Lorsqu’on est un investisseur français lambda, on cherche avant tout à remplir son PEA.
Par contre, on peut vouloir se diversifier géographiquement et sectoriellement. Certes, la France compte de belles entreprises de la tech, mais soyons réaliste, le NASDAQ l’emporte haut et fort sur ce créneau.
Un exemple d’ETF sur le Nasdaq compatible avec un PEA: Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST)
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST) se distingue comme le principal ETF français permettant aux investisseurs d’accéder au Nasdaq 100 via une enveloppe PEA, avec des performances historiques impressionnantes (+154,9% sur 5 ans), en cohérence avec l’exceptionnelle progression du Nasdaq.
Malgré sa réplication synthétique qui introduit un risque de contrepartie, ses frais modérés (0,30%) et sa liquidité satisfaisante en font un véhicule d’investissement simple et attractif pour une exposition au secteur technologique américain.
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc (PUST) est un fonds indiciel coté qui permet aux investisseurs français d’accéder à la performance des 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le Nasdaq. Créé le 20 mai 2014, cet ETF présente plusieurs caractéristiques qui le distinguent.
Encours sous gestion : Environ 568 millions d’euros
Politique de dividendes : Capitalisation (les dividendes sont réinvestis)
Éligibilité PEA. Coté en euros.
La particularité principale de cet ETF est son éligibilité au Plan d’Épargne en Actions (PEA), qui offre un cadre fiscal avantageux pour les investisseurs français.
Performances historiques L’ETF PUST a affiché des performances aussi remarquables que son indice de référence au fil des années :
Performance sur 1 an : +5,81% (au 31 mars 2025)
Performance sur 3 ans : +35,24%
Performance sur 5 ans : +154,9%
Performance sur 10 ans : +364,43%
Les performances annuelles sur les dernières années montrent une forte volatilité, caractéristique des investissements centrés sur le secteur technologique :
Ces mesures indiquent que l’ETF suit de près son indice de référence (R² élevé et Beta proche de 1) tout en générant un léger alpha positif, signe d’une bonne gestion de la réplication.
Comparaison avec ses principaux concurrents
ETF éligibles au PEA:
L’ETF PUST fait face à une concurrence limitée dans l’univers des ETF PEA répliquant le Nasdaq 100 :
Nom de l’ETF
Code ISIN
Encours
Frais
Réplication
Performance 5 ans
Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc
FR0011871110
568-605 M€
0,30%
Synthétique
+154,54%
Amundi PEA US Tech ESG UCITS ETF
FR0013412269
420-430 M€
0,30%
Synthétique
+156,24%
Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF
FR0010342592
954 M€
0,60%
Synthétique
N/A
Le principal concurrent direct est l’Amundi PEA US Tech ESG, qui suit un indice différent (Solactive ESG US Tech 100) mais offre une exposition similaire, avec une légère surperformance sur 5 ans. La différence principale réside dans les critères ESG appliqués à la sélection des titres, ce qui entraîne une concentration plus importante sur certaines valeurs.
Remarque: Le LQQ (Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF) est un produit à levier qui n’a pas réellement d’intérêt pour l’investisseur à long terme. Le risque est supérieur pour un rendement semblable comme le montre la comparaison entre les deux ci-dessous.
Comparaison avec des ETF Nasdaq 100 non-PEA:
Si on élargit la comparaison aux ETF Nasdaq 100 non éligibles au PEA, d’autres alternatives existent :
Nom de l’ETF
Encours (M€)
Frais
Réplication
iShares Nasdaq 100 UCITS ETF (Acc)
13 292
0,30%
Physique
Invesco EQQQ Nasdaq-100 UCITS ETF
6 618
0,30%
Physique
Amundi Nasdaq-100 II UCITS ETF Acc
3 313
0,22%
Synthétique
Ces ETF non-PEA présentent généralement des encours plus importants et parfois des frais légèrement inférieurs (comme l’Amundi Nasdaq-100 II avec 0,22%). Certains utilisent également une réplication physique plutôt que synthétique, ce qui peut réduire le risque de contrepartie.
Les risques:
Evidemment, il y a le risque de marché, car rien ne dit que le Nasdaq va continuer de performer à l’avenir, mais si vous souhaitez investir dans cet indice, c’est que vous pensez le contraire !
Risque de change
Pour les ETF comme PUST qui investissent sur des marchés étrangers (ici les États-Unis), les fluctuations des taux de change entre l’euro et le dollar peuvent affecter la performance. Cet ETF n’est pas couvert en change. Ce n’est pas forcément un problème, il faut juste en avoir conscience et le prendre en compte dans sa diversification en devises.
Risque de contrepartie
Spécifique aux ETF à réplication synthétique comme PUST, ce risque provient de l’utilisation de swaps. Si la contrepartie du swap (ici BNP Paribas) fait défaut, l’ETF pourrait ne pas répliquer correctement la performance de l’indice. Evidemment, il y a d’autres garanties prises par la contrepartie et il faudrait tout de même des conditions systémiques pour qu’on en arrive là… Ceci dit, cela s’est déjà vu avec des plus acteurs plus gros que la BNP !
Risques liés aux produits dérivés
Pour les ETF synthétiques comme PUST, l’utilisation de produits dérivés ajoute une couche de complexité et potentiellement de risque. Ces instruments peuvent introduire une opacité sur la composition réelle du portefeuille et amplifier certains risques en cas de conditions de marché extrêmes.
Or justement, l’investisseur long terme veut se sécuriser lorsqu’il y a justement des conditions extrêmes !
Que fait l’investisseur (très) particulier ?
A titre personnel, j’envisage l’ETF PUST pour le placer dans mon PEA. Sur du long terme en mode « buy & hold », je prendrai plutôt un ETF à réplication physique sur compte-titre. Mais chacun sa vision sur le sujet. A moins d’un scénario « fin du monde », je ne pense pas qu’il y ait un véritable risque avec les ETF synthétiques pour les PEA (j’ai d’ailleurs du WPEA en portefeuille « très long terme »). Je n’ai jamais vraiment apprécié les ETF, préférant la détention directe des titres.
Graphiquement, le « krach Trump » n’est peut-être pas fini, mais en tout cas, il représente une correction équivalente à celui provoqué par le Covid en 2020, ce qui suggère un niveau d’entrée acceptable, soit environ -30% par rapport aux plus hauts. Le RSI hebdomadaire est à l’achat et on a frôlé la MM200 hebdo, ce qui sur le Nasdaq est rare.
Evidemment, cela implique de penser que les techs américaines vont continuer à performer dans l’avenir…
En ce qui me concerne, j’utiliserai l’ETF PUST pour un long swing trade (rebond d’au moins 50% avant une prise de bénéfices) ou, ce que je fais réellement sur mon propre portefeuille, une stratégie de Value Averaging à long terme (car au final, le risque spécifique de l’ETF est dilué dans ma diversification d’actifs). Mais bien sûr, à chacun sa stratégie.
Rappelons que les stratégies sur les ETF indiciels sont en général plus performantes que le stock-picking, c’est d’ailleurs pour cette raison que je leur accorde une place de plus en plus importantes dans mon porte-feuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, les risques associés à un investissement. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Novo Nordisk, le géant danois de la santé, est une entreprise qui ne cesse de faire parler d’elle, notamment grâce à ses traitements « révolutionnaires » contre le diabète et l’obésité.
Le cœur battant de Novo Nordisk
Novo Nordisk génère ses revenus principalement à travers deux segments clés :
Diabète et soins contre l’obésité : Ce segment inclut des produits phares comme l’insuline, les agonistes GLP-1 (Ozempic, Wegovy), ainsi que des médicaments oraux contre le diabète. Ces traitements représentent plus de 57 % des ventes aux États-Unis, un marché crucial pour l’entreprise.
Biopharmaceutiques : Ce segment couvre les traitements pour l’hémophilie, les troubles de croissance et les thérapies hormonales. Bien que moins dominant, il reste essentiel pour diversifier les revenus.
La demande pour les médicaments contre l’obésité (notamment Wegovy) a explosé ces dernières années, doublant les ventes en 2024. Cependant, cette croissance rapide a entraîné des contraintes d’approvisionnement que Novo s’efforce de résoudre grâce à des investissements massifs dans ses capacités de production.
Cours boursier : montagnes russes, couteau qui tombe ou ascension durable ?
Le cours boursier de Novo Nordisk a connu une volatilité importante.
Novo Nordisk, en données hedbomadaires. En passant, je vous laisse mon point d’entrée et mon PRU actuel. Ceci n’est pas un conseil en investissement !
L’action a atteint un sommet à plus de 1000 DKK en juin 2024 avant de chuter de plus de 50 % depuis cette période.
En avril 2025, l’action se négocie autour de 400 DKK, marquant une baisse significative par rapport à son apogée.
Malgré cette chute, l’entreprise conserve un « moat économique » solide grâce à ses actifs intangibles dans les maladies cardiométaboliques et ses capacités d’innovation. Les analystes estiment que Novo pourrait capturer jusqu’à 75 milliards USD du marché mondial des GLP-1 d’ici 2031 (voir par exemple https://www.morningstar.com/stocks/is-novo-nordisk-stock-buy-after-its-collapse ).
Que nous réserve Novo Nordisk d’ici 2035 ?
Les perspectives à long terme pour Novo Nordisk sont prometteuses :
Croissance des revenus : Les ventes devraient atteindre 567 milliards DKK en 2030, soit une augmentation impressionnante par rapport aux 355 milliards DKK prévus en 2025. Si on considère le passé, on ne peut que constater une croissance continue, même si les marges ont baissé.
Expansion du marché : La demande mondiale pour les traitements contre l’obésité et le diabète devrait croître rapidement. Cependant, la concurrence féroce avec Eli Lilly pourrait limiter la domination totale de Novo Nordisk.
Risques : L’entreprise devra faire face à des pressions réglementaires (notamment aux États-Unis, où l’administration Trump ne va certainement pas faire de cadeaux à des entreprises non-américaines) et à des défis liés à la production. De plus, la dépendance aux GLP-1 expose Novo à des risques liés aux brevets expirant en 2032.
La concurrence et les pressions sur les prix jouent un rôle central dans les prévisions de Novo Nordisk, en particulier dans le marché des médicaments contre l’obésité et le diabète, où l’entreprise est un acteur dominant.
Depuis 2017, le cours d’Eli Lilly semble l’emporter face à Novo Nordisk (ici cotations dollars à N-Y)
Novo Nordisk fait face à une concurrence virulente, notamment d’Eli Lilly, qui a lancé des alternatives puissantes comme Mounjaro (tirzepatide) et Zepbound. Ces produits ont rapidement gagné des parts de marché grâce à leur efficacité et à des résultats cliniques impressionnants. Par exemple, le nouveau médicament d’Eli Lilly, retatrutide, a montré une perte de poids moyenne de 24,4 % en 48 semaines, dépassant légèrement les 22 % obtenus par Novo Nordisk avec Amycretin.
Cette montée en puissance des concurrents exerce une pression sur Novo pour innover et maintenir sa position dominante. Bien que le marché de l’obésité soit en forte croissance (estimé à plus de 100 milliards USD dans les années à venir), il devient évident qu’il y a de la place pour plusieurs acteurs majeurs. Cependant, chaque part de marché perdue pourrait affecter significativement les revenus futurs de Novo Nordisk.
Les pressions sur les prix proviennent de plusieurs fronts !
Pour rester compétitif face à Eli Lilly et d’autres acteurs émergents, Novo Nordisk a annoncé des baisses importantes du prix de Wegovy via son initiative NovoCare. Ce programme propose des réductions allant jusqu’à 50 % pour attirer davantage de patients.
Ces pressions tarifaires affectent directement la marge bénéficiaire de Novo Nordisk et limitent sa capacité à investir dans la recherche et le développement.
Novo Nordisk s’efforce de diversifier son portefeuille avec des médicaments prometteurs comme CagriSema, dont l’approbation réglementaire est prévue en 2026. Cependant, certains essais cliniques récents ont déçu les attentes, ce qui pourrait ralentir cette stratégie.
Malgré la pression actuelle, le potentiel du marché mondial reste énorme grâce à l’augmentation du nombre de patients souffrant d’obésité et de diabète.
Investir ou patienter ?
Novo Nordisk ressemble un peu à un sprinter qui se prépare pour un marathon. Avec ses médicaments vedettes comme Ozempic et Wegovy, elle court vite… mais attention au souffle ! Entre une concurrence acharnée et des défis logistiques, l’entreprise devra maintenir son rythme sans trébucher.
Pour les investisseurs particuliers, Novo Nordisk pourrait être une opportunité intéressante si vous êtes prêt à supporter quelques turbulences. Après tout, qui n’aime pas une bonne dose d’adrénaline sur le marché boursier ?
Attention cependant à ne pas essayer d’attraper un couteau qui tombe. Même si l’analyse technique a ses limites, on ne peut que noter que le RSI hebdomadaire n’est passé sous 20 que deux fois (une fois en 2002 et une fois en 2017) et cela représentait à chaque fois d’excellents points d’entrée.
Certes, la concurrence est présente, mais c’était également le cas ces 20 dernières années. Novo Nordisk a toujours su s’adapter jusqu’à présent et très souvent, les cycles d’innovations sont décalés entre des concurrents, l’un prenant l’avantage pendant quelques années sur l’autre, et vis-versa.
En ce qui me concerne, j’ai commencé à un DCA « aggressif » car le prix peut encore baisser grandement, ne serait-ce qu’en raison du contexte global, mais je veux profiter de cette correction pour me constituer une petite poche d’actions Novo.
Mes propres règles de diversification m’indiquent que je cible 2 à 3 % de mon portefeuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, un exemple d’ analyse d’une entreprise. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Après les 10 pires baisses journalières du S&P 500, l’indice a enregistré des rendements positifs à deux chiffres dans tous les cas sauf un, avec un rendement médian supérieur à 10 % un an après ces événements.
Exemple de rebond rapide :
Après la chute de 12 % du S&P 500 le 16 mars 2020 (début de la pandémie), l’indice a récupéré ses pertes en moins de six mois et a terminé l’année avec un gain annuel positif.
Lors de la chute la plus récente (vendredi 4 avril 2025), le Nasdaq a perdu plus de 20 % par rapport à son sommet, tandis que le S&P 500 a chuté de 16 %. Comme souvent avec ce type de baisses, elles sont accompagnées par une volatilité importante, avec un indice VIX qui explose.
3. Quelques illustrations historiques récentes
La crise financière de 2008:
L’avantage en ce qui concerne les investisseurs « anciens », c’est qu’ils y étaient. Les plus « jeunes » n’ont quasiment connus qu’une longue ascension des indices, avec peut-être, quelques mini-krachs par ci par là, mais je vous assure que la crise de 2008, accompagnée de la crise de la dette grecque, c’était quelque chose de marquant. Tout le monde craignait que le capitalisme ne s’en sorte pas et il fallait avoir de réelles convictions pour passer à l’achat de manière conséquente.
Le S&P 500 a chuté de près de 9 % le 15 octobre 2008. Dans les six mois suivants, l’indice a continué à baisser avant d’entamer une reprise durable en mars 2009. Un an après cette journée, l’indice avait progressé d’environ 23 %.
Crash du « Lundi noir » (1987) :
Le S&P 500 a perdu 20,5 % en une seule journée le 19 octobre 1987. Cependant, il avait récupéré toutes ses pertes en moins de deux ans et clôturé l’année suivante avec un rendement positif.
Pandémie COVID-19 (mars 2020) :
Après une chute de plus de 5 % sur plusieurs journées consécutives en mars 2020, le Nasdaq et le S&P ont enregistré des gains significatifs dans les mois suivants grâce aux mesures monétaires et fiscales massives. Par exemple :
Le Nasdaq a progressé de plus de 40 % sur l’année malgré la crise initiale.
Le S&P a terminé l’année avec un gain annuel d’environ 16 %.
En résumé, les tendances générales sont: – Les baisses importantes (>5 %) sont souvent suivies par des rendements positifs sur un horizon d’un an.
– À court terme (6 jours à quelques semaines), la volatilité reste élevée, mais des rebonds techniques sont fréquents.
Les rendements à long terme dépendent fortement du contexte économique et des interventions politiques ou monétaires.
Les données historiques montrent que les marchés ont tendance à se redresser après des baisses importantes, mais la trajectoire peut être marquée par une volatilité accrue dans les jours qui suivent.
Si on remonte un peu plus loin, il y a quelques exceptions notables…
1929 – Crash de la Grande Dépression: Les 28 et 29 octobre 1929, le Dow Jones a perdu environ 25 % en deux jours. Le S&P 500 (ou son équivalent à l’époque) a suivi une trajectoire similaire.
Le marché n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant-crash avant 1954, soit 25 ans plus tard (!!!).
2000-2002 – Éclatement de la bulle Internet: Le Nasdaq a perdu près de 10 % en une seule journée le 14 avril 2000.
Entre mars 2000 et octobre 2002, le Nasdaq a perdu près de 80 % de sa valeur. Cependant, certaines actions hors secteur technologique ont enregistré des gains (exemple : Berkshire Hathaway +25 % en 2000).
On peut donc constater que les périodes prolongées de déclin (exemple : crise de 1929 ou éclatement de la bulle Internet) sont généralement associées à des changements structurels dans l’économie.
Or, peut-on considérer que l’IA entraînera forcément un changement structurel dans l’économie ?
Se peut-il que, ce qui semble être une stratégie douteuse sur le plan économique (la politique économique aggressive de Trump), soit un coup joué (peut-être) un peu trop à l’avance ?
Autrement dit, serions-nous dans les conditions d’un changement structurel durable entraînant une longue période de plusieurs années de « difficultés » boursières ?
Il est évidemment extrêmement difficile de prédire l’impact réel de l’IA sur l’économie mondiale, de même que les décisions « innovantes » de Trump, et je ne m’y risquerai pas.
B/ Que fait l’investisseur particulier ?
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, mais simplement un exemple de ce qu’un simple particulier peut faire en ce moment.
En ce qui me concerne, j’ai suivi 3 « indicateurs »: Buffet, Technique et DCA.
1. Warren Buffet
J’ai toujours eu du respect pour Warren Buffet. Après tout, investir soi-même pendant près d’un siècle ne peut donner qu’une forte expérience à quiconque vivant assez longtemps avec un portefeuille suffisamment garni. Même un investisseur médiocre pourrait finir par apprendre de ses erreurs, et pour peu qu’on ait un réel talent, et bien on s’appelle Buffet !
Bref, je garde toujours un oeil sur ce qu’il fait, même si forcément, il a toujours un coup d’avance.
Mais regardons ce qu’il a fait ces derniers temps…
Vente massive d’actions en 2024 :
En prévision de la volatilité actuelle du marché, Buffett a vendu environ 134 milliards de dollars d’actions en 2024, réduisant considérablement les positions dans des entreprises comme Apple et Bank of America.
Cette stratégie a permis à Berkshire Hathaway d’accumuler une réserve de liquidités record de 334 milliards de dollars, soit presque le double par rapport à l’année précédente.
Performance exceptionnelle en 2025 :
Alors que le S&P 500 a chuté de 4,6 % depuis le début de l’année, les actions de Berkshire Hathaway ont progressé de 16,2 %, grâce à une gestion prudente et des investissements bien ciblés.
Des entreprises clés du portefeuille de Berkshire, comme BYD (+41 %), T-Mobile US (+21 %) et VeriSign (+23 %), ont surperformé malgré le contexte économique difficile.
Investissements dans les « bons » actifs :
Buffett a renforcé ses positions dans les bons du Trésor à court terme, profitant de rendements améliorés tout en protégeant ses liquidités contre la volatilité.
Il a également augmenté ses investissements dans les cinq plus grandes maisons de commerce japonaises (Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo, Itochu et Marubeni), qui jouent un rôle central dans l’économie japonaise et offrent une diversification géographique.
Anticipation du krach lié aux tarifs douaniers :
Le récent effondrement des marchés a été déclenché par les tarifs douaniers agressifs imposés par l’administration Trump.
Buffett semblait avoir anticipé cette crise en réduisant ses positions dans des secteurs vulnérables comme la technologie et la finance. Par exemple, Apple, qui dépend fortement de la Chine pour sa production, a vu son action chuter de 28 % depuis son sommet en décembre 2024.
Attente avant d’agir davantage :
Bien qu’il soit connu pour acheter lors des crises (« être avide quand les autres sont craintifs »), Buffett n’a pas encore effectué d’achats significatifs en réponse au krach actuel. Il pourrait attendre une baisse encore plus importante avant d’investir massivement.
Historiquement, il a utilisé des crises similaires pour acquérir des entreprises à des prix réduits (exemple : déploiement de 26 milliards de dollars entre 2008 et 2009).
Conclusion: Warren Buffett démontre une fois encore sa capacité à naviguer dans des marchés turbulents grâce à une stratégie prudente et bien calculée. En se positionnant avec une réserve massive de liquidités et en diversifiant ses investissements géographiquement (notamment au Japon), il est idéalement placé pour profiter d’opportunités futures tout en minimisant les risques immédiats. Ses décisions récentes mettent en évidence son approche disciplinée face aux valorisations élevées et aux incertitudes économiques.
J’ai donc suivi en partie ses actions, en gardant (alors que l’envie d’investir davantage me démangeait fortement) une grosse poche de cash (un peu plus de 42%, en incluant mes stablecoins).
Je me suis aussi délesté quelques peu de certaines de mes actions, la plupart pour racheter plus bas, mais j’ai surtout pris une position sur le BX4 (tracker short X2 sur le CAC40) et DSD (tracker short X2 sur le DAX) (l’ensemble reste aux alentours de 5% de mon portefeuille global). En effet, je ne suis pas du tout porté sur les produits à levier ni sur les options, mais j’aime faire une sorte de swing trading de temps à autre avec des trackers short. Au pire, je ne gagne presque rien ou je perd un peu, au mieux, cela m’aide à supporter la baisse globale de mon portefeuille.
On peut dire que je suis « long only », mais qu’il m’arrive de faire quelques exceptions sur une petite partie de mon portefeuille. En fait, c’est surtout pour marquer psychologiquement mon positionnement « prudent ». Si je reviens en cash, c’est que je crains une chute boursière ou dumoins que les mes autres actifs sont plutôt surévalués. Si je vais jusqu’à prendre quelques positions short, c’est que je crains un mouvement « prochain » et/ou violent. Comme personne ne peut timer le marché régulièrement, je me contente surtout d’accumuler passivement en DCA, en gardant du cash pour racheter quand cela baisse vraiment.
2. Les indicateurs techniques
Depuis plusieurs années, je ne regarde quasiment plus que les indicateurs sur ce graphique:
La moyenne mobile 200 semaines (ou autres périodicité): en dessous, j’achète, au-dessus, je vends. C’est un peu plus compliqué que cela, mais l’idée est simple.
Le RSI 14 (et sa moyenne mobile exponentielle 12): dans le vert, je pense acheter, dans le rouge, je pense vendre. Quand cela sort de ces zones avec des RSI vraiment extrêmes (<10 ou >90), en général, je n’hésite pas. Pour la moyenne mobile 12, sur certaines actions de fond de portefeuille, j’ai tendance à renforcer davantage quand le RSI passe sous sa MME12.
Un indicateur de bandes de Bollinger modifié, qui utilise des ratios de Fibonacci: quand les grosses bandes rouges sont atteinte, on est sur des extrêmes, qui sauf pour une action ultra-haussière (NVDA par exemple) est un signal de vente. De même pour la grosse bande verte, qui sauf pour des actions qui risquent la faillite ou de s’enfoncer durablement dans les décombres, est un fort signal d’achat.
Je l’ai déjà dit à maintes reprises, les signaux techniques ne sont rien sans une analyse plus fondamentale des raisons pour lesquelles ces signaux sont dans des extrêmes.
Par exemple, j’ai fais une très mauvaise entrée due à une sous-évaluation des risques sur Clariane, et j’ai bien eu du mal à y gagner quelque chose (mon PRU était à 3.94 €, mais j’ai réussit à enfin me débarasser de ma ligne sur à +6.12%). Après presque 2 ans et demi de patient DCA, ce qui me fait moins que l’inflation au final… Ceci dit, le signal technique de vente est venu pile poil au bon moment…
3. Dollar Cost Averaging
Comme la plupart de mes achats se font en DCA ou un Value Averaging, ou en une adaptation de ces méthodes (achat seulement si le RSI est sous sa MME12; seulement si le PRU baisse et que le cours est sous la MM200 semaines, etc), je me pose surtout la question de savoir quoi acheter, mais ni quand ni comment. Tant qu’il s’agit d’un actif de qualité (dont les ETF sur indices), il n’y a pas de raison de s’inquiéter à long terme.
C’est une méthode psychologiquement reposante, et qui entraîne des pointes d’optimisme en plein krach. Par exemple, là de suite, après une journée rouge sang sur les indices, je me dis « chouette, je vais racheter bien plus d’actions avec mes DCA ». Pourtant, bien sûr, une chute des indices ne fait pas du bien à mon portefeuille sur le coup. Mais à long terme, l’important est d’avoir un bon prix d’achat pour pouvoir dégager une marge de bénéfices intéressante.
L’autre question que je me pose souvent, c’est « quand vendre ». Là encore, soit je fais une sortie en « DCA inversé » soit j’ai des palliers prévus à l’avance, soit je sors une part (30, souvent 50%) sur certains signaux techniques, puis le reste sur une autre condition.
Par exemple, j’ai une position (environ 2% de mon portefeuille global) sur AT&T que j’avais commencé en 2018 il me semble, sur DEGIRO et que j’ai vendu en 2023 pour racheter plus bas sur IB, améliorant mon PRU. J’ai vendu « trop tôt » vers 22$ (avec un PRU de 16.77$ et pas mal d’années de dividendes), tout en me disant que cela pouvait encore monter plus haut.
J’ai mon ordre de vente à 30 $, mais je vais sans doute tout solder rapidement, car la bande rouge a été touchée (et j’aurai dû vendre, mais j’espérais que le prix psychologique des 30$ allait être frôlé).
Bref, je me sers des signaux techniques pour affiner mes entrées et mes sorties, mais surtout pour convaincre ma psychée d’agir. C’est d’autant plus difficile que l’on s’habitue à garder une position, surtout quand elle est gagnante et/ou qu’elle paie régulièrement des dividendes.
Comme j’essaie au mieux de n’investir que dans des valeurs que je garderai à long terme, c’est souvent juste pour racheter plus bas et optimiser les plus-values.
Conclusion
Quoiqu’il arrive (récession, crise économique majeure, ou simple krach « classique » et périodique), le plus simple est sans doute de continuer ses investissements, raisonnablement, avec méthode et rigueur, en attendant de meilleurs jours, qui finiront forcément par arriver. Même si j’espère que nous ne sommes pas partie pour 25 ans de baisse ou de stagnation, au pire, cela ne devrait pas être moins rentable que de juste être en cash à 100% !
Le passé nous apprend que dans la grande majorité des cas, d’ici quelques mois ou un ou deux ans maximum, tout actif de qualité qui aura été acheté maintenant, aura été une bonne affaire.
Et comme le disait Keynes :
« In the long run, we are all dead. Economists set themselves too easy, too useless a task if in tempestuous seasons they can only tell us that when the storm is past the ocean is flat again. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
« À long terme, nous sommes tous morts. Les économistes se donnent une tâche trop facile, trop inutile, s’ils ne peuvent, en des saisons tumultueuses, que nous dire qu’une fois la tempête passée, l’océan redevient calme. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
Disclaimer: Aucun contenu de cet article n’est un conseil en investissement. Ce site n’a que pour vocation de montrer divers points de vue. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement.
Oui, tous les indices sont au vert, mais mon « excès » de prudence est forcément contre-productif. Ceci dit, la prudence paye surtout au moment où on en a besoin ! Quand je vois que même Warren Buffet prend des profits et garde une quantité incroyable de cash, je me dis qu’au final, mon portefeuille très exposé aux cryptos n’est pas si prudent que cela !
Entre le 1er janvier 2024 et le 26 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une bonne progression de +21,86% (contre +55% l’an passé), et même +43,87% si on compte les entrées d’argent dues à une plutôt bonne capacité d’épargne (contre+138% l’an passé, mais en grande partie en raison d’un héritage).
Rappelons que le SP500 a fait plus de 25%, mais que le CAC40 est à -2 % !
Grosso modo, ma performance est due à l’envolée du bitcoin minorée par une forte part de cash. Ma part d’actions a fait son job, mais rien d’exceptionnel. Ce qui est assez logique vu que j’ai une majorité de valeurs « prudentes » vu que le risque est pris surtout sur les cryptos…
Si on prend mon TRI annualisé sur 4 ans, il n’est « que » de 15,1%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Remarques: 1. J’ai commencé par suivre mes investissements avec XlsAsset (de l’excellent sitehttps://www.investisseurs-heureux.fr/) qu’à partir de 2021 2. Je ne fais plus que des mises à jour une fois en fin d’année, mais pas en 2021; la courbe verte de la valeur nette est donc faussée car je ne mets à jour mes entrées qu’en fin d’année (il faudrait relier les points entre chaque mois de janvier) 3. Je continue à épargner tout excédent afin d’investir– j’ai aussi une épargne de précaution que je ne compte pas dans mes avoirs, au même titre que ma résidence principale 4. Je n’indique jamais des valeurs en euros dans mon blog, car cela ne regarde que mon inspecteur des impôts et je trouve cela au mieux exhibitionniste et au pire indécent dans un monde aux richesses si mal réparties …
Mon allocation d’actifs s’écarte durablement de mes habitudes, avec une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin). Je m’adapte à l’investissement post 2020…
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, même si je « crois » au cycle des 4 ans lié au halving du bitcoin (mais aussi au « cycle présidentiel US »).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2024, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold. Pour les cryptos, je compte fortement diminuer mon exposition en 2025 (fin du cycle, a priori)
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un « bon moment » pour être investi. C’est sans doute contre-productif, mais psychologiquement rassurant.
La majorité de ma performance vient d’actifs risqués (dont surtout le bitcoin), donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2025:
Comme chaque année, je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais donc continuer à investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging dans la plupart des cas, pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
En parallèle, je vais prendre fortement des profits sur mes cryptos à condition que le bitcoin connaisse un nouvel ATH (donc au-delà de 108000 $). Si ce n’est pas le cas, et que donc nous sommes déjà à la fin du bullrun, tant pis, je me contenterai des quelques profits déjà fait et je vais cibler 2028/29 ! Ceci dit, sauf événément grave, cela m’étonnerait un peu tout de même.
En fait, je commence à être plus à l’aise à détenir du bitcoin que de l’euro ou du dollar ! Non, je ne suis toujours pas maximaliste, mais je comprend que l’impression monétaire n’est pas prête de s’arrêter, et je n’aime pas avoir des pièces d’or chez moi (et encore moins en banque !). Je prend le pari de l’or numérique qu’est sans doute bitcoin.
Cela fait plusieurs années que je me dis que les arbres ne peuvent pas monter au ciel, bien qu’entre la dépréciation du cash et le fait qu’au final, tout le monde semble se réfugier dans les actions, faute de mieux (à part les « cryptobros » bien sûr!), je finis par penser que la chute des indices n’est pas encore pour tout de suite.
Sauf situation internationale encore plus grave bien sûr.
J’avoue que c’est un de mes gros sujets d’inquiétude. Je me dis souvent qu’à un moment, le bluff et les menaces finiront par aller trop loin et qu’un des nombreux dirigeants n’aura plus rien à perdre et entraînera l’humanité dans sa chute.
Je sais, j’ai toujours été pessimiste/réaliste au fond de moi.
Depuis la Guerre Froide, tout le monde a conscience que personne n’a rien à gagner avec une guerre entre puissances nucléaires, mais il suffirait qu’un d’entre eux pense que même avec un -90% de sa population la partie pourrait être gagnée sur le long terme ou qu’un véritable psychopathe se suicide avec la planète plutôt que de croire être vaincu…
Ceci dit, j’ai une position claire par rapport à cette hypothèse: de toute façon, si cela arrivait, l’investissement n’aura plus de sens. Autant considérer que cela ne peut pas arriver…
En ce qui concerne mes valeurs favorite:
IPDM : ISHARES PHYSICAL METALS PLC PHYSICAL PALLADIUM ETC USD ACC: Je pense que le Palladium a subi une double peine: d’une part la « fin des véhicules diesel » (catalyseurs) et d’autre part un effet suppresseur due à la guerre en Ukraine (la Russie étant l’immense producteur principal mondial de Palladium) et qu’il est donc sous-évalué. Comme cela reste incertain, je poursuis mon DCA.
Les valeurs pétrolières: Je pense que l’économie du pétrole n’a pas encore dit son dernier mot, et que d’ici qu’il y ait des solutions réalistes (en dehors de l’esprit des bureaucrates européens), il va encore y avoir une phase de pic et de tension.
Je fais donc un DCA sur toutes les valeurs suivantes:
MAERSK.A: AP Moeller – Maersk A/S Class A
IMPPP: Imperial Petroleum Perpetual Preferred Shares A (achats sous 25 $ uniquement)
TTE: Total Energies
OXY: Occidental Petroleum Corp
Enfin, une bonne vieille valeur de l’agrochimie que je classe dans les valeurs défensives, mais qui devrait finir par rebondir.
MOS: The Mosaic Company: Divergence haussière et stratégie d’achat sous la MM200 hebdo…
Par ailleurs, je continue mes achats récurrents sur Johnson&Johnson, Korea Electric Power ADR , UnitedHealth et Franklin (Templeton) FTSE Korea ETF et bien sûr iShares MSCI World Swap PEA ETF.
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2025, bonheur, santé et surtout paix !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
C’est chouette l’IA, mais il a vraiment du mal avec le texte sur les images: Palladium, c’est mieux avec 2 L !
Après avoir ouvert un compte « test » en avril 2024, voilà un retour d’expérience depuis. En effet, tout comme pour l’achat d’une voiture où l’on se base sur l’avis d’autres utilisateurs, les caractéristiques techniques, son propre avis évolue durant plusieurs mois.
Allons directement à la conclusion: je suis très satisfait de l’expérience.
Mais…
Il y a toujours un « mais » quelque part.
Les points positifs (et négatifs !):
Le cashback de la carte VISA:
Outre être gratuite, elle offre un petit cashback sous forme d’actions (ou plus précisément de parts d’actions) limité malheureusement à 15 euros par mois, soit une dépense de 1500 euros.
Ce n’est qu’un détail, mais j’aime bien le principe d’être rémunéré pour mettre à disposition mon argent à une banque. Les banques traditionnelles ont l’approche inverse: c’est à l’utilisateur qu’elle octroient l’immense honneur d’accepter son argent contre rétribution pour lui permettre de l’utiliser (sur autorisation!). A titre personnel, je n’ai plus de banque traditionnelle depuis des années, et je ne m’en porte pas plus mal. Pour ceux qui pensent que c’est un problème, notamment pour l’obtention d’un crédit, ne vous inquiétez pas: si vous ne trouvez pas votre bonheur dans une banque en ligne (qui ont souvent quelques crédits « préformatés » pouvant ne pas forcément répondre précisément à VOS besoins spécifiques), si votre dossier est correct, vous trouverez tout ce que vous voudrez dans n’importe quel réseau.
Mais l’idée ici n’est pas de vanter les avantages des banques en ligne. Revenons à Trade Republic. Ce qui me plait le plus avec leur carte VISA, c’est la facilité à suivre les opérations sur leur application. Notifications quasi-immédiates, cashback instantanément calculé. C’est presque tout ce qu’il me faut.
Le seul point à améliorer serait à mon avis la possibilité de séparer différents sous-comptes. En effet, l’unique compte courant sert à la fois à alimenter le compte-titre et à gérer les dépenses de la carte. Personnellement, cela ne me dérange pas, car on voit facilement un diagramme à bulles avec « revenus » et en face « dépenses » (de la carte donc) et « investir » (achats de titres). Les deux côtés s’équilibrant, il suffit de faire une simple soustraction. De plus, je dépose 1500 € (en plus de mes virements réguliers pour l’achat hebdomadaire de titres) et quand ma bulle « dépenses » atteint 1500 €, je remet ce que j’estime être nécessaire pour terminer le mois.
Bref, cela ne me dérange pas vraiment, mais j’imagine que cela pourrait être plus simple en séparant le cash dédié à l’investissement de celui dédié à la carte bancaire.
D’autre part, je n’ai jusqu’à présent jamais eu de soucis de paiement, que ce soit en France, y compris dans les distributeurs de carburant qui posent souvent des problèmes à certaines cartes. Dans ce cas, il y a un paiment à la pré-autorisation d’environ 150 euros (suivant l’enseigne), qui est corrigé à la vraie somme dépensée dès que le plein est terminé.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester hors-France depuis l’ouverture du compte au printemps dernier, mais il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.
Mon cashback se transforme en actions JNJ au lieu d’aller uniquement enrichir une banque traditionnelle…
Remarque: Quand j’ai ouvert mon compte fin mars, il y avait une liste d’attente ENORME pour obtenir la carte et je pensais vraiment que je n’allais l’avoir qu’à la fin de l’année. En fait, il y a eu des grosses accélérations ce qui a fait que cela n’a duré qu’un peu plus de deux mois, à ce moment, avant de l’obtenir dans ma boite aux lettres.
Le plan d’investissement en titres:
Comme je le disais dans mon premier article, on peut choisir entre différentes périodicités. En ce qui me concerne, j’ai opté pour des achats récurrents hebdomadaires.
Petite remarque: hebdomadaire signifie 4 fois par mois et non pas tous les 7 jours. En résumé, les opérations ont lieu tous les 7 jours, mais la première du mois suivant est souvent décalée de quelques jours (puisqu’un mois ne fait pas 28 jours!). Evidemment, il peut aussi y avoir des décalages si la date J+7 tombe sur un jour férié. On ne contrôle donc pas exactement la périodicité, mais globalement, l’idée étant de lisser les achats en DCA, cela ne change pas grand chose et surtout, c’est extrêmement pratique.
Dans le premier article, j’émettais quelques doutes sur le timing dans la journée de l’achat et donc le prix réellement payé.
En effet, il y a souvent un spread dû à un achat groupé. Globalement, sans avoir fait une étude statistique à ce sujet, il y a parfois un prix plus bas que la moyenne de la journée et parfois un prix plus haut. Il arrive aussi (rarement) que le prix exécuté soit légèrement plus haut que le prix affiché par l’application graphique (ou en regardant sur Tradingview par exemple), surtout sur des actions un peu moins liquides.
Bref, pour ces petits différences, je trouve que l’avantage de l’automatisation compense grandement. De toute façon, je ne vois pas comment Trade Republic pourrait timer le marché et donc faire du day-trading pour optimiser les entrées, mais il y a certainement d’autres facteurs qui entrent en jeu (sachant qu’ils sous-traitent les achats au courtier Lang & Schwarz, qui rétrocède des commissions) et qui donnent justement cette impression de « frais cachés ». Dans les faits, c’est sans doute vrai, mais très franchement, pour le confort fourni, cela me va très bien.
Notez que je n’utilise mon compte que pour acheter des actions et des ETF, pas d’obligations ni de cryptos. Pour ces deux dernières catégories, je pense qu’il y a bien mieux ailleurs (même si en ce qui concerne les obligations, le fait de fractionner peut intéresser certains, mais si on veut investir sérieusement dans des obligations soit on passe par des ETF soit on dispose de grosses sommes et donc un courtier type IB).
Je continue de faire mes achats « swing trading » avec IB, car dans ce cas je veux maîtriser tous les paramètres. L’euro unique de frais pour des achats/vente sur Trade Republic n’est pas un argument pour moi. Si je fais une transaction importante de plusieurs dizaines de milliers d’euros, ce qui m’intéresse, c’est une exécution claire, fiable et sans frais « cachés », sur une « vraie » plateforme de trading et IB fait parfaitement l’affaire en ce qui me concerne. Je me vois mal faire du « trading » avec un smartphone sur des graphiques épurés. Par contre, pour un plan d’investissement régulier, cette simplicité est à mon avis un des atouts majeurs de Trade Republic.
J’utilise Trade Republic comme une combinaison compte-courant/carte bancaire + « Livret A boosté version compte-titre ».
Pour la petite histoire, j’ai ouvert ce compte dans l’idée de remplacer un PEL. Je veux mettre de côté environ 50 000 euros sur une échéance de 5 à 7 ans sans me casser la tête. Je prévois des travaux de toiture dans ma résidence principale. Evidemment, investir en actions sur 5-7 ans, c’est prendre un risque sur le rendement.
Mais si je fais mieux que le PEL (2,25% d’intérêts actuellement), cela sera tant mieux ! Si je fais moins bien, je prendrai des liquidités ailleurs (combinaison livret A, du cash restant sur des compte-titres et/ou un prêt en fonction des taux du moment) compte-tenu de la situation financière globale vers 2030. L’idée est de pouvoir me faire une sorte de prêt Lombart à moi-même en ne prenant comme part de risque que les fluctuations du marché actions.
L’idée est avant tout de « bloquer » une somme dans un compte séparé pour ces travaux nécessaires à terme.
Notez que j’ai non seulement une bonne capacité d’épargne, mais aussi un petit patrimoine qui me permet de prendre « des risques » sur les actions sur une échéance « si courte ».
En fait, je pense que Trade Republic et son plan d’investissement est très bien pour se constituer tranquillement un patrimoine. Mon exemple est peut-être un cas un peu particulier, mais même avec un investissement de 100 euros par mois, sur un temps suffisamment long, cela sera toujours mieux qu’un livret quelconque pour l’immense majorité des gens.
Si cet article vous a intéressé et si vous souhaitez vous inscrire en récupérant un petit bonus, n’hésitez pas à utiliser mon lien de parrainage ci-dessous !
Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches ! Chacun est responsable de ses propres investissments !
J’ai pris depuis vendredi dernier 8% de mon capital en tracker short BX4. Je suis entré à 33.97 €, avec un stop loss court à 33.47 € et une cible à 37.95 €. Cela donne un rapport gain/risque de près de 8, ce qui me parait intéressant !
D’autant plus qu’au niveau fondamental, la « relance » keynésienne en cours ne semble pas bien se passer. Certes, les entreprises font des bénéfices, mais seulement grâce aux dettes. Pour moi, il y a un décalage entre l’économie réelle et les cours de la Bourse.
Ceci dit, les fondamentaux… Valent-ils encore quelque chose ? Certainement, mais seulement par l’apparition occasionnelles de krachs, le reste du temps les quantitativ easing, d’autres injections d’argent virtuel et de crédits immenses « faussent » le marché.
Je ne serai pas étonné que le CAC reparte vers 4200 points. Mais ceci dit, je pense que le CAC va corriger, vers 3800 au moins, 3700 peut-être, et sait-on jamais vers 3400. Je le travaille donc à la baisse, avec des bons rapports gain/risque.
Si je me « trompe », et bien tant pis, sur le long terme, mes gains compenseront mes pertes. Et si j’ai « raison », tant mieux.
L’essentiel est de suivre ma stratégie et non pas mes pensées prédictives. Elles ne sont là que pour donner une direction.
Bon courage et ne vous laissez pas aveugler par les émotions des foules (il n’y a qu’à voir les analyses sur internet, qui passent « d’enthousiastes » à « catastrophistes » en quelques jours, ce qui prouve bien qu’il ne faut suivre que ses propres analyses).
L’économie virtuelle est partout: réseaux sociaux, jeux massivement multijoueurs, finances…
Il n’y a qu’à voir les incohérences du système, quand on commence à gagner plus à faire jouer des prisonniers à un jeux en ligne que de travailler, il y a de quoi s’inquiéter.
D’un côté, on a des jeunes occidentaux (ou assimilés, comme par exemple les Coréens du Sud) accros à l’internet/jeux/réseaux, qui font une dépression quand on essaie de leur expliquer que la vraie vie, c’est pas de rester scotché devant un écran, et de l’autre, on a de réelles maltraitances de prisonniers, qui ne demanderaient qu’à bénéficier de 5% de la vie des premiers.
Pour résoudre tout cela, il suffirait « d’obliger » les accros à faire des stages en prisons chinoises et en échange, de libérer les prisonniers de droits communs chinois.
Bien sûr,cela ne se produirait que dans un monde « idéal ».
D’autres contradictions apparaissent partout. On demande à des gens de travailler pour à peine plus que si on les laissait au chômage, et on s’étonne que certains ne sont pas enthousiastes, quand après des années d’études supérieures de qualité, on leur propose des temps partiels totalement déqualifiés.
D’un autre côté, des milliers d’immigrés ne rêvent que de venir nettoyer les poubelles européennes (ou américaines…), avec des salaires, pour eux, mirobolants.
On s’étonne que la consommation ne reparte pas massivement, alors que la précarité et l’endettement touche tout le système: des Etats jusqu’aux individus. Que fait-on ? Et bien, on prête de l’argent « gratuitement » ou presque, pour donner encore une chance à ce système.
On demande aux jeunes de travailler pour financer les retraites des anciens, qui sont souvent bien plus aisés qu’eux et certainement bien plus qu’eux ne le seront à leur tour. Mais on s’étonne que des manifestations éclatent un peu partout (« printemps arabes », Espagne…), poussées par des taux de chômage des jeunes hallucinants.
Bref, même si cet article « coup de gueule » est loin, très loin, d’être une analyse de l’économie actuelle, n’importe qui peut voir que l’économie est déconnectée de la réalité.
Sans vouloir être alarmiste, il me semble que tôt ou tard, les indicateurs principaux de l’économie (les Bourses donc), vont rejoindre la réalité… Cela n’empêchera pas les cours de grimper encore quelque temps, grâce à l’injection massive de liquidités virtuelles dans le système.
Plus que jamais, il est difficile pour l’investisseur particulier de prévoir quoi que ce soit, d’où l’importance de soit acheter de la valeur, du concret, au bon prix; soit de suivre la vague du moment (qu’elle soit enthousiaste ou catastrophiste) avec une bonne gestion des risques.
Le trading des options binaires (que l’on appelle aussi parfois options digitales) est en plein démarrage en France. Comme toujours, le marché de la Finance cherche sans cesse de nouveaux produits à proposer. Pas si nouveaux que ça d’ailleurs, puisque les options binaires sont utilisées depuis des années.
Qu’est-ce qu’une option ?
Une option est un produit dérivé, contrat entre deux parties, qui donne à l’acheteur le droit (le vendeur est en revanche tenu de vendre) :
– d’acheter (option d’achat, appelée aussi call)
– de vendre (option de vente, appelée aussi put)
… une quantité donnée d’un actif sous-jacent (action, obligation, indice boursier, devises, matière première, autre produit dérivé, fonds, inflation, etc.)
– à un prix précisé à l’avance (prix d’exercice ou strike en anglais),
– à une date d’échéance donnée (option dite européenne),
– ou durant toute la période jusqu’à échéance (option dite américaine),
avec un mode de règlement fixé à l’avance (livraison du sous jacent ou seulement du montant équivalent).
Ce droit lui-même se négocie contre un certain prix, appelé prime, ou premium.
Les options s’échangent à la fois sur des marchés d’options spécialisés au sein de bourses, et sur les marchés de gré à gré.
Pour simplifier, les options sont un peu comme des assurances: on paie une prime, en échange, l’assureur paie une indemnisation en cas d’événements couverts par la prime.
Qu’est-ce qu’une option binaire ?
Il s’agit d’un produit dérivé d’une option (qui est déjà un produit dérivé). On peut aussi dire que c’est une option exotique de seconde génération. Déjà là, vous remarquerez que ça sent à plein nez le produit compliqué dont le but est de couvrir des couvertures entre banques… Vous savez ce genre de produits qui font que le marché financier international est devenu un gros n’importe-quoi où plus personne ne s’y retrouve vraiment. Enfin, revenons à nos moutons binaires.
En gros, les options binaires fonctionnent comme les options traditionnelles. Lorsque vous investissez dans une option binaire, vous prenez position pour ou contre un résultat particulier. Si vous aviez raison, vous recevez un paiement fixe, et si vous aviez tord, vous perdez le montant investi dans l’option.
Par exemple, si une option binaire paie 85% et indique que la paire EUR/USD (par exemple, on pourrait prendre tout un tas d’autres actifs sous-jacents) clôturera au dessus de 1,50 le 1er septembre 2011. Si vous pensez que cela se produira, vous achetez l’option. Si vous pensez que cela ne se produira pas, vous la vendez.
Admettons que vous investissiez 100 €, si l’option paie 85% (sachant que la plupart des options binaires paient entre 75 et 85%), cela signifie que vous la revendrez avec un bénéfice de 85 € si vous aviez raison. Vous remarquerez que cela donne un rapport gain/risque de 0,85, ce qui n’est pas bien terrible.
Cependant, admettons que vous soyez à 10 jours de l’échéance et que le cours de l’EUR/USD soit à 1,40. Il est fort probable que l’option se négocie à un cours très faible. Si vous achetez à ce moment, et que par miracle l’euro grimpe en dix jours de dix cents (c’est peu probable, mais ça arrive…), vous allez gagner gros pour un rapport gain/risque bien meilleur.
Quel est l’intérêt des options binaires ?
Pour moi, il y en a peu pour le particulier.
Pourquoi ?
– on traite avec des dérivés, cela veut dire qu’il faut faire un effort pour comprendre ce qu’on achète. Ne trouvez-vous pas que les graphiques boursiers sont déjà assez compliqués par eux-mêmes ?
– les options servent à se couvrir, on paie donc ce service comme on paie une assurance. Là encore, les calculs pour savoir les frais exacts sont plus complexes que de regarder des commissions d’un courtier (et éventuellement un spread).
– je me méfie des phénomènes de modes, lorsque l’on propose des produits complexes au grand public en claironnant qu’avec ce nouveau produit, c’est vraiment enfantin de gagner de l’argent, c’est forcément qu’il y a anguille sous roche.
– les produits proposés au grand public intègrent des options à échéances très rapprochées (15 minutes par exemple), avec des plateformes très simples et colorées, ce qui pousse encore un peu plus vers un « trading jeu de casino ».
– quand on fait une recherche sur les options binaires sur internet, on tombe presque exclusivement sur des sites ayant un fort parti-pris (éventuellement, en le maquillant sous un site « pédagogique ») pour un courtier… De là à penser que ce sont des sites publicitaires « déguisés »…
Attention, je ne dis pas qu’on ne peut pas gagner de l’argent avec les options, mais simplement, qu’avant de toucher à des produits complexes, il faut déjà maîtriser les produits « simples ». Acheter un call CAC40 demande une analyse de l’évolution future du CAC40. Le piège pour l’investisseur particulier est à ce niveau. Les courtiers spécialisés lui font croire que c’est facile et à la portée de tout le monde alors qu’en vérité, il s’agit bien de trading, ce qui signifie qu’on est sur le même marché que les professionnels. Et devinez qui va se faire plumer en premier ?
Phénomène de mode ?
Les publicités pour des « courtiers » spécialisés dans les options binaires pullulent en ce moment. Évidement, un bon nombre d’entre eux, au marketing internet souvent très agressif, émanent d’entités financières pas toujours très bien identifiées.
Je vous conseille donc fortement de regarder à deux fois où vous placez votre argent et à ne pas vous laisser attirer par des publicités clinquantes vantant les gains hypothétiques que vous allez réaliser très facilement !
Certes, l’AMF est aussi (surtout?) là pour que tous les marchés soient bien réglementés (comprendre « taxés ») et donc cela s’explique aussi de cette manière, mais tout de même, personnellement j’ai toujours eu une méfiance naturelle quand il s’agit d’envoyer de l’argent à une personne inconnue dans une destination lointaine…
Après, chacun fait ce qu’il veut, mais je pense que l’investisseur particulier n’a pas grand intérêt à risquer son argent sur des options binaires…
Le Forex est encore à la mode. Qui n’a pas trouvé dans son mail un spam ou vu une publicité internet vantant la facilité de faire des gains rapides !
Pourquoi travailler plus pour gagner plus ? 2 heures par jour suffisent ! ». Depuis plusieurs mois, le slogan publicitaire s’affiche sur des sites web grand public, comme ceux du groupe Radio France mais aussi Rue89. Derrière cette offre, se cache iForex.fr. Ce site de trading en ligne propose de gagner beaucoup d’argent sans trop d’effort en se lançant sur le Forex, le marché des devises internationales.
Je me suis permis de prendre quelques extraits de cet article (qui vaut ce qu’il vaut, mais il a le mérite de présenter clairement les points essentiels du problème).
Richard a perdu 11 700 euros entre janvier et novembre 2010. Educateur spécialisé, il est arrêté depuis un an et demi pour longue maladie, et reconnaît être fragile. Lorsqu’il se lance sur iForex, il tombe dans un engrenage :
« J’ai commencé par déposer 400 euros. Mon gestionnaire, très insistant, disait qu’avec 100 euros, c’était perdu d’avance. Il m’incitait à investir toujours plus. Ce système crée une dépendance à l’argent : on garde l’espoir de récupérer la mise. »
Richard cesse de trader lorsque son gestionnaire lui demande de réinvestir 10 000 euros. Il tente alors de récupérer la somme perdue. Il sollicite l’Autorité des marchés financiers (AMF), la Banque de France et la répression des fraudes, sans succès. Une association de consommateurs européenne lui conseille finalement de contacter l’Autorité de surveillance bancaire et financière de Hongrie. C’est en insistant lourdement auprès d’elle qu’il a été remboursé, le 16 mai.
Pascal, qui travaille dans la logistique, ouvre un compte sur iForex en octobre 2010 sur les conseils de Richard – qui n’a d’ailleurs jamais touché les 25 euros promis pour ce parrainage. Au bout d’une semaine, il se sent floué et décide d’arrêter :
« Lorsque j’ai perdu en trois minutes les 1 400 euros que j’avais gagnés, un conseiller m’a appelé quasi-instantanément pour me demander de réinvestir. J’ai eu le sentiment qu’il s’agissait d’un vice caché. »
En effet, les particuliers croient souvent qu’ils vont se transformer en trader à succès en 2 jours. Évidement, quand on croit encore au Père Noël, on est forcément déçu…
Pourtant, la logique la plus élémentaire devrait pousser à un minimum de prudence…
Erwan Seznec, journaliste à l’UFC-Que Choisir, a lui aussi testé iForex. Il recommande à ses lecteurs de l’éviter. Selon lui, ne « jamais perdre plus que [ce qu’on a] déposé », comme le promet iForex, est impossible :
« A partir du moment où il y a un effet de levier, il y a une prise de position, donc un risque qui, à son tour, induit la possibilité de perdre de l’argent. »
Autre point soulevé par Erwan Seznec : iForex minimise la complexité des marchés de change. De nombreux clients se retrouvent désarmés face au Forex et suivent aveuglément les conseils des gestionnaires.
Pourtant, le gendarme de la Bourse met en garde le particulier contre les risques des opérations de change. Surtout, l’AMF rappelle que le marché des devises n’a et n’aura jamais rien de miraculeux.
Pourtant le Forex peut offrir de réelles opportunités pour le particulier, mais encore faut-il le considérer comme ce qu’il est: un marché financier sérieux, et non pas comme un casino situé à Bisounoursland !
La valeur nette correspond à la valeur brute d’un actif moins la coût des amortissements et/ou des provisions (ça c’est la définition « comptable », bien carrée et pas drôle du tout).
Cette petite image humoristique explique bien le problème actuel, où la plupart des gens (et institutions !) vivent à crédit.
La force d’une chaîne est déterminée par celle de son maillon le plus faible.
Il en va de même en trading, où de nombreux travers guettent l’investisseur et le poussent à commettre des erreurs.
En ce qui me concerne, l’une de mes difficultés est de respecter le 12ème secret du trading, « Savoir ce que l’on veut« .
En effet, je suis toujours à l’affût d’une nouvelle méthode, d’un nouveau marché, bref de nouvelles expériences. Or, si gagner de l’expérience en trading est toujours nécessaire, j’ai toujours eu du mal à faire quelque chose qui ne m’amuse pas (plus). Or, suivre une stratégie de trading n’est pas amusant au bout d’un moment.
Pour éviter que cela ne perturbe mon trading, et me fasse donc commettre des erreurs, j’ai essayé de trouver des dérivatifs.
Elaborer et développer ce site internet en est un par exemple. Cela me permet de réfléchir à « voix haute », revenir sur des bases que j’ai acquises (ce qui, dans n’importe quel domaine, est toujours une bonne idée) et discuter de stratégies « nouvelles » en me donnant une bonne excuse pour les tester. Par exemple, c’est ce que je fais actuellement avec la méthode Stochastic 3.
Un autre moyen de lutter contre ce travers, est tout simplement de … l’accepter.
Je SAIS que je me lasse (relativement) vite et que mon cerveau est toujours à l’affût de nouveautés. Autrement dit, il me FAUT des occupations très riches en possibilités . C’est ce que j’essaie de faire dans mes loisirs et c’est certainement également une des raisons qui font que le trading/l’investissement m’intéressent beaucoup, de par la variété des situations et des moyens d’y réagir dans le but de faire progresser son capital.
C’est pour cela que j’utilise plusieurs méthodes de trading, sur des supports différents. D’une part, cela me permet de me diversifier un peu, et d’autre part cela contente cet important aspect de ma psychologie qui me demande sans cesse de chercher des nouveautés, sans pour autant me pousser à faire n’importe quoi lorsque je trade.
Attention, je ne dis pas qu’il FAUT utiliser plusieurs méthodes de trading et s’intéresser à des supports différents pour réussir, mais simplement qu’il FAUT trouver un arrangement avec ses « travers » psychologiques.
Soit on peut lutter contre eux, soit on peut les accepter et trouver un compromis. La difficulté est, comme toujours, de ne pas rester dans l’Illusion. De ne pas croire qu’on a vaincu un de ses travers (« ça y est, j’ai appris à couper mes pertes », alors qu’en vérité, on essaie surtout de se convaincre soi-même) ou qu’on a trouvé un compromis (« je ne joue plus mon argent en Bourse, depuis que je me permets d’aller au casino une fois par semaine », alors qu’en vérité, on a simplement déplacé le problème).
SweetSpots s’utilise en modifiant le paramètre « sublevel » par le nombre de pips que l’on veut avoir entre deux lignes principales (attention, si on utilise un courtier qui côte en décimales, il faut multiplier ce nombre par 10, par exemple 10000 pour avoir un écart tous les 1000 pips, soit tous les 10 cents sur GBP/USD).
Horizon est moins paramétrable au niveau des différents degrés de « sous-niveaux » à afficher, mais a le mérite d’adapter automatiquement l’affichage en fonction de l’intervalle de temps du graphique, ce qui évite de se retrouver avec un affichage surchargé lorsqu’on passe un même graphique à une unité de temps supérieure.
Par exemple, vous voyez que sur le graphique quotidien les niveaux sont tous les 10 cents alors que sur le graphique en 30 minutes, ils sont tous les cents.
…Et n’oubliez pas que les indicateurs n’indiquent que ce qu’on veut bien voir…
Les chiffres correspondent à des niveaux psychologiques, à ce titre, ils vont donc nécessairement avoir une importance particulière en trading.
Prenons par exemple l’exemple de la paire EUR/USD
Le 4 mars 2011, le cours touchait la première fois 1,40 $ pour un euro.
Quand on regarde les graphiques en données horaires par exemple entre cette date et le 17 mars, on se rend bien compte que 1,40 $ joue un rôle de résistance forte.
Si on plaçait un stop vers 1.4020, sur 6 franchissements, on était stoppé que deux fois. Si on plaçait un ordre profit à 40 pips, on était gagnant 4 fois sur 6. Ce qui donnait donc un ratio gain/risque de 2 et un gain total de 120 pips.
Mieux encore, toujours avec le même stop, si on plaçait un ordre profit à 100 pips, on était gagnant 3 fois sur 6. Cela donnait un ratio gain/risque très intéressant de 5 et un gain total de 240 pips.
On peut en déduire qu’avec un risque de 2% à chaque trade, on pouvait gagner 12% dans le premier cas et 24% dans le second (sans compter les spreads). Ce qui pour 6 trades pris en moins de 10 jours est fort respectable.
Bien sûr, cette période de temps début mars était très propice à cette stratégie de trading, mais vous pouvez regarder d’autres périodes de contacts avec des « chiffres ronds » et vous verrez que, la plupart du temps, les réactions des cours sont du même acabit.
On regardant le graphique EUR/USD en données hebdomadaires depuis trois ans, on voit assez clairement que les niveaux correspondants aux dizaines de cents sont toujours importants. Soit ils provoquent une zone de congestion soit il y a une cassure nette.
Le même raisonnement est bien sûr valable pour n’importe que paire sur le Forex, mais aussi pour les actions, en adaptant les intervalles. Par exemple, pour USD/JPY, il faut regarder les dizaines de yens au lieu des dizaines de cents pour EUR/USD, pour les actions, on s’intéressera aux dizaines de dollars ou d’euros.
Les chiffres ronds et les actions
Le même raisonnement est bien entendu valable en Bourse, pour les actions par exemple.
J’ai choisi d’illustrer cela avec le graphique hebdomadaire de Sanofi, mais vous pourrez constater de vous même que cela marche très bien avec d’autres valeurs…
Comment savoir si les « chiffres ronds » vont servir de résistance ou vont être traversés par les prix ?
Et bien, comme toujours en trading, on ne peut jamais connaître à l’avance la direction des prix !
Par contre, on peut émettre des hypothèses.
Dans notre cas de figure, on considère que si les prix montent, le prochain « chiffre rond » va servir de résistance car il sera un palier psychologique pour les investisseurs qui étaient « longs » mais aussi un bon point pour shorter. Même si la tendance continue, il y a tout de même de bonnes chances que le prix rebondisse sur ce niveau. (Le raisonnement symétrique étant vrai pour le cas où les prix baissent).
Par exemple, si l’EUR/USD vient de la zone 1.30 $, il est probable que la zone 1.40 $ soit une résistance, au moins quelques temps.
Après, avec une gestion des risques et des rapports gains/risques corrects, on peut donc facilement développer un système de trading basé sur cette constatation.
L’autre hypothèse, c’est de se dire qu’un palier psychologique sera enfoncé et que la tendance se poursuivra. Il est donc intéressant d’entrer sur clôture au-delà du « chiffre rond » considéré, en plaçant un stop sous ce palier, à moins que… finalement le prix ne rebondisse tout de même sur le palier.
J’espère que cet article vous aura donné quelques idées d’applications intéressantes…
Et n’oubliez pas, ce qui compte, c’est de construire et de respecter VOTRE METHODE de trading !
J’ai choisi de l’appliquer sur un CFD couramment utilisé, à savoir un CFD sur le CAC40. Bien sûr, il n’y a aucune raison que la méthode ne fonctionne pas sur un autre CFD ou sur le Forex.
Le Bband Stop utilise la loi normale à travers les bandes de Bollinger. Comme je le disais dans mon article précédent, les marchés NE SUIVENT PAS TOUJOURS la loi normale, mais souvent tout de même. En tout cas, assez souvent pour que les indicateurs basés sur ce principe puissent s’avérer utile, à condition BIEN SÛR d’utiliser une gestion du risque rigoureuse !
1. Trouver un point d’entrée
Le Bband Stop est souvent utilisé de deux manières:
– sur cassure du stop, au changement de direction de l’indicateur
– sur rebond sur la ligne de stop, dans le sens de la tendance en cours.
Je vais l’utiliser ici de la seconde manière, dans le sens de la tendance.
L’indicateur est réglé par défaut (7 périodes, écart type de 2).
J’utilise une période de 4 heures (ce qui évite de rester coller sur l’écran pour guetter un signal et évite aussi des mouvements trop amples qui existent sur des petites unités de temps et qui sont essentiellement provoqués par des mouvements spéculatifs des « grosses mains »).
Je me fixe donc une règle d’entrée:
– 1ère condition: la ligne de stop vient de changer de niveau (c’est à dire qu’il ne s’agit pas d’une ligne plate pouvant indiquer une période de range sans tendance)
– 2ème condition: le prix vient de toucher la ligne stop, de préférence avec une bougie ayant une mèche longue
Par exemple, ma dernière entrée était sur 4023.5 ce vendredi matin vers 11h, après que la bougie précédente ait touché de justesse la ligne stop.
2. Gérer son risque
Je place mon stop au-dessus de la ligne de Bband stop, au-dessus d’un point extrême récent. Si le stop est trop éloigné sur le graphique, c’est que le point d’entrée n’est pas bon et il ne faut donc pas prendre ce trade.
Dans mon exemple, je l’ai placé à 4060, à savoir au-dessus du départ du signal BBand Stop et accessoirement au-dessus d’une chiffre « rond » à savoir 4050. Vous remarquerez que j’aurai pu le placer à 4050.
Je risque donc 4060-4023.5 = 36.5 points. Vous prendrez donc un nombre de lots fonction de votre gestion du risque (1% du compte, 2 %, 5%, 0,1 %… ce que vous voulez, tant que cela reste raisonnable par rapport à votre prise de risque globale, à votre expérience en trading et aussi à votre expérience avec un système donné).
3. Fixer un point de sortie
Si vous ne trouvez pas de point de sortie cohérent avec un rapport bénéfice/risque au moins très proche de 2, il ne faut pas prendre le trade.
Personnellement, sur les indices, je n’hésite pas à placer ordre de sortie de la moitié de ma position très loin, mais sur un niveau significatif. En effet, un flash crash est si vite arrivé de nos jours et on peut donc toucher une cible très éloignée en très peu de temps. Cela reste rare (ça ne m’est arrivé qu’une fois, mais j’étais très content de ma journée…), mais sait-on jamais. Ces derniers temps, les mouvements brusques surviennent régulièrement plusieurs fois par an. Dans notre, exemple un point de sortie lointain serait vers 3600 (plus bas de mars 2011 et de novembre 2010). Un autre niveau intéressant serait la zone 3800 (plus bas d’avril).
Un point de sortie proche serait vers 3950 points. Personnellement, compte-tenu des plus bas récents, je fixerai une sortie à 3960 points. Ce qui donnerait 4023.5-3960 = 63.5 points de gain.
Le rapport gain/risque serait donc: 63.5 / 36.5 = 1.74, ce qui est un peu juste.
Dans ce cas précis, je prendrai tout de même le trade (je l’ai pris d’ailleurs!) car si cette zone des 3950 est enfoncée, nous avons une cible vers 3800.
Dans ce cas, pour avoir un rapport gain/risque correct, je prendrai un premier niveau de sortie à 3960 et un second vers 3880 (niveau de gap à l’ouverture du 20 avril , soit à 143.5 points de l’entrée, avec un rapport G/R=3.93), ce qui nous fait un rapport G/R moyen de 2.83 pour l’ensemble du trade.
Remarque: n’ayant pas eu le temps de terminer cet article vendredi après-midi, je constate donc en ce samedi matin que mon premier objectif a été atteint. Dès, l’ouverture de lundi, je remonterai mon stop de ma demi-position restante à 4036 (juste au-dessus du dernier plus haut). Ensuite dès que le cours descendra, même brièvement sous 3950, je baisserai mon stop sur mon point d’entrée et je laisserai courir jusqu’à ma deuxième cible à 3880.
4. Commentaires sur ce système de trading – être dans la tendance
Comme je l’ai dis au début de cet article, nous sommes dans un système de suivi de tendance (même s’il fonctionne avec des « tendances » très courtes). Cela signifie donc que de longues périodes de range lui sont fatales.
Il en découle deux conséquences:
– il FAUT avoir un rapport Gain/Risque minimal de 2 pour rattraper les périodes de pertes
– il faut être dans la tendance
Pour cela, le moyen le plus simple est de regarder un graphique dans une unité de temps supérieure (ici donc en quotidien) et ne prendre les trades que dans le même sens que le signal du BBand Stop.
On voit clairement que sur les 4 derniers signaux (en période 4H, représentés par les flèches rouges), les 3 qui étaient dans le même sens que le graphique quotidien (à la vente donc) ont été des succès alors que le seul qui était à contre-tendance a été stoppé.
Conclusion
Cet exemple d’application du BBand Stop n’est…qu’un exemple. A ne pas suivre aveuglément bien sûr !
Pour réussir en trading, il FAUT vous approprier un système, cela signifie aussi le modifier à VOTRE convenance et SURTOUT, vous devez TOUJOURS penser à votre gestion du risque et donc au rapport gain/risque.
J’espère également que vous avez retenu les principales étapes de l’élaboration d’un système.
En trading, comme ailleurs, c’est en forgeant qu’on devient forgeron…!
Avoir un vocabulaire précis est important, quel que soit le domaine concerné. Cela permet aussi d’être clair avec soi-même, ce qui est une qualité indispensable en matière d’investissement.
Les objectifs:
Un objectif, c’est un but, une finalité que l’on s’est fixé. On l’atteint à travers un projet.
En trading, un objectif, c’est un niveau de prix qui doit être atteint. Le trade en lui-même est l’équivalent d’un projet. Cela signifie qu’il doit avoir:
– un point de départ, où « on se lance » (un point d’entrée)
– un budget (le risque pris initalement)
– un point d’invalidation, où l’on est forcé de reconnaître que l’objectif ne pourra pas être atteint (un ordre stop loss)
– et bien sûr, un (ou plusieurs) objectif(s) que notre trade doit atteindre avant de pouvoir dire qu’il s’agit d’une réussite (un ordre de prise de profit, éventuellement en plusieurs temps)
– on peut aussi ajouter une échéance de temps à son projet (le temps où l’argent investis est bloqué dans un trade)
Exemple: on peut shorter la paire CHF/JPY à 93.88 , avec un risque de perdre 2% de son capital, un stop loss à 94.55 et un objectif à 90.77
Les attentes:
Une attente, c’est l’action de compter sur quelqu’un ou quelque chose. C’est aussi une prévision que l’on fait. On « s’attend » à ce que « quelque chose » se produise.
En trading, cela signifie que l’on « pense » que le cours va aller dans une certaine direction.
L’inconvénient, c’est que rien ne nous permet d’être sûr qu’une attente soit réalisée. On peut être surpris (« contre toute attente »), or la surprise n’est pas un élément sur lequel on doit compter en trading.
Il arrive qu’il y ait une bonne surprise. Mais cela revient à laisser le hasard décider à sa place, ce qui est attitude fatale à long terme en matière d’investissement.
Bref, on peut avoir des attentes, mais il faut néanmoins se fixer des objectifs.
Exemple: on peut s’attendre à ce que le yen se renforce.
Les rêves:
Un rêve est un espoir irrationnel. On rêve d’être riche. On rêve de trouver l’amour de sa vie. On rêve à des choses lointaines.
En trading, on peut rêver découvrir une méthode qui nous fera gagner 100% par an, durablement. Dès que l’on redevient rationnel, par exemple, en calculant ce que donnerait un doublement de son capital tous les ans, même en partant de 1000 €, on se rend rapidement compte que c’est irréaliste (ce qui ne signifie pas que c’est impossible sur quelques années, simplement très improbable). Gagner au loto est également irréaliste, cela n’empêche pas que certains y parviennent.
Il est bon d’avoir des rêves, mais il faut être parfaitement conscient de ce qu’ils sont: des chimères que l’immense majorité des gens ne réaliseront jamais. Or, il est toujours imprudent de compter sur quelque chose qui a d’énormes chances de ne jamais se produire. Il faut donc laisser les rêves à leur place, de préférence en dormant paisiblement.
Ceci dit, on peut avoir pour objectif de réaliser une petite part de ses rêves…
Bref, ayez des rêves et des attentes, mais fixez-vous des objectifs clairs, au risque d’être déçu…
#bourse la société http://Entreparticuliers.com a annoncé vouloir stocker de l'Ethereum, en plus de ses activités habituelles. On se croirait à l'époque où il fallait ajouter .com pour avoir l'air sérieux et attirer des investisseurs. C'était la bulle dotcom qui a éclaté peu après...
Je suis tombé sur cet outil: https://www.portfoliovisualizer.com , pas mal du tout (pour les actions US). Backtest & compagnie, il y a de quoi s'amuser quand on s'ennuie entre deux investissements !
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