Mais je suis aussi investisseur depuis longtemps maintenant.
Je sais que même si un actif est le meilleur du monde, a tant d’avantages qu’il ne peut que monter jusqu’au ciel, je sais que cela ne se produira probablement pas.
Pourquoi ?
À cause de la psychologie humaine.
Si vous (ou un gestionnaire de fonds) réalisez de gros bénéfices, vous prendrez des bénéfices à un moment donné.
Il y a de nombreuses raisons : votre conjoint(e), votre nouvelle voiture, votre prêt hypothécaire, votre travail, vos enfants, votre santé, ou simplement parce qu’être riche dans un cimetière n’est pas un bon objectif à avoir.
Bien sûr, le cycle du Bitcoin vient de commencer (le halving doit encore se produire !).
Mais beaucoup de gens font déjà des (gros) profits.
Le Bitcoin est et restera pendant un certain temps, un actif très volatil.
Ainsi, à partir de 72000 $, nous pouvons facilement chuter de -20% sans avoir de problème avec le marché haussier actuel.
Voici un exemple, juste un exemple.
Je vais bientôt publier ma stratégie personnelle de prise de bénéfices. (Et vous verrez que je suis beaucoup plus optimiste à propos du Bitcoin…)
Remarque : Exprimé en or, les plus hauts de 2021 ne sont pas encore atteints…
Exemple de Stratégie de Prise de Bénéfices avec Niveaux et Proportions :
Investissement Initial : 10 000 $ à 30 000 $ par Bitcoin, soit 0,333 Bitcoin.
Valeur Actuelle : 72 000 $ par Bitcoin, pour un total de 24 000 $.
Objectif : Prendre des bénéfices à la hausse tout en maintenant une exposition au Bitcoin.
Stratégie :
Vendre 30% de votre Bitcoin (0,1 Bitcoin) à 72 000 $. Bénéfice : 7 200 $. Bitcoin Restant : 0,233 Bitcoin. Définir une limite de pertes sur le reste de votre Bitcoin à 60 000 $. Si le prix baisse à 60 000 $, vous vendrez automatiquement vos 0,233 Bitcoin pour une perte de 2 664 $. Si le prix continue de monter, vous conserverez votre Bitcoin et profiterez de l’augmentation. Justification :
Vendre 30% vous permet de sécuriser une partie de vos bénéfices. La limite de pertes protège votre capital en cas de baisse des prix. Garder 70% de votre Bitcoin vous permet de profiter d’une éventuelle poursuite de la hausse. Autres Options :
Utiliser une limite de pertes dynamique. La limite de pertes s’ajustera automatiquement pour suivre l’augmentation des prix. Étaler votre prise de bénéfices sur plusieurs niveaux. Cela vous permet de lisser vos bénéfices et de réduire le risque lié à la volatilité.
Important :
Cette stratégie est un exemple et peut ne pas convenir à votre situation. Adaptez votre stratégie à vos objectifs et à votre profil de risque. Bien sûr, cela fonctionne également pour Polkadot, Ethereum ou tout ce dans quoi vous avez investi (actions, or…).
Diclaimer : Cet article n’exprime que l’opinion personnelle de son auteur et ne constitue pas un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres investissements !
Ma stratégie globale est d’avoir autant de bitcoins que possible d’ici 2025. Bien sûr, j’ai un mix de cryptomonnaies, et à l’heure actuelle, le bitcoin ne représente “que” environ 55% de mon portefeuille crypto.
Les deux autres prétendants au podium sont Ethereum et Polkadot, avec plus de 11% chacun. Le reste est diversifié à travers une dizaine de cryptomonnaies. En général, je n’interviens presque pas dans ce trio. Donc, presque 80% de mes cryptos sont en mode HODL. Les 20% restants servent d’optimisateurs pour Bitcoin.
En d’autres termes, j’essaie de battre le marché avec des trades oscillants, plus ou moins à long terme. Selon mon expérience avec le marché boursier, je sais que les rendements proviennent principalement du fait d’être constamment investi (avec ou sans dividendes, cela n’est pas la question pour moi).
Évidemment, en cas de fortes fluctuations du marché, cela peut être mentalement stressant de voir une partie importante des profits disparaître. Mais, à long terme, c’est une stratégie qui s’est toujours avérée gagnante. Donc, j’essaie de faire la même chose avec les cryptomonnaies. De toute évidence, le comportement est similaire, bien que plus volatile. En fin de compte, il aurait été préférable d’acheter du Bitcoin le plus tôt possible et de ne jamais vendre. Cela dit, j’aime bien réaliser des profits de temps en temps. Ça ne me servira à rien d’être la personne la plus riche du cimetière !
Il me semble donc que le moment de prendre des profits est venu. Nous sommes à une phase cruciale du cycle. D’une part, il y a une pression d’achat due aux ETF spot, d’autre part, nous venons d’atteindre des seuils psychologiques importants (50 000 $ sur Bitcoin, 3 000 $ sur Ethereum). De plus, de nombreux indicateurs de surachat sont dans le rouge, y compris sur des graphiques hebdomadaires.
Si l’on regarde le leader du groupe, à savoir Bitcoin, une correction saine pourrait se produire jusqu’à la zone des 42 000 $ sans compromettre ni la pression d’achat (qui peut aussi temporairement devenir une forte pression de vente) des ETF, ni l’affaiblissement continu des monnaies fiduciaires, ni la promesse (ou le phénomène réel) de l’adoption des cryptomonnaies. Cela dit, cela représenterait tout de même une baisse significative de -20%.
(Suracheté sur les graphiques quotidiens et hebdomadaires, divergence baissière du RSI sur le quotidien… Il y a de l’espace pour atteindre les 42 000 $ ou moins, du moins au niveau de la moyenne mobile à 200 jours sur le graphique quotidien.)
J’ai vendu tous mes Fantom et HBAR (qui représentaient ensemble environ 5% de mes cryptos).
L’objectif est de générer de la liquidité pour acheter plus de Bitcoin. (En passant, j’abandonne FTM, qui me semble moins prometteur depuis le piratage de Multichain, mais j’ai l’intention de reprendre des HBAR à un meilleur prix, après avoir fait environ 20% de profits en termes d’euros investis).
En résumé, je pense qu’une correction va se produire, mais je conserve une grande confiance dans ma stratégie, avec la première évaluation prévue pour 2025. Il est toujours important d’avoir une perspective à long terme…
Remarque: à l’instant où j’écris, les cryptomonnaies représentent 39,52 % de mon portefeuille d’investissement global. Beaucoup d’investisseurs traditionnels trouveront ça énorme, mais pour le moment, cela s’avère extrêmement rentable. Pour moi, aussi curieux que cela puisse paraître après mon parcours boursier très classique (quoique…), c’est une source de diversification par rapport aux actions, ETF, et au cash !). J’ai une allocation atypique. Grosso modo, le cash (non rentable) est une sécurité contre le risque et la volatilité des cryptos (en plus d’offrir une réserve en cas de krach sur le marché action ou autre cygne noir). Bien sûr que cela nuit à mon rendement, mais comme le reste surperforme… Enfin bref, à chacun sa stratégie !
Disclaimer : Tout ceci n’est qu’une réflexion personnelle et ne constitue en aucun cas un conseil en investissement. Chaque individu est entièrement responsable de ses actions sur les marchés !
Autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas du genre à passer mon temps à courrir après des airdrops.
Je trouve le rapport gain/risque peu favorable. Si on veut éviter de se faire siphonner son wallet pour avoir, au bout de plusieurs centaines d’opérations, cliqué sur le mauvais lien (l’erreur humaine arrivera fatalement tôt ou tard), il n’y a qu’une solution: être méthodique et paranoïaque, en s’assurant d’utiliser de très nombreux wallets, avec peu de tokens sur chacun pour limiter les risques.
Bref, cela ne m’intéresse pas du tout de consacrer autant de temps pour, de temps en temps, un airdrop rentable.
Par exemple, il y a quelques jours, j’ai bénéficié de l’airdrop de tokens $wen… Que j’ai aussitôt revendus.
Et oui, j’en ai tiré environ 65 $… Je rate peut-être un X10, mais franchement, j’ai mieux à faire que de collectionner et de spéculer avec des “poèmes numériques à tête de chat mignon”.
Hier, j’ai reçu 700 $JUP, que j’ai pu revendre à 67 centimes.
Tout cela pour avoir utilisé à l’occasion le DEX Jupiter sur le réseau Solana, cela s’appelle de l’argent réellement gratuit (en tout cas pour moi, rien ne se crée magiquement !).
Pourquoi ces choix ? En ce qui concerne les meme coins comme $wen, je ne pratique pas. Evidemment, il y a des pics spéculatifs, mais franchement, à moins de bien connaître une équipe de développeurs en particulier, juste avant le lancement, je ne vois pas comment cela peut être rentable sans y consacrer tout son temps et faire une véritable gestion des risques entre les “reck tokens” qui vont très rapidemment à leur réelle valeur de zéro, et ceux qui peuvent, pendant une certaine durée être rentable. Voir même TRES rentables parfois, mais après tout, certaines oeuvres d’art moderne atteignent aussi des prix incroyables, ou même des bulbes de tulipes fût un temps.
Si ici on est sur quelque chose de sérieux et de tangible, à savoir un échange décentralisé, qui fonctionne, qui se développe, qui a un avenir lié à Solana. En ce qui me concerne, je trouve l’écosystème Solana peu engageant pour une multitude de raison en commençant par l’absence de décentralisation et la difficulté de suivre les flux d’argents. Entre la galaxie FTX et des fonds d’investissements plus ou moins douteux, il n’y a pas que de l’argent propre. Dommage, car il y a aussi certainement des entités tout à fait respectables qui tentent de développer ce concept de “Proof of History”, qui a ses avantages et aussi ses limites.
Je ne vais pas partir sur une analyse de Solana, mais clairement, l’un des gros avantages (qui explique à mon avis sa résilence) de cette blockchain, c’est qu’elle est assez “user friendly”, rapide et efficace.
En ce sens, un DEX (ou plus précisément un aggrégateur de DEX) qui a fait ses preuves tel que Jupiter peut s’avérer un bon pari spéculatif. Pour ceux que ça intéressent, je vous mets le lien vers quelques statistiques récentes.
A titre personnel, je l’ai utilisé pratiquement pour toutes mes (assez peu fréquentes) interactions avec l’écosystème Solana depuis deux ans environ. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai eu droit à un airdrop.
Donc, Jupiter peut se développer et son token peut gagner de la valeur. Mais… Je ne connais aucun token de DEX qui a un intérêt pour du long terme. Par définition, ils finissent dilués en tant qu’incitation/récompense pour utiliser le DEX en question.
Je ne me suis pas penché avec détails sur les tokenomics, mais disons que pour le moment, le token ne repose pas sur grand chose (sauf évidemment sur la position dominante de Jupiter sur Solana).
Quoiqu’il en soit, à partir du moment où il va encore y avoir plusieurs airdrops, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas au moins un meilleur point d’entrée qu’actuellement. D’ailleurs, rien qu’en 24h, le token a fortement baissé. Si on veut investir sur l’avenir de Jupiter, autant le faire à un meilleur moment.
Bien sûr, si soudainement, le bitcoin fonçait vers ses plus hauts et au-delà, le token JUP ira certainement sur la Lune ou au-delà, mais dans ce cas là, j’ai bien d’autres investissements spéculatifs qui vont partir très loin également.
Pour résumer, à chacun de faire ses recherches sur un token en particulier, mais c’est bien le résultat des ces réflexions qui doivent vous décider à acheter ou non, pas la “hype” du moment ou la promesse d’un futur radieux (même, et surtout, avec des jolis chatons mignons pour vous l’annoncer).
En conclusion, je pense que la chasse aux airdrops est le meilleur moyen de se faire plumer, que ce soit par un clic malheureux sur un mauvais site ou parce que cela vous enferme dans des spéculations hasardeuses sans réfléchir à la vraie valeur de ce que vous achetez.
Au final, les airdrops, c’est un peu “l’échantillon gratuit” pour appâter le chaland…
Raison de plus de se méfier.
PS: Cela vaut aussi pour votre banquier qui tente de vous refourguer une assurance vie ou une sicav tout aussi pourrie, mais bien emballée.
Disclaimer: Tout ce qui est écrit dans cet article n’est que l’avis personnel de son auteur et ne réflète en rien un conseil en investissement. Chacun est libre et responsable de ses propres décisions en matière d’investissement.
Le fait que la Terre ait, une fois encore, accompli un tour complet autour du Soleil, semble être une période propice aux bilans et à la plannification de l’avenir.
Je vais donc faire un petit bilan de cette année 2023 fort mouvementée, mais plutôt positive dans le domaine de l’investissement.
Entre le 1er janvier 2023 et le 29 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une fulgurante progression de +55% (et même +138% si on compte les conséquentes entrées de cette année faste !)
Cela peut paraître impressionnant, mais je suis fortement exposé au cryptomonnaies, qui ont connu une très belle (fin d’)année 2023 !
Cependant, avant de penser que je suis un génie de l’investissement, il faut relativiser avec une année 2022 très médiocre (pour les mêmes raisons d’exposition aux cryptos).
Si on prend mon TRI annualisé sur 3 ans, il n’est “que” de 10,7%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Mon allocation d’actifs s’écarte de mes habitudes.
En effet, j’ai une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin).
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, je pense qu’il va encore y avoir une forte surperformance pendant au moins un ou deux ans encore (et sans doute bien plus).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2023, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold.
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un “bon moment” pour être investi.
Toute ma performance vient d’actifs risqués, donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2024:
Je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging, j’y reviendrai) pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
Comme je prévois des turbulences, je me suis décidé sur:
AMUNDI PEA OBLIGATIONS DÉTAT EURO UCITS ETF ACC, car le scénario d’un accroissement des taux me parait moins probable qu’à une baisse soit pour des raisons économiques (pour éviter une déflation) soit pour une Nième relance (en cas de krach, ou de mini-krach, du marché action).
ABC Arbitrage, qui me semble sous-évalué et qui peut profiter d’un regain de volatilité, y compris dans des scénarios pessimistes pour la Bourse en général.
Un ETF sur les énergies. J’hésite encore entre SPDR MSCI WORLD ENERGY UCITS ETF ou tout simplement Total Energies et Amundi MSCI New Energy ESG Screened UCITS ETF Dist. Je n’ai pas encore décidé, mais il se peut que je tranche en prenant moitié/moitié. Les deux premiers sont sur des plus hauts, mais à juste titre et je n’aime pas spécialement la manie d’Amundi de remanier tous les quatre lundis leurs ETF. Bref, j’hésite ! [EDIT du 8/1/2024: Finalement, j’ai tranché pour iShares Global Clean Energy UCITS ETF (INRE) en version accumulation. ]
En ce qui concerne les cryptomonnaies, mes stratégies d’investissements ont toutes pour cible 2025. Nous verrons bien d’ici là… Je continue donc un petit DCA sur quelques élues (Bitcoin, Ethereum et Polkadot…) et des renforcements après les (fréquentes) baissent violentes sur quelques autres avant de prendre une décision pour la suite. A noter que j’ai déjà des cibles de prises de profits partiels régulières. Ce n’est pas dans le feu d’un bullrun sur les cryptomonnaies que l’on peut prendre des décisions rationnelles; il vaut mieux avoir un plan précis ou du moins des étapes clés pour s’en sortir au mieux).
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2024 !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cela fait plusieurs semaines que j’étudie le fascinant concept des Inscriptions. D’un certain point de vue, on peut considérer que cela pousse très loin la notion de valeur marchande. On est à la limite de faire du commerce avec des “mots” inscrits selon un procédé qu’une majorité accepte.
Comme pour tout ce qui capte mon attention, j’essaie toujours par moi-même. Par exemple, la semaine passée, j’ai investi une “toute petite somme” en tokens AVAX pour inscrire “asct” sur la blockchain. J’ai multiplié ma mise initiale par un nombre incroyable pour un investisseur classique (X25 pour le moment, sachant qu’il m’en reste encore 1/4 de ma position initiale, bien que la valeur puisse chuter, avec mes meilleures ventes réalisées à plus de X50). Comme la folie des inscriptions s’est propagée à presque toutes les blockchains, j’ai participé à d’autres inscriptions. Ici le principe est d’être dans les premiers. Sauf peut-être une ou deux exceptions, on est clairement dans un modèle financier basé sur des bulles.
Déjà en 1636, des riches négociants Hollandais achetaient à des sommes folles des bulbes de tulipes, ceux qui se sont arrêtés à temps ont pu fortement s’enrichir. Les autres se sont retrouvés ruinés après l’éclatement de la première bulle spéculative de l’histoire.
Je ne doute pas un instant que les inscriptions vont suivre le même chemin, en beaucoup moins de temps, car dans le Web3, tout va très vite.
Quoiqu’il en soit, c’est un phénomène très intéressant qui en dit long sur la mentalité des foules de cryptoinvestisseurs, eux-mêmes se surnommant les Degens (“dégénérés”).
Mais revenons aux explications de base. Je m’excuse par avance auprès de mes anciens lecteurs intéressés par la Bourse, mais après tout, je suis et je reste un Investisseur (très) Particulier ! La partie qui suit est assez technique, bien qu’écrite dans un soucis de vulgarisation.
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Traduction (et remarques personnelles):
Récemment, le standard BRC-20 gagne une attraction incroyable et les Inscriptions explosent sur différentes chaînes.
L’inscription fait référence au processus d’incorporation d’informations, souvent des signatures cryptographiques, au sein de transactions ou de contrats intelligents.
Contrairement à l’ERC-20 (Ethereum), où les jetons sont émis et distribués sur la base de contrats intelligents existants, les jetons d’inscription sont déployés, émis et transférés en stockant des valeurs de données dans les messages de transaction (données d’entrée) via des auto-transactions (c.à.d. que l’on envoie une transaction “vide” hormis le message correspond à l’Inscription voulue à sa propre adresse).
Cependant, le concept d’Inscription est très méconnu, voire déroutant, et certains pourraient se demander pourquoi nous devrions choisir cela plutôt que l’ERC-20.
Mais personnellement, je pense que la beauté de l’inscription réside dans le fait qu’elle est équitable pour tous, et ce point est maximisé lorsqu’il s’agit de “Meme Coins”.
Le plus grand risque de négociation de jetons mèmes était le risque de manipulation de la liquidité par les développeurs, ou de largage de jetons (“Airdrop”) par des équipes et des tiers qui étaient vendus ou distribués sans votre connaissance.
L’ironie est que sur une blockchain décentralisée, vous vous fiez à la confiance en l’équipe de développeurs et aux influenceurs qui l’ont recommandée, alors qu’avec l’Inscription, n’importe qui peut participer à l’émission, tant qu’il paie les frais de gaz, et n’importe qui peut vendre en même temps.
Chaque chaîne a une manière différente de faire l’inscription. L’EVM (donc tout ce qui est basé sur l’Ethereum et ses sidechains et autres Layers 2) utilise une interface utilisateur similaire aux NFT (les transactions réelles sont basées sur les données d’entrée), Solana utilise les NFT pour effectuer des transactions avec l’émission, et Near enveloppe les inscriptions en jetons fongibles pour prendre en charge les transactions AMM.
Comme l’information est fragmentée, technique et inconnue, aujourd’hui je vais vous guider de A à Z sur le fonctionnement de l’inscription sur l’EVM.
L’inscription commence par le déploiement. L’inscription est émise en déployant une chaîne JSON(basé sur le Javascript) dans une transaction qui spécifie ce qui suit.
“p” : Nom du protocole (par exemple, BRC-20, ARC-20, etc.). L’inscription sur l’EVM suit généralement le nom du protocole donné par le premier jeton d’inscription émis.
“op” : Type d’événement (déploiement, émission, transfert). En cas de déploiement, réglez-le sur déploiement.
“tick” : Nom du jeton. BRC-20 a un maximum de 4 caractères, mais pour l’EVM, il n’y a pas de limite.
“max” : Émission maximale. L’émission maximale est généralement fixée à 21 000 000. Ce nombre peut être modifié de manière flexible en fonction de la quantité maximale d’émission.
“lim” : Limite d’émission. Cela peut être utilisé de différentes manières, mais définir un chiffre bas augmentera le nombre de transactions nécessaires pour atteindre une émission de 100%. Cependant, si vous le fixez trop bas, seules quelques personnes pourront émettre, ce qui rendra difficile la création d’une communauté. Généralement, on le fixe à 1000.
Je vais déployer un jeton appelé $astr sur le réseau Astar EVM, auquel semble-t-il personne ne semble s’être encore inscrit.
Je voulais émettre 21 millions par lots de 1000, donc j’ai déployé la chaîne JSON suivante en utilisant l’outil d’inscription “unieths” (personnellement, j’ai utilisé TokenPocket sans soucis et il en existe de nombreux autres).
Maintenant que $astr est déployé, émettons $astr. L’émission nécessite une chaîne JSON suivante.
“p” : identique au nom du protocole que vous avez utilisé pour le déploiement
“op” : émission
“tick” : astr
“amt” : 1000
La chose importante à noter ici est que vous utilisez “amt”, pas “lim”, pour spécifier la quantité à émettre, et la quantité doit être la même que la valeur “lim”. Si vous saisissez un nombre différent, la valeur hexadécimale sera modifiée et ne sera pas reconnue par l’Indexer, car la plupart des indexeurs indexent la valeur hexadécimale.
Dans le même outil, j’ai créé une transaction avec les données d’entrée suivantes.
L’inscription dépend entièrement du point de départ et du consensus social. Il y a cependant un hic. N’importe qui peut effectuer des transactions avec les chaînes de données de déploiement et d’émission mentionnées ci-dessus, et l’émission peut être laissée dans un nombre infini de transactions.
Cela signifie que vous pouvez effectuer le déploiement de $astr et l’émission du même jeton plusieurs fois au-dessus de l’offre maximale (max supply) et de la limite (lim). C’est pourquoi la rapidité de la transaction de déploiement est si importante… La légitimité compte !
En Web3, il y a une prime au premier arrivé, donc cela est pris plus au sérieux que vous pourriez le penser. Il y a eu des cas où nous émettions avec enthousiasme, seulement pour avoir un énorme problème quand une transaction plus ancienne était découverte. (J’aime l’analogie avec la découverte du plus vieux ossement humain, qui a une grande valeur scientifique, jusqu’à ce qu’on retrouve quelque chose de plus ancien…)
Dans le cas de $AVAL émis sur Avalanche, plusieurs transactions de déploiement ont été trouvées, et la transaction de point de départ avait la mauvaise chaîne JSON, de sorte que le nombre de $AVAL émis était compté différemment. Mais un consensus social a été construit parmi les personnes qui ont émis.
L’émission a moins de problèmes que le déploiement. Cela est dû au fait que si nous avons un point de départ clair, nous pouvons compter les transactions d’émission max/lim sur le principe du premier arrivé, premier servi (FCFS) et obtenir une image claire de l’endroit où commence et se termine l’inscription valide.
Pour le $AVAL ci-dessous, j’ai compté 21 millions à partir du numéro de bloc 37942008.
Mais il y a une chose qui manque, n’est-ce pas ? L’adresse du destinataire. Comment savons-nous à qui nous envoyons et comment cela est-il traité ?
C’est là qu’intervient l’Indexer. L’indexer agit comme un registre qui garde une trace de qui détient combien de jetons et de la manière dont ils circulent. Il existe de nombreuses façons de faire de l’indexation, mais pour brc-20, nous utilisons libbrc20-indexer créé par unisat, pour l’EVM, nous utilisons le déploiement, qui crée une auto-transaction, et contrairement à l’émission, nous gérons les transferts et les transactions en créant une transaction avec la valeur “to” définie sur l’adresse du destinataire dans la transaction. Cela permet au solde dans l’indexer de fluctuer tandis que le montant total reste constant.
C’est ainsi que fonctionne également Inscription OTC.
C’est tout pour la façon dont fonctionne l’Inscription.
Anecdotes sur l’Inscription
Je voudrais terminer ce message en partageant mes expériences et conseils sur l’Inscription jusqu’à présent.
Lorsque l’Inscription est déployée sur une nouvelle chaîne, il n’y a pas d’indexer ni de place de marché, donc les échanges se déroulent principalement en vente libre (OTC), et si personne ne crée d’indexer ou de place de marché, c’est une perte de gaz. Vérifiez s’il y a un projet en train de le construire.
Le prix de l’Inscription EVM est formé de manière similaire à celle des NFT FP.
Il y a beaucoup de bruit autour des données de déploiement et d’émission, il est donc important d’apprendre rapidement et de faire vos propres jugements.
Le format de la chaîne JSON pour l’émission ne change pas de la forme ci-dessous, il est donc bon de le mémoriser. {“p”:”ast-20″,”op”:”mint”,”tick”:”astr”,”amt”:”1000″}
Chaque chaîne a sa propre historique d’inscription, la plupart de la capitalisation boursière provient des première à troisième inscriptions sur une chaîne donnée. Il est surtout nécessaire de saisir très rapidement la première.
Nos amis Chinois prennent l’Inscription au sérieux et font avancer l’histoire. (Accessoirement, la saturation des réseaux à cause des inscriptions est également un excellent stress-test… Pour le moment, je distingue les blockchains qui ont dû s’arrêter et celles qui ont simplement vu leurs frais de transactions explosés…)
Les moyennes mobiles sont des indicateurs très utilisés. Toutes les plate-formes de trading, même les plus simplistes, incluent au minimum l’affichage d’une moyenne mobile.
Elle se calcule par la moyenne des X dernières valeurs. Elle peut être arithmétique, pondérée (les dernières valeurs de la série auront plus de “poids”), exponentielle (pondération exponentielle), lissée, etc. Il existe de nombreuses variantes des moyennes mobiles, en fonction de la manière dont on calcule les “moyennes”. Pour ceux que le côté mathématique intéressent, vous trouverez les formules ici : http://www.axialfinance.com/manuel/pagesindicateurs/pageMM.html
Je vous ai mis un petit graphique (allez, au hasard la paire EUR/CAD en graphique 4H de ce jour), avec quelques moyennes mobiles courantes (à 20 périodes).La ligne verte fine représente les prix de clôture. On voit tout de suite que grosso modo, les différentes moyennes mobiles ont le même comportement. Personnellement, j’utilise des moyenne mobiles exponentielles pour des périodes courtes, et des moyennes mobiles simples (ou arithmétiques) pour des périodes longues à partir de 200. En ce qui me concerne, je considère qu’elles se valent toutes et qu’un système de trading fonctionnant avec l’une d’entre elle fonctionnera avec les autres. Après, c’est une question de préférence.
A quoi servent les moyennes mobiles ?
En ce qui me concerne, elles me servent surtout à deux choses:
– à voir la tendance (ou l’absence de tendance lorsqu’elles s’entremêlent longuement)
– à visualiser des zones possibles de stagnation des cours (donc de bons points pour fixer des profits ou des stops)
Elles peuvent également servir à donner des signaux de trading, classiquement de deux manières:
– sur clôture au-delà (ou en-dessous) d’une moyenne mobile
– sur croisement de deux moyennes mobiles de périodes différentes
Voir la tendance grâce aux moyennes mobiles
La plupart des systèmes de trading s’utilisent le mieux “en tendance” ou alors “en consolidation (ou range)”.
Les explications sont toujours limpides, en précisant qu’il “suffit” de les utiliser en tendance par exemple.
Personnellement, j’ai toujours eu du mal à savoir si on est en tendance ou pas. Pas en regardant un graphique, a postiori. Non, ça c’est à la portée d’un enfant de 10 ans, mais en regardant un graphique là tout de suite, en me demandant si on est en tendance à l’instant présent.
Plusieurs (enfin, certainement des milliers!) méthodes existent. On peut grossièrement distinguer:
– l’utilisation de quelques moyennes mobiles, donnant des tendances à court, moyen, et long terme. Personnellement, c’est ce que je préfère, ça reste simple et ne surcharge pas le graphique. J’utilise souvent la MME 50 et la MM 200. Pour le court terme, je regarde parfois la MME 14 voir 7. Après, c’est une question de goût et de “croyances” (comme les nombres de Fibonacci ou les multiples de 7 “chiffre magique” ou 42 parce que c’est la réponse à LA question). Ce qui compte ici, c’est d’avoir au moins une moyenne à court/moyen terme et une à long terme.
– l’utilisation de canaux de moyennes mobiles. La célèbre Vague de Raghee en fait partie, de même que les enveloppes de moyennes mobiles.
– l’utilisation de dizaines de moyennes mobiles, donnant une vision très colorée de motifs appelés “rainbow“. C’est joli, mais personnellement, je n’ai jamais réussi à voir quoi que ce soit d’utile avec ces graphiques “arc-en-ciel”. Mais je ne doute pas que certains cerveaux soient capables de mémoriser et reconnaître des motifs intéressant en trading. En tout cas, pas le mien ! Je vous donne tout de même les liens vers ces indicateurs, après tout, chaque trader fonctionne autrement (et puis, c’est joli et reposant à regarder …)
Fig.2: Enveloppes de moyenne mobile (exponentielle, 50) réglée à 1%
Fig.3: Moyennes mobiles exponentielle 50 et simple 200
Sur ce graphique quotidien USD/CHF, on voit clairement la tendance baissière de la paire. Nul besoin d’indicateurs sophistiqués. En gros, si à gauche de l’écran, les courbes sont plus hautes qu’à droite, c’est que la tendance est baissière (et vis-versa). Si les cours hésitent, c’est que nous sommes en “trading range”. Tout dépend évidemment du recul temporel que l’on prend.
Une application simple serait d’acheter à chaque fois que les cours clôturent au-dessus une ligne de tendance baissière mineure quand la MME50 est au-dessus de la MM200 et de vendre lorsqu’ils clôturent en-dessous une ligne de tendance haussière mineure lorsque la MME50 est en-dessous de la MM200.
Je développerai l’utilisation des moyennes mobiles en tant que signaux de trading dans un prochain article.
En attendant, je vous souhaite une bonne fin de semaine, en ce qui me concerne, je vais changer un peu d’air, avant deux semaines de travail intense.
Une pyramide (ou chaîne) de Ponzi est un circuit financier où l’argent des nouveaux entrants permet de rémunérer grassement les précédents. Dès que le système s’arrête, tout s’écroule. Elle tient son nom de Charles Ponzi, qui a mis en place une escroquerie basée sur ce principe dans les années 20, à Boston.
Plus récemment, la célèbre “affaire Madoff” (2008) a refait parler de ce système.
Quand on regarde les finances publiques, on voit bien que tout le système repose sur une pyramide de Ponzi. A ceci près que l’argent frais est apporté par des crédits pris par l’Etat (donc sur le dos des générations futures).
Ah oui, un autre détail, c’est que nulle part on parle d’escroquerie. Au contraire, on parle “d’investissement”, de “plans de sauvetages”, de “relances”.
Parallèlement à cela, j’ai vu une publicité de crédit à la consommation à… 0% TEG. J’ai crû halluciner. La dernière fois que j’avais vu ça, c’était en vacances en Pologne. Je me disais “ah ben oui, c’est normal, toutes les grosses boites investissent à fond dans le pays et pour que la sauce prenne, va bien falloir que les gens achètent en masse, histoire de s’endetter pour quelques années MAIS avec une télé neuve écran plat 107 cm”. Enfin, bon, rien d’anormal pour un pays qui se développe selon le modèle capitaliste keynésien.
Après, je me suis dis, bon la société qui fait cette pub a les moyens de faire un coup d’éclat, on va voir si j’en trouve une autre facilement, rien qu’avec google. Ben oui, j’ai trouvé, une autre société, qui vend tout un tas de trucs technologiques. Pareil, du bon gros 0%. J’ai pas poussé mes recherches plus loin, mais j’imagine qu’il y a bien d’autres qui font ce genre d’offres.
Du 0 %, en France ? Vous vous rappelez un jour avoir vu un crédit à 0%, mais vraiment, sans frais caché. Bref, du vrai 0 %, comme une avance gratuite de trésorerie quoi ?
Moi pas.
Et on ne peut certainement pas comparer la situation de la France à la Pologne ou à n’importe quel pays émergent. On n’est pas entrain de découvrir le capitalisme, on n’est pas entrain de se développer grâce à une nouvelle consommation effrénée.
Non, nous, on s’endette.
Tout le système ponziesque de la perpétuelle consommation doit continuer son chemin. Ça tombe bien, il y a des nouveaux pays plein d’avenir (les BRIC : Brésil Russie Inde Chine), entre autres, avec d’immenses marchés qui ne demanderont qu’à acheter, quitte à s’endetter un peu en attendant.
Ça peut fonctionner. Je dirai même qu’une paquet de personnes espèrent que cela va fonctionner, après tout, l’éminent Keynes l’a bien dit :
La consommation dépend du revenu et d’une propension marginale à consommer qui suit la loi psychologique fondamentale à laquelle nous pouvons faire toute confiance, à la fois a priori en raison de notre connaissance de la nature humaine et a posteriori en raison des enseignements détaillés de l’expérience… qui veut qu’en moyenne et la plupart du temps les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que leur revenu croît, mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu.
Il suffit donc d’ouvrir grand les vannes du crédit pas cher (gratuit?) pour que la consommation augmente mécaniquement et que l’économie redémarre.
Sauf que… Si ça marche pas, tout s’écroule.
En passant, pour mieux comprendre les théories de Keynes (et d’un de ses contradicteurs, Hayek), j’ai trouvé (sur l’excellent blog, mais je l’ai déjà dis auparavant…) d’Oliver Crottaz, une vidéo très pédagogique (dommage que ce soit du rap, j’avoue que j’ai un peu de mal à supporter cette musique, mais bon… la vidéo vaut le coup!).
Si avec tout ça, on s’en sort, c’est qu’on a de la chance :o)
J’ai pris depuis vendredi dernier 8% de mon capital en tracker short BX4. Je suis entré à 33.97 €, avec un stop loss court à 33.47 € et une cible à 37.95 €. Cela donne un rapport gain/risque de près de 8, ce qui me parait intéressant !
D’autant plus qu’au niveau fondamental, la “relance” keynésienne en cours ne semble pas bien se passer. Certes, les entreprises font des bénéfices, mais seulement grâce aux dettes. Pour moi, il y a un décalage entre l’économie réelle et les cours de la Bourse.
Ceci dit, les fondamentaux… Valent-ils encore quelque chose ? Certainement, mais seulement par l’apparition occasionnelles de krachs, le reste du temps les quantitativ easing, d’autres injections d’argent virtuel et de crédits immenses “faussent” le marché.
Je ne serai pas étonné que le CAC reparte vers 4200 points. Mais ceci dit, je pense que le CAC va corriger, vers 3800 au moins, 3700 peut-être, et sait-on jamais vers 3400. Je le travaille donc à la baisse, avec des bons rapports gain/risque.
Si je me “trompe”, et bien tant pis, sur le long terme, mes gains compenseront mes pertes. Et si j’ai “raison”, tant mieux.
L’essentiel est de suivre ma stratégie et non pas mes pensées prédictives. Elles ne sont là que pour donner une direction.
Bon courage et ne vous laissez pas aveugler par les émotions des foules (il n’y a qu’à voir les analyses sur internet, qui passent “d’enthousiastes” à “catastrophistes” en quelques jours, ce qui prouve bien qu’il ne faut suivre que ses propres analyses).
L’économie virtuelle est partout: réseaux sociaux, jeux massivement multijoueurs, finances…
Il n’y a qu’à voir les incohérences du système, quand on commence à gagner plus à faire jouer des prisonniers à un jeux en ligne que de travailler, il y a de quoi s’inquiéter.
D’un côté, on a des jeunes occidentaux (ou assimilés, comme par exemple les Coréens du Sud) accros à l’internet/jeux/réseaux, qui font une dépression quand on essaie de leur expliquer que la vraie vie, c’est pas de rester scotché devant un écran, et de l’autre, on a de réelles maltraitances de prisonniers, qui ne demanderaient qu’à bénéficier de 5% de la vie des premiers.
Pour résoudre tout cela, il suffirait « d’obliger » les accros à faire des stages en prisons chinoises et en échange, de libérer les prisonniers de droits communs chinois.
Bien sûr,cela ne se produirait que dans un monde “idéal”.
D’autres contradictions apparaissent partout. On demande à des gens de travailler pour à peine plus que si on les laissait au chômage, et on s’étonne que certains ne sont pas enthousiastes, quand après des années d’études supérieures de qualité, on leur propose des temps partiels totalement déqualifiés.
D’un autre côté, des milliers d’immigrés ne rêvent que de venir nettoyer les poubelles européennes (ou américaines…), avec des salaires, pour eux, mirobolants.
On s’étonne que la consommation ne reparte pas massivement, alors que la précarité et l’endettement touche tout le système: des Etats jusqu’aux individus. Que fait-on ? Et bien, on prête de l’argent « gratuitement » ou presque, pour donner encore une chance à ce système.
On demande aux jeunes de travailler pour financer les retraites des anciens, qui sont souvent bien plus aisés qu’eux et certainement bien plus qu’eux ne le seront à leur tour. Mais on s’étonne que des manifestations éclatent un peu partout (« printemps arabes », Espagne…), poussées par des taux de chômage des jeunes hallucinants.
Bref, même si cet article « coup de gueule » est loin, très loin, d’être une analyse de l’économie actuelle, n’importe qui peut voir que l’économie est déconnectée de la réalité.
Sans vouloir être alarmiste, il me semble que tôt ou tard, les indicateurs principaux de l’économie (les Bourses donc), vont rejoindre la réalité… Cela n’empêchera pas les cours de grimper encore quelque temps, grâce à l’injection massive de liquidités virtuelles dans le système.
Plus que jamais, il est difficile pour l’investisseur particulier de prévoir quoi que ce soit, d’où l’importance de soit acheter de la valeur, du concret, au bon prix; soit de suivre la vague du moment (qu’elle soit enthousiaste ou catastrophiste) avec une bonne gestion des risques.
Le trading des options binaires (que l’on appelle aussi parfois options digitales) est en plein démarrage en France. Comme toujours, le marché de la Finance cherche sans cesse de nouveaux produits à proposer. Pas si nouveaux que ça d’ailleurs, puisque les options binaires sont utilisées depuis des années.
Qu’est-ce qu’une option ?
Une option est un produit dérivé, contrat entre deux parties, qui donne à l’acheteur le droit (le vendeur est en revanche tenu de vendre) :
– d’acheter (option d’achat, appelée aussi call)
– de vendre (option de vente, appelée aussi put)
… une quantité donnée d’un actif sous-jacent (action, obligation, indice boursier, devises, matière première, autre produit dérivé, fonds, inflation, etc.)
– à un prix précisé à l’avance (prix d’exercice ou strike en anglais),
– à une date d’échéance donnée (option dite européenne),
– ou durant toute la période jusqu’à échéance (option dite américaine),
avec un mode de règlement fixé à l’avance (livraison du sous jacent ou seulement du montant équivalent).
Ce droit lui-même se négocie contre un certain prix, appelé prime, ou premium.
Les options s’échangent à la fois sur des marchés d’options spécialisés au sein de bourses, et sur les marchés de gré à gré.
Pour simplifier, les options sont un peu comme des assurances: on paie une prime, en échange, l’assureur paie une indemnisation en cas d’événements couverts par la prime.
Qu’est-ce qu’une option binaire ?
Il s’agit d’un produit dérivé d’une option (qui est déjà un produit dérivé). On peut aussi dire que c’est une option exotique de seconde génération. Déjà là, vous remarquerez que ça sent à plein nez le produit compliqué dont le but est de couvrir des couvertures entre banques… Vous savez ce genre de produits qui font que le marché financier international est devenu un gros n’importe-quoi où plus personne ne s’y retrouve vraiment. Enfin, revenons à nos moutons binaires.
En gros, les options binaires fonctionnent comme les options traditionnelles. Lorsque vous investissez dans une option binaire, vous prenez position pour ou contre un résultat particulier. Si vous aviez raison, vous recevez un paiement fixe, et si vous aviez tord, vous perdez le montant investi dans l’option.
Par exemple, si une option binaire paie 85% et indique que la paire EUR/USD (par exemple, on pourrait prendre tout un tas d’autres actifs sous-jacents) clôturera au dessus de 1,50 le 1er septembre 2011. Si vous pensez que cela se produira, vous achetez l’option. Si vous pensez que cela ne se produira pas, vous la vendez.
Admettons que vous investissiez 100 €, si l’option paie 85% (sachant que la plupart des options binaires paient entre 75 et 85%), cela signifie que vous la revendrez avec un bénéfice de 85 € si vous aviez raison. Vous remarquerez que cela donne un rapport gain/risque de 0,85, ce qui n’est pas bien terrible.
Cependant, admettons que vous soyez à 10 jours de l’échéance et que le cours de l’EUR/USD soit à 1,40. Il est fort probable que l’option se négocie à un cours très faible. Si vous achetez à ce moment, et que par miracle l’euro grimpe en dix jours de dix cents (c’est peu probable, mais ça arrive…), vous allez gagner gros pour un rapport gain/risque bien meilleur.
Quel est l’intérêt des options binaires ?
Pour moi, il y en a peu pour le particulier.
Pourquoi ?
– on traite avec des dérivés, cela veut dire qu’il faut faire un effort pour comprendre ce qu’on achète. Ne trouvez-vous pas que les graphiques boursiers sont déjà assez compliqués par eux-mêmes ?
– les options servent à se couvrir, on paie donc ce service comme on paie une assurance. Là encore, les calculs pour savoir les frais exacts sont plus complexes que de regarder des commissions d’un courtier (et éventuellement un spread).
– je me méfie des phénomènes de modes, lorsque l’on propose des produits complexes au grand public en claironnant qu’avec ce nouveau produit, c’est vraiment enfantin de gagner de l’argent, c’est forcément qu’il y a anguille sous roche.
– les produits proposés au grand public intègrent des options à échéances très rapprochées (15 minutes par exemple), avec des plateformes très simples et colorées, ce qui pousse encore un peu plus vers un “trading jeu de casino”.
– quand on fait une recherche sur les options binaires sur internet, on tombe presque exclusivement sur des sites ayant un fort parti-pris (éventuellement, en le maquillant sous un site “pédagogique”) pour un courtier… De là à penser que ce sont des sites publicitaires “déguisés”…
Attention, je ne dis pas qu’on ne peut pas gagner de l’argent avec les options, mais simplement, qu’avant de toucher à des produits complexes, il faut déjà maîtriser les produits “simples”. Acheter un call CAC40 demande une analyse de l’évolution future du CAC40. Le piège pour l’investisseur particulier est à ce niveau. Les courtiers spécialisés lui font croire que c’est facile et à la portée de tout le monde alors qu’en vérité, il s’agit bien de trading, ce qui signifie qu’on est sur le même marché que les professionnels. Et devinez qui va se faire plumer en premier ?
Phénomène de mode ?
Les publicités pour des “courtiers” spécialisés dans les options binaires pullulent en ce moment. Évidement, un bon nombre d’entre eux, au marketing internet souvent très agressif, émanent d’entités financières pas toujours très bien identifiées.
Je vous conseille donc fortement de regarder à deux fois où vous placez votre argent et à ne pas vous laisser attirer par des publicités clinquantes vantant les gains hypothétiques que vous allez réaliser très facilement !
Certes, l’AMF est aussi (surtout?) là pour que tous les marchés soient bien réglementés (comprendre “taxés”) et donc cela s’explique aussi de cette manière, mais tout de même, personnellement j’ai toujours eu une méfiance naturelle quand il s’agit d’envoyer de l’argent à une personne inconnue dans une destination lointaine…
Après, chacun fait ce qu’il veut, mais je pense que l’investisseur particulier n’a pas grand intérêt à risquer son argent sur des options binaires…
Le Forex est encore à la mode. Qui n’a pas trouvé dans son mail un spam ou vu une publicité internet vantant la facilité de faire des gains rapides !
Pourquoi travailler plus pour gagner plus ? 2 heures par jour suffisent ! ». Depuis plusieurs mois, le slogan publicitaire s’affiche sur des sites web grand public, comme ceux du groupe Radio France mais aussi Rue89. Derrière cette offre, se cache iForex.fr. Ce site de trading en ligne propose de gagner beaucoup d’argent sans trop d’effort en se lançant sur le Forex, le marché des devises internationales.
Je me suis permis de prendre quelques extraits de cet article (qui vaut ce qu’il vaut, mais il a le mérite de présenter clairement les points essentiels du problème).
Richard a perdu 11 700 euros entre janvier et novembre 2010. Educateur spécialisé, il est arrêté depuis un an et demi pour longue maladie, et reconnaît être fragile. Lorsqu’il se lance sur iForex, il tombe dans un engrenage :
« J’ai commencé par déposer 400 euros. Mon gestionnaire, très insistant, disait qu’avec 100 euros, c’était perdu d’avance. Il m’incitait à investir toujours plus. Ce système crée une dépendance à l’argent : on garde l’espoir de récupérer la mise. »
Richard cesse de trader lorsque son gestionnaire lui demande de réinvestir 10 000 euros. Il tente alors de récupérer la somme perdue. Il sollicite l’Autorité des marchés financiers (AMF), la Banque de France et la répression des fraudes, sans succès. Une association de consommateurs européenne lui conseille finalement de contacter l’Autorité de surveillance bancaire et financière de Hongrie. C’est en insistant lourdement auprès d’elle qu’il a été remboursé, le 16 mai.
Pascal, qui travaille dans la logistique, ouvre un compte sur iForex en octobre 2010 sur les conseils de Richard – qui n’a d’ailleurs jamais touché les 25 euros promis pour ce parrainage. Au bout d’une semaine, il se sent floué et décide d’arrêter :
« Lorsque j’ai perdu en trois minutes les 1 400 euros que j’avais gagnés, un conseiller m’a appelé quasi-instantanément pour me demander de réinvestir. J’ai eu le sentiment qu’il s’agissait d’un vice caché. »
En effet, les particuliers croient souvent qu’ils vont se transformer en trader à succès en 2 jours. Évidement, quand on croit encore au Père Noël, on est forcément déçu…
Pourtant, la logique la plus élémentaire devrait pousser à un minimum de prudence…
Erwan Seznec, journaliste à l’UFC-Que Choisir, a lui aussi testé iForex. Il recommande à ses lecteurs de l’éviter. Selon lui, ne « jamais perdre plus que [ce qu’on a] déposé », comme le promet iForex, est impossible :
« A partir du moment où il y a un effet de levier, il y a une prise de position, donc un risque qui, à son tour, induit la possibilité de perdre de l’argent. »
Autre point soulevé par Erwan Seznec : iForex minimise la complexité des marchés de change. De nombreux clients se retrouvent désarmés face au Forex et suivent aveuglément les conseils des gestionnaires.
Pourtant, le gendarme de la Bourse met en garde le particulier contre les risques des opérations de change. Surtout, l’AMF rappelle que le marché des devises n’a et n’aura jamais rien de miraculeux.
Pourtant le Forex peut offrir de réelles opportunités pour le particulier, mais encore faut-il le considérer comme ce qu’il est: un marché financier sérieux, et non pas comme un casino situé à Bisounoursland !
La valeur nette correspond à la valeur brute d’un actif moins la coût des amortissements et/ou des provisions (ça c’est la définition “comptable”, bien carrée et pas drôle du tout).
Cette petite image humoristique explique bien le problème actuel, où la plupart des gens (et institutions !) vivent à crédit.
La force d’une chaîne est déterminée par celle de son maillon le plus faible.
Il en va de même en trading, où de nombreux travers guettent l’investisseur et le poussent à commettre des erreurs.
En ce qui me concerne, l’une de mes difficultés est de respecter le 12ème secret du trading, “Savoir ce que l’on veut“.
En effet, je suis toujours à l’affût d’une nouvelle méthode, d’un nouveau marché, bref de nouvelles expériences. Or, si gagner de l’expérience en trading est toujours nécessaire, j’ai toujours eu du mal à faire quelque chose qui ne m’amuse pas (plus). Or, suivre une stratégie de trading n’est pas amusant au bout d’un moment.
Pour éviter que cela ne perturbe mon trading, et me fasse donc commettre des erreurs, j’ai essayé de trouver des dérivatifs.
Elaborer et développer ce site internet en est un par exemple. Cela me permet de réfléchir à “voix haute”, revenir sur des bases que j’ai acquises (ce qui, dans n’importe quel domaine, est toujours une bonne idée) et discuter de stratégies “nouvelles” en me donnant une bonne excuse pour les tester. Par exemple, c’est ce que je fais actuellement avec la méthode Stochastic 3.
Un autre moyen de lutter contre ce travers, est tout simplement de … l’accepter.
Je SAIS que je me lasse (relativement) vite et que mon cerveau est toujours à l’affût de nouveautés. Autrement dit, il me FAUT des occupations très riches en possibilités . C’est ce que j’essaie de faire dans mes loisirs et c’est certainement également une des raisons qui font que le trading/l’investissement m’intéressent beaucoup, de par la variété des situations et des moyens d’y réagir dans le but de faire progresser son capital.
C’est pour cela que j’utilise plusieurs méthodes de trading, sur des supports différents. D’une part, cela me permet de me diversifier un peu, et d’autre part cela contente cet important aspect de ma psychologie qui me demande sans cesse de chercher des nouveautés, sans pour autant me pousser à faire n’importe quoi lorsque je trade.
Attention, je ne dis pas qu’il FAUT utiliser plusieurs méthodes de trading et s’intéresser à des supports différents pour réussir, mais simplement qu’il FAUT trouver un arrangement avec ses “travers” psychologiques.
Soit on peut lutter contre eux, soit on peut les accepter et trouver un compromis. La difficulté est, comme toujours, de ne pas rester dans l’Illusion. De ne pas croire qu’on a vaincu un de ses travers (“ça y est, j’ai appris à couper mes pertes”, alors qu’en vérité, on essaie surtout de se convaincre soi-même) ou qu’on a trouvé un compromis (“je ne joue plus mon argent en Bourse, depuis que je me permets d’aller au casino une fois par semaine”, alors qu’en vérité, on a simplement déplacé le problème).
SweetSpots s’utilise en modifiant le paramètre “sublevel” par le nombre de pips que l’on veut avoir entre deux lignes principales (attention, si on utilise un courtier qui côte en décimales, il faut multiplier ce nombre par 10, par exemple 10000 pour avoir un écart tous les 1000 pips, soit tous les 10 cents sur GBP/USD).
Horizon est moins paramétrable au niveau des différents degrés de “sous-niveaux” à afficher, mais a le mérite d’adapter automatiquement l’affichage en fonction de l’intervalle de temps du graphique, ce qui évite de se retrouver avec un affichage surchargé lorsqu’on passe un même graphique à une unité de temps supérieure.
Par exemple, vous voyez que sur le graphique quotidien les niveaux sont tous les 10 cents alors que sur le graphique en 30 minutes, ils sont tous les cents.
…Et n’oubliez pas que les indicateurs n’indiquent que ce qu’on veut bien voir…
Les chiffres correspondent à des niveaux psychologiques, à ce titre, ils vont donc nécessairement avoir une importance particulière en trading.
Prenons par exemple l’exemple de la paire EUR/USD
Le 4 mars 2011, le cours touchait la première fois 1,40 $ pour un euro.
Quand on regarde les graphiques en données horaires par exemple entre cette date et le 17 mars, on se rend bien compte que 1,40 $ joue un rôle de résistance forte.
Si on plaçait un stop vers 1.4020, sur 6 franchissements, on était stoppé que deux fois. Si on plaçait un ordre profit à 40 pips, on était gagnant 4 fois sur 6. Ce qui donnait donc un ratio gain/risque de 2 et un gain total de 120 pips.
Mieux encore, toujours avec le même stop, si on plaçait un ordre profit à 100 pips, on était gagnant 3 fois sur 6. Cela donnait un ratio gain/risque très intéressant de 5 et un gain total de 240 pips.
On peut en déduire qu’avec un risque de 2% à chaque trade, on pouvait gagner 12% dans le premier cas et 24% dans le second (sans compter les spreads). Ce qui pour 6 trades pris en moins de 10 jours est fort respectable.
Bien sûr, cette période de temps début mars était très propice à cette stratégie de trading, mais vous pouvez regarder d’autres périodes de contacts avec des « chiffres ronds » et vous verrez que, la plupart du temps, les réactions des cours sont du même acabit.
On regardant le graphique EUR/USD en données hebdomadaires depuis trois ans, on voit assez clairement que les niveaux correspondants aux dizaines de cents sont toujours importants. Soit ils provoquent une zone de congestion soit il y a une cassure nette.
Le même raisonnement est bien sûr valable pour n’importe que paire sur le Forex, mais aussi pour les actions, en adaptant les intervalles. Par exemple, pour USD/JPY, il faut regarder les dizaines de yens au lieu des dizaines de cents pour EUR/USD, pour les actions, on s’intéressera aux dizaines de dollars ou d’euros.
Les chiffres ronds et les actions
Le même raisonnement est bien entendu valable en Bourse, pour les actions par exemple.
J’ai choisi d’illustrer cela avec le graphique hebdomadaire de Sanofi, mais vous pourrez constater de vous même que cela marche très bien avec d’autres valeurs…
Comment savoir si les « chiffres ronds » vont servir de résistance ou vont être traversés par les prix ?
Et bien, comme toujours en trading, on ne peut jamais connaître à l’avance la direction des prix !
Par contre, on peut émettre des hypothèses.
Dans notre cas de figure, on considère que si les prix montent, le prochain « chiffre rond » va servir de résistance car il sera un palier psychologique pour les investisseurs qui étaient « longs » mais aussi un bon point pour shorter. Même si la tendance continue, il y a tout de même de bonnes chances que le prix rebondisse sur ce niveau. (Le raisonnement symétrique étant vrai pour le cas où les prix baissent).
Par exemple, si l’EUR/USD vient de la zone 1.30 $, il est probable que la zone 1.40 $ soit une résistance, au moins quelques temps.
Après, avec une gestion des risques et des rapports gains/risques corrects, on peut donc facilement développer un système de trading basé sur cette constatation.
L’autre hypothèse, c’est de se dire qu’un palier psychologique sera enfoncé et que la tendance se poursuivra. Il est donc intéressant d’entrer sur clôture au-delà du « chiffre rond » considéré, en plaçant un stop sous ce palier, à moins que… finalement le prix ne rebondisse tout de même sur le palier.
J’espère que cet article vous aura donné quelques idées d’applications intéressantes…
Et n’oubliez pas, ce qui compte, c’est de construire et de respecter VOTRE METHODE de trading !
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