Oui, tous les indices sont au vert, mais mon « excès » de prudence est forcément contre-productif. Ceci dit, la prudence paye surtout au moment où on en a besoin ! Quand je vois que même Warren Buffet prend des profits et garde une quantité incroyable de cash, je me dis qu’au final, mon portefeuille très exposé aux cryptos n’est pas si prudent que cela !
Entre le 1er janvier 2024 et le 26 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une bonne progression de +21,86% (contre +55% l’an passé), et même +43,87% si on compte les entrées d’argent dues à une plutôt bonne capacité d’épargne (contre+138% l’an passé, mais en grande partie en raison d’un héritage).
Rappelons que le SP500 a fait plus de 25%, mais que le CAC40 est à -2 % !
Grosso modo, ma performance est due à l’envolée du bitcoin minorée par une forte part de cash. Ma part d’actions a fait son job, mais rien d’exceptionnel. Ce qui est assez logique vu que j’ai une majorité de valeurs « prudentes » vu que le risque est pris surtout sur les cryptos…
Si on prend mon TRI annualisé sur 4 ans, il n’est « que » de 15,1%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Mon allocation d’actifs s’écarte durablement de mes habitudes, avec une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin). Je m’adapte à l’investissement post 2020…
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, même si je « crois » au cycle des 4 ans lié au halving du bitcoin (mais aussi au « cycle présidentiel US »).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2024, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold. Pour les cryptos, je compte fortement diminuer mon exposition en 2025 (fin du cycle, a priori)
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un « bon moment » pour être investi. C’est sans doute contre-productif, mais psychologiquement rassurant.
La majorité de ma performance vient d’actifs risqués (dont surtout le bitcoin), donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2025:
Comme chaque année, je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais donc continuer à investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging dans la plupart des cas, pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
En parallèle, je vais prendre fortement des profits sur mes cryptos à condition que le bitcoin connaisse un nouvel ATH (donc au-delà de 108000 $). Si ce n’est pas le cas, et que donc nous sommes déjà à la fin du bullrun, tant pis, je me contenterai des quelques profits déjà fait et je vais cibler 2028/29 ! Ceci dit, sauf événément grave, cela m’étonnerait un peu tout de même.
En fait, je commence à être plus à l’aise à détenir du bitcoin que de l’euro ou du dollar ! Non, je ne suis toujours pas maximaliste, mais je comprend que l’impression monétaire n’est pas prête de s’arrêter, et je n’aime pas avoir des pièces d’or chez moi (et encore moins en banque !). Je prend le pari de l’or numérique qu’est sans doute bitcoin.
Cela fait plusieurs années que je me dis que les arbres ne peuvent pas monter au ciel, bien qu’entre la dépréciation du cash et le fait qu’au final, tout le monde semble se réfugier dans les actions, faute de mieux (à part les « cryptobros » bien sûr!), je finis par penser que la chute des indices n’est pas encore pour tout de suite.
Sauf situation internationale encore plus grave bien sûr.
J’avoue que c’est un de mes gros sujets d’inquiétude. Je me dis souvent qu’à un moment, le bluff et les menaces finiront par aller trop loin et qu’un des nombreux dirigeants n’aura plus rien à perdre et entraînera l’humanité dans sa chute.
Je sais, j’ai toujours été pessimiste/réaliste au fond de moi.
Depuis la Guerre Froide, tout le monde a conscience que personne n’a rien à gagner avec une guerre entre puissances nucléaires, mais il suffirait qu’un d’entre eux pense que même avec un -90% de sa population la partie pourrait être gagnée sur le long terme ou qu’un véritable psychopathe se suicide avec la planète plutôt que de croire être vaincu…
Ceci dit, j’ai une position claire par rapport à cette hypothèse: de toute façon, si cela arrivait, l’investissement n’aura plus de sens. Autant considérer que cela ne peut pas arriver…
En ce qui concerne mes valeurs favorite:
IPDM : ISHARES PHYSICAL METALS PLC PHYSICAL PALLADIUM ETC USD ACC: Je pense que le Palladium a subi une double peine: d’une part la « fin des véhicules diesel » (catalyseurs) et d’autre part un effet suppresseur due à la guerre en Ukraine (la Russie étant l’immense producteur principal mondial de Palladium) et qu’il est donc sous-évalué. Comme cela reste incertain, je poursuis mon DCA.
Les valeurs pétrolières: Je pense que l’économie du pétrole n’a pas encore dit son dernier mot, et que d’ici qu’il y ait des solutions réalistes (en dehors de l’esprit des bureaucrates européens), il va encore y avoir une phase de pic et de tension.
Je fais donc un DCA sur toutes les valeurs suivantes:
MAERSK.A: AP Moeller – Maersk A/S Class A
IMPPP: Imperial Petroleum Perpetual Preferred Shares A (achats sous 25 $ uniquement)
TTE: Total Energies
OXY: Occidental Petroleum Corp
Enfin, une bonne vieille valeur de l’agrochimie que je classe dans les valeurs défensives, mais qui devrait finir par rebondir.
MOS: The Mosaic Company: Divergence haussière et stratégie d’achat sous la MM200 hebdo…
Par ailleurs, je continue mes achats récurrents sur Johnson&Johnson, Korea Electric Power ADR , UnitedHealth et Franklin (Templeton) FTSE Korea ETF et bien sûr iShares MSCI World Swap PEA ETF.
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2025, bonheur, santé et surtout paix !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Après avoir ouvert un compte « test » en avril 2024, voilà un retour d’expérience depuis. En effet, tout comme pour l’achat d’une voiture où l’on se base sur l’avis d’autres utilisateurs, les caractéristiques techniques, son propre avis évolue durant plusieurs mois.
Allons directement à la conclusion: je suis très satisfait de l’expérience.
Mais…
Il y a toujours un « mais » quelque part.
Les points positifs (et négatifs !):
Le cashback de la carte VISA:
Outre être gratuite, elle offre un petit cashback sous forme d’actions (ou plus précisément de parts d’actions) limité malheureusement à 15 euros par mois, soit une dépense de 1500 euros.
Ce n’est qu’un détail, mais j’aime bien le principe d’être rémunéré pour mettre à disposition mon argent à une banque. Les banques traditionnelles ont l’approche inverse: c’est à l’utilisateur qu’elle octroient l’immense honneur d’accepter son argent contre rétribution pour lui permettre de l’utiliser (sur autorisation!). A titre personnel, je n’ai plus de banque traditionnelle depuis des années, et je ne m’en porte pas plus mal. Pour ceux qui pensent que c’est un problème, notamment pour l’obtention d’un crédit, ne vous inquiétez pas: si vous ne trouvez pas votre bonheur dans une banque en ligne (qui ont souvent quelques crédits « préformatés » pouvant ne pas forcément répondre précisément à VOS besoins spécifiques), si votre dossier est correct, vous trouverez tout ce que vous voudrez dans n’importe quel réseau.
Mais l’idée ici n’est pas de vanter les avantages des banques en ligne. Revenons à Trade Republic. Ce qui me plait le plus avec leur carte VISA, c’est la facilité à suivre les opérations sur leur application. Notifications quasi-immédiates, cashback instantanément calculé. C’est presque tout ce qu’il me faut.
Le seul point à améliorer serait à mon avis la possibilité de séparer différents sous-comptes. En effet, l’unique compte courant sert à la fois à alimenter le compte-titre et à gérer les dépenses de la carte. Personnellement, cela ne me dérange pas, car on voit facilement un diagramme à bulles avec « revenus » et en face « dépenses » (de la carte donc) et « investir » (achats de titres). Les deux côtés s’équilibrant, il suffit de faire une simple soustraction. De plus, je dépose 1500 € (en plus de mes virements réguliers pour l’achat hebdomadaire de titres) et quand ma bulle « dépenses » atteint 1500 €, je remet ce que j’estime être nécessaire pour terminer le mois.
Bref, cela ne me dérange pas vraiment, mais j’imagine que cela pourrait être plus simple en séparant le cash dédié à l’investissement de celui dédié à la carte bancaire.
D’autre part, je n’ai jusqu’à présent jamais eu de soucis de paiement, que ce soit en France, y compris dans les distributeurs de carburant qui posent souvent des problèmes à certaines cartes. Dans ce cas, il y a un paiment à la pré-autorisation d’environ 150 euros (suivant l’enseigne), qui est corrigé à la vraie somme dépensée dès que le plein est terminé.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester hors-France depuis l’ouverture du compte au printemps dernier, mais il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.
Remarque: Quand j’ai ouvert mon compte fin mars, il y avait une liste d’attente ENORME pour obtenir la carte et je pensais vraiment que je n’allais l’avoir qu’à la fin de l’année. En fait, il y a eu des grosses accélérations ce qui a fait que cela n’a duré qu’un peu plus de deux mois, à ce moment, avant de l’obtenir dans ma boite aux lettres.
Le plan d’investissement en titres:
Comme je le disais dans mon premier article, on peut choisir entre différentes périodicités. En ce qui me concerne, j’ai opté pour des achats récurrents hebdomadaires.
Petite remarque: hebdomadaire signifie 4 fois par mois et non pas tous les 7 jours. En résumé, les opérations ont lieu tous les 7 jours, mais la première du mois suivant est souvent décalée de quelques jours (puisqu’un mois ne fait pas 28 jours!). Evidemment, il peut aussi y avoir des décalages si la date J+7 tombe sur un jour férié. On ne contrôle donc pas exactement la périodicité, mais globalement, l’idée étant de lisser les achats en DCA, cela ne change pas grand chose et surtout, c’est extrêmement pratique.
Dans le premier article, j’émettais quelques doutes sur le timing dans la journée de l’achat et donc le prix réellement payé.
En effet, il y a souvent un spread dû à un achat groupé. Globalement, sans avoir fait une étude statistique à ce sujet, il y a parfois un prix plus bas que la moyenne de la journée et parfois un prix plus haut. Il arrive aussi (rarement) que le prix exécuté soit légèrement plus haut que le prix affiché par l’application graphique (ou en regardant sur Tradingview par exemple), surtout sur des actions un peu moins liquides.
Bref, pour ces petits différences, je trouve que l’avantage de l’automatisation compense grandement. De toute façon, je ne vois pas comment Trade Republic pourrait timer le marché et donc faire du day-trading pour optimiser les entrées, mais il y a certainement d’autres facteurs qui entrent en jeu (sachant qu’ils sous-traitent les achats au courtier Lang & Schwarz, qui rétrocède des commissions) et qui donnent justement cette impression de « frais cachés ». Dans les faits, c’est sans doute vrai, mais très franchement, pour le confort fourni, cela me va très bien.
Notez que je n’utilise mon compte que pour acheter des actions et des ETF, pas d’obligations ni de cryptos. Pour ces deux dernières catégories, je pense qu’il y a bien mieux ailleurs (même si en ce qui concerne les obligations, le fait de fractionner peut intéresser certains, mais si on veut investir sérieusement dans des obligations soit on passe par des ETF soit on dispose de grosses sommes et donc un courtier type IB).
Je continue de faire mes achats « swing trading » avec IB, car dans ce cas je veux maîtriser tous les paramètres. L’euro unique de frais pour des achats/vente sur Trade Republic n’est pas un argument pour moi. Si je fais une transaction importante de plusieurs dizaines de milliers d’euros, ce qui m’intéresse, c’est une exécution claire, fiable et sans frais « cachés », sur une « vraie » plateforme de trading et IB fait parfaitement l’affaire en ce qui me concerne. Je me vois mal faire du « trading » avec un smartphone sur des graphiques épurés. Par contre, pour un plan d’investissement régulier, cette simplicité est à mon avis un des atouts majeurs de Trade Republic.
Conclusion:
J’utilise Trade Republic comme une combinaison compte-courant/carte bancaire + « Livret A boosté version compte-titre ».
Pour la petite histoire, j’ai ouvert ce compte dans l’idée de remplacer un PEL. Je veux mettre de côté environ 50 000 euros sur une échéance de 5 à 7 ans sans me casser la tête. Je prévois des travaux de toiture dans ma résidence principale. Evidemment, investir en actions sur 5-7 ans, c’est prendre un risque sur le rendement.
Mais si je fais mieux que le PEL (2,25% d’intérêts actuellement), cela sera tant mieux ! Si je fais moins bien, je prendrai des liquidités ailleurs (combinaison livret A, du cash restant sur des compte-titres et/ou un prêt en fonction des taux du moment) compte-tenu de la situation financière globale vers 2030. L’idée est de pouvoir me faire une sorte de prêt Lombart à moi-même en ne prenant comme part de risque que les fluctuations du marché actions.
L’idée est avant tout de « bloquer » une somme dans un compte séparé pour ces travaux nécessaires à terme.
Notez que j’ai non seulement une bonne capacité d’épargne, mais aussi un petit patrimoine qui me permet de prendre « des risques » sur les actions sur une échéance « si courte ».
En fait, je pense que Trade Republic et son plan d’investissement est très bien pour se constituer tranquillement un patrimoine. Mon exemple est peut-être un cas un peu particulier, mais même avec un investissement de 100 euros par mois, sur un temps suffisamment long, cela sera toujours mieux qu’un livret quelconque pour l’immense majorité des gens.
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Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches ! Chacun est responsable de ses propres investissments !
Dans le monde de l’investissement, les marchés montrent souvent ce que l’on peut seulement décrire comme une schizophrénie. Les mouvements de prix peuvent fluctuer de manière sauvage d’un extrême à l’autre, laissant les investisseurs perplexes et incertains quant à la meilleure marche à suivre. Ceci est particulièrement évident dans les mouvements récents de certains actifs comme le Bitcoin, les actions d’Exxon et Unihealth, par exemple.
Explorons comment ces fluctuations reflètent la nature erratique des marchés et pourquoi il est crucial pour les investisseurs individuels de garder la tête froide au milieu du chaos.
Bitcoin (et autres cryptos) : Sur les montagnes russes
Bitcoin, l’emblème de la volatilité, a vu son prix monter à des sommets vertigineux, pour ensuite s’effondrer avec une férocité égale, avant de revenir vers ses plus hauts (en tout cas, en cette fin mai 2024 !). En quelques semaines seulement, nous avons été témoins de sommets époustouflants suivis de « creux » déchirants. Sans parler de Polkadot ou d’autres altcoins !
Cette course effrénée est suffisante pour mettre les nerfs des investisseurs les plus chevronnés à rude épreuve.
Prenons, par exemple, la récente hausse des prix du Bitcoin, alimentée par un nouvel intérêt institutionnel et une adoption croissante. De nombreux investisseurs ont sauté dans le train en marche, espérant surfer sur la vague de l’élan vers des richesses incommensurables. Cependant, aussi rapidement qu’il a grimpé, le prix du Bitcoin a chuté, laissant ceux qui ont acheté au sommet avec des pertes importantes.
Sur le marché boursier, Exxon Mobil Corporation, autrefois considérée comme un pilier du secteur énergétique, a fait face à sa part de turbulences. Le cours de l’action de l’entreprise a été secoué par les dynamiques changeantes du marché, y compris les évolutions de la demande, les pressions réglementaires et la transition vers les sources d’énergie renouvelables.
Pour les investisseurs axés sur la valeur, le cours déprimé de l’action d’Exxon en 2020/21 peut sembler une opportunité séduisante d’acheter des actions à prix réduit. Cependant, d’autres soutiennent que les perspectives à long terme de l’entreprise sont sombres, compte tenu de la poussée mondiale vers la décarbonisation et de l’avenir incertain des combustibles fossiles. Enfin, on peut préférer d’autres acteurs (Total Energies, en ce qui me concerne, car davantage tourné vers l’avenir et avec un management efficace).
Non, non, ce n’est pas le cours d’une « licorne » en biotech ou d’un memecoins de la pire espèce, mais l’une des plus grosses entreprises de la planète !
UnitedHealth : Braver la tempête
Dans le secteur de la santé, UnitedHealth Group, une entreprise de premier plan connue pour ses services de santé diversifiés et ses offres d’assurance, a fait face à sa part de turbulences sur le marché. Malgré des bénéfices solides et une position de marché robuste, le cours de l’action de UnitedHealth a connu des fluctuations notables en réponse au sentiment général du marché et aux tendances sectorielles.
Pour les investisseurs à long terme, ces variations de prix peuvent sembler être de simples bruits comparés aux fondamentaux solides de l’entreprise. Cependant, la tentation de réagir aux mouvements à court terme du marché peut être significative, surtout en période d’incertitude ou, comme c’était le cas pour moi, offrir une fenêtre d’entrée appropriée pour du long terme.
C’est exactement le genre d’entreprise qui commence à m’intéresser à chaque fois que son cours descend sous la MM200 semaines (= une zone de plus bas d’environ 4 ans).
Conclusion: Garder une perspective dans un marché turbulent
En période de turbulences sur le marché, il est facile de succomber à la peur et à la panique. Cependant, l’histoire nous a montré à maintes reprises que les réactions impulsives mènent souvent à des résultats sous-optimaux. Au lieu de cela, les investisseurs doivent adopter une approche disciplinée et se concentrer sur les facteurs qu’ils peuvent contrôler.
Tout d’abord, il est essentiel d’avoir une stratégie d’investissement bien définie, adaptée à vos objectifs financiers, votre tolérance au risque et votre horizon temporel. La diversification des classes d’actifs peut aider à atténuer le risque et à lisser la volatilité à long terme.
De plus, rester informé et mener des recherches approfondies peut fournir la confiance nécessaire pour résister aux fluctuations du marché. Plutôt que de réagir impulsivement à chaque variation de prix, les investisseurs devraient prendre du recul, évaluer la situation de manière objective et prendre des décisions éclairées basées sur un raisonnement solide.
Enfin, il est crucial de maintenir une perspective à long terme et de résister à la tentation de chronométrer le marché. Bien que la volatilité à court terme puisse entraîner des revers temporaires, rester investi à travers les cycles du marché peut offrir des récompenses significatives au fil du temps.
En conclusion, naviguer dans la schizophrénie des marchés nécessite une main ferme et une approche disciplinée. En gardant ses émotions sous contrôle, en se concentrant sur les objectifs à long terme et en s’en tenant à une stratégie d’investissement bien pensée, les investisseurs individuels peuvent braver la tempête et en sortir plus forts.
A titre personnel, même si j’investi dans des secteurs très risqués (les cryptos !), je n’en garde pas moins une stratégie à long terme (qui inclut aussi des actions moins volatiles…) et des objectifs clairs.
L’une des meilleures décisions que j’ai pu prendre en matière d’investissement est bien de m’intéresser à la Bourse dans les années 2000, malgré des moyens très limités à l’époque. L’autre est d’oser investir de manière conséquente dans les cryptomonnaies en 2020/21 (je suis actuellement à plus de 42% de la valorisation de mon portefeuille global en cryptos, pour une majorité de bitcoin).
Je ne dis pas que ma stratégie est la meilleure, simplement qu’il faut trouver la vôtre et surtout l’appliquer !
Avertissement : Ceci n’est pas un conseil en investissement. Faites vos propres recherches !
Remarques: les graphiques datent pour la plupart d’avril, mais l’idée exprimée dans cet article reste valable !
Que ce soit sur Youtube, X ou d’autres réseaux sociaux, tous les influenceurs « investissement » semblent vanter Trade Republic.
Bien que satisfait des mes courtiers actuels (IB pour les actions US et Saxo pour mon PEA), je me suis tout de même penché sur ce néo-courtier.
Après quelques recherches, j’ai constaté que ce courtier en vogue semblait sérieux. Adossé à une banque Allemande (de ce fait, agréé par la BaFin, le gendarme de la Bourse Allemand) et donc couvert à hauteur de 100 000 € comme en France.
Je me suis donc décidé d’ouvrir un compte « pour voir ».
J’avais fait la même chose il y a quelques années pour Degiro (compte que j’ai encore, mais que je n’utilise quasiment plus: l’argument principal était les frais réduits, qui ont bien augmentés depuis…). De manière générale, j’aime bien tester par moi-même.
Je vous partage donc ici cette expérience.
1. L’ouverture d’un compte
La procédure se fait en ligne et s’avère très simple. Comme c’est un néo-courtier, tout passe par le smartphone.
Il vous faut donc:
un numéro de smartphone (logique!)
télécharger l’appli Trade Republic
lancer l’inscription en renseignant les éléments habituels d’identité
Envoyer une photo d’une pièce d’identité
faire un procédure de KYC
Tout cela est très rapide, sauf peut-être pour les deux dernières étapes.
En ce qui me concerne, j’ai photographié mon passeport, mais il faut respecter plusieurs angles, assez pénibles à obtenir et j’ai bien passé 10 minutes à refaire la procédure (où il faut à chaque fois saisir le numéro de la pièce!) avant que l’application considère que mes photos étaient correctes. Pourtant, je vous assure que je sais prendre des photos avec mon smartphone.
Le pire a été le KYC: se filmer avec la tête bien dans un ovale, puis tourner la tête à droite, à gauche. L’application n’arrivait visiblement pas à voir que je tournais bien la tête dans le bon sens. Là encore, j’ai dû m’y reprendre un certain nombre de fois, et j’avoue que faisant cela en fin de journée, j’ai failli abandonner.
A la décharge de Trade Republic, ces identifications se font par un prestataire spécialisé et j’ai pu constater que souvent, ces procédures « automatisées » sont complexes à faire. Ce n’est pas la première fois où je fais un KYC « pénible », même si celui-là est plutôt dans le bas du panier, c’est tout de même préférable à devoir envoyer un courrier avec une attestation de la mairie ou quelque chose « à l’ancienne ». Bref, en tout et pour tout, j’ai passé une petite demi-heure pour l’inscription.
2. Faire un premier versement
Comme nous étions durant le week-end de Pâques où toutes les banques d’Europe étaient fermées, et où même les virements instantanés devaient attendre l’ouverture du mardi, j’ai choisi de le faire par CB (il y a normalemen des frais, SAUF pour le premier versement). Et j’ai été crédité en quelques minutes…
3. Lancer un plan d’investissment
Comme les plans d’investissements sont pour le moment gratuits, et que je voulais en profiter pour m’exposer un peu aux métaux précieux (ayant déjà un peu d’ETC argent sur IB depuis quelques temps). J’ai donc lancé un petit plan d’investissement de 100 € par semaine sur un ETC palladium.
Les plans d’investissements peuvent être hebdomadaires, bihebdomadaires, mensuels ou trimestriels. Dans tous les cas, ils ne peuvent débuter qu’en début de mois ou au milieu de mois. Comme nous étions le 28 mars, j’ai donc choisi « début de mois », à savoir le 2 avril (le 1er étant férié).
Il s’est effectivement réalisé en fin de journée du 2 avril.
4. Choix des actifs
On peut trouver un peu de tout, classé en 5 grandes catégories et diverses sous-catégories.
Trade Republic n’offre pas de PEA, mais le choix d’actions est correct. Evidemment, on n’arrive pas au niveau d’IB ou de Saxo, mais pour 99% des utilisateurs, cela sera bien suffisant!
On y trouve même des obligations ! (Dont je reparlerai un peu plus loin…)
Les cryptos sont également proposées, même si à titre personnel, je ne vois aucun intérêt d’en détenir autrement qu’on chain avec mes propres clés privées. Ceci dit, j’imagine que pour grand nombre d’investisseurs, ce genre de produit dérivé est plus accessible, même si j’ai toujours un doute sur l’intérêt d’investir dans quelque chose que l’on ne connait pas vraiment (car sinon, on prendrait les authentiques cryptos et non pas une reconnaissance de dette chez un courtier!).
Pour résumer, on trouvera de tout sur Trade Republic et le choix est très convenable.
5. Les frais
Au niveau des frais, Trade Republic se démarque par une politique simple: pas de frais sur les plans d’investissement, 1 € pour n’importe quelle transactions. Ce qui en fait un courtier très concurrentiel, sauf pour les petits ordres (hors plans).
En ce qui concerne les plans d’investissements, il est bien précisé que l’exécution se fait « à un moment de la journée ».
Cela serait-il une manière de faire passer des frais cachés ?
A vrai dire, je ne sais pas. Je peux juste constater que mes 100 € de Palladium se sont exécutés à 26.98 €.
Quand on regarde le tracker, en dollars, sur Tradingview et que l’on converti en euros au prix du jour, on est en effet plutôt dans le bas de la fourchette des prix du jour.
Visiblement, Trade Republic tente effectivement d’offrir un bon prix à ses clients. A voir sur la durée.
En ce qui concerne les obligations par contre, il y a bien des frais cachés sous forme de spread.
Par exemple, j’ai sélectionné l’obligation Vallourec (échéance dans un peu plus de 2 ans et offrant près de 8% de rendement).
D’une part, on ne peut pas l’acheter en plan d’investissement, d’autre part, il y a un spread conséquent qui n’apparait clairement nulle part.
Par exemple, pour 500 €, on reçoit 474.08 parts avec une cotation du moment de l’exemple à 101.3. Autrement dit, on devrait avoir 500/1,013= 493,58 parts.
Or le courtier propose seulement 474,08 parts. Ce qui couterait normalement 480,16 €. Autrement dit, il y a plus de 13 € de frais.
Certes, la possibilité d’investir dans des obligations sans poser 50 000 ou 100 000 € d’un coup est fort intéressante, mais il faut tout de même comprendre que cela se paie (et réduit fortement l’intérêt d’une obligation (et encore, dans cet exemple, j’ai choisi une oblgation « intéressante »).
Bref, un manque de transparence sur ce point.
Je n’ai pas testé les autres produits dérivés, type Turbos, mais j’imagine que le problème est le même.
Attention, je ne critique pas le fait qu’un courtier gagne de l’argent (après tout, il rend un service), mais j’aime bien comprendre d’un seul coup d’oeil quels sont les frais !
6. L’action offerte
Quand vous passez par un lien d’affilitation, ce qui est donc logique à faire systématiquement, vous (et votre « parrain ») recevez entre 5 et 200 € (par quel mécanisme, je ne sais pas, ce n’est pas clair, j’imagine que c’est une sorte de loterie où l’immense majorité reçoit 5 ou 10 €) d’une action choisie par Trade Republic.
En ce qui me concerne, j’ai eu 10 € d’Amazon.
Là encore ce n’est pas très clair au premier abord, car il faut suivre plusieurs conditions (mais qui sont tout à fait cohérentes):
faire un dépôt
faire deux transactions (hors plan d’investissement), autrement dit payer 2 € de frais au minimum. J’en ai profité pour acheter des parts de deux fractions d’actions « chères » pour tester ( MOELLER – MAERSK A/S et United Health pour être complètement transparent).
J’ai donc, quelques heures après ces achats, reçu mes 10 € d’Amazon. Je pourrai les revendre de ce pas, car l’action est sur ses plus hauts, mais bon, 10 €, c’est bien sympathique, mais je vais peut-être éviter de faire de la spéculation avec cette somme !
7. La rémunation du cash
Le cash restant sur le compte est rémunéré à 4% (selon les taux de la BCE) sans minimum. C’est un phénomène plus courant chez les banques Allemandes, alors qu’en France, un compte courant ne rapporte qu’à la banque (mais ceci dit, les livrets d’épargne ne fonctionnent pas de la même manière en Allemagne…). Comme Trade Republic est basé en Allemagne, il faut croire que les bonnes habitudes ont été gardées.
J’ai d’ailleurs été surpris que mon dépôt (par VISA en plus) du 28 mars m’avait déjà apporté 0,16 € le 2 avril (les intérêts sont versés à chaque début de mois).
C’est donc une bonne chose, si on a un livret A et un LDD complets bien sûr, car sinon les 3% actuels sans impositions sont plus rentables. Cependant, comme on peut adosser une carte bancaire à son compte Trade Republic, on peut être tenter de le transformer en « compte courant ».
8. La CB avec cashback
1 % de cashback est proposé, à condition de faire des investissements d’au moins 50 € par mois. Ceci dit, c’est très raisonnable, car si on investi moins que cela, autant le mettre sur un livret !
Par contre, ce n’est qu’une possibilité future, car il y a une liste d’attente ENORME (je dois être à l’instant à la place numéro 1 185 290 !). Au rythme actuel, j’imagine que je verrai peut-être la CB pour Noël en étant optimiste ! En passant, si vous parrainez quelqu’un, cela donne un bonus d’avancement dans la file d’attente.
Ceci dit, le cashback ne doit jamais être un argument dans le choix d’un courtier, mais un petit plus.
En passant, cette CB offrira aussi la possiblité d’investir les arrondis de vos achats. C’est une méthode « indolore » pour investir/épargner, même si à titre personnel, je préfère envoyer régulièrement des sommes précises plutôt que d’avoir l’impression d’investir gratuitement alors que cela revient au même… Mais évidemment, pour certains, cela peut être une solution intéressante pour leur propre psychologie ! En tout cas, c’est une possibilité intéressante.
CONCLUSION:
Trade Republic offre un service pratique, une plateforme épurée (certains diront simplistes, mais c’est bien le but ici), des possibilités riches et peu de frais.
Je vais donc réellement l’utiliser et s’il ne me viendrait pas l’idée de faire du swing trading avec cette plateforme, un investissement/épargne peut tout à fait être réalisé.
Nous sommes bien face à un néo-courtier qui s’adresse à une génération qui aime aller à l’essentiel.
Ce qui n’empêche pas les vieux routiers d’apprécier.
Si cet article vous a intéressé et si vous souhaitez vous inscrire en récupérant un petit bonus, n’hésitez pas à utiliser mon lien de parrainage ci-dessous (et cela me permettra peut-être d’obtenir ma CB avant Noël !).
En attendant, quel que soit votre courtier, bons investissements !
Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches !
Mais je suis aussi investisseur depuis longtemps maintenant.
Je sais que même si un actif est le meilleur du monde, a tant d’avantages qu’il ne peut que monter jusqu’au ciel, je sais que cela ne se produira probablement pas.
Pourquoi ?
À cause de la psychologie humaine.
Si vous (ou un gestionnaire de fonds) réalisez de gros bénéfices, vous prendrez des bénéfices à un moment donné.
Il y a de nombreuses raisons : votre conjoint(e), votre nouvelle voiture, votre prêt hypothécaire, votre travail, vos enfants, votre santé, ou simplement parce qu’être riche dans un cimetière n’est pas un bon objectif à avoir.
Bien sûr, le cycle du Bitcoin vient de commencer (le halving doit encore se produire !).
Mais beaucoup de gens font déjà des (gros) profits.
Le Bitcoin est et restera pendant un certain temps, un actif très volatil.
Ainsi, à partir de 72000 $, nous pouvons facilement chuter de -20% sans avoir de problème avec le marché haussier actuel.
Voici un exemple, juste un exemple.
Je vais bientôt publier ma stratégie personnelle de prise de bénéfices. (Et vous verrez que je suis beaucoup plus optimiste à propos du Bitcoin…)
Remarque : Exprimé en or, les plus hauts de 2021 ne sont pas encore atteints…
Exemple de Stratégie de Prise de Bénéfices avec Niveaux et Proportions :
Investissement Initial : 10 000 $ à 30 000 $ par Bitcoin, soit 0,333 Bitcoin.
Valeur Actuelle : 72 000 $ par Bitcoin, pour un total de 24 000 $.
Objectif : Prendre des bénéfices à la hausse tout en maintenant une exposition au Bitcoin.
Stratégie :
Vendre 30% de votre Bitcoin (0,1 Bitcoin) à 72 000 $. Bénéfice : 7 200 $. Bitcoin Restant : 0,233 Bitcoin. Définir une limite de pertes sur le reste de votre Bitcoin à 60 000 $. Si le prix baisse à 60 000 $, vous vendrez automatiquement vos 0,233 Bitcoin pour une perte de 2 664 $. Si le prix continue de monter, vous conserverez votre Bitcoin et profiterez de l’augmentation. Justification :
Vendre 30% vous permet de sécuriser une partie de vos bénéfices. La limite de pertes protège votre capital en cas de baisse des prix. Garder 70% de votre Bitcoin vous permet de profiter d’une éventuelle poursuite de la hausse. Autres Options :
Utiliser une limite de pertes dynamique. La limite de pertes s’ajustera automatiquement pour suivre l’augmentation des prix. Étaler votre prise de bénéfices sur plusieurs niveaux. Cela vous permet de lisser vos bénéfices et de réduire le risque lié à la volatilité.
Important :
Cette stratégie est un exemple et peut ne pas convenir à votre situation. Adaptez votre stratégie à vos objectifs et à votre profil de risque. Bien sûr, cela fonctionne également pour Polkadot, Ethereum ou tout ce dans quoi vous avez investi (actions, or…).
Diclaimer : Cet article n’exprime que l’opinion personnelle de son auteur et ne constitue pas un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres investissements !
Cela fait plusieurs semaines que j’étudie le fascinant concept des Inscriptions. D’un certain point de vue, on peut considérer que cela pousse très loin la notion de valeur marchande. On est à la limite de faire du commerce avec des « mots » inscrits selon un procédé qu’une majorité accepte.
Comme pour tout ce qui capte mon attention, j’essaie toujours par moi-même. Par exemple, la semaine passée, j’ai investi une « toute petite somme » en tokens AVAX pour inscrire « asct » sur la blockchain. J’ai multiplié ma mise initiale par un nombre incroyable pour un investisseur classique (X25 pour le moment, sachant qu’il m’en reste encore 1/4 de ma position initiale, bien que la valeur puisse chuter, avec mes meilleures ventes réalisées à plus de X50). Comme la folie des inscriptions s’est propagée à presque toutes les blockchains, j’ai participé à d’autres inscriptions. Ici le principe est d’être dans les premiers. Sauf peut-être une ou deux exceptions, on est clairement dans un modèle financier basé sur des bulles.
Déjà en 1636, des riches négociants Hollandais achetaient à des sommes folles des bulbes de tulipes, ceux qui se sont arrêtés à temps ont pu fortement s’enrichir. Les autres se sont retrouvés ruinés après l’éclatement de la première bulle spéculative de l’histoire.
Je ne doute pas un instant que les inscriptions vont suivre le même chemin, en beaucoup moins de temps, car dans le Web3, tout va très vite.
Quoiqu’il en soit, c’est un phénomène très intéressant qui en dit long sur la mentalité des foules de cryptoinvestisseurs, eux-mêmes se surnommant les Degens (« dégénérés »).
Mais revenons aux explications de base. Je m’excuse par avance auprès de mes anciens lecteurs intéressés par la Bourse, mais après tout, je suis et je reste un Investisseur (très) Particulier ! La partie qui suit est assez technique, bien qu’écrite dans un soucis de vulgarisation.
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Traduction (et remarques personnelles):
Récemment, le standard BRC-20 gagne une attraction incroyable et les Inscriptions explosent sur différentes chaînes.
L’inscription fait référence au processus d’incorporation d’informations, souvent des signatures cryptographiques, au sein de transactions ou de contrats intelligents.
Contrairement à l’ERC-20 (Ethereum), où les jetons sont émis et distribués sur la base de contrats intelligents existants, les jetons d’inscription sont déployés, émis et transférés en stockant des valeurs de données dans les messages de transaction (données d’entrée) via des auto-transactions (c.à.d. que l’on envoie une transaction « vide » hormis le message correspond à l’Inscription voulue à sa propre adresse).
Cependant, le concept d’Inscription est très méconnu, voire déroutant, et certains pourraient se demander pourquoi nous devrions choisir cela plutôt que l’ERC-20.
Mais personnellement, je pense que la beauté de l’inscription réside dans le fait qu’elle est équitable pour tous, et ce point est maximisé lorsqu’il s’agit de « Meme Coins ».
Le plus grand risque de négociation de jetons mèmes était le risque de manipulation de la liquidité par les développeurs, ou de largage de jetons (« Airdrop ») par des équipes et des tiers qui étaient vendus ou distribués sans votre connaissance.
L’ironie est que sur une blockchain décentralisée, vous vous fiez à la confiance en l’équipe de développeurs et aux influenceurs qui l’ont recommandée, alors qu’avec l’Inscription, n’importe qui peut participer à l’émission, tant qu’il paie les frais de gaz, et n’importe qui peut vendre en même temps.
Chaque chaîne a une manière différente de faire l’inscription. L’EVM (donc tout ce qui est basé sur l’Ethereum et ses sidechains et autres Layers 2) utilise une interface utilisateur similaire aux NFT (les transactions réelles sont basées sur les données d’entrée), Solana utilise les NFT pour effectuer des transactions avec l’émission, et Near enveloppe les inscriptions en jetons fongibles pour prendre en charge les transactions AMM.
Comme l’information est fragmentée, technique et inconnue, aujourd’hui je vais vous guider de A à Z sur le fonctionnement de l’inscription sur l’EVM.
L’inscription commence par le déploiement. L’inscription est émise en déployant une chaîne JSON(basé sur le Javascript) dans une transaction qui spécifie ce qui suit.
« p » : Nom du protocole (par exemple, BRC-20, ARC-20, etc.). L’inscription sur l’EVM suit généralement le nom du protocole donné par le premier jeton d’inscription émis.
« op » : Type d’événement (déploiement, émission, transfert). En cas de déploiement, réglez-le sur déploiement.
« tick » : Nom du jeton. BRC-20 a un maximum de 4 caractères, mais pour l’EVM, il n’y a pas de limite.
« max » : Émission maximale. L’émission maximale est généralement fixée à 21 000 000. Ce nombre peut être modifié de manière flexible en fonction de la quantité maximale d’émission.
« lim » : Limite d’émission. Cela peut être utilisé de différentes manières, mais définir un chiffre bas augmentera le nombre de transactions nécessaires pour atteindre une émission de 100%. Cependant, si vous le fixez trop bas, seules quelques personnes pourront émettre, ce qui rendra difficile la création d’une communauté. Généralement, on le fixe à 1000.
Je vais déployer un jeton appelé $astr sur le réseau Astar EVM, auquel semble-t-il personne ne semble s’être encore inscrit.
Je voulais émettre 21 millions par lots de 1000, donc j’ai déployé la chaîne JSON suivante en utilisant l’outil d’inscription « unieths » (personnellement, j’ai utilisé TokenPocket sans soucis et il en existe de nombreux autres).
Maintenant que $astr est déployé, émettons $astr. L’émission nécessite une chaîne JSON suivante.
« p » : identique au nom du protocole que vous avez utilisé pour le déploiement
« op » : émission
« tick » : astr
« amt » : 1000
La chose importante à noter ici est que vous utilisez « amt », pas « lim », pour spécifier la quantité à émettre, et la quantité doit être la même que la valeur « lim ». Si vous saisissez un nombre différent, la valeur hexadécimale sera modifiée et ne sera pas reconnue par l’Indexer, car la plupart des indexeurs indexent la valeur hexadécimale.
Dans le même outil, j’ai créé une transaction avec les données d’entrée suivantes.
L’inscription dépend entièrement du point de départ et du consensus social. Il y a cependant un hic. N’importe qui peut effectuer des transactions avec les chaînes de données de déploiement et d’émission mentionnées ci-dessus, et l’émission peut être laissée dans un nombre infini de transactions.
Cela signifie que vous pouvez effectuer le déploiement de $astr et l’émission du même jeton plusieurs fois au-dessus de l’offre maximale (max supply) et de la limite (lim). C’est pourquoi la rapidité de la transaction de déploiement est si importante… La légitimité compte !
En Web3, il y a une prime au premier arrivé, donc cela est pris plus au sérieux que vous pourriez le penser. Il y a eu des cas où nous émettions avec enthousiasme, seulement pour avoir un énorme problème quand une transaction plus ancienne était découverte. (J’aime l’analogie avec la découverte du plus vieux ossement humain, qui a une grande valeur scientifique, jusqu’à ce qu’on retrouve quelque chose de plus ancien…)
Dans le cas de $AVAL émis sur Avalanche, plusieurs transactions de déploiement ont été trouvées, et la transaction de point de départ avait la mauvaise chaîne JSON, de sorte que le nombre de $AVAL émis était compté différemment. Mais un consensus social a été construit parmi les personnes qui ont émis.
L’émission a moins de problèmes que le déploiement. Cela est dû au fait que si nous avons un point de départ clair, nous pouvons compter les transactions d’émission max/lim sur le principe du premier arrivé, premier servi (FCFS) et obtenir une image claire de l’endroit où commence et se termine l’inscription valide.
Pour le $AVAL ci-dessous, j’ai compté 21 millions à partir du numéro de bloc 37942008.
Mais il y a une chose qui manque, n’est-ce pas ? L’adresse du destinataire. Comment savons-nous à qui nous envoyons et comment cela est-il traité ?
C’est là qu’intervient l’Indexer. L’indexer agit comme un registre qui garde une trace de qui détient combien de jetons et de la manière dont ils circulent. Il existe de nombreuses façons de faire de l’indexation, mais pour brc-20, nous utilisons libbrc20-indexer créé par unisat, pour l’EVM, nous utilisons le déploiement, qui crée une auto-transaction, et contrairement à l’émission, nous gérons les transferts et les transactions en créant une transaction avec la valeur « to » définie sur l’adresse du destinataire dans la transaction. Cela permet au solde dans l’indexer de fluctuer tandis que le montant total reste constant.
C’est ainsi que fonctionne également Inscription OTC.
C’est tout pour la façon dont fonctionne l’Inscription.
Anecdotes sur l’Inscription
Je voudrais terminer ce message en partageant mes expériences et conseils sur l’Inscription jusqu’à présent.
Lorsque l’Inscription est déployée sur une nouvelle chaîne, il n’y a pas d’indexer ni de place de marché, donc les échanges se déroulent principalement en vente libre (OTC), et si personne ne crée d’indexer ou de place de marché, c’est une perte de gaz. Vérifiez s’il y a un projet en train de le construire.
Le prix de l’Inscription EVM est formé de manière similaire à celle des NFT FP.
Il y a beaucoup de bruit autour des données de déploiement et d’émission, il est donc important d’apprendre rapidement et de faire vos propres jugements.
Le format de la chaîne JSON pour l’émission ne change pas de la forme ci-dessous, il est donc bon de le mémoriser. {« p »: »ast-20″, »op »: »mint », »tick »: »astr », »amt »: »1000″}
Chaque chaîne a sa propre historique d’inscription, la plupart de la capitalisation boursière provient des première à troisième inscriptions sur une chaîne donnée. Il est surtout nécessaire de saisir très rapidement la première.
Nos amis Chinois prennent l’Inscription au sérieux et font avancer l’histoire. (Accessoirement, la saturation des réseaux à cause des inscriptions est également un excellent stress-test… Pour le moment, je distingue les blockchains qui ont dû s’arrêter et celles qui ont simplement vu leurs frais de transactions explosés…)
Record battu ! Presque 5 mois depuis la dernière newsletter (qui se voulait presque hebdomadaire au début). Je me concentre sur d’autres choses plus importantes qu’un petit blog gratuit et de plus, le marché crypto n’était guère intéressant jusqu’à sa remontée.
J’exagère évidemment, car le marché crypto est bien l’un des plus intéressant qu’il soit. Pas un jour sans hack, réglementation anti-crypto bureaucratique ou affaire liée à la SEC. Rien que cette semaine, pas moins que la démission de CZ, le célèbre PDG du (encore) plus gros CEX du monde. D’ici à apprendre sous peu qu’il est en cavale ou accidentellement victime d’un accident accidentel…
Mais revenons au marché crypto.
Le plus simple est de dire que ça y est. Depuis quelques mois, le long marché baissier semble terminé. Evidemment, rien n’est jamais certain et un -25 ou -40% peut arriver du jour au lendemain. C’est aussi ça l’investissement dans des actifs volatiles !
Quoi qu’il en soit, c’est bien le bitcoin qui a mené la danse jusqu’à présent.
Et cette dominance, bien que relativement élevée, n’est peut-être pas encore finie… Classiquement, le bitcoin est fort quand le marché tombe et que mécaniquement, les altcoins chutent encore bien davantage. Ici, c’est le marché d’ensemble monte, mais le bitcoin reste fort. Donc un phénomène de « flight to quality » ?
Pendant cette année maussade sur le marché crypto, je me suis attaché à renforcer logiquement la part de bitcoin dans mon portefeuille. Et visiblement, j’ai bien fait.
Rien que ce dernier mois a été vert pour tout le marché ou presque. Certains gros altcoins comme le Solana ou l’Avax se sont même offerts d’énormes gains.
Ceci dit, il ne faut pas oublier que malgré celà, on revient à peine vers les niveaux moyens de 2022, avant la chute.
Un investisseur patient qui aura appliqué un DCA régulier a forcément rattrapé ses pertes, par contre, la spéculation est comme toujours très dépendante du bon cheval sur lequel on a misé ou non !
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto a plus que doublée (+101,93%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement par rapport à un indice sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022 (alors qu’elles sont bien injectées…).
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -6,62 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela inclus les pertes réalisées de l’affaire FTX (dont je pourrais peut-être un jour lointain voir un petit bout revenir…). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes, mais que la patience (et le DCA) finissent par être payants…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte et qui finit toujours par permettre de remonter une pente, tant que l’actif ne tombe pas à 0 évidemment (valable aussi et surtout en Bourse !). Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
En presque six mois, une très longue période en cryptos, il s’est passé beaucoup de choses. J’ai modifié quelque peu la composition de mon portefeuille, en arbitrant quelques cryptos « mineures » de mon portefeuille vers du bitcoin (Solana, BNB, LINK surtout, plus récemment Moonriver) .
1. BTC: Le bitcoin teste encore une fois la résistance des 38000 $. La prochaine grosse barrière se situe entre 42 et 45000 $. Evidemment, cela peut corriger violemment dans l’autre sens, comme d’habitude. Mais il semblerait qu’il y ait un certain consensus pour considérer que les points bas vers 15-16000$ ont été faits. Ceci dit, cela laisse tout même pas mal de marge pour une correction. Tout le monde attend la combo gagnante ETF spot + halving, mais la majorité a rarement raison dans ces cas.
2. DOT: Mon gros pari sur le Polkadot va-t-il s’avérer payant ? Quoiqu’il en soit, pour limiter mon exposition (que j’aurai préféré garder sous 10%), je vais désormais vendre mes revenus de staking contre du bitcoin jusqu’à nouvel ordre, alors que jusqu’à présent, je les remettais en staking.
3.ETH: Même s’il peine toujours à suivre le bitcoin, il a tout de même bien suivi le marché. S’il baisse encore face au bitcoin (sous 0,05 BTC), il est possible que je rebalance peu à peu en bitcoin (une partie est toujours sous forme de bitcoins depuis des mois; ce qui a réduit quelque peu mon allocation réelle).
4. XMR: J’ai introduit le Monero dans mon portefeulle, avec une très petite stratégie de DCA hebdomadaire dès que le cours est sous la MM200 en hebdo. J’ai également arbitré une part de mes bitcoins pour un swing trade à moyen terme qui est perdant pour le moment. Il a une assez faible volatilité ces derniers temps… De part les caractéristiques du Monero liées à son anonymat, il va devenir difficile de l’acheter ou le revendre sur une plateforme régulée… Pour le moment, Kraken résiste encore, mais je n’ai que peu de doute sur son délistage futur. En cas de régulation forte, il pourrait devenir “l’ultime recours”. Il est très difficile de faire des projections sur sa valorisation une fois qu’il ne sera plus qu’accessible à travers des plateformes décentralisées, mais il peut y avoir une surprise dans les deux sens… Avec une capitalisation actuelle de seulement 3 milliards, son prix pourrait exploser à la hausse en cas de forte demande quasi-planétaire d’une cryptomonnaies décentralisées et échappant aux régulations.
5. GNO: Le jeton de gouvernance du réseau Gnosis/XDai, très orienté décentralisation, s’est bien apprécié. Son entrée sur Aave y est sans doute pour quelque chose, mais pas seulement. Cette sidechain d’Ethereum est en quelque sorte la version vraiment décentralisée que l’on aimerait avoir pour ce dernier… Ceci dit, il reste une sidechain et s’appuie sur un bridge avec le DAI… Je compte prendre mes bénéfices par paliers à partir de 250 $.
6. HBAR: Il se maintient bien, malgré une certaine dilution et un manque de décentralisation. Cependant, technologiquement, ce projet reste intéressant. Ceci dit, il a tellement baissé par rapport à mon entrée trop précoce qu’il reste encore à faire une petite poussée de 25% avant de revenir à mon PRU.
7. EOS: Celui qui “aurait pu” semble arriver en fin de course. Il a rebondi, mais pas autant que le marché et à part être une réserve de valeur sans inflation excessive, je ne vois pas bien son intérêt. Cela fait bien deux ans que j’essaie de m’en débarasser. Disons qu’en cas de bullrun réel, je compte sur son côté éprouvé pour profiter de la hausse.
8.FLOW: Le champion des NFTs a subi le sort réservé aux NFTs en général: dégringolade ! Sa tokenomics est trop inflationniste et je crains que c’est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire avec le Proof of Stake: un token qui se paie lui-même en se diluant à terme. Pour le moment, je transforme le résultat de cette dilution en BTC… En attendant de m’en débarrasser tout comme l’EOS, au prochain bullrun. Ceci dit, 1,3% de mon portefeuille, ça fait beaucoup, mais pas tant que ça. Surtout si on prend les revenus de staking en compte, sous forme de bitcoins.
9. NEM: A force d’avoir pris des bénéfices ou convertis en BTC plusieurs altcoins, voilà que le NEM se retrouve à la 9ème place ! J’apprécie son côté proof of work et la persistance de ce vieux projet. On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise qui crééera un peu d’effet d’annonce dans un bullrun à venir. Mais là encore, je vais m’en débarrasser.
10. EUROe: Ce seront les premiers à partir dans mes DCA. J’avoue qu’avec les stablecoins, et encore moins ceux en euros, je ne suis jamais très rassuré. L’expérience a prouvé que rien n’est vraiment stable, même pas l’USDC ! PS: Je réparti le peu de stablecoins qui me restent entre USDC/USDT/EUROe de manière équitable. J’ai choisi ce dernier car il décorrelé de Circle, contrairement au JEUR que j’avais déjà utilisé.
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Les sorties du trimestre:
Gros ménages dans mes altcoins ces derniers temps. J’ai vendu tous mes BNB contre du BTC, à raison. Je vais peut-être rater une remontée incroyable de Binance, mais dans ce cas, je gagnerai également avec bitcoin, peut-être moins certes, mais dans le cas contraire, je perdrais surtout beaucoup moins !
De même, malgré la superbe remontée de Solana, que j’attendais, je m’en suis débarassé. Je n’ai jamais aimé ce token, ni pour sa technologie ni pour le flou lié à FTX qui l’entourrait. J’ai vendu vers 36$, contre du bitcoin, ce qui est peut-être pas très optimal, mais pour un DCA qui avait débuté à…. 212 $, je m’en sort très bien !
J’avais accumulé un peu de LINK pendant son long canal de consolidation, et je suis sorti entre 9,5 et 15 $, donc trop tôt, mais tout de même en fort gain. Je ne suis pas fan de la tokénomics du projet, mais j’étais quasiment sûr que ce canal de consolidation allait sortir par le haut.
Enfin, cette semaine, j’ai vendu tous mes Moonriver stakés restant contre du bitcoin. Je suis déjà très exposé à l’écosystème Polkadot pour ne pas en rajouter avec un token a l’avenir très incertain.
Bref, j’ai fais le ménage dans mon portefeuille. A terme, je vais devenir une sorte de bitcoin maximaliste modéré. Je reconnais l’intérêt, technique et/ou spéculatif, d’autres cryptos, mais pour le moment, en tant que réserve de valeur, je n’en vois qu’un qui fait réellement ce qu’il doit faire et SURTOUT, sans dilution ni primo-investisseurs ni « entreprise de développement ».
La question que je me posais à mes débuts, à savoir est-ce que je ne devais pas juste tout mettre en bitcoin commence à avoir une réponse. Ceci dit, en investissement, se tromper beaucoup et malgré tout gagner de l’argent, ce n’est pas si grave que ça. Alors, si on se trompe qu’un peu, c’est encore mieux !
Remarques sur mes stratégies d’achat:
J’ai ralenti mes DCA.
Nous sommes dans un « entre-deux ». Je devrais donc bientôt commencer mes stratégies de sorties avec des DCA inverses.
Bien sûr, je garderai toujours un fond de bitcoins, car après tout, on ne sait jamais...
Si les plus bas ont bien été faits cette année, je suis très exposé en cryptos.
Si ce n’est pas le cas, j’en profiterai pour en reprendre un peu. Mon échéance reste 2025 pour réévaluer mes stratégies.
Nul n’est devin !
Faites vos propres recherches et forgez-vous votre propre avis et surtout, ne vous fiez qu’à votre propre opinion en matière d’investissement !
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
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Notez que ces dix principales positions représentent 89,1 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 52,2% (+4,7%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 4,3% (-3,4%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Je ne vais pas revenir sur ce qui a été dit dans l’article précédent que je vous conseille vivement de (re)lire. Cela permet de se rendre compte que les promesses ne sont jamais tenues dans le domaine de la finance. C’est ainsi, c’est logique, car l’argent des uns devient l’argent des autres. Il faut juste en avoir conscience, pour rester dans le camp des gagnants.
La seule chose qu’il faut retenir, c’est que rien n’est gratuit et surtout pas l’argent.
Que ce soit dans le domaine des prestations sociales ou du marketing crypto, au final, c’est la même chose. Quelqu’un finit toujours par payer les bénéfices encaissés par d’autres.
En ce qui me concerne, j’ai vendu 1/3 de mes BNB lors de la montée (ce qui a déjà suffit à me rembourser ma mise initiale). Je regrette de ne pas avoir vendu un peu en dessous de ma cible de sortie qui était à 0,02 BTC et qui a été frôlée d’un cheveu. Tant pis, on ne peut jamais connaître à l’avance la force d’un mouvement.
On voit bien la dégringolade du BNB contre le bitcoin (mais aussi contre le dollar). Les dernières attaques de la SEC et les gros problèmes de régulations qui s’étendent à travers l’Europe contre Binance n’arrangent pas les choses. Ceci dit, on voit bien que même avant cela, le BNB corrigeait structurellement. En effet, même s’il est (était ?) une machine à cash pour Binance, un token destiné à être distribué ne peut se maintenir indéfiniment sans nouvelles entrées. Hors, depuis 2021, les volumes sont anémiques.
En ce qui concerne le cashback que j’ai obtenu grâce à la (très pratique) CB de Binance, j’en suis fort satisfait. Non pas que cela représente une forte somme, mais j’aime bien ce petit retour.
A titre personnel, j’aime bien compartimenter mes dépenses et j’ai toujours eu plusieurs CB, en fonction du type de dépense. Cela permet un suivi sain tout en offrant une certaine souplesse: si un compte est vide, il en reste un autre, mais comme cela complique mon suivi (puisque ce n’est pas le « bon » compte pour tel type de dépense), psychologiquement cela m’oblige à me limiter.
Une saine limitation est souhaitable pour tout le monde, quel que soit son niveau de revenus. Je ne prône absolument pas la frugalité; la vie est bien trop courte pour s’obstiner à épargner de manière excessive, sauf bien sûr si on a un véritable plan comme par exemple travailler intensément quelques années pour tel ou tel objectif atteignable).
Bref, j’utilisais la CB de Binance pour mes dépenses courantes (alimentation et vie quotidienne). Je ne suis pas très dépensier dans cette catégorie budgétaire, mais parfois je n’hésite pas à me faire plaisir ce qui me fait dépenser entre 1000 et 3000 euros par mois, en ne comptant pas les voyages et autres achats plus importants.
Depuis juin 2022, j’ai bien sûr largement rentabilisé l’unique BNB bloqué à cet effet. Je sais que c’est contre-intuitif pour certains qui pensent que le BNB est de toute façon lié à Binance, et donc autant tout laisser sur la plateforme, mais depuis l’expérience de FTX, je ne garde quasiment plus rien nulle part et j’ai donc la majorité de mes BNB sur mon wallet personnel dont je possède les clés. En fait, je me dis que si effectivement Binance venait à faillir, je pense qu’il y aura un délai entre l’impossibilité de faire des retraits et l’écroulement de la blockchain BNB et que je pourrais toujours sortir mes BNB sur un DEX comme Sushiswap par exemple contre un autre token que je pourrais convertir dans la foulée en quelque chose en dehors de l’écosystème Binance avant que les différents bridges ne sautent à leur tour par un assèchement de la liquidité.
Evidemment cela devrait se faire avec une grosse décote, mais avec un peu de chance, elle pourrait se limiter à un -50% voire moins. C’est un risque que je suis prêt à courrir car je pense malgré tout que Binance n’est pas encore à terre. Pour le moment, je considère que la direction de Binance fait au mieux de ses moyens pour a) faire des bénéfices, y compris en étant un peu limite au niveau légal b) subit des pressions excessives de la part des autorités financières occidentales c) a encore des ressources pour durer, même si l’âge d’or semble définitivement terminé.
Autrement dit, on pourrait encore assister à une surprise dans un ou deux ans, notamment au niveau de la valorisation du BNB, même si à long terme, je suis toujours pessimiste quant à son avenir, en tant que token d’exchange (par définition voué à être dilué).
Techniquement, la MM 200 en données hebdomadaires de mon graphiques plus haut sera une zone importante à franchir.
Je n’oublie pas que, même si je ne crois pas dans le BNB, il y a des intérêts financiers beaucoup plus importants que les miens qui sont en jeux, et il n’y a que voir les rebonds qui se font sur Solana ou Fantom (qui sont toutes les deux des blockchains « mortes » en ce qui me concerne, mais avec beaucoup d’intérêts en jeu).
S’il est effectivement plus intéressants et sûr d’investir dans un actif d’avenir avant tout le monde, c’est aussi beaucoup plus difficile. Par contre, investir dans quelque chose qui n’a pas encore dit son dernier mot, peut être très rentable, bien que la difficulté ici réside dans la nécessité de s’en défaire à temps.
Pour faire un parallèle avec les actions, qui aurait voulu des actions VW ou IBM à certains moments entre 2016 et 2020 où l’on pensait ces vieux dinosaures sur leurs derniers instants ? C’est sans doute vrai à plus long terme, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas beaucoup d’argent à gagner entre temps.
Bref, Binance est le numéro 1 et on ne s’en débarrassera probablement pas si facilement et si rapidement, du moins pas avant une « dernière » tentative.
Pour en revenir au cashback, la nouvelle est tombée de manière assez discrète pour que cela puisse être un signe d’inquiétude d’ailleurs. Binance limite sévèrement le montant de cashback mensuel, jusqu’à le rendre ridiculement faible.
Cependant, contrairement à Crypto.com l’an dernier, ils n’ont pas touché aux exigences et aux taux de cashbacks, ce qui me semble d’ailleurs beaucoup plus malin.
D’ailleurs, le marché ne s’y trompe pas. Si on compare le BNB au CRO, on voit qui est gagnant, malgré l’immense campagne de marketing de Cryto.com en 2021…
Cependant, tout comme Crypto.com, Binance ne parvient pas à conserver un attrait réel pour son token. Or, cela pourrait être le début d’une spirale infernale…
Comme je le disais dans mon premier article sur le cashback: « Quoiqu’il en soit, on n’investit pas dans du cashback. On peut éventuellement en profiter “gratuitement”.
J’ai bien sûr appliqué ma propre règle, et depuis un juin 2022, j’ai accumulé environ 1,7 BNB pour 1 resté bloqué, que j’ai au fur et à mesure, converti en bitcoin, faisant ainsi un DCA inversé sur le BNB tout en récupérant (un peu) plus de bitcoin qui a entre temps bien augmenté face au dollar/euro.
C’est bien sûr totalement négligeable, mais c’est de l’argent vraiment gratuit (enfin, que d’autres ont payé à ma place) tout en utilisant tout à fait normalement une CB.
Petite remarque: le parteneriat avec Paysafe Payment Solutions qui permet à Binance de recevoir des euros s’arrêtera le 25/9/2023 prochain. Espérons qu’ils trouvent un autre partenaire aussi efficace (je n’ai jamais eu à me plaindre, l’argent viré depuis mon compte bancaire classique arrivait entre 20 minutes et quelques heures plus tard sur mon compte Binance…)
Si jamais ils ne trouvaient personne, en raison de la régulation bancaires en Europe, je serais bien plus pessimiste sur l’avenir de Binance…
Bref, ma petite expérience de cashback avait surtout comme but d’essayer par moi-même le produit. Comme Waren Buffet qui boit du Coca-Cola régulièrement, j’aime bien me rendre compte par moi-même de la réalité du fonctionnement des entreprises dans lesquelles j’investis…
Discaimer: Cet article a pour vocation le partage, à but purement pédagogique, d’une expérience personnelle. Je ne recommande ni les banques citées ni une carte bancaire en particulier ni encore l’investissement dans une cryptomonnaie. Chacun est libre de faire ses propres choix et ses propres investissements.
J’ai mis en pause mes articles, essentiellement par manque de temps. Mais aussi parce que durant ce trimestre, le marché crypto a fait presque du surplace: un coup je baisse, un coup je monte.
Et soudain, la SEC, dans sa croisade contre les cryptomonnaies sous couvert d’une régulation nécessaire s’en prend à la fois à Binance et à Coinbase, tout en publiant une liste de « securities« .
Je ne vais pas rentrer dans les détails ici, mais il faut bien garder à l’esprit que la régulation des cryptos aux USA a pris une tournure très politique. En principe, la SEC n’est qu’un organisme de régulation. Mais aux USA, tout fini par passer devant des tribunaux.
Les décisions sur l’affaire Ripple/XRP sont très attendues, et il fort à parier que la jurisprudence sera un point clé dans les autres procès plus récents.
En fait, le marché et ses acteurs attendent une clarté sur la régulation. Que l’on soit pour ou contre la régulation, ou que telle ou telle crypto soit ou non une security, on aimerait avoir un avis clair. Au lieu de ça, la SEC menace et accuse a postiori les gros acteurs de n’avoir pas respecté des règles qu’elle fixe au fur et à mesure sans aucune réelle logique. On est dans le harcèlement administratif injuste.
Bref, il va falloir que les tribunaux tranchent ! En attendant, c’est bien la SEC qui manipule les cours avec des annonces qui tombent au fur et à mesure. Cela me fait vraiment penser à cette « célèbre » scène de Malcom: https://www.youtube.com/watch?v=mfPYfegOPwk&t=41s
Certes, les cryptos sont « nouvelles », mais tout de même, cela n’est pas sérieux de la part d’un organisme de régulation aussi important…
Du point de vue technique, non pas qu’il ne s’est rien passé, mais les niveaux clés restent à franchir, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Une fois encore, c’est le bitcoin qui donne le ton. Le niveau des 25 000$ (qui coïncide avec la MM200 hebdomadaire) est un niveau de résistance majeur. Pour le moment, nous ne sommes que dans une correction et le BTC tient plutôt bien par rapport aux altcoins en général, dont certains dévissent en ce moment (>20-25%).
Evidemment, ce ne sont pas des graphiques qui vont décider de ce qu’il va se produire réellement, mais bien les « baleines« , ces gros investisseurs qui sont le marché.
Si on prend l’exemple des plus gros investisseurs, ils détiennent environ 8% du marché (du bitcoin). Evidemment, il faudrait compter également les investisseurs sur les altcoins en proof en stake, comme Ethereum, Polkadot, Fantom, etc. Mais globalement, cela donne une idée de l’importance de ces énormes portefeuilles.
Au final, en raison de la liquidité relativement réduite des cryptomonnaies (par rapports au marché actions), une vente ou un achat d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, peut faire bouger le prix sensiblement. C’est ce qui se passe à chaque variation importante. Autrement dit, comme pour les autres marchés, les gros intervenants ne sont, individuellement, pas si importants, mais ce sont très clairement eux qui sont et font le marché. Imaginez Warren Buffet qui se débarasserait d’un coup de ses actions Coca-Cola…
Cela explique sans doute la déverouillée que se prennent des altcoins majeurs comme le Matic/Polygon ou bien sûr le BNB de Binance. Les gros portefeuilles « institutionnels » ne veulent pas courir le risque de détenir quelque chose qui est entrain d’être requalifié en security. N’oublions pas que l’on reste sur des marchés avec une liquidité relativement restreinte, d’où les fortes variations observées régulièrement.
Pour le momen
Sur un mois, on voit le mal qui a été fait…
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto est en gain (+16,56%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement par rapport à un indice sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022 (alors qu’elles sont bien injectés…).
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -32,92 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes… Mais avec la volatilité des cryptos, on peut espérer un gain proportionnel au drawdown.
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
En trois mois, une très longue période en cryptos, il s’est passé beaucoup de choses. J’ai modifié quelque peu la composition de mon portefeuille, en incluant le Monero et en réduisant au minimum nécessaire ma part de stablecoins.
1. BTC: Après avoir frôlé les 31000$ en avril, le bitcoin corrige… Cela ne change rien à mes stratégies d’accumulation, mais il serait bon qu’on ne redescende pas sous 20 000$ !
2.ETH: Même s’il sous-performe encore un peu le bitcoin, il a également tout de même suivi le marché. Il prend donc la seconde place de mon TOP 10, bien qu’il ne représente même pas 10% de mon portefeuille (une partie est toujours sous forme de bitcoins depuis des mois; ce qui a réduit quelque peu mon allocation).
3. DOT: Bien qu’a priori pas touché par les décisions de la SEC pour le moment, il dégringole… Je reste curieux de voir comment mon pari pour 2025 va se comporter s’il était requalifié de security.
4. XMR: J’ai introduit le Monero dans mon portefeulle, avec une très petite stratégie de DCA hebdomadaire en début de mois. J’en ai repris davantage pendant le depeg de l’USDC. J’ai également arbitré une part de mes bitcoins pour un swing trade à moyen terme. Et le voilà propulsé à la 4ème place de mon portefeuille ! (pour 6% de celui-ci). Le cours s’est longtemps maintenu vers 150$, presque un stablecoin, qu’il n’est pas. De part les caractéristiques du Monero liées à son anonymat, il va devenir difficile de l’acheter ou le revendre sur une plateforme régulée… Pour le moment, Kraken résiste encore, mais je n’ai que peu de doute sur son délistage futur. En cas de régulation forte, il pourrait devenir « l’ultime recours ». Il est très difficile de faire des projections sur sa valorisation une fois qu’il ne sera plus qu’accessible à travers des plateformes décentralisées, mais il peut y avoir une surprise dans les deux sens… Avec une capitalisation actuelle de seulement 2,5 milliards, son prix pourrait exploser à la hausse en cas de forte demande quasi-planétaire d’une cryptomonnaies décentralisées et échappant aux régulations.
5.USDC: En toute logique, il reste important dans mon classement. Je garde une certaine confiance dans Circle, mais je suis certain que les casseroles des banques US ne sont pas toutes visibles encore et la régulation US est dangereuse pour toute cryptomonnaie… Bref, ne mettons pas tous nos oeufs dans le même panier…
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qui est possible, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison… Evidemment, les dernières évolutions réglementaires me font regreter de ne pas avoir vendu les 2/3 restants de ma position, lorsqu’il frôlait mon TP initial, à plus de 0,019 BTC !
7. DAI: J’ai surtout utilisé mes DAI (et mes USDT, qui ont quasi disparu de mon portefeuille) pour mes divers DCA depuis 3 mois. Leur part baisse donc…
8. GNO: Le jeton de gouvernance du réseau Gnosis/XDai, très orienté décentralisation, résiste plutôt bien et progresse donc logiquement dans mon TOP 10.
9. EOS: Celui qui “aurait pu” continue à jouer au jeu de la valorisation avec le HBAR. L’ancien contre le nouveau ? Sa mise sur la liste des securities de la SEC va-t-il l’achever ?
10. HBAR: Après une très forte progression, le HBAR est victime de sa tokenomics assez dilutive. Ce projet a un vrai potentiel, mais il est trop tôt pour en voir les réels résultats. Le tout avec un couperet régulatoire au-dessus de sa tête…
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Les sorties du trimestre:
J’ai fais un peu le ménage dans mes altcoins secondaires, en profitant du rebond du marché. Je me suis débarassé de mes quelques CAPS et DATA, qui représentaient des fragments de pourcents de mon portefeuille et qui ont connu un fort (surtout pour le CAPS) rebond ces derniers temps, avant de rechuter lourdement. Je n’ai jamais parlé de ces projets, qui me semblaient avoir un certain intérêt, mais je préfère simplifier mon portefeuille, pour éviter de me disperser.
Remarques sur mes stratégies d’achat:
Je mise sur le scénario d’une correction, importante, mais raisonnable, du marché.
Je pense que le plus bas a probablement été fait en décembre 2022. Evidemment, si du jour au lendemain, on plaçait l’Ethereum sur la liste des securities tout en voyant une faillite de Binance, la question ne se poserait plus.
Autrement dit, si nous sommes plutôt vers le bas d’un cycle et que même si les cours peuvent encore hésiter/corriger longuement, ils devraient, à l’échéance 2025, davantage monter que descendre.
En conséquence, je me place peu à peu en full cryptos, injectant progressivement mes derniers stablecoins récupérés en partie sur les hauts du cycle précédents.
Evidemment, tout n’est qu’une hypothèse de travail. Mon échéance reste 2025.
Nul n’est devin !
Faites vos propres recherches et forgez-vous votre propre avis et surtout, ne vous fiez qu’à votre propre opinion en matière d’investissement !
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 84,6 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 47,5% (+2,4%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 7,7 % (-3,8%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat n’est plus valide depuis un mois et demi (pouce rouge sur le graphique ci-dessus).
Cette stratégie va s’arrêter soit par une prise de profit, soit par une correction qui va relancer l’accumulation sous la moyenne mobile 200 semaines.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous en sommes donc à la 16ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat n’est plus valide depuis deux semaines (pouce rouge sur le graphique ci-dessus).
Soit cette stratégie va s’arrêter par une prise de profit, soit une correction va relancer l’accumulation sous la moyenne mobile 200 semaines.
Il est presque incroyable de réaliser que la tempête affectant le plus gros et à priori, le plus sûr des stablecoins, à savoir l’USDC de Circle venait de tanguer sérieusement, perdant jusqu’à 12% face à son équivalent – théoriquement 1:1 – le dollar US déposé en banque… Banques, dont certaines ont fait faillite entre temps…
Après quelques hésitations, j’ai choisi pour ma part un mix entre une diversification vers l’USDT, le DAI, le bitcoin et un peu de Monero. A part pour le premier, que j’ai pu obtenir à 1 pour 1 avant le depeg, les autres ont été achetés en moyenne avec une prime de près de 7%.
Visiblement, je n’ai pas été le seul à penser que l’ultime refuge des cryptomonnaies était essentiellement le bitcoin, qui a donc très fortement progressé ces derniers jours.
Il a été en effet pensé pour être la solution de dernier recours face à la « faillite » à venir des monnaies fiats et du système bancaire classique. Même si cette faillite est loin d’être certaine ni souhaitée (autant, j’apprécie l’idée de la liberté ultime de disposer de ses avoirs, autant j’ai du mal à croire que cela se produira sans une période sombre et sanglante que je préfèrerai ne pas connaître de mon vivant…).
On peut très bien assister à ce qui se passe déjà depuis un siècle: une lente erosion de la valeur réelle des monnaies papier, qui s’est accélérée ces dernières années.
C’est en partie pour cette raison que j’ai choisi de m’intéresser aux cryptomonnaies. En effet, un investisseur se doit toujours d’essayer de sécuriser avant tout ses avoirs, en essayant éventuellement de les faire croitre.
Si on prend juste les 6 dernières années, sur un graphique inversé du dollar face au BTC donc, on voit bien que la tendance, bien qu’avec un cours très volatil, est plutôt baissier. Si ce graphique représentait les actions Coca-Cola, Google, Amazon, Microsoft ou toute autre action que vous pensez être rentable et durable, il s’agirait sûrement d’un bon point pour commencer à accumuler. Pour une action type Korian ou autre catastrophe ambulante, cela aurait été une très mauvaise idée d’acheter avant une chute annoncée.
La question qui se pose est donc: le dollar (et a fortiori l’euro) est-il un actif de qualité sur le long terme ? Ou bien préfère-t-on le bitcoin ?
Si on regarde l’impression monétaire… La réponse semble assez facile à trouver… Avec la différence bien sûr qu’une monnaie d’Etat et un cryptoactif aussi sûr soit-il n’ont pas les mêmes risques ni potentiels…
Notez qu’il est assez complexe (les meilleurs économistes se disputent sur ce sujet) de relier les relations réciproques d’un accroissement de la masse monétaire, de l’inflation et du pouvoir d’achat. Mais pour rester simple, dans la plupart des circonstances, augmenter la masse monétaire provoque une dilution de la monnaie, et donc de l’inflation, qui réduit le pouvoir d’achat.
Or bitcoin est basé sur l’argument: il n’y aura jamais d’augmentation de la « masse monétaire » car celle-ci est, par construction, limitée à 21 millions de bitcoins. La question de comment payer le coût de sécurité du réseau lorsqu’il n’y aura plus assez de nouveaux bitcoins pour les mineurs est un autre sujet, mais cela ne deviendra critique que d’ici quelques années.
Petite remarque, qui a son importance. Si le bitcoin se comporte actuellement comme il est a été prévu de se comporter, à savoir un refuge face aux faillites bancaires, sa progression récente peut également être due à d’autres facteurs.
En effet, l’impression monétaire US est repartie en avant, pour sauver les banques et éviter une propagation systémique. Cela revient à injecter de l’argent frais. Or, les cryptomonnaies se comportent, jusqu’à présent, des actions du Nasdaq sous cocaïne.
D’autre part, l’aspect « commodities » du bitcoin est forcément perçu comme un refuge face à l’inflation.
Enfin, le contrôle des capitaux, au niveau mondial, progresse; la recherche d’un réserve de valeur intangible et facile à déplacer est donc logiquement aussi en progression.
On voit que sur un mois, le phénomène « flight to quality » est présent sur le marché crypto… Les grands vainqueurs sont les grosses capitalisations (et diverses spéculations).
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto est en gain record (+62%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement par rapport à un indice sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022 (alors qu’elles sont bien injectés…).
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -23,91 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes… Mais avec la volatilité des cryptos, on peut espérer un gain proportionnel au drawdown.
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
En trois semaines, une très longue période en cryptos, il s’est passée beaucoup de choses. J’ai modifié quelque peu la composition de mon portefeuille, en incluant le Monero et en réduisant au minimum nécessaire ma part de stablecoins.
1. BTC: Après avoir frôlé les 28000$, le bitcoin reprend quelque peu la place qu’il mérite. Attention toutefois, il y a eu une progression quasi en ligne droite ces derniers temps…
2.ETH: Même s’il sous-performe encore un peu le bitcoin, il a également tout de même suivi le marché. Il prend donc la seconde place de mon TOP 10, bien qu’il ne représente même pas 8% de mon portefeuille (une partie est toujours sous forme de bitcoins depuis des mois; ce qui a réduit quelque peu mon allocation).
3. DOT: Inchangé. Il suit un peu à la traîne les leaders.
4. XMR: J’ai introduit le Monero dans mon portefeulle, avec une très petite stratégie de DCA hebdomadaire en début de mois. J’en ai repris davantage pendant le depeg de l’USDC. Et pas plus tard que ce midi, j’ai arbitré une part de mes bitcoins pour un swing trade. Et le voilà propulsé à la 4ème place de mon portefeuille ! (pour 5,6% de celui-ci).
5. DAI: Entre une conversion d’une part de mes USDC et un swing trade réussi contre du Fantom, le voilà devenu mon stablecoin le plus représenté !
6. USDT: Le plus gros des stablecoins refait son entrée dans mon portefeuille ! Moi-même je n’y aurai pas crû il y a encore quelques mois… Mais la situation actuelle demande de la diversification, et après tout, Tether est là depuis longtemps et représente une grosse masse d’intérêts financiers…
7.USDC: En toute logique, il dégringole dans mon classement. Je garde une certaine confiance dans Circle, mais je suis certain que les casseroles des banques US ne sont pas toutes visibles encore… Bref, ne mettons pas tous nos oeufs dans le même panier…
8. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison…
9. EOS: Celui qui “aurait pu” continue à jouer au jeu de la valorisation avec le HBAR. L’ancien contre le nouveau ?
10. HBAR: Après une très forte progression, le HBAR est victime de sa tokenomics. Ce projet a un vrai potentiel, mais il est trop tôt pour en voir les réels résultats.
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Les sorties de la semaine:
J’ai fais un peu le ménage dans mes altcoins secondaires, en profitant du rebond du marché. Je me suis débarassé de mes quelques CAPS et DATA, qui représentaient des fragments de pourcents de mon portefeuille et qui ont connu un fort (surtout pour le CAPS) rebond ces derniers temps. Je n’ai jamais parlé de ces projets, qui me semblent avoir un certain intérêt, mais je préfère simplifier mon portefeuille, pour éviter de me disperser.
L’ »altcoin » de la semaine:
Le Monero (XMR) est né le 18 avril 2014 en tant qu’un des jetons concurrents au bitcoin. Mais il a quelques particularités qui méritent que l’on s’y intéresse.
Il se distingue par un algorithme de minage (RandomX) résistant aux machines spécialisées (ASIC). Autrement dit, il est prévu pour permettre le minage par un ordinateur classique. L’idée derrrière est une plus forte décentralisation, pour éviter des fermes de minage géantes.
Notez cependant que son minage n’est que rarement rentable au prix actuels, à moins de disposer d’électricité très peu chère.
Pour moi, il y a deux grandes différences à noter avec le bitcoin, qui partage avec lui le soucis de la sécurité (et du Proof of Work).
Premièrement, le principe même du Monero est d’offrir un véritable anonymat. C’est le plus gros des privacy coins. Personnellement, je ne recherche pas cet aspect, mais je comprend, qu’en cas de régulation extrémiste des cryptomonnaies en Europe (ou aux USA), il risque d’y avoir une forte demande de cette solution. Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Je préfère comprendre avant d’être contraint.
Deuxièmement, le Monero a sa solution face aux coûts de sa sécurité, à travers une légère inflation permanente, qui lui permet d’avoir une quantité de jetons en circulation sensiblement semblable à celle du bitcoin…
Troisièmement, et c’est sans doute une grande barrière à son adoption, en raison de son côté « secret/anonymat », il s’adresse tout de même à des gens ayant un minimum de compétences techniques… Rien que pour installer un wallet sécurisé, ça a été assez compliqué pour moi qui suis tout de même orienté vers la « bidouille informatique ». Le grand public en est loin et devrait le rester dans l’avenir. Par exemple, pour installer un GUI Wallet, compatible Ledger, il m’a fallu une semaine de synchronisation pour télécharger la blockchain en entier (de près de 150 Go). A chaque fois que je veux vérifier une transaction ou ne serait-ce que mon portefeuille, il faut compter une bonne demi-heure pour synchroniser les blocs émis depuis ma dernière connexion (qui ne remonte en général qu’à quelques jours).
Evidemment, on peut gagner du temps en perdant de la sécurité avec un noeud pruné ou carrément un autre noeud (de confiance?), voire laisser ses jetons sur un CEX (!), mais c’est aller à l’encontre de la logique même du Monero…
En résumé, j’ai un peu l’impression qu’il serait un sérieux concurrent au bitcoin, mais qu’il s’adresse avant tout à des vrais geeks. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’a pas d’intérêt. N’oublions pas que les gros investisseurs ont les moyens de leur politique…
Je vous conseille de vous informer davantage sur le site suivant, qui est très complet: https://web.getmonero.org/fr/
Quoiqu’il en soit, je pense que le Monero est là pour durer et il qu’il offre une sécurité élevée. Il mérite donc une place dans mon portefeuille.
Pour tout vous avouer, cela fait longtemps que je m’y intéresse, mais il m’a fallut un certain temps (et courage) pour comprendre suffisamment les aspects techniques, avant d’y investir.
En passant, il s’agit d’une des rares cryptomonnaies qui a connu un plus haut plus élevé en 2021 qu’en 2018. La plupart font l’inverse, avant d’éventuellement disparaître. Il se peut donc qu’il y ait encore un nouveau plus haut historique lors du prochain cycle…
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 84,5 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 44,4% (+5,6%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 12,8 % (-9,1%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
En effet, cela faisait depuis longtemps que je me posais la question de l’intérêt d’avoir des « stablecoins » dans mon portefeuille.
En effet, l’objectif de ce portefeuille crypto est d’accumuler un maximum de bitcoins, en espérant profiter d’un pic de valorisation pour en tirer profit. Mais ce n’est pas le seul objectif: il y a aussi une petite part d’esprit de diversification face à des monnaies fiats à la valeur incertaine.
Si on regarde l’inverse de valorisation du BTC, c’est à dire la valorisation du dollar exprimée en bitcoin, on se rend compte que même en zoomant sur la période récente « parce que le monde n’est plus le même, cette fois c’est différent », il vaut en général mieux avoir du bitcoin que du dollar…
Mon but n’est pas ici de promouvoir les théories des maximalistes du bitcoin, de renverser le système bancaire international et de brûler la moindre référence au capitalisme. Cependant, en regardant les faits, il se peut que d’avoir un peu de bitcoin n’est pas une mauvaise idée sur le long terme…
Que l’on soit pour ou contre la régulation ne change pas grand chose au problème: l’humain cherche toujours une valeur stable, qui pourrait se conserver à travers le temps, et qui offre donc une référence.
Pour certains cela peut être l’or (mais avec les problèmes de stockage), d’autres misent sur le pot commun de la confiance dans les monnaies fiduciaires, d’autres encore estiment que les cryptomonnaies sont la référence (mais avec d’autres problèmes de « stockage » que l’or, mais néanmoins bien réels).
En tant qu’investisseur, j’ai choisi les trois, en ajoutant la quatrième forme à savoir des titres de propriétés d’entreprises, qui sont certes libellés en fiats, mais qui peuvent aussi avoir une valeur propre dans l’absolu.
Par exemple, si on regarde le cours de Google/Alphabet exprimé en bitcoin, on se rend compte qu’entre 2014 et 2016, il valait mieux avoir des actions Google en portefeuille, bien que le bitcoin était en progression dans cette période.
Autrement dit, on peut se poser la question de la pertinence de miser sur des cryptos qui n’en sont qu’à moitié.
Le cas des stablecoins est typique.
Voir l’USDC de Circle, le « bon élève », régulé, avec des positions en vrai cash sur des comptes en banque aux USA, perdre son peg face au dollar est une grande surprise.
A titre personnel, j’avais la majorité de mes stablecoins en USDC, car sans krach majeur ou une volonté de régulation autodestructrice de la part des USA, je ne voyais pas de risques particuliers.
La semaine dernière, j’ai commencé à voir les risques arriver avec les problèmes de liquidité rencontrés par la Sillicon Valley Bank, de Silvergate, et d’autres.
Mon portefeuille de stablecoins était composé de :
USDC (sur Polygon essentiellement, sur Ethereum et un peu sur Fantom et quelques restes sur Solana)
DAI (sur Fantom et Polygon essentiellement, un peu sur BSC)
un peu de XDAI (sur la blockchain du même nom)
un fond d’euros (de l’ordre de 0,5% du portefeuille total) sur divers échanges pour pouvoir acheter rapidement en cas de forte baisse
Le tout représentait 21,9% de mon portefeuille (à la date de la dernière newsletter)
Je trouvais que j’étais trop exposé à l’USDC (aussi à travers le DAI).
Malheureusement, en cherchant bien, je ne voyais pas de stablecoins convaincant. J’ai bien tenté de creuser davange le donctionnement du LUSD, mais avant d’y investir des sommes non négligeables, je voulais en savoir plus. Or, comme tous les stablecoins algorithmiques, il est difficile de vraiment comprendre leur fonctionnement sans réelle expertise de la blockchain et des smart contracts.
J’en ai déduit que le mieux était peut-être, de transformer une partie de mes stablecoins en cryptos « non stables ».
Juste avant le dépeg de l’USDC (et de bien d’autres), sentant venir le problème ce week-end, j’ai transformé vendredi 10/3/2023 environ 1/4 de mes USDC sur Polygon en USDT sur Avalanche (pour réduire aussi mon exposition à Polygon), en passant par Binance qui n’avait pas encore bloqué les conversions.
Je n’aime pas spécialement l’USDT, car il y a toujours un manque de transparence. D’un autre côté, le plus gros des stablecoins a attiré beaucoup d’investisseurs et sarelative indépendance face aux régulations US l’a éloigné par nécessité de la sphère d’influence US. Il s’en sort donc, pas contre, à long terme, je n’irais pas mettre ma main au feu sur les ricochets possibles des faillites bancaires US qui ont commencé… Toujours est-il, pour le moment, c’était un bon choix.
Puis est arrivé le depeg… Je devais donc faire un choix. Soit je garde mon exposition en espérant qu’il n’y ait pas trop de cadavres cachés dans le placard de Circle (et/ou dans ses banques dépositaires) la semaine prochaine et que la situation va se résorber, soit je vends à perte de l’USDC/DAI.
J’ai choisi la solution suivante: au premier rebond en direction des 1 $, j’ai :
transféré mes USDC restants sur Fantom en DAI
Acheté, avec une prime d’environ 7% (due au depeg mais aussi un peu à la demande), du bitcoin (et un peu de Monero) avec mes USDC restants sur Polygon, toujours acceptés chez Kraken
Mon raisonnement est le suivant:
Circle devrait s’en sortir, mais le risque de perte importante n’est pas nul, et je préfère avoir du bitcoin , même à 22000 $, prime incluse, sur le long terme
le DAI a des mécanismes de stabilisation qui ont toujours fini par fonctionner depuis des années. Le choix d’introduire une dépendance à l’USDC trop importante a certainement été une erreur, mais elle ne reste que partielle.
Sur le long terme, je préfère avoir du bitcoin en portefeuille (et du Monero) que n’importe quel stablecoin…
J’ai hésité à prendre des PAXG, mais l’or sous forme tokénisée en dépôt ne me rassure pas plus que cela, à long terme bien sûr (mais cela aurait pu être une solution pour le problème actuel)
Mon exposition restante est donc de 12 % de mon portefeuille crypto en stablecoins (presque la moitié de la semaine dernière):
4,2% d’USDT
3,5% en USDC
3,1 % en DAI
0,8% en xDAI
0,4 % d’euros sur des exchanges
Evidemment, cela va augmenter la volatilité de mon portefeuille crypto, mais comme il est déjà extrêmement volatil par nature, cela ne va pas changer grand chose.
A terme, j’envisage de réduire encore davantage ma part de stablecoins. Nous ne sommes pas dans un marché haussier, c’est donc plutôt le moment d’investir…
Dans mon portefeuille total (bourse, or, cash compris), ma part de cash sert à arbitrer entre les différents vecteurs d’investissements. Depuis deux ans, je suis fortement exposé aux cryptomonnaies, notamment en raison de la forte progression entre fin 2020 et mi-2021, mais c’est un choix personnel, risqué, mais assumé.
J’envisage donc sérieusement à ne faire, à terme, plus que des arbitrages entre bitcoins et quelques autres cryptomonnaies, dans le seul but d’avoir davantage de bitcoins.
Et bien sûr de continuer les arbitrages entre les différentes poches d’investissements: PEA, CT, cash (en diverses devises), or, cryptomonnaies…
Pour résumer, la valeur n’est pas exprimable uniquement en argent liquide…
Bons investissements et soyez prudents !
PS: Je reviendrai sur le Monero, dont je voulais ajouter une part depuis plusieurs mois, et là, « l’occasion a fait le larron » (même si je ne devrais pas parler de « larron » en parlant du Monero; je ne le vois qu’uniquement comme réserve de valeur)
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous sommes donc à la 12ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat est à la frontière de l’invalidation depuis plusieurs semaines.
Le marché crypto est fortement corrélé au NASDAQ. Même si d’autres facteurs interviennent, on peut considérer que le bitcoin dépend la plupart du temps du NASDAQ car ils partagent quelques caractéristiques communes:
valeurs technologiques
dépendants des liquidités « risques »
Certains affirment même que le bitcoin est une sorte de Nasdaq avec levier.
Bien sûr, si on croit au paradigme du bitcoin en tant que réserve de valeur (d’ultime refuge), cette corrélation devrait disparaître peu à peu. Peut-être. Quoiqu’il en soit, pour le moment, c’est plutôt le contraire: quand tout va mal, et que le Nasdaq chute, le bitcoin a plutôt tendance à chuter encore plus. Il n’y a qu’à comparer ces deux graphiques: le premier représente le Nasdaq avec son coefficient de corrélation avec le bitcoin, et le second le bitcoin exprimé en équivalent Nasdaq.
On pourrait bien entendu faire le même type de comparatif avec tous les indices actions, qui sont eux-mêmes fortement corrélés aux indices US (et donc au Nasdaq)…
En ce qui me concerne, je continue à penser que tant qu’il n’y aura pas d’apaisement sur les indices, le risque d’un décrochage des cryptos est réel. Notez en passant que malgré les apparences, nous sommes toujours à des plus hauts sur les actions. Le CAC 40 vient d’ailleurs de battre tous ses records (avec l’Ukraine, l’inflation et la menace écologique sur nos têtes…).
Autrement dit, soit tout cela finit par s’arranger et la valeur des indices continuera globalement à progresser, soit nous allons faire face, au minimum, à une forte correction !
N’oublions pas non plus que l’inflation est plutôt favorable aux indices puisqu’il vaut mieux posséder des parts réelles d’entreprises qu’une monnaie qui se dévalue. Elle est logiquement aussi favorable au bitcoin, en tout cas, c’est l’hypothèse de départ, qui reste à vérifier dans des conditions réelles, qui a donné naissance à cette cryptomonnaie.
Mais cet avis n’engage que moi et concerne mes propres décisions d’investissement par rapport à mes propres objectifs … A chacun de se faire une opinion !
Le mois écoulé a commencé à voir réapparaître le rouge sur de nombreuses cryptomonnaies. Les mastodontes (BTC et ETH) résistent encore globalement.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto reste en gain (+9,64%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -30,3 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
Durant les deux dernières semaines, je n’ai fait aucune transaction crypto (hormis un transfert de mes BNB reçus en cashback vers des BTC, mais c’est négligeable et les achats encore plus négligeables « démo en live » de mon portefeuille pédagogique). En attendant les DCA de mars…
1. BTC: Après avoir touché 25000$, une petite correction est en cours, mais ça ne change rien à la part de BTC dans mon portefeuille.
2.USDC: Inchangé.
3. DOT: Inchangé.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison…
7. EOS: Celui qui « aurait pu » continue à jouer au jeu de la valorisation avec le HBAR. L’ancien contre le nouveau ?
8. HBAR: Après une très forte progression, le HBAR est victime de sa tokenomics. Ce projet a un vrai potentiel, mais il est trop tôt pour en voir les réels résultats.
9. NEM: Encore un token de pure spéculation. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un « ancien », un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
10. MOVR: Le token sensé faire le lien entre le monde de l’ERC-20 et l’écosystème « test en live » de Polkadot, à savoir Kusama, se retrouve pour la première fois dans mon TOP 10. Comme pour d’autres tokens « spéculatifs », j’avais continué un très léger DCA et entre une forte poussée ces dernières semaines et une épuration de mon portefeuille, il se retrouve donc à 1,6% de mon portefeuille crypto global.
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L’ »altcoin » de la semaine:
Moonriver (MOVR) est le jeton compatible « Ethereum Virtual Machine » de l’écosystème Kusama (qui est un « canary net », autrement un dit un réseau « test en grandeur nature » pour Polkadot). Son objectif est donc de faire le lien entre l’écosystème Kusama et Ethereum. Il s’agit d’un jeton de gouvernance, de sécurité (par Proof of Stake) et de paiement de frais de transaction (« gas token »). Sa version « finalisée » sur Polkadot est le Moonbeam (GLMR).
Sans rentrer dans les détails, pour ceux qui ne sont pas du tout familier avec l’écosystème Polkadot (dont je suis un grand fan, même si du point de vue de l’investisseur, je me dois de modérer mes ardeurs, en limitant mon exposition à 10% environ de mon portefeuille crypto), le principe est le suivant: Kusama représente une sorte de réseau test beta où tout va plus vite que sur le réseau principal Polkadot. Grosso modo, les évolutions (techniques ou de gouvernance) sont testées, et éventuellement modifiées, avant d’être intégrées (ou non) sur Polkadot.
Le même principe s’applique donc aux réseaux EVM Moonbeam/Moonriver.
Au niveau des tokenomics, le lancement de Moonriver a été fait avec 10 millions de tokens (plus de détails ici: https://moonbeam.foundation/moonriver-token/ ). Avec une inflation de 5% annuelle, nous en sommes vers 10,6 millions actuellement, après un lancement fin août 2021.
En ce qui concerne la valorisation du token, elle a suivi tout ce qui a été lancé en plein marché haussier de 2021: elle s’est effondrée.
Evidemment, mon premier achat en novembre 2021 n’était pas loin du pire moment possible. J’ai fortement lissé mon PRU (qui reste cependant de près de 40$, hors revenus de staking) avec un très léger DCA… Son destin est lié à l’avenir de Polkadot de toute façon, on verra sur la durée du prochain marché haussier (qui a d’ailleurs peut-être commencé).
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 86,6 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 38,6% (+1,4%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 21,9 % (-0,6%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Newsletter Cryptoinvestisseur n°39 –28-12-2024 – LE BILAN 2024
https://www.investisseur-particulier.fr/newsletter-cryptoinvestisseur-n39-27-12-2024-le-bilan-2024
Ah les #cryptos ! Ceci dit, je préfère suivre mon plan basé sur des niveaux cibles que de rester dans le mode espoir trop longtemps. Pour cela, j'ai du $btc et des actions bien sûr !
#PhalaNetwork Le pouvoir du DCA. J'ai commencé à accumuler en mars, aux plus hauts récents. Et au final, +61.77% (staking compris). Bien sûr, je vais peut-être rater une envolée, mais il faut bien prendre des bénéfices de temps en temps... J'ai procédé ainsi au précédent cycle.
C'est ce genre de données qui me font penser qu'on est dans une zone de surchauffe. Ça fait plaisir à mon portefeuille, mais il va falloir négocier la suite. #Cryptos #bourse
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