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A quoi servent les moyennes mobiles en trading (2ème partie)

Comme je vous le promettais dans la première partie de l’article, publié il y a quelques mois déjà (comme le temps passe vite dans la blogosphère…), je vais vous proposer un exemple de système de trading basé sur les moyennes mobiles qui s’utilise sur des graphiques en données quotidiennes.

Comme je l’ai déjà redis plusieurs fois, chacun doit trouver un système adapté à son rythme de vie et à sa personnalité.

En ce qui me concerne, je n’aime pas passer mon temps devant des graphiques et j’utilise donc rarement des fréquences inférieure à 4 heures, avec une préférence pour des données quotidiennes.

D’autre part, je me couche très rarement avant minuit, donc cela ne me dérange pas du tout de vérifier mes graphiques après la clôture des bougies quotidiennes (donc à minuit). D’autant plus, que la plupart du temps, on peut regarder rapidement en début de soirée pour constater que l’on est très éloigné de la possibilité d’un signal et qu’il est donc inutile de vérifier à nouveau le soir. Ce qui compte, c’est que le trading d’un particulier ne doit pas empiéter sur sa vie privée s’il veut espérer réussir dans la durée, donc il faut éviter des systèmes qui sont incompatibles avec votre emploi du temps.

Ce n’est pas vous qui devez vous adapter à un système, mais votre système qui doit s’adapter à vous !

Le choix de la paire à trader:

Là encore, c’est une affaire de goût. Evitez les paires à fort spreads, même si nous sommes sur des graphiques quotidiens, et que donc le spread n’est pas forcément crucial, c’est tout de même idiot de perdre de l’argent là-dedans alors qu’il y a bien assez de paires offrant un spread “réduit”, disons de 5 maximum.

Regardez donc en priorité des paires comme EUR/USD, GBP/USD, USD/JPY, USD/CHF, EUR/JPY, EUR/CHF, EUR/GBP, USD/CAD, AUD/USD…

Le deuxième point,  c’est de vérifier si vous trouvez facilement une période de moyenne mobile “adaptée”. S’il n’y en a pas, c’est que la paire est probablement en range erratique, et qu’il vaut mieux ne pas la trader avec cette méthode.

Dans mon exemple, je vais choisir l’AUD/USD (pourquoi pas, c’est aussi pour changer un peu de l’euro !). C’est aussi parce que c’est une paire qui a souvent été en tendance ces dernières années… Vous voyez, aucun choix n’est anodin en trading.

Choisir une moyenne mobile adaptée:

Bien évidemment, il existe des centaines de systèmes avec des approches différentes, mais celui-ci utilise une des propriétés des moyennes mobiles:

– le franchissement d’une moyenne mobile donne souvent un signal d’achat ou de vente

une moyenne mobile sert souvent de zone de résistance/support

Pour notre exemple, nous allons utiliser une moyenne mobile simple à 88 périodes.

Le choix de la période peut être arbitraire, à partir du moment qu’elle n’est pas trop courte (disons au moins de 40), car sinon, la moyenne risque de changer de sens trop souvent et de donner ainsi trop de faux signaux.

Personnellement, je choisi la période qui “colle le mieux” aux 4 ou 5 derniers mois de cotations. Il suffit de regarder un graphique et de prendre une période qui offre visiblement des zones de rebonds nombreuses. Evidemment, la période la plus adaptée va changer au fil du temps, mais disons qu’il suffit de regarder à nouveau le graphique tous les mois, ce qui permet d’avoir toujours une moyenne mobile “relativement” adaptée à la situation du moment.

Remarquez qu’il ne sert à rien de chipoter et de perdre du temps en recherchant LA période idéale puisque de toute façon, cette période n’est idéale que dans le passé… Personnellement, je regarde à “la louche”, et au bout de quelques modifications rapides, je tombe sur une périodicité qui ne colle pas trop mal…

(graphique 1600X600 pixels, cliquez dessus pour l’agrandir)

Le principe d’une méthode de trading basée sur une moyenne mobile unique:

Lorsque le prix arrive sur une moyenne mobile, il peut se passer 3 choses:

– soit le prix va rebondir sur cette moyenne

– soit le prix va franchir cette moyenne.

– soit le prix va osciller autour de cette moyenne

Comment savoir ce qui va se passer ?

C’est très simple, vous pouvez prendre une boule de cristal. Et que voyez vous ?

Rien.  C’est normal, pour moi, c’est pareil. On ne peut tout simplement pas savoir ce qui va se passer !

Donc, on va faire comme si chacun des possibilités allaient se réaliser, avec une bonne gestion des risques (money management). Prenons l’exemple d’un système de trading basé sur l’hypothèse que le prix va rebondir sur la moyenne mobile, qui servira donc de résistance/support.

 a) Je détermine si nous sommes long ou court (achat ou vente de la paire):

C’est très simple. Je regarde le graphique, si la dernière bougie clôture sous la moyenne mobile, il faut prendre des positions à la vente, dans le cas contraire, c’est à l’achat !

 b) Entrée sur rebond sur la moyenne mobile:

Pour faciliter la visualisation des niveaux de rebond, j’utilise une moyenne mobile décalée vers la droite d’une journée (autrement dit, on regarde à chaque fois la moyenne mobile de la veille, puisque celle du jour n’est pas encore calculée).

Je place un ordre limite d’achat (ou de vente suivant le sens d’où vient le prix) sur le niveau de la moyenne mobile affichée.

Je place un stop. Son emplacement est crucial pour la stratégie utilisée.

On peut choisir des stops serrés, en sachant donc qu’il y a aura beaucoup de sorties du trade. Il faut donc forcément avoir un rapport gain/risque élevé.

On peut aussi prendre des stops plus larges, avec un ratio gain/risque plus faible (mais au moins voisin de 2 !).

Ensuite, je place mon ordre de prise de profit (en fonction de mon stop donc).

Attention, il ne faut jamais prendre deux positions en même temps sur la même paires (puisque cela reviendrait à doubler sa position et donc son risque), SAUF si elles sont dans des sens opposés.

c) Comportement de la méthode:

S’agissant d’une méthode basée sur des graphiques en données quotidiennes, il peut y avoir de longs semaines sans aucun signal. Un moyen de contourner ce problème est de trader simultanément plusieurs paires (en respectant tout de même un money management global pour éviter de prendre 5 trades en même temps !).

Comme on prend ses positions sur des rebonds, l’idéal est bien sûr les périodes de tendance. Cela signifie aussi qu’en période de range, une telle méthode ne fonctionne pas très bien.

Lorsqu’on identifie un range (moyenne mobile horizontale…), on peut donc rapprocher le rapport gain/risque de 1 (tout en restant strictement supérieur) et effectuer des sorties sur des niveaux clés.  Le mieux, à mon avis, c’est d’arrêter de trader avec cette méthode dès qu’on a identifier un range. Le problème avec cela, c’est que souvent, lorsqu’on remarque qu’on est en range, c’est plutôt vers la fin d’un tel mouvement de consolidation, et donc, il va y avoir une sortie en tendance “sous peu”.

Ce qui compte, comme toujours, c’est de suivre la méthode sans se poser trop de questions.

d) A propos du money management:

Comme il peut y avoir des pertes répétées avant un gros gain, il est important de ne risquer qu’une faible part de son capital. Trader jusqu’à 3 paires simultanément avec un risque de 1% pour chaque position me parait raisonnable. A chacun cependant de décider de ce qu’il appelle raisonnable.

 Remarques:

Tout d’abord, je parle ici de Forex, mais ce genre de stratégie peut fonctionner également sur les actions (à conditions qu’elles soient suffisamment liquides, sinon il va être difficile de respecter son money management et ses stops…).

Comme vous le constatez, il ne s’agit pas ici d’une stratégie complète. Il faut décider notamment des niveaux de stop loss et de prises de profits. Cela dépend notamment de la paire utilisée.

Il n’existe pas de formule mathématique magique qui va vous donner ces niveaux. On ne peut les déterminer qu’avec de l’expérience. On fini par “sentir” le comportement d’une paire et on fixe donc de mieux en mieux ses stops et prises de profits. N’oubliez pas non plus qu’une stratégie doit se tester sur une année ou plus. Donc, il faut toujours commencer en démo ou mieux, sur un tout petit compte.

Il n’y a qu’une personne qui peut acquérir cette expérience, c’est VOUS !

 

 

La crise économique expliquée grâce aux ânes…

Sur le net, on trouve une petite histoire avec des ânes qui explique la crise économique de manière (très) simplifiée.

Je la copie ici, car elle a le mérite d’être très pédagogique…

 

Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village.

Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts.

C’était, disait-on, inévitable.

Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

 

Toute ressemblance avec une situation actuelle est … malheureusement plausible !

Par contre, cela n’enlève en rien le génie des deux “hommes d’affaires” à l’origine de cette petite histoire… Même si j’habite dans un des villages concernés…

 

 

C’est la rentrée, tout a changé.

Tout a changé ?

Le CAC semble se stabiliser sur le support des 3000 points. Le RSi(14) vient de rebondir de la zone survendue, mais le MACD plonge toujours en territoire négatif.

Alors, rebond durable ou bien rebond technique et bull-trap ? C’est LA question à laquelle beaucoup aimeraient avoir la réponse…

Regardons où en est le SP500.

Il vient de rebondir sur la MM200 en frôlant la zone survendue du RSI(14). Il reste encore pas mal de place pour corriger jusqu’à 1000 points voir le fameux point bas diabolique à 666 points.

 

Quand on regarde le rapport entre le CAC et le SP500, on voit que le CAC est sous-évalué, à moins que ce ne soit le SP500 qui ne soit surévalué ? Quand on pense au RSI(14) qui est très nettement suracheté, il y a de quoi s’inquiéter… Il est tout à fait possible que le SP 500 chute réellement, suivi bien sûr par le CAC qui peut baisser encore vers 2400.

Sans rentrer dans de longues analyses macro-économiques, qu’est-ce qui a changé depuis l’été, depuis l’avant “mini-krach” du CAC ?

Je veux dire à part les bonnes poignées de mains entre Merkel et Sarkozy et tous les discours habituels ?

Concrètement ?

Oui, des restrictions budgétaires certes…

Et aux Etats-Unis ?

En y réfléchissant bien, on peut dire: pas grand chose.

Donc, tous ceux qui pensent que le CAC n’est pas cher en ce moment, j’aurais tendance à penser qu’on peut toujours casser les prix un peu plus.

Personnellement, je regarde attentivement des valeurs sous-côtées “injustement” par le marché, qui n’ont pas trop de dettes, des fois que je me laisse bientôt tenter par les soldes extra-ordinaires qui pourraient bien se produire.

Evidemment, si nous venons de marquer un plus bas durable et que le CAC repart sur 4000 points, j’aurais raté une occasion, mais je préfère rater une occasion de gagner de l’argent que d’en perdre.

Ah oui, je suis tombé sur une petite vidéo très parlante (même si elle est un peu longuette et peu argumentée avec un parti-pris évident). Ca fait du bien parfois de voir les choses concrètement…

Bonne rentrée à tous, et n’oubliez pas les règles de prudence !

 


Economie : représentation de la dette des… par GlobZOsiris

Investir en Bourse: pourquoi je n’aime pas les valeurs de rendement

Petit rappel: une valeur de rendement est un titre d’une société qui distribue une grande part de ses bénéfices. Il s’agit de grandes sociétés arrivées à maturité. On peut citer par exemple Total, France Telecom ou Sanofi en France.

On les oppose généralement à des valeurs de croissance, dont le prix dépend surtout de l’espérance en un fort accroissement des bénéfices futurs. Ces sociétés ne distribuent généralement pas ou peu de dividendes.

Une stratégie d’investissement sur des valeurs de rendement ressemble généralement à ceci:

– on achète dans des creux de marchés (ou du moins ce qu’on espère être un creux !). Autrement dit, plus la valeur baisse et plus c’est l’occasion de se renforcer

Рon attend et on r̩colte r̩guli̬rement les dividendes.

Les avantages de cette stratégie semblent évidents:

– peu de temps à consacrer à l’investissement (si ce n’est celui de BIEN choisir ses sociétés)

– même si le marché baisse à l’occasion, comme on améliore son prix de revient et que les dividendes tombent régulièrement, on est “sûr” de faire un bénéfice à long terme. Bénéfice encore décuplé si le marché monte…

MAIS, cela n’est pas rentable dans trois cas:

Рsi le march̩ baisse sur le long terme: les dividendes ne font que compenser la baisse de son porte-feuille.

– rien n’oblige une société à verser des dividendes. En cas de problème, elle peut être contrainte à diminuer voire à supprimer ces versements (et comme il s’agit d’une valeur de rendement, il est fort probable que sa valorisation boursière chute par la même occasion !) Sans parler d’une faillite éventuelle.

– si la devise de référence de l’action chute, les dividendes baissent mécaniquement. A moins de se couvrir contre les variations de devise bien sûr et/ou de diversifier un maximum à l’international, dans des zones économiques différentes, son porte-feuille. A noter que l’action peut très bien monter SI le marché estime que la société “vaut plus” que la devise concernée (la société devient en quelque sorte une valeur refuge comme l’or).

L’exemple du Japon:

On voit clairement que le Nikkei baisse depuis un bon bout de temps, certes avec des rebonds importants, mais l’ensemble est tout de même clairement baissier. Quelqu’un qui aurait acheté dans les creux (et ça, c’est plus simple à dire qu’à faire!), aurait acheté en 1999 vers 14000, en 2002 vers 8000, en 2008 vers 7500. A supposer qu’il aurait investi les mêmes sommes, il aurait un prix de revient moyen de 9833. Ce qui signifie, qu’actuellement, bien que nous soyons “dans un creux”(???), il serait en moins-value de près de 8% ! Ce qui, avec des dividendes réguliers et importants, aurait été certes compensé (en n’oubliant pas de soustraire l’effet de l’inflation…).

Mais, en réalité, je vous parie ce que vous voulez qu’il aurait un prix de revient moyen beaucoup plus proche des 12000-14000 points, ce qui ferait une moins-value de près de 25 à 35% réduisant dramatiquement ses gains faits avec les dividendes ajustés par l’inflation. Le tout pour un investissement d’une quinzaine d’années.

Vous allez me dire, oui mais nous on n’est pas au Japon. C’est exact.

Mais regardez ce graphique, qui fait le parallèle entre les indices US et ceux du Japon, avec un décalage de 11 ans certes…

Vous allez me dire, mais nous on n’est pas non plus aux USA. C’est exact, mais je vous épargne de vous faire la leçon sur l’influence immense du marché américain sur les indices européens…

Certes, je suis sûr qu’en cherchant bien, je peux trouver un graphique de l’évolution du prix des couches culottes, de la vodka et du CAC et en tirer des projections m’annonçant la fin du monde en 2012, mais mon propos ici est avant tout de dire que nous ne sommes pas à l’abri d’un long, très long marché baissier en Europe.

source: http://www.ritholtz.com/blog/2011/08/turning-japanese-spx-vs-nikkei-index-10-year-lag-2/

Avec des “larges caps”, on a du solide:

Les grandes sociétés, versant des dividendes régulièrement sont éternelles.

Oui, sauf quand elles s’écroulent…

Dans un marché incertain, peut-on vraiment dire qu’une société ne craint pas la faillite ? Bien sûr, il y aura toujours des McDo et du Coca…

Mais sans aller jusqu’à la faillite, on a aussi des valeurs comme France Telecom qui stagnent depuis 10 ans (certes en versant un confortable dividende).

Avec les petites sociétés de croissance, on peut pulvériser le rendement:

Il n’est pas rare d’avoir des sociétés qui font du +100 ou 200% en quelques années, voir en quelques mois si on a de la chance…

Soit la société va avoir un petit plus qui fera toute la différence (perspective brillante, découverte importante ou tout simplement rachat par une autre société à un bon prix) et on va avoir un gain très important.

Soit la société suit plus ou moins le marché, on aura donc un petit rendement, sans dividendes en général.

Soit la société s’écroule (d’où l’intérêt de mettre des stops et de se fixer un rapport gain/risque dès le départ).

Le fait d’acheter ce genre de sociétés dans les creux de marché donne des progression fulgurantes quand le marché se reprend. Prenons par exemple le cas de Sporever (une petite société travaillant dans les médias sportifs, sans rien de particulier en ce qui me concerne, que j’ai pris plus ou moins au hasard dans les small caps françaises):

Sa valorisation boursière passe d’environ 2,50 € par action à près de 15 ! Soit du +600% en un an.

L’autre intérêt pour moi de ce genre de société, c’est qu’on y est pas lié comme aux valeurs de rendement. Quand le marché dévisse, on n’hésite pas à revendre pour préserver ses bénéfices, alors qu’avec les valeurs de rendements, on va être tenter de subir la baisse dans l’attente d’acheter moins cher pour faire baisser le prix de revient (alors qu’en vérité, on est en train de perdre de l’argent).

Bref, ce sont deux visions différentes de l’investissement qui s’affrontent.

L’avantage du particulier est justement de pouvoir acheter des petites valeurs, ce qu’un gros hedge fund ne peut pas faire sans impacter profondément la société ciblée. Même Warren Buffet, investisseur à long terme orienté valeurs de rendement, a débuté avec des valeurs de croissance avant d’être contraint de par la taille de son fond d’investissement, de n’acheter plus que des parts dans des grosses sociétés.

En conclusion, si vous n’avez pas le temps de vous intéresser à la Bourse, une stratégie sur les valeurs de rendement peut être faite pour vous. Mais est-il prudent de jouer en Bourse sans en avoir réellement (au moins un minimum) le temps ?

Le goût, l’odeur et la couleur… d’un krach (suite)

 

Hum, oui. La Fed a décidé de maintenir l’argent facile avec un taux d’intérêt près de 0% jusqu’en 2013. Du coup, un petit sursaut des marchés a eu lieu mardi.

Pas de bol, on est mercredi… et là (dépêche AFP) de 16h27 (je ne peux pas vous donner la clôture, mais je parie que ça ne bougera pas beaucoup, avec sans doute une remontée due à des prises de bénéfice pour les méchants shorters de bancaires…):

La Bourse de Paris décroche de plus de 4%, les valeurs bancaires s’écroulent :

La Bourse de Paris s’enfonçait dans le rouge mercredi après-midi, lâchant 4,30%, plombée par l’écroulement du secteur bancaire, victime de multiples rumeurs, dont celles d’une dégradation de la note de la France, démentie par le gouvernement.

A 16H16, le CAC 40 perdait 136,57 points à 3.039,62 points, dans un volume d’échanges de 4,625 milliards d’euros, replongeant vers les 3.000 points malgré son rebond de la veille.

L’ensemble des places boursières européennes subissait le même sort. Francfort perdait 4,11%, Londres 1,63% comme Wall Street où le Dow Jones perdait 3,29% et le Nasdaq 3,03%.

Le secteur bancaire était très lourdement sanctionné, en chute libre pour certaines valeurs comme Société Générale.

Société Générale cédait 20,24% à 20,75 euros, BNP Paribas 12,27% à 34,51 euros, Crédit Agricole 16,09% à 5,78 euros, des dégringolades quasi inédites depuis la crise financière de 2008. Axa perdait 10,37% à 10,07 euros.

Ces valeurs souffraient du fait que la Grèce pourrait étendre son programme d’échanges d’obligations afin d’y inclure des titres à plus longue échéance, ce qui pénaliserait en premier lieu ses créanciers privés.

“Il y a aussi les rumeurs les plus folles, certains parlent même d’une éventuelle dégradation de la note française par une agence de notation”, a indiqué un analyste parisien sous couvert d’anonymat, mais “on navigue dans la plus grande obscurité”.

De son côté, le ministère des Finances a démenti “formellement” les rumeurs de dégradation de la note française, selon l’entourage du ministre.

“Il est clair que des investisseurs jouent la carte de la peur car cette rumeur est largement infondée, à mes yeux. Les trois grandes agences de notation (Fitch, Moody’s, Standard and Poor’s) ont très récemment renouvelé leur confiance dans la note française”, a tempéré un autre analyste.

 

 

Ah oui, c’est bien un krach, parce que des séances à -4%, à force, ça commence à faire beaucoup.

Je me demande bien qui peut lancer d’aussi viles rumeurs, alors que la France avec son très modeste endettement n’arrive pas à la cheville des USA ou du Japon. Bon, question de temps sans doute.

Prochaine étape: interdiction des ventes à découvert sur les bancaires.

Moi qui me disait, vers 3000 de CAC, j’achète un truc bien décôté mais de bonne valeur. Je commence à me demander si je vais pas attendre vers 2500 à la vitesse où ça va en ce moment ! Bon, j’y réfléchirai à tête reposée.

Bon, c’est le genre de moment où il vaut mieux aller faire un tour à la campagne pendant le week-end que de trop réfléchir. Par contre, c’est un bon moment pour repérer des sociétés et des secteurs de qualité qui pourraient fortement rebondir dans l’avenir… C’est en général celles qui baissent le moins pendant que d’autres s’écroulent, même si la baisse va les rattraper, mais ça sera là l’occasion de les acheter pour pas cher.

Sinon, il y a le Forex pour s’occuper, mais c’est vraiment le moment d’utiliser des stratégies avec un bon money management, car tout bouge très vite et dans tous les sens et c’est pas évident de dégager des plus-valus dans ces conditions, avec des positions perdantes à peine rattrapées par des signaux opposés (heureusement qu’il y a les shorts sur CFD CAC pour améliorer tout ça…).

Et n’oubliez pas => plan de trade => Stop loss => zen…!

Bon week-end !

PS: en fait, pas de surprise, le krach, il a commencé il y a longtemps, il suffit de regarder le CAC exprimé en or pour le constater…

 

Le goût, l’odeur et la couleur… d’un krach

(source: http://lasserpe.blogs.sudouest.fr/tag/bourse)

Aujourd’hui, c’est lundi et j’ai la réponse à ma question du week-end.

Je reconnais ce petit goût amer, cette odeur de brûlé et une couleur rouge prononcée. Oui, on dirait… Ça ressemble à… un krach.

(source: boursorama)

Quand à la contradiction entre la dégradation de la note US et le refuge représenté par les bons du Trésor, visiblement Mr.Marché a fait son choix…

(CercleFinance.com) – De façon paradoxale, les Bons du Trésor gagne de l’attrait à la suite de la dégradation, pour la première fois de son histoire, d’une note sur la dette souveraine américaine. Reflétant un afflux sur l’obligataire, le rendement du T-Note à 10 ans chute ainsi quinze points de base à 2,41%.

Vendredi, S&P a abaissé la note long terme des États-Unis de ‘AAA’ à ‘AA+’, tout en maintenant une perspective ‘négative’ et la note court terme ‘A-1+’. L’agence de notation justifie sa décision par un compromis budgétaire au Congrès jugé insuffisant pour ‘mettre la dette du pays sur une tendance soutenable’.

Cette dégradation de note, en grande partie anticipée par les marchés, n’entraîne pourtant pas un rejet des Bons du Trésor par les investisseurs, bien au contraire.

Ce qui me conforte dans l’idée que:

– les agences de notations ne sont pas bien utiles (n’oubliez pas qu’elles n’ont rien vu venir de la crise de 2008). Moi aussi je peux regarder par la fenêtre et dire “je vois une dégradation de la météo. Regarde, il pleut.”

– j’aimerai avoir un ami dans une agence de notation, pour pouvoir me faire plein d’argent facilement. Comment ça, ça s’appelle un délit d’initié ? Mais non voyons, je parie sur la baisse juste parce que je suis un peu déprimé en ce moment, pas parce que mon ami vient de me dire qu’il allait dégradait la note de ceci ou de cela.

– ça serait marrant qu’il y ait 3 agences de notations européennes, 1 brésilienne, 1 indienne et 2 japonaises. Comment ça, on pourrait créer une agence de notation américaine qui noterait les agences de notation. Et JPM pourrait en profiter pour sortir un turbo-CDS-derivatif qui coterait le spread entre les prévisions des différentes agences indexé sur l’agence de notation des agences de notations.

– j’aimerai aussi avoir un ami dans cette méga-agence de notation

– “promis, après 2008, on va réguler la finance” (les politiques). “bien sûr, en attendant, il faudrait juste nous renflouer pour qu’on puisse contin.. heu réguler comme vous dites” (les financiers)

Je me disais hier, que décidément, les règles avaient changé. En fait, pas tant que ça:

– nouveau record de l’or (avec des prévisions très élevées, qui valent ce qu’elles valent, mais assez logiques : http://www.zerohedge.com/news/shocker-jpm-sees-gold-2500-year-end )

– le franc suisse continue de grimper contre la plupart des devises

Р̩tonnement le dollar reprend de la vigueur

Après, sur du moyen terme, ça reste à voir…

Bon, et n’oubliez pas, pas de raison de paniquer si on suit un système cohérent ayant un risque calculé. Et surtout, il sera encore temps de ramasser des titres bradés quand l’orage sera passé. Ça fonctionne depuis le temps de Graham, alors, il n’y a pas de raison que cela change (à moins bien sûr de prédire la fin du monde, ce qui est autre histoire…)

L’Amérique, l’Amérique… (deuxième épisode)

L’agence d’évaluation financière S&P a abaissé vendredi la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis, privés de leur “AAA” pour la première fois de leur histoire, citant les “risques politiques” face aux enjeux du déficit budgétaire.

J’avoue que j’ai hâte de voir les cotations à l’ouverture des marchés lundi matin.

Déjà que les indices ont dévissés ces derniers jours, là, j’avoue que je ne sais pas quoi penser. D’un côté, le krach actuel. Ben oui, 10 séances de baisses consécutives sur le CAC avec une perte de près de 20% sur un mois, ça commence quand même à ressembler à un krach non? Bon, d’accord, il manque un petit dévissage de 10% en une séance, comme en 2008… 3 ans déjà ! Et oui, on est passé d’un krach par décennie à un krach tous les 3 ans… Krach qui a lieu justement à cause des dettes et d’économies réelles atones.

D’un autre côté, les cours ont peut être déjà intégré une bonne partie des raisons de la baisse.

Pour tout vous dire, j’étais justement entrain de me demander vendredi s’il était temps de tenter une petite ligne ou deux d’actions dévaluées, avec un bon potentiel, vu la baisse brutale de ces derniers temps, pour du long terme. Et hop, ça y est j’ai eu la réponse (au moins pour cette question): on va attendre encore un peu.. Le CAC peut très bien tomber à 3000 voir un bon 2500.

Et comme on dit “il ne faut pas essayer d’attraper un couteau qui tombe”.

Certains disaient récemment que les actions “n’étaient pas chères”. Oui, c’est sûr. Mais “cher”, ça veut pas dire grand chose. Tout dépend du contexte. Si je suis dans la rue avec pas un sou en poche, un café me parait cher, mais si je me vautre dans un hôtel de luxe, je ne regarde même pas ce genre de dépense. Bref, dans la vie, tout est relatif comme disait Einstein !

Alors que peut-il se passer prochainement ?

– les bons du trésor US vont baisser (et donc les taux vont se tendre). Beaucoup ou pas beaucoup, ça c’est une question difficile car il y a une contradiction entre “période de trouble” et “fuite vers la sécurité synonyme de bons du trésor US”. Personnellement, je pencherai plutôt vers beaucoup quand-même.

– fuite vers la sécurité: je pense que l’or et le franc Suisse n’ont pas fini de s’apprécier. Mécaniquement, le dollar devrait encore s’affaiblir.

– comme le marché financier mondial est directement lié à LA référence (bons du Trésor US), ça risque de (pardonnez moi l’expression, mais je trouve rien d’autre) chier grave ! Surtout que les investisseurs sont déjà échaudés par la crise de la dette européenne, du ralentissement économique du Japon avec, n’oublions pas, une centrale dont on parle plus mais qui est toujours bien là à cracher des radionucléides.

Ah oui, j’oubliais: les caisses de retraites et autres “assurances vies” sont généralement gavées de bons du trésor et autres obligations.

Déjà que la plupart des Etats américains ont tapés dans les caisses pour payer d’autres dettes, ce qui donne une sous-dotation des fonds de pensions.

source: http://www.zerohedge.com/news/mapping-americas-underfunded-state-pension-and-healthcare-liability-debacle

En passant, comme je le disais précédemment , les problèmes de “foods stamps” ne se sont pas arrangés. Près de 14,5% de la population américaine en a besoin désormais (avec des pointes hallucinantes de plus de 36% en Alabama !):

source: http://www.zerohedge.com/news/food-stamp-use-surges-most-years-alabama-foodstamp-recipients-double-may

Et le trading dans tout ça ?

Ah oui, vous vous rappelez de mon article de début mai ?

Et bien, le signal sur le CAC exprimé par rapport au dollar index a eu lieu cette semaine.

En temps normal, je dirais qu’il faudrait shorter le CAC en achetant des dollars en parallèle, mais je dois bien avouer que je n’ai aucune idée de la réaction du dollar face à la dégradation de la dette US…

C’est ça qui est amusant en ce moment: les règles du jeu, applicables depuis des décennies ont changé.

Dans ce genre de situation, plus que jamais, je ne vois qu’une seule chose à faire: prendre des positions avec un bon money management et laisser faire les lois mathématiques du rapport gain/risque.

En ce qui concerne les indices, je pense que le rebond n’est pas encore arrivé (je verrai bien le CAC tester d’abord la zone des 3000 en tout cas). Une chose prudente qui pourrait être à faire est d’arbitrer en le CAC et le SP500 (en achetant le CAC et en vendant le SP500), sachant que le CAC  dégringole depuis plus longtemps que le SP500, dont la tendance haussière n’est pas remise en cause encore (même si cela pourrait ne pas tarder….)

Bon, il ne reste plus qu’à attendre tranquillement l’ouverture de Tokyo ce dimanche soir… Pour vous donner un avant-goût possible, voilà ce qu’a fait le TASI hier (Tadawul index, l’indice de la Bourse de l’Arabie Saoudite) en ouvrant sa semaine le samedi.

Un petit décrochage de plus de 5%.

Bonne semaine à tous, et n’oubliez pas: si on sait ce qu’on fait (des trades clairement décidés avec un money management, un stop loss, une ou plusieurs cibles…), il n’y a aucune raison de paniquer.

Témoignage: 3 mois sur le Forex

Je suis tombé par hasard sur un témoignage sur un forum consacré au Forex (source: http://www.trader-forex.fr/forum/broker-forex/39753-mon-experience-sur-le-forex-apres-3-mois-et-iforex.html ).
Ce témoignage est tellement représentatif, à mon avis, que je l’ai repris intégralement ici.

Les faits sont en caractères normaux.
Mes sentiments sont en italiques et en gras.

Bonsoir à tous,

J’ai décidé de poster mon expérience du forex avec iForex.
Je ne voulais pas le faire mais j’ai changé d’avis puisque vous lisez ces lignes.

J’ouvre un compte avec les 100€. Je reçois un fichier pdf, un tutorial. C’est compliqué malgré les apparences. J’étudie un peu tout ça de mon côté et me fait une certaine représentation du système.

Une conseillère m’appelle plusieurs fois : téléphone + mail pour convenir d’un rendez-vous. Je voulais faire le tour de la question tranquillement mais fatigué par tous ces messages je prends un rendez-vous.

Voici un exemple d’un de ses mails :

Cher Mr ******,

Je me présente, je suis gestionnaire de compte chez IForex ,
Je tiens tout particulièrement à vous remercier d’avoir choisi iFOREX.
J’ai tenté de vous joindre a plusieurs reprises sans succès,
Je suis la pour vous vous donner une assistance dans le trading et vous conseiller au mieux,

J`aimerai convenir d’un rendez-vous téléphonique selon vos disponibilités pour que nous puissions faire un bilan de vos connaissances financières et établir une stratégie de trading qui vous conviendra.

J’aimerai également mettre à votre disposition différents outils,

Ces outils vous aideront à définir votre stratégie de trading et vous accompagneront dans vos décisions.

· Le rapport quotidien des marchés : Ce rapport vous permettra d’être informé de l’évolution des marchés ainsi que des décisions économiques importantes afin de trader de manière plus efficace.

· Un formation continue sur l’analyse graphique et fondamentale et ce, sur votre demande.

· Une équipe d’analyste graphique a votre disposition,

· Enfin, un service clientèle personnalisé.

Voici le lien pour télécharger la plateforme: *****************

Je reste à votre disposition pour tout informations complémentaires,

Cordialement,
Vanessa O.
Gestionnaire de comptes

Phone:
+***********
Fax:
+***********
E-mail:
***********

Elle (Vanessa O. — on a le prénom mais pas le nom. Ce ne devrait pas être le contraire ? —) m’explique les principes du forex. J’ai compris à peine 30% de ce qu’elle m’a dit. Oui, la parole s’envole, les écrits restent. Je ne voulais avoir l’air d’un imbécile à qui il faut répéter plusieurs fois pour comprendre quelque chose d’évident

Je ne comprends rien à leur plateforme. Il y a un compte demo mais un ami trader me dit que ça ne sert à rien de perdre son temps avec les demo. Donc je me lance après quelques semaines. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.

Comme je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire, je prends en parallèle l’outil graphique du site ******* pour décider des trades.

Une semaine s’écoule ( je passe les trades le matin avant d’aller travailler — env. 10 min — et suit aveuglément l’outil décisionnel). Résultat : 177€ sur le compte. Cool …

Un matin je passe un ordre. Alors que par défaut mes mises étaient à 2500, voilà que je viens de parier 50 000 et 17 € de spread pour iForex. Oups. Je me dis en moi-même : ” c’est une connerie du logiciel, tant pis, ferme le trade et au revoir les 17€ Je laisse tourner. J’ai une chance sur deux ? Ça monte ou ça baisse ? Non ?

Résultat : 0€ sur le compte.

Zut alors. Quelle bêtise ! Tout avait si bien commencé …

Je recommence. Je mets 200€. Cette fois je ne me ferai pas avoir. Je ferai bien attention à chaque fois. (Effectivement, le logiciel n’en fait qu’à sa tête. Les réglages par défaut requis ne sont pas toujours respectés. D’où leur mise à jour régulière sans doute.)

Tiens j’ai un nouveau conseiller ! Au revoir Vanessa et bonjour Stéphane Z.
Stéphane Zorro ? Ah non c’était Don Diego de La Vegas !

Il me fait une super offre : si je mets 500€ de plus alors j’ai un bonus de 50€. Il y a des bonus plus importants pour des mises plus grosses. J’accepte pour 500€. Je sens mon conseiller déçu au téléphone. Je découvre une fois la transaction faite que j’aurai les 50€ que si je fais pour 3 millions d’euros de transactions avant une certaine date ( 2 mois ? je ne me souviens plus)

Je commence à miser souvent et plus pour avoir mes 50€.

J’ai été trop paresseux pour calculer combien cela rapporterait à iForex si je faisais pour 3 millions d’euros de trades. Plus que 50 € ?
Ca me rappelle la blague 30 € le ticket d’entrée gratuit pour le cinéma, 30 €, 30 € !! Allez c’est une super affaire !

Bref, je commence à perdre souvent et pas de chance supplémentaire sur ********* car ils ont changé leur outil avec refonte du site. Le nouveau système me fait perdre presque 100% des trades passés. j’ai déjà mangé mon pain blanc ?

Outre les bugs de la plate forme qui refuse de me clôturer mes trades perdants sur le champ mais après plusieurs minutes et quelques euros de plus en perte, j’essaye de récupérer mon argent restant : env. 200€.
Ca va tout seul pour mettre de l’argent càd quelques minutes mais dans l’autre sens pour le retirer c’est déjà une autre histoire.

Il faut remplir plusieurs champs avec des nombres que l’on ne possède pas : voici sa réponse

Bonjour,

Le champ “branch number” correspond au numéro de succursale de votre banque.

Le “swift” est votre numéro swift que vous pouvez trouver sur votre relevé de compte.

Quand au cout du retrait, il est gratuit jusqu’à hauteur du montant du dépôt, des lors que cela a été fait par carte, ce qui est votre cas.

Restant a votre disposition.
Cordialement,
Stephane Z.
Gestionnaire de comptes

Sa réponse ne m’éclaire absolument en rien ( sa dernière ligne est même un mensonge. Là je suis inquiet) alors que je lui ai envoyé un exemplaire de mon RIB et qu’il doit savoir que ces champs ne sont pas intitulés de cette manière sur mon RIB. Pas de numéro swift non plus. Après consultation sur internet, c’est semble-t-il le BIC sur nos relevés.

Deuxième mauvaise surprise, je ne peux pas tout retirer. Je dois laisser un minimum sur le compte.
Je lui téléphone. On me répond en anglais. Je rappelle. il me répond que je dois utiliser la plateforme. Je lui dit que je m’en fous, qu’il me redonne le reste de mon argent. non pas d’autres solutions. Bref j’ai compris. J’ai en fait tout perdu.

Du coup, je joue le mieux possible avec ce qui me reste et qui diminue chaque jour. Oui parfois je gagne mais jamais à hauteur de mes pertes sur le long terme. Tiens sur ******, l’outil graphique Centre de gravité de Belkhayate est revenu à la demande des membres du site. Ouf ! je suis sauvé

Mais non, il y a quelques jours suite à la chute boursière avec la dette grecque et américaine j’ai perdu mes derniers euros.

Résultat = -700€

C’est chère l’expérience de Forex …

Je ne raconterai pas toutes les pubs qui me poussaient à acheter des services qui grâce à eux me faisaient croire que j’aurai gagner bcp d’argent. Ou le coup de l’appel après 300€ de perte pour m’inviter à remettre 2000€ et bénéficier des informations VIP. Lorsque je lui ai répondu que j’en restait là et que s’il me fallait 1 an pour me refaire alors je mettrai un an, toutes ses promesses d’aides à la stratétgie etc se sont envolés et je n’ai plus entendu parler de lui. Tu parles qu’il va s’intéresser à un type qui n’a que 100€ et qui ne voudra plus mettre davantage.

J’ai posté ce message car peut-être peut-il éclairer le jugement de quelqu’un d’autre. Je me garderai de critiquer ce système. J’ai voulu gagner de l’argent facile et j’ai perdu. J’avais accepté les règles du jeu.
Simplement, j’ai un certain sentiment de honte en moi.
J’ai échoué. En parler me fait du bien et j’espère que cela m’aidera à tourner cette page douloureuse et honteuse même si seulement 3 membres m’ont lu jusque ici. Je le fais d’abord pour moi, vous avez compris.

Je n’ai pas su “baiser” l’Autre. Si je gagne de l’argent, c’est que forcément quelqu’un en perds ? Non ?
Oui, je ne devrais pas partager mon expérience pour que pleins de gens se fassent dépouiller. Comme ça on se sent moins stupide mais c’est pas bien de réagir comme ça.

Je suis triste. Je ne comprends pas comment j’ai pu croire que je pourrai gagner de l’argent de cette manière (plusieurs heures devant les courbes pour avoir la satisfaction de gagner 3€, c’est même pas le prix du SMIC et en plus avec le stress gratuit etc.)

Quel pauvre type je fais.
J’ai pitié de moi même.
J’ai perdu une année d’heure supplémentaire, Une année de labeur le soir. Une année où je ne rentrais pas assez tôt pour voir mes enfants avant de se coucher. Tout ça pour quoi ? Pour tout perdre en 3 mois au Forex.

C’est Michel Serre sur France Info qui disait que dans tout match de sport il y a non pas deux acteurs mais 3, le troisième étant toujours invisible. Il y a le futur vainqueur qui pourra être le futur perdant une prochaine fois, le futur vaincu et le troisième acteur qui lui, ne perd jamais, c’est-à -dire celui qui ramasse les entrées. Au loto c’est pareil, 1 vainqueur, des millions de perdants et l’organisateur, le gagnant perpétuel. Tous les systèmes sont comme ça.

Je vais finir par les paroles d’un ami trader, un pro quoi :

” tu es trop petit pour jouer dans ce genre de marché. Tout d’abord sache que je joue avec l’argent de ma banque et non pas le mien. Cela change tout. (mdr là donc c’est encore mon argent non ?)
Que j’ai déjà gagné au Forex 40 000 € en 20 minutes. Toi tu n’aura jamais que des miettes.
Que tu ne dispose même pas de 5% des outils et informations que je possède du marché.
Tu veux gagner au forex ? Fais des études financières et rejoins mon équipe. Tu auras ton fixe assuré à la fin du mois plus les commissions si tu joues bien. Crois moi c’est plus sûr comme ça.
Pour ta perte de 700€, essaye d’en retirer quelque chose de positif. Tu seras moins stupides à l’arrivée.
Et n’oublies pas qu’en Asie, l’euphorie du Forex a déjà eu lieu et que beaucoup de ménagères ont laissé bien plus que toi sur ce marché. Hehe, j’ai un ami qui avait ouvert une plateforme de trading avec des codeurs chinois, l’un des premiers. Il a revendu sa boîte 50 millions d’euros. À méditer.”

Merci de m’avoir lu. Cordialement.

Quelques remarques:

Outre le fait qu’il s’agisse d’Iforex, réputée pour être une société quelque peu douteuse (!!!), de nombreuses autres sociétés (dont certaines “presque” sérieuses, avec seulement un service commercial un peu agressif…) vont à la pêche aux clients crédules sur le Forex, en faisant miroiter des gains faciles et rapides. J’ai déjà dis à plusieurs reprises ce que je pensais des “trop belles pour être vraies”, dans quelque domaine que ce soit.

Il ne s’agit pas pour moi de me moquer ici, et d’ajouter sur un ton paternaliste qu’il faut vraiment être stupide pour se faire avoir ainsi. Au contraire, il me parait remarquable d’écrire un tel témoignage empli de sincérité. Combien d’autres “pigeons” se font plumer, et bien davantage, sans jamais se plaindre, par dépit et par honte peut-être ?

Les arnaques de tous genre ont toujours fonctionné tout simplement parce qu’on espère au fond se soi, même si une part du cerveau envoie des messages d’alerte, que les boniments que l’on nous raconte sont vrais (et je ne parlerais pas de politique…). L’égo prend également une grande part dans le processus : on pense qu’on est plus malin que les autres.

Par contre, ma conclusion ne serait pas la même que celle de l’auteur du témoignage.

En effet, passer des heures pour gagner (dans le meilleur des cas) quelques euros n’est certes pas rentable, MAIS:

– si on gagne si peu, c’est qu’on a un trop petit compte, qui est cependant nécessaire pendant une période de formation de plusieurs années, avant d’avoir un gros compte, une bonne méthode et une meilleure connaissance de soi

– on peut aussi se servir du Forex sur du “long” terme, et là, le temps passé reste négligeable.

– beaucoup de gens “s’amusent” en apprenant le trading (comme on peut s’amuser à apprendre l’histoire de l’art par exemple !), il ne faut donc pas compter ce temps “de loisirs”.

– n’investir que l’argent qu’on a pas (vraiment) besoin.

si on est pas un trader pro, et donc par conséquent un particulier, il faut se comporter en investisseur et non pas en trader intra-day de banque. Quitte à ne ramasser que des miettes, autant qu’elles soient grosses et originaires d’un bon gâteau !

J’espère que ce témoignage sera lu par beaucoup d’apprenti- traders et que cela leur évite bien des déconvenues. Une fois encore, le Forex (ou n’importe quel placement financier) N’EST PAS UN CASINO A BISOUNOURSLAND !


Le livret A bouge… pendant que le monde continue à s’endetter…

Le taux du livret A passe à 2,25 % au 1er août 2011.

Comment ça, ça vous est égal ? Vous ne devriez pas.

Combien d’investisseurs font moins bien que le taux du livret A ?
Combien d’investisseurs ont moins sur le livret A que sur leurs comptes de trading ? Pourtant, l’une des règles d’or du trading et de ne risquer que “l’argent dont on a pas besoin”…

Et puis, sinon il y aussi la Bourse, comme vous l’expliqueront les Inconnus. Bon d’accord, c’est vieux, mais en y réfléchissant bien, ça a pas trop changé non?

Sinon, il y a toujours ces fameux problèmes de dettes. Pourtant, l’explication est très simple :

Par contre, quand on voit comment les politiques (quel que soit leur bord politique) saisissent l’essence du problème, il y a de quoi s’inquiéter, non ?

Tiens en passant, je n’ai pas pu m’empêcher de regarder quelques termes sur google trends (qui permet de voir les mots-clés les plus recherchés):

comme par exemple “swiss bank” (depuis 2004)

…ou “swiss franc” (sur les 12 derniers mois)

…et bien sûr “debt”:

Bien sûr, il y a aussi la fameuse phrase “achetez au son du canon…”, mais est-ce que les canons sont suffisamment proches ou bien peut-on encore s’attendre à (beaucoup) plus de bruit ?

Personnellement, je suis bien content de faire du swing trading sur Forex en ce moment, avec pas trop d’investissements en Bourse, du moins peu à l’achat en tout cas. Cela n’empêche pas qu’il y a sans doute quelques bonnes occasions à ramasser pour celui qui sait les dénicher…

Le retour des vacances…

Je viens de rentrer de quelques semaines de déplacement suivis d’une petite semaine dans les Alpes bien méritée. Et qu’est-ce que je vois en ouvrant mes plate-formes de trading ? Une bonne grosse claque des marchés ! J’ai juste eu le temps de prendre une grosse position à la limite de mon money management de crise (c’est à dire avec un risque de 6%,  ce que je ne fais que quand je “le sens vraiment bien”, avec bien sûr confirmation sur un de mes systèmes de trading) en shortant bien comme il faut la paire GBP/USD (ben oui, ça aurait été plus “logique” de le faire sur l’euro, mais pas de bol, mes signaux étaient déjà passés ! Et il ne faut jamais prendre le train en marche, juste sur un coup de tête…). Bref, ce matin, pendant que je dormais paisiblement, ma cible était atteinte et du coup, mon mois de juillet où je ne comptais à peine trader, s’annonce bien.

Enfin, bien si on peut dire. Parce que, de vous à moi, j’aimerai franchement mieux que ça se passe autrement. Les dégringolades des bourses, ce n’est jamais très bon pour personne à la longue, ne serait-ce que pour quelques positions mineures à long terme qui, si elles ne sont pas particulièrement touchées pour le moment, ne vont certainement pas rebondir par les temps qui courent ! Heureusement que suis presque entièrement en cash, concentré sur le Forex, qui me parait être un bon refuge dans ces périodes d’incertitudes boursières.

En faisant un petit tour des sites économiques d’actualités, je suis tombé sur une info qui pourrait me faire bien rire si ce n’était aussi sérieux…

La cotation du CAC 40 à Paris, qui avait ouvert en nette baisse (-1,74%) n’était plus disponible depuis 09H56, en raison de problèmes techniques, dont NYSE Euronext tente de déterminer les causes, a indiqué mardi à l’AFP l’opérateur boursier.

(CercleFinance.com) – La cotation de l’indice CAC 40 en Bourse de Paris est interrompue depuis 9h56.

L’incident touche l’ensemble des indices sur les marchés au comptant d’Euronext et la diffusion des indices AEX (Amsterdam), BEL 20 (Bruxelles) et PSI 20 (Lisbonne) est également suspendue.

A ce stade, aucune heure de reprise de cotation pour le CAC 40 et les autres indices n’a été communiquée par NYSE Euronext.

Ah oui, en effet, ma dernière cotation date de de 9h57. Heureusement qu’il y a les futures qui continuent à tourner.

A propos, j’ai regardé par curiosité ce qui s’était passé vers 9h57 en graphique 1 minute sur le CFD du CAC40. A ben tiens, voilà que c’était le plus bas de la journée. Et qu’après, ça a bien remonté (enfin, n’exagérons pas, on est sur un graphique 1 minute, donc ça ne représente que 80 points d’indice à peu près à l’heure où j’écris cet article).

Amusant non ?

Cet incident, qui s’est produit alors que les bourses européennes chutaient fortement, concernait aussi l’AEX aux Pays-Bas, le Bel20 à Bruxelles et le PSI20 (BIEN PSI20) au Portugal, des indices gérés par NYSE Euronext, qui précise toutefois que les valeurs ne sont pas bloquées et que les échanges se poursuivent normalement.

“C’est un problème de rediffusion qui empêche la communication aux marchés du calcul des indices”, a expliqué une porte-parole de l’opérateur. “Les négociations se passent sur tous les titres. Il n’y a aucune suspension de valeur”, a-t-elle ajouté

Ah bon, c’est une coïncidence alors ? Une grosse chute, et hop, le système de communication qui merdouille. Remarquez, ça arrive. Heureusement que les systèmes responsables du trading fonctionnent sans problème. Enfin, jusqu’au prochain flash krach.

Tiens, en passant, en faisant le tour de mes graphiques Forex, je vois qu’il y a un bon petit signal sur l’EUR/USD, avec une cible possible à 1,35 voir 1,30 cet été. Bon, ce n’est pas suffisant pour moi pour rentrer maintenant (en tout cas pas sur ce système), mais je vais attendre le pullback (s’il arrive, sinon tant pis, il y aura encore plein d’autres possibilités…) N’oubliez pas, il ne faut jamais forcer un trade si tous les signaux d’un système ne sont pas donnés ! Certes, cela fait rater des occasions, mais cela évite des erreurs également et SURTOUT, cela ouvre une “brèche psychologique” par un non-respect de son système, ce qui sera nécessaire fatal à terme !

Remarquez, que d’après ce même système, j’ai un bon signal pour shorter l’or… Mais comment dire, shorter l’or ces derniers temps, ça m’angoisse. Et quand quelque chose m’angoisse en trading, je ne le fais pas. D’ailleurs, je ne trade pour ainsi dire pas l’or. Enfin, globalement, cela veut surtout dire que ce n’est pas l’or qui a une faiblesse, mais plutôt le dollar qui regagne de la vigueur. De là à dire que le dollar est recherché surtout quand les investisseurs craignent la grosse catastrophe…

Le problème, c’est qu’avec une Europe surendettée, un Japon sur-surendetté et des USA au bord de la cessation de paiement, il n’est pas évident de faire des projections sur du long terme. C’est d’ailleurs pour cela que je m’intéresse surtout au swing trading sur quelques jours, tout en me posant des questions sur les fondamentaux, juste par curiosité intellectuelle, mais aussi un peu pour filtrer les paires à trader sur le moment, et à déterminer quand je peux rentrer sur les actions.

Ceci dit, je vous souhaite un agréable été, et n’oubliez pas qu’il n’est jamais conseillé de partir au soleil avec des grosses positions, sait-on jamais ce qui peut se produire avec les ordinateurs ultra-parfaits qui font que l’erreur est “impossible”…

En ce qui me concerne, je vais enchainer des petits déplacements, mais je vais essayer de maintenir mon blog (et mon trading!) à jour régulièrement.

Et n’oubliez pas, c’est vraiment le moment pour voir les choses de la manière d’un investisseur (très) particulier, car les grandes théories prennent toutes des bonnes claques les unes après les autres…