects fondamentaux et économiques sous-jacents (avec toute la grande incertitude qui y est liée).
C’est d’ailleurs en raison de cette incertitude que j’apprécie les représentations graphiques: un enfant pourrait dire si un cours monte ou descend ou ne bouge pas trop en regardant un graphique boursier.
Indice CAC 40 représenté en fonction de la valeur du BX4 (indice CAC inversé en levier 2) 4/2/2023
Dans cet exemple, même sans comprendre ce que cela représente, n’importe qui dirait “ça monte, mais de temps en temps ça descend beaucoup, mais ça monte quand même !”
Logique, le CAC 40 a globalement progressé ces derniers années, malgré quelques crises. Et il a d’autant mieux performé contre le BX4 qui est un ETF avec un levier 2 inverse du CAC40 (avec des frais en plus et un beta slippage dû à sa construction). Voir à ce sujet un vieil article, toujours valable.
Ceci dit, on voit aussi que la valorisation actuelle du CAC 40 semble être dans une zone d’excès.
C’est exactement ce que je recherche: des zones d’excès (à la baisse de préférence sur des actions solides, ou des ETF indiciels ).
Actuellement, nous sommes sur des plus hauts, dans des débuts de zones d’excès.
Les raisons de cet excès sont complexes à identifier. L’inflation en est un exemple.
Par exemple, si on prend le cas de la bourse turque (dont la lire a été très fortement dévaluée par rapport à l’euro), elle a grimpée en flèche !
C’est logique: mieux vaut posséder des bouts d’entreprises réelles, plutôt qu’une devise qui ne vaut pas grand chose !
Mais, est-ce que cela signifie pour autant que le marché turc surperformait ?
Si on l’exprime, corrigé par la valeur de la lire turque, c’est moins net:
Le marché turc a donc globalement stagné depuis 15 ans, avec de nombreuses fluctuations.
Pour en revenir à notre CAC 40 , cela signifie qu’en cas d’inflation forte et durable, l’indice devrait monter.
Or, c’est bien ce qu’il fait…
Cependant, en ce qui concerne notre indice national, il est plus difficile de prendre en compte la dévalorisation éventuelle de l’euro. Certes, on peut comparer au dollar, mais ce dernier a le même problème d’inflation…
Autrement dit, il est difficile de voir pourquoi le CAC (ou un autre indice) augmente si on n’a pas d’autres hypothèses sous la main… Il est donc tout aussi difficile de voir s’il est sous ou surévalué. Et oui, sinon on pourrait facilement prévoir les moments où il vaut mieux acheter ou vendre !
On en revient donc à une représentation graphique, qui permet, même à un enfant de 5 ans, de savoir si “ça monte”, ou si “ça descend”.
Comme je ne sais pas prévoir le moment précis où cela va corriger, je me contente de lisser ce moment dans le temps à travers un investissement progressif.
Mon hypothèse d’investissement est: “dans les deux prochaines années (maximum), le CAC devrait corriger à des valeurs plus basses, et grâce à une stratégie de DCA, je devrais être en gain”.
(Je ne parle même pas de la réaction potentielle des marchés si on apprenait prochainement que l’armée ukrainienne reculait, ou que l’une des nombreuses potentielles crises géopolitiques éclatait…)
Comme nous l’avons vu plus haut, le BX4 n’est pas un bon vecteur d’investissement à long terme. Deux ans, c’est déjà beaucoup et cela va forcément grignoter une partie des éventuels gains. Mais deux ans est mon maximum raisonnable dans mon hypothèse. Je mise plutôt sur “à un moment en 2023”.
Ceci dit, les autres alternatives “simples” sont les options type PXA (mais l’utilisation d’options demande de nombreux calculs et de bien comprendre l’influence du temps et de la volatilité) ou des CFDs sur Futures CAC40 (mais il y a des frais de swap overnight qui peuvent s’accumuler). Je pourrais ajouter des Turbos à faible levier à la liste.
Au final, le BX4 (ou d’autres ETFs équivalents) ne sont pas de si mauvais produits, car ils restent relativement simples à comprendre et à utiliser. Il faut bien garder en tête que lorsqu’on veut se couvrir à la baisse, on passe forcément par des produits dérivés, qui rajoutent des risques et des frais d’intermédiaires.
Personnellement, je préfère me “couvrir” à la baisse d’une manière très simple: je vend des actions et j’accumule plus de cash (ce qui, d’une certaine manière, revient à shorter une action sans levier)…
Cependant, il y a des cas où on pense qu’il y aura une correction “imminente” et globale, sans pour autant casser une tendance haussière de plus long terme. Quelle que soit la méthode choisie (BX4, PXA ou CFDs), il faut juste faire comme pour tout le reste: se fixer un objectif, calculer son risque et prendre une décision quant à la manière d’entrée en position.
Une autre raison pour laquelle je cherche à investir à la baisse, c’est que mes principaux repères sont en (fortes) hausses:
l’or
le marché crypto et surtout le bitcoin
le marché action
(même les obligations type US bonds à 10 ans sont élevées, y compris leurs taux !)
Et mon expérience me dit que quand tout grimpe vers valeurs élevées, il y a plusieurs types d’actifs qui finissent par chuter, si ce n’est l’ensemble.
Evidemment, encore une fois, la notion de “élevé” est complexe et relative. Mais je vous laisse regarder les graphiques des actifs cités ci-dessus:
L’or…
Les obligations US Ã 10 ans…
Il n’y a que le bitcoin qui, après la forte correction de 2022, est encore bas, mais si on prend du recul (sur dix ans), il reste néanmoins très élevé… Mais ceci dit, le bitcoin est un actif atypique dont la valorisation est particulièrement complexe à déterminer.
Vous l’aurez compris, j’entame un investissement progressif sur le BX4 dès la semaine qui s’annonce…
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, et le but de cet article n’est que de montrer que je sais que je ne sais pas… Mais que cela ne vous empêche pas d’essayer de savoir… !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
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