Je ne vais pas revenir sur ce qui a été dit dans l’article précédent que je vous conseille vivement de (re)lire. Cela permet de se rendre compte que les promesses ne sont jamais tenues dans le domaine de la finance. C’est ainsi, c’est logique, car l’argent des uns devient l’argent des autres. Il faut juste en avoir conscience, pour rester dans le camp des gagnants.
La seule chose qu’il faut retenir, c’est que rien n’est gratuit et surtout pas l’argent.
Que ce soit dans le domaine des prestations sociales ou du marketing crypto, au final, c’est la même chose. Quelqu’un finit toujours par payer les bénéfices encaissés par d’autres.
En ce qui me concerne, j’ai vendu 1/3 de mes BNB lors de la montée (ce qui a déjà suffit à me rembourser ma mise initiale). Je regrette de ne pas avoir vendu un peu en dessous de ma cible de sortie qui était à 0,02 BTC et qui a été frôlée d’un cheveu. Tant pis, on ne peut jamais connaître à l’avance la force d’un mouvement.
On voit bien la dégringolade du BNB contre le bitcoin (mais aussi contre le dollar). Les dernières attaques de la SEC et les gros problèmes de régulations qui s’étendent à travers l’Europe contre Binance n’arrangent pas les choses. Ceci dit, on voit bien que même avant cela, le BNB corrigeait structurellement. En effet, même s’il est (était ?) une machine à cash pour Binance, un token destiné à être distribué ne peut se maintenir indéfiniment sans nouvelles entrées. Hors, depuis 2021, les volumes sont anémiques.
En ce qui concerne le cashback que j’ai obtenu grâce à la (très pratique) CB de Binance, j’en suis fort satisfait. Non pas que cela représente une forte somme, mais j’aime bien ce petit retour.
A titre personnel, j’aime bien compartimenter mes dépenses et j’ai toujours eu plusieurs CB, en fonction du type de dépense. Cela permet un suivi sain tout en offrant une certaine souplesse: si un compte est vide, il en reste un autre, mais comme cela complique mon suivi (puisque ce n’est pas le “bon” compte pour tel type de dépense), psychologiquement cela m’oblige à me limiter.
Une saine limitation est souhaitable pour tout le monde, quel que soit son niveau de revenus. Je ne prône absolument pas la frugalité; la vie est bien trop courte pour s’obstiner à épargner de manière excessive, sauf bien sûr si on a un véritable plan comme par exemple travailler intensément quelques années pour tel ou tel objectif atteignable).
Bref, j’utilisais la CB de Binance pour mes dépenses courantes (alimentation et vie quotidienne). Je ne suis pas très dépensier dans cette catégorie budgétaire, mais parfois je n’hésite pas à me faire plaisir ce qui me fait dépenser entre 1000 et 3000 euros par mois, en ne comptant pas les voyages et autres achats plus importants.
Depuis juin 2022, j’ai bien sûr largement rentabilisé l’unique BNB bloqué à cet effet. Je sais que c’est contre-intuitif pour certains qui pensent que le BNB est de toute façon lié à Binance, et donc autant tout laisser sur la plateforme, mais depuis l’expérience de FTX, je ne garde quasiment plus rien nulle part et j’ai donc la majorité de mes BNB sur mon wallet personnel dont je possède les clés. En fait, je me dis que si effectivement Binance venait à faillir, je pense qu’il y aura un délai entre l’impossibilité de faire des retraits et l’écroulement de la blockchain BNB et que je pourrais toujours sortir mes BNB sur un DEX comme Sushiswap par exemple contre un autre token que je pourrais convertir dans la foulée en quelque chose en dehors de l’écosystème Binance avant que les différents bridges ne sautent à leur tour par un assèchement de la liquidité.
Evidemment cela devrait se faire avec une grosse décote, mais avec un peu de chance, elle pourrait se limiter à un -50% voire moins. C’est un risque que je suis prêt à courrir car je pense malgré tout que Binance n’est pas encore à terre. Pour le moment, je considère que la direction de Binance fait au mieux de ses moyens pour a) faire des bénéfices, y compris en étant un peu limite au niveau légal b) subit des pressions excessives de la part des autorités financières occidentales c) a encore des ressources pour durer, même si l’âge d’or semble définitivement terminé.
Autrement dit, on pourrait encore assister à une surprise dans un ou deux ans, notamment au niveau de la valorisation du BNB, même si à long terme, je suis toujours pessimiste quant à son avenir, en tant que token d’exchange (par définition voué à être dilué).
Techniquement, la MM 200 en données hebdomadaires de mon graphiques plus haut sera une zone importante à franchir.
Je n’oublie pas que, même si je ne crois pas dans le BNB, il y a des intérêts financiers beaucoup plus importants que les miens qui sont en jeux, et il n’y a que voir les rebonds qui se font sur Solana ou Fantom (qui sont toutes les deux des blockchains “mortes” en ce qui me concerne, mais avec beaucoup d’intérêts en jeu).
S’il est effectivement plus intéressants et sûr d’investir dans un actif d’avenir avant tout le monde, c’est aussi beaucoup plus difficile. Par contre, investir dans quelque chose qui n’a pas encore dit son dernier mot, peut être très rentable, bien que la difficulté ici réside dans la nécessité de s’en défaire à temps.
Pour faire un parallèle avec les actions, qui aurait voulu des actions VW ou IBM à certains moments entre 2016 et 2020 où l’on pensait ces vieux dinosaures sur leurs derniers instants ? C’est sans doute vrai à plus long terme, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas beaucoup d’argent à gagner entre temps.
Bref, Binance est le numéro 1 et on ne s’en débarrassera probablement pas si facilement et si rapidement, du moins pas avant une “dernière” tentative.
Pour en revenir au cashback, la nouvelle est tombée de manière assez discrète pour que cela puisse être un signe d’inquiétude d’ailleurs. Binance limite sévèrement le montant de cashback mensuel, jusqu’à le rendre ridiculement faible.
Cependant, contrairement à Crypto.com l’an dernier, ils n’ont pas touché aux exigences et aux taux de cashbacks, ce qui me semble d’ailleurs beaucoup plus malin.
D’ailleurs, le marché ne s’y trompe pas. Si on compare le BNB au CRO, on voit qui est gagnant, malgré l’immense campagne de marketing de Cryto.com en 2021…
Cependant, tout comme Crypto.com, Binance ne parvient pas à conserver un attrait réel pour son token. Or, cela pourrait être le début d’une spirale infernale…
Applicable au 1/7/2023
Comme je le disais dans mon premier article sur le cashback: “Quoiqu’il en soit, on n’investit pas dans du cashback. On peut éventuellement en profiter “gratuitement”.
J’ai bien sûr appliqué ma propre règle, et depuis un juin 2022, j’ai accumulé environ 1,7 BNB pour 1 resté bloqué, que j’ai au fur et à mesure, converti en bitcoin, faisant ainsi un DCA inversé sur le BNB tout en récupérant (un peu) plus de bitcoin qui a entre temps bien augmenté face au dollar/euro.
C’est bien sûr totalement négligeable, mais c’est de l’argent vraiment gratuit (enfin, que d’autres ont payé à ma place) tout en utilisant tout à fait normalement une CB.
Petite remarque: le parteneriat avec Paysafe Payment Solutions qui permet à Binance de recevoir des euros s’arrêtera le 25/9/2023 prochain. Espérons qu’ils trouvent un autre partenaire aussi efficace (je n’ai jamais eu à me plaindre, l’argent viré depuis mon compte bancaire classique arrivait entre 20 minutes et quelques heures plus tard sur mon compte Binance…)
Si jamais ils ne trouvaient personne, en raison de la régulation bancaires en Europe, je serais bien plus pessimiste sur l’avenir de Binance…
Bref, ma petite expérience de cashback avait surtout comme but d’essayer par moi-même le produit. Comme Waren Buffet qui boit du Coca-Cola régulièrement, j’aime bien me rendre compte par moi-même de la réalité du fonctionnement des entreprises dans lesquelles j’investis…
Discaimer: Cet article a pour vocation le partage, à but purement pédagogique, d’une expérience personnelle. Je ne recommande ni les banques citées ni une carte bancaire en particulier ni encore l’investissement dans une cryptomonnaie. Chacun est libre de faire ses propres choix et ses propres investissements.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat n’est plus valide depuis un mois et demi (pouce rouge sur le graphique ci-dessus).
Cette stratégie va s’arrêter soit par une prise de profit, soit par une correction qui va relancer l’accumulation sous la moyenne mobile 200 semaines.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous en sommes donc à la 16ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat n’est plus valide depuis deux semaines (pouce rouge sur le graphique ci-dessus).
Soit cette stratégie va s’arrêter par une prise de profit, soit une correction va relancer l’accumulation sous la moyenne mobile 200 semaines.
En effet, cela faisait depuis longtemps que je me posais la question de l’intérêt d’avoir des “stablecoins” dans mon portefeuille.
En effet, l’objectif de ce portefeuille crypto est d’accumuler un maximum de bitcoins, en espérant profiter d’un pic de valorisation pour en tirer profit. Mais ce n’est pas le seul objectif: il y a aussi une petite part d’esprit de diversification face à des monnaies fiats à la valeur incertaine.
Si on regarde l’inverse de valorisation du BTC, c’est à dire la valorisation du dollar exprimée en bitcoin, on se rend compte que même en zoomant sur la période récente “parce que le monde n’est plus le même, cette fois c’est différent”, il vaut en général mieux avoir du bitcoin que du dollar…
Si on se place du point de vue de la valeur du dollar exprimée en BTC au lieu de la référence inverse habituelle…“Cette fois, c’est différent”
Mon but n’est pas ici de promouvoir les théories des maximalistes du bitcoin, de renverser le système bancaire international et de brûler la moindre référence au capitalisme. Cependant, en regardant les faits, il se peut que d’avoir un peu de bitcoin n’est pas une mauvaise idée sur le long terme…
Un peu d’humour, mais pas seulement…
Que l’on soit pour ou contre la régulation ne change pas grand chose au problème: l’humain cherche toujours une valeur stable, qui pourrait se conserver à travers le temps, et qui offre donc une référence.
Pour certains cela peut être l’or (mais avec les problèmes de stockage), d’autres misent sur le pot commun de la confiance dans les monnaies fiduciaires, d’autres encore estiment que les cryptomonnaies sont la référence (mais avec d’autres problèmes de “stockage” que l’or, mais néanmoins bien réels).
En tant qu’investisseur, j’ai choisi les trois, en ajoutant la quatrième forme à savoir des titres de propriétés d’entreprises, qui sont certes libellés en fiats, mais qui peuvent aussi avoir une valeur propre dans l’absolu.
Par exemple, si on regarde le cours de Google/Alphabet exprimé en bitcoin, on se rend compte qu’entre 2014 et 2016, il valait mieux avoir des actions Google en portefeuille, bien que le bitcoin était en progression dans cette période.
Autrement dit, on peut se poser la question de la pertinence de miser sur des cryptos qui n’en sont qu’à moitié.
Le cas des stablecoins est typique.
Voir l’USDC de Circle, le “bon élève”, régulé, avec des positions en vrai cash sur des comptes en banque aux USA, perdre son peg face au dollar est une grande surprise.
A titre personnel, j’avais la majorité de mes stablecoins en USDC, car sans krach majeur ou une volonté de régulation autodestructrice de la part des USA, je ne voyais pas de risques particuliers.
La semaine dernière, j’ai commencé à voir les risques arriver avec les problèmes de liquidité rencontrés par la Sillicon Valley Bank, de Silvergate, et d’autres.
Mon portefeuille de stablecoins était composé de :
USDC (sur Polygon essentiellement, sur Ethereum et un peu sur Fantom et quelques restes sur Solana)
DAI (sur Fantom et Polygon essentiellement, un peu sur BSC)
un peu de XDAI (sur la blockchain du même nom)
un fond d’euros (de l’ordre de 0,5% du portefeuille total) sur divers échanges pour pouvoir acheter rapidement en cas de forte baisse
Le tout représentait 21,9% de mon portefeuille (à la date de la dernière newsletter)
Je trouvais que j’étais trop exposé à l’USDC (aussi à travers le DAI).
Malheureusement, en cherchant bien, je ne voyais pas de stablecoins convaincant. J’ai bien tenté de creuser davange le donctionnement du LUSD, mais avant d’y investir des sommes non négligeables, je voulais en savoir plus. Or, comme tous les stablecoins algorithmiques, il est difficile de vraiment comprendre leur fonctionnement sans réelle expertise de la blockchain et des smart contracts.
J’en ai déduit que le mieux était peut-être, de transformer une partie de mes stablecoins en cryptos “non stables”.
Juste avant le dépeg de l’USDC (et de bien d’autres), sentant venir le problème ce week-end, j’ai transformé vendredi 10/3/2023 environ 1/4 de mes USDC sur Polygon en USDT sur Avalanche (pour réduire aussi mon exposition à Polygon), en passant par Binance qui n’avait pas encore bloqué les conversions.
Je n’aime pas spécialement l’USDT, car il y a toujours un manque de transparence. D’un autre côté, le plus gros des stablecoins a attiré beaucoup d’investisseurs et sarelative indépendance face aux régulations US l’a éloigné par nécessité de la sphère d’influence US. Il s’en sort donc, pas contre, à long terme, je n’irais pas mettre ma main au feu sur les ricochets possibles des faillites bancaires US qui ont commencé… Toujours est-il, pour le moment, c’était un bon choix.
Puis est arrivé le depeg… Je devais donc faire un choix. Soit je garde mon exposition en espérant qu’il n’y ait pas trop de cadavres cachés dans le placard de Circle (et/ou dans ses banques dépositaires) la semaine prochaine et que la situation va se résorber, soit je vends à perte de l’USDC/DAI.
12/3/2023 – 15 CET – après la (première?) tempête …
J’ai choisi la solution suivante: au premier rebond en direction des 1 $, j’ai :
transféré mes USDC restants sur Fantom en DAI
Acheté, avec une prime d’environ 7% (due au depeg mais aussi un peu à la demande), du bitcoin (et un peu de Monero) avec mes USDC restants sur Polygon, toujours acceptés chez Kraken
Mon raisonnement est le suivant:
Circle devrait s’en sortir, mais le risque de perte importante n’est pas nul, et je préfère avoir du bitcoin , même à 22000 $, prime incluse, sur le long terme
le DAI a des mécanismes de stabilisation qui ont toujours fini par fonctionner depuis des années. Le choix d’introduire une dépendance à l’USDC trop importante a certainement été une erreur, mais elle ne reste que partielle.
Sur le long terme, je préfère avoir du bitcoin en portefeuille (et du Monero) que n’importe quel stablecoin…
J’ai hésité à prendre des PAXG, mais l’or sous forme tokénisée en dépôt ne me rassure pas plus que cela, à long terme bien sûr (mais cela aurait pu être une solution pour le problème actuel)
Mon exposition restante est donc de 12 % de mon portefeuille crypto en stablecoins (presque la moitié de la semaine dernière):
4,2% d’USDT
3,5% en USDC
3,1 % en DAI
0,8% en xDAI
0,4 % d’euros sur des exchanges
Evidemment, cela va augmenter la volatilité de mon portefeuille crypto, mais comme il est déjà extrêmement volatil par nature, cela ne va pas changer grand chose.
A terme, j’envisage de réduire encore davantage ma part de stablecoins. Nous ne sommes pas dans un marché haussier, c’est donc plutôt le moment d’investir…
Dans mon portefeuille total (bourse, or, cash compris), ma part de cash sert à arbitrer entre les différents vecteurs d’investissements. Depuis deux ans, je suis fortement exposé aux cryptomonnaies, notamment en raison de la forte progression entre fin 2020 et mi-2021, mais c’est un choix personnel, risqué, mais assumé.
J’envisage donc sérieusement à ne faire, à terme, plus que des arbitrages entre bitcoins et quelques autres cryptomonnaies, dans le seul but d’avoir davantage de bitcoins.
Et bien sûr de continuer les arbitrages entre les différentes poches d’investissements: PEA, CT, cash (en diverses devises), or, cryptomonnaies…
Pour résumer, la valeur n’est pas exprimable uniquement en argent liquide…
Bons investissements et soyez prudents !
PS: Je reviendrai sur le Monero, dont je voulais ajouter une part depuis plusieurs mois, et là, “l’occasion a fait le larron” (même si je ne devrais pas parler de “larron” en parlant du Monero; je ne le vois qu’uniquement comme réserve de valeur)
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous sommes donc à la 12ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat est à la frontière de l’invalidation depuis plusieurs semaines.
A chaque instant, nous risquons l’accident: traverser la rue, glisser sur un sol gelé en hiver, se tordre la cheville en marchant de travers sur son paillasson, la liste est infinie…
On peut distinguer deux types de risques:
– les risque “gratuits”: fumer des cigarettes bourrées de produits toxiques, boire trop d’alcool, faire du saut à l’élastique, etc. Ce sont des prises de risques qui ne servent à rien, sinon procurer un plaisir immédiat.
– les risques pris dans le but de gagner quelque chose: jouer au loto, au tiercé, au poker, tenter une acrobatie en mobylette dans le but “d’impressionner” une fille ou suivre des régimes extrêmes pour au contraire séduire les jeunes hommes à la plage, mais aussi acheter des actions à la bourse en espérant les revendre plus chères.
Dans toute action entreprise, ce qui compte c’est le rapport entre le bénéfice espéré et le risque pris. Si ce rapport est inférieur à 1, en moyenne, sur de longues séries d’événements, l’action va apporter plus d’inconvénients que de bénéfices. Il est donc logiquement inutile de la faire !
En appliquant ce raisonnement, on peut dire par exemple que fumer est inutile car le risque (maladies diverses, perte de souffle, mauvaise haleine, dents jaunes, coût des cigarettes…) est supérieur au bénéfice (paraître “adulte” pour un adolescent, soit-disant se détendre et “diminuer son stress” pour un adulte). Le rapport bénéfice/risque est clairement inférieur à 1. En peut donc dire que par définition, toutes les prises de risques qui n’apportent pas un bénéfice conséquent “ne servent à rien”.
De même, si on achète une action à 20 €, que l’on fixe un ordre stop de vente à 15 € et que l’on espère revendre l’action quand elle vaudra 30 €, on peut dire que le risque (5 € de perte) est inférieur au bénéfice attendu (gain de 10 €), et le rapport bénéfice /risque est de 2 (10 / 5 = 2). On peut donc dire qu’on a 2 fois plus de bénéfice, en moyenne, que de risque. Ce qui signifie également qu’il suffit que l’on ait raison 50% du temps pour, toujours en moyenne, ne rien perdre.
S’il est difficile de calculer ce rapport bénéfice / risque (appelé couramment Reward/Risk Ratio en anglais) lorsqu’on cherche à l’évaluer pour des actions difficilement chiffrables (l’exemple de la cigarette plus haut), il a tout son intérêt lorsqu’on parler d’investissement.
Un investisseur particulier a donc intérêt à rechercher des placements ayant un rapport bénéfice/risque le plus élevé possible. On recommande en général un rapport minimal de 2.
Que se passe-t-il quand un peuple est majoritairement jeune, appauvri par le pouvoir en place et soumis à une dictature depuis une trentaine d’années (c’est à dire la génération de leurs parents) ?
Et bien, le vent de la révolte souffle !
Et, malheureusement, la révolte ne se fait jamais sans verser de sang. Ce n’est pas tout de renverser un gouvernement (encore faut-il y parvenir vraiment !), il faut également que le nouveau gouvernement soit efficace et ne sombre pas dans d’autres travers (fanatisme religieux, dictature militaire, etc). Sans parler de l’impact sur la fragile géo-politique de la région.
Bref, la période de trouble risque de durer encore quelques temps…
Or, les investisseurs, et encore plus les gros investisseurs internationaux, n’aiment pas, mais alors pas du tout, les périodes de troubles et d’incertitudes.
Que risque-t-il alors de se produire sur les marchés ?
Les indices actions de la région vont dévisser. Or, nous l’avons constaté à plusieurs reprises, la mondialisation affecte aussi (surtout ?) les Bourses. Il est fort à parier que toutes les Bourses mondiales vont baisser, plus ou moins. Cela est d’autant plus probable qu’il y a un eu récemment une longue progression des indices et que la plupart des indicateurs techniques sont en surachat.
Autrement dit, ce n’est guère le moment d’acheter des actions.
Par contre, le franc suisse (et aussi le dollar) sont toujours des valeurs refuges lorsqu’il y a des tensions internationales.
En ce qui me concerne, je suis vendeur d’euro contre des francs suisses et des dollars canadiens de préférence aux dollars américains, car ces deux dernières devises sont très fortement corrélées et les tensions actuelles peuvent également faire flamber le pétrole, dont le Canada est producteur. (Ceci dit, cela n’engage que moi et je m’appuie également sur des signaux techniques à court terme que je ne vais pas détailler ici, prenez donc vos propres décisions avec votre propre méthode, en espérant que vous en avez une !)
Et si d’autres pays prenaient conscience que la liberté n’a pas de prix ?..
Le Forex est à la mode ces derniers temps. Qui n’en a pas vu une des nombreuses publicités sur internet ou en spam dans sa boîte mail ?
Comme toujours, la publicité vante les qualités de ce produit: facile, peu d’investissement, rendement assuré, voir revenus réguliers et importants !
Tout cela est vrai. Si si ! Je vous l’assure. C’est vrai, pour une infime minorité des personnes ! Le chiffre de 5% de gagnants pour 95% de perdants sur le long terme (période qui intéresse un investisseur particulier) circule depuis longtemps. Récemment, l’évolution de la réglementation américaine des courtiers forex les oblige à publier leurs chiffres. Il apparait des chiffres trimestriels plus proche de 30% de “gagnants” (en comptant ceux qui gagnent 1 cent sur le trimestre et ceux qui vont tout perdre le trimestre suivant!).
Si c’était aussi facile que cela que de gagner, je connais beaucoup de gens qui ne feraient plus que ça tout en s’achetant une nouvelle voiture tous les 6 mois !
Quoiqu’il en soit, ce qui est sûr, c’est que le marché des particuliers se développe pour les courtiers spécialisés Forex ! Il y a d’ailleurs eu récemment une introduction en bourse de la société FXCM (un des plus gros courtiers Forex américain), pour preuve de la vigueur de ce marché.
En tant qu’investisseur particulier, j’apprécie le Forex pour diverses raisons que j’ai déjà évoquées précédemment .
Le problème de ce marché est l’immense effet de levier qu’il procure (pouvant aller jusqu’à 1 pour 500 chez certains courtiers, à comparer avec 1 pour 5 sur le SRD pour les actions !). Cela veut dire qu’avec un levier disons de 1:100, lorsqu’on se trompe de 1%, on perd 100% de son capital. Évidement, l’argument de vente inverse est également valable, à savoir que l’on double (+100%) son capital pour une progression de la valeur d’une monnaie par rapport à une autre de seulement 1%.
On comprend aisément que la tentation est grande d’abuser du levier.
Les courtiers, en offrant des comptes de démonstration, encouragent souvent cette attitude. En effet, rien de plus facile que de “risquer” 5000 ou 100 000 € d’argent virtuel et de se dire “mince alors, j’ai gagné 2000 € en 1 h ! C’est vrai que c’est facile”. Très facile, de… Griller dans le même temps son compte réel ouvert avec des vrais sous qu’on a plus ou moins durement gagné !
Bref, le forex a tout de même un sacré air d’attrape-gogos. Cependant, à conditions de respecter quelques règles élémentaires, il s’agit d’un investissement qui peut s’avérer très intéressant, d’autant plus qu’il peut être “neutre au marché, à savoir être rentable quel que soit le comportement de la Bourse “classique”.
Les règles INCONTOURNABLES pour devenir rentable en spéculant sur le Forex:
– choisir un courtier régulé et sérieux. Ne vous laissez pas appâter par des courtiers miracles venus de paradis fiscaux !
– apprendre le marché et la plate-forme de son courtier pendant au moins quelques mois
– apprendre et comprendre les bases techniques (indicateurs de base, gestion des trades, risques…)
-développer une méthode rigoureuse donnant un signal d’entrée, un signal de sortie et une gestion du risque sérieuse. Cette méthode doit être adaptée à sa psychologie et à son emploi du temps.
– ne pas utiliser de levier et n’investir qu’une petite somme (1 000 € par exemple) pendant au moins un an. TOUT le monde fait des erreurs au début, et autant qu’elles ne coûtent pas grand chose…
– n’utiliser qu’un petit effet de levier (en fonction de sa méthode, mais jamais plus de 5 ou 10 !) une fois qu’on a passé une année à être profitable.
– éviter les périodes de temps courtes (disons sur des graphiques de moins d’une heure, les traders pro sont très avantagés et peuvent “faire sauter les stops” des particuliers assez facilement). Le scalping est une méthode de spécialistes !
Ces conseils DOIVENT être suivis A LA LETTRE si on veut espérer être rentable sur la durée ! Quoi que vous pensiez, vous N’ETES PAS le petit génie du forex qui va faire mieux que les meilleurs traders des banques, même si vous croyez avoir trouvé la méthode miracle qui marche un certain temps (vous avez plus de chance de devenir multi-milionnaire au loto que d’être cette perle rare et ça vous coûtera moins cher de remplir une grille de loterie que d’essayer de prouver que vous avez un don exceptionnel pour le trading !).
Si vous n’arrivez pas à respecter ces règles, vous n’êtes pas fait pour ce marché. Ce n’est pas grave, il n’y a pas de déshonneur à cela, il n’y a rien à prouver, mais investissez autrement ! Mieux vaut gagner moins avec une assurance-vie par exemple que de perdre votre argent avec un marché inadapté à votre psychologie !
Si vous respectez ces règles, je vous GARANTIS que vous allez être rentable et surtout, peu importe dans quel sens va le marché action !
Il existe des livrets A proposés sous d’autres appellations: par exemple Livret Bleu au Crédit Mutuel, mais la réglementation est la même pour ces produits.
Dans tous les cas, on ne peut avoir qu’un seul livret A à la fois (y compris ses variantes plus intéressantes, mais réservées certaines populations: livret jeune et livre d’épargne populaire).
Il est la référence des autres placements. Par exemple, le Livret Epargne Populaire (dont le taux est celui du livret A + 0.5%), est un livret A amélioré, mais réservé aux personnes ayant peu de revenus.
Le taux de rémunération du livret A est sensé suivre l’inflation et le taux Euribor (qui est le taux auquel les banques se prêtent mutuellement de l’argent).
Il est considéré comme un placement sans risque, et en conséquence, offre donc une très faible rémunération.
S’il est toujours utile à un particulier d’avoir un livret A, il sert sans doute davantage à constituer une réserve d’argent de précaution qu’à placer son argent en tant qu’investisseur.
En tant qu’investisseur particulier, il est sans doute sage de disposer de l’équivalent de 6 mois de revenus sur son livret A, mais il y a certainement mieux à faire pour rentabiliser ses placements !
Le LDD (livret de développement durable):
Version moderne du CODEVI, il a les mêmes caractéristiques que les livrets A, notamment sa défiscalisation, si ce n’est un dépôt maximal plus faible (6 000 €).
On peut cumuler un livret A et un LDD.
L’investisseur particulier peut utiliser le LDD comme réserve d’argent pour réguler les fluctuations de son compte courant, pour faire face à une dépense exceptionnelle (machine à laver qui tombe en panne ou réparations automobile d’urgence par exemple).
On peut aussi l’affecter à un projet précis (achat futur d’une nouvelle voiture, vacances lointaines, travaux d’aménagement…).
Cependant, tout comme le livret A, il n’a pas de réel intérêt pour un investisseur.
Le Plan Epargne Logement (PEL):
Les PEL permettent d’épargner en vue de constituer un apport de base pour obtenir un prêt immobilier à un taux “avantageux” (4,20 % hors assurance).
En période de taux d’intérêt bas, comme en ce moment, ils n’ont pratiquement aucun intérêt si ce n’est de bloquer l’épargne pour éviter d’être tenté de l’utiliser pour autre chose.
De plus, leur rémunération est très basse (2,50% ou 3,50% avec une prime d’Etat de 1% au bout de 4 ans à condition de faire un prêt).
Il y a également d’autres contraintes: sommes versées bloquées à moins de résilier le PEL en perdant tous ses avantages, durée minimale d’épargne de 4 ans, versement minimal de 540 € par an, versements limités à 10 ans et à un maximum de 61 200 €, soumis à cotisations sociales…
Bref, pour l’investisseur particulier, les PEL ne constituent pas un placement très intéressant. Il vaut mieux utiliser d’autres produits offrants une meilleures rentabilité, d’autant plus que sa durée d’au moins 4 ans permet une certaine marge pour des produits boursiers par exemple, puis négocier un prêt à un taux pouvant être plus intéressant.
Le Compte Epargne Logement (CEL):
Il s’agit d’un produit semblable au PEL, avec quelques différences:
– versement ou retrait d’au moins 75 €, mais pas de minimum annuel
– dépôts limités à 15 300 €
– rémunération de 1,25 % (2/3 du livret A arrondi au quart de point le plus proche)
– crédit au taux du CEL + 1,50 %, à un maximum de 23 000 €
– soumis aux cotisations sociales
– durée minimum de détention pour obtenir un crédit : 18 mois, pas de durée maximale de détention.
A part en période de taux d’intérêts élevés, le CEL n’a pas plus d’intérêt pour l’investisseur particulier que le PEL, même s’il est un peu plus souple (versements non bloqués).
Il y a mieux à faire avec son argent !
En conclusion, les livrets réglementés les plus flexibles et exonérés d’impôts (livret A et LDD) sont intéressants comme épargne de précaution, mais certainement pas comme placement.
Les “Superlivrets”:
Ils sont proposés notamment par les banques en ligne et misent sur un rendement brut attractif.
Ils ont un plafond très élevé (jusqu’à plusieurs millions d’euros, en fonction des banques) et sont extrêmement faciles (et gratuits) à ouvrir, utiliser et clôturer.
Malheureusement, ils sont soumis à imposition ce qui fait qu’ils offrent presque toujours un rendement net proche voir légèrement inférieur au livret A, sauf en période de promotion (où les taux peuvent atteindre 5% bruts).
Certaines personnes s’amusent à faire la chasse aux offres promotionnelles, en ouvrant des super livrets un peu partout et en transférant ses avoirs vers la meilleure offre du moment. Si effectivement, il s’agit d’un moyen sans risque de faire fructifier son capital, le temps passé à faire ces transferts n’est pas du tout rentable. En effet, vous gagnerez tout au plus quelques dizaines d’euros, même avec une grosse somme.
Dans tous les cas, le rendement net, après impôts, reste très faible et à moins de disposer de sommes énormes de plusieurs centaines de milliers d’euros dont on ne sait que faire et qu’on veut garder pour un projet proche (achat immobilier par exemple), ils ne présentent que peu d’intérêt pour l’investisseur particulier, si ce n’est de “compartimenter” son budget en appliquant le principe des enveloppes à des comptes bancaires.
L’épargne, pour quoi faire ?
En conclusion générale, nous avons vu que les livrets d’épargne n’ont d’intérêt que pour deux choses : constituer une épargne de précaution ou en prévision d’un achat exceptionnel.
Ceci dit, ne pensez-vous pas que ces deux objectifs sont la clé de voûte de tout investisseur sérieux ? Comment peut-on espérer faire des placements rentables sans, au minimum, s’assurer d’une marge de manœuvre suffisante pour faire face aux petits imprévus du quotidien ?
Le Forex (Foreign Exchange) est le plus gros marché mondial en volume (4000 milliards de dollars par jour en 2010 !). Il s’agit d’un marché de gré à gré, c’est à dire non centralisé autour d’une bourse. Les banques s’échangent directement les devises.
Ce marché est en pleine expansion (augmentation du volume de 20% depuis 2007, selon le dernier rapport de la Banque de Règlement Internationale d’avril 2010) et s’adresse de plus en plus aux particuliers.
De manière simplifiée, on peut considérer que l’échange de devises à travers le monde est dû:
– aux échanges interbancaires (env.43%)
– aux échanges entre des organismes financiers et les banques (40%). Il peut s’agir de spéculations et d’opérations de couverture (par exemple, un fond situé en europe achetant des actions américaines en dollars qui veut se protéger contre les variations du dollar face à l’euro).
– entre des entreprises non-financières et les banques (17%). Il s’agit par exemple d’un contrat payé en dollars par une entreprise française qui va donc vouloir des euros en échange.
Vous avez peut-être reçu dans votre boîte mail des publicités vantant les gains incroyables que vous pourriez faire avec le Forex.
Cela parait si facile. “Gagnez 1000 € en deux heures”, “arrêtez de travailler grâce au forex”, etc. Personnellement, quand quelqu’un vient me dire qu’il suffit de se pencher pour ramasser des sous, j’ai plutôt tendance à me méfier de ses intentions envers moi quand je me baisse !
Pour un investisseur particulier, le Forex présente néanmoins de réels avantages:
– transactions possibles 24H/24, 5 jours/7. En effet, du lever du soleil sur Tokyo au coucher à New-York, il y a toujours des banques quelques part pour coter les devises. Cela signifie que quels que soient ses disponibilités personnelles, on peut négocier régulièrement sur le Forex (attention, nous verrons dans un prochain article que cette liberté ne signifie pas que l’on peut faire des bénéfices en achetant et en vendant des devises n’importe comment à n’importe quelle heure.
– peu de frais de négoce. Pour négocier 10 000 € par exemple, les frais sont de l’ordre d’1 ou 2 € selon les courtiers.
– possibilité d’apprentissage peu couteuses (si on respecte bien sûr une bonne gestion des risques !) car il est possible de négocier en micro-lots (1 000 €) chez certains courtiers. Ce qui signifie que sur une transaction partant mal, on ne risque tout au plus que quelques dizaines d’euros (et encore, ceci en s’autorisant une grande marge de manœuvre avant de clôturer à perte une transaction).
– volatilité peu élevée. Une devise ne va pas dégringoler du jour au lendemain (enfin, même si elle le fait, cette dégringolade ne sera que de quelques pour cents en une journée) , même avec une bonne raison, contrairement aux actions par exemple. Attention cependant, le Forex a la mauvaise réputation d’être très volatile, mais ceci est surtout dû à la possibilité d’utiliser un très fort effet de levier, ce qui est bien sûr une grande source de risque ! Cependant, on n’est pas obligé, et je vous déconseille fortement de le faire !
– argent placé disponible assez facilement. A moins d’utiliser des stratégies à long terme, d’utiliser un effet de levier trop important ou de ne pas savoir couper ses pertes à temps (ce qui est malheureusement beaucoup plus fréquent que l’on veut bien l’admettre !), on peut retirer ses avoirs beaucoup plus rapidement que pour les actions. En effet, votre compte forex est constitué d’une devise de référence (l’euro par exemple), que vous pouvez donc retirer très facilement (si vous avez un courtier sérieux évidemment), contrairement aux produits boursiers tels que des actions. Dans ce dernier cas, vous hésitez à vendre vos actions pour en retirer des liquidités, car soit vous êtes en perte actuellement, soit vous vous dites que si vous vendiez maintenant, vous allez rater une plus-value future. Bref, l’argent est donc “bloqué” chez votre courtier.
– protection de vos liquidités. A condition de choisir un courtier régulé et sérieux, qui offre les mêmes garantis pour vos fonds qu’une banque (il existe d’ailleurs des banques qui permettent des opérations sur le forex) et qui ne va pas vous exposer au risque de s’enfuir avec vos sous, vous pouvez vous couvrir en cas de gros problème. Imaginons un éclatement de la zone euro (ce n’est qu’un exemple de situation extrême), et bien vous pouvez tout simplement vendre une quantité équivalente à vos avoirs en euros sur le forex en échange d’une ou plusieurs devises “plus sûres” (francs suisses, couronnes norvégiennes, dollars américains ou canadiens par exemple). Comme ça, même si l’euro, dans cet exemple, dégringole et perd par exemple 50% de sa valeur, vous gagnerez une somme équivalente. En conclusion, vous aurez gagné beaucoup d’euros, mais ils vaudront moins qu’avant. Pour vous cela ne changera rien par rapport à votre “richesse” totale cependant.
– complémentarité avec les actions. Vous pouvez utiliser le forex comme les grandes sociétés d’investissement, à savoir pour vous couvrir contre des variations de devises. Par exemple, vous venez d’acheter une petite société de biotechnologies américaine prometteuse, en dollars donc. Vous voulez êtes sûr que vos gains correspondent bien à la valeur de la société et ne soient pas mangés par une baisse du dollar contre les euros qui vous ont permis d’acheter ces actions. Il vous suffit d’acheter une quantité équivalente de dollars en vendant des euros (ou des francs suisses ou canadiens par exemple !).
Ces raisons font que le Forex constitue un bon placement pour un investisseur particulier (à condition de bien comprendre qu’il ne s’agit pas d’une loterie, mais d’un placement sérieux qui demande une certaine connaissance et un courtier de qualité).
La Bourse, pour Mr.Toutlemonde, c’est là où sont côtés les actions des entreprises du CAC40.
A vrai dire, depuis les premiers titres échangeables (à Toulouse en 1250, les “Uchaux” divisées en 96 parts dont le prix variait), jusqu’aux fameux CDS (Credit Default Swaps) à l’origine de la dernière crise de 2008, les financiers n’ont cessé de créer de nouveaux produits plus ou moins échangeables, plus ou moins virtuels. Il est donc normal que Mr.Toutlemonde s’y perde un peu.
Il existe donc une multitude de produits financiers, plus ou moins régulés, plus ou moins complexes. N’oublions jamais que les banques vendent ces produits, et on comprend bien que tout bon vendeur se doit de proposer régulièrement à sa clientèle de nouveaux produits “meilleurs”, “plus adaptés”, “plus performants”…
Pour ne citer que les plus connus:
– les actions “classiques”, cotées sur les différentes bourses à travers le monde. Elles représentent une part du capital d’une entreprise, ce qui revient à dire qu’en les achetant, on en devient partiellement propriétaire. Si l’entreprise prospère, sa valeur augmente, donc ses actions aussi (ça c’est la théorie, car les actions peuvent fluctuer à cause de la spéculation).
– les obligations, négociables en bourse. Elles sont des emprunts contractés par des Etats ou des entreprises. En échange de cette avance d’argent, elles paient régulièrement des intérêts pendant une durée fixée à l’avance (quelques années en général).
– les warrants. Il s’agit de produits dont la valeur dépend d’un sous-jacent (par exemple, une action ou un indice boursier comme le CAC40, ou encore une matière première comme le pétrole). Ils ont une échéance fixée à l’avance et possède un effet de levier important. Autrement dit, on peut perdre beaucoup, mais aussi gagner beaucoup et très rapidement. Ils donnent le droit d’acheter ou de vendre à un prix déterminé à l’avance, à la date d’échéance. Plus on s’approche cette date, et plus les warrants perdent de la valeur puisque leur sous-jacent a de moins en moins de chance d’atteindre la valeur espérée. Enfin, ils sont émis par des banques.
– les certificats. Ce sont des produits semblables aux warrants, à savoir des valeurs mobilières cotées en continu. Il en existe plusieurs types et permettent de jouer un scénario boursier particulier: hausse ou baisse du sous-jacent (certificats bull ou bear), hausse ou baisse modérée (certificats cappé ou flooré), stabilité (certificats discount). Ils sont également émis par des banques.
– les turbos. Ce sont des produits à fort effet de levier, cotées en continu, ayant ou non une échéance (appelée ici date de maturité). Ils sont désactivés (et perdent donc toute leur valeur) lorsque leur sous-jacent atteint un certain seuil. Ils sont aussi émis par des banques.
– les options. Ce sont des contrats permettant d’acheter ou de vendre un produit à une date définie à l’avance et à un prix fixé, en échange du paiement d’une prime. Remarquez que l’acheteur a le droit d’acheter, alors que le vendeur est obligé de vendre, en échange de la prime qu’il a reçu de l’acheteur. Les options sont cotées sur le marché, et peuvent donc être achetées ou vendues à tout moment, bien que leurs valeurs décroit à l’approche de l’échéance.
– trackers (appelés également les Exchange Traded Fund ou ETF): ils sont cotés en continu, tout comme les actions. Leur rôle est de répliquer le plus fidèlement possible un panier d’actions ou un indice. Par exemple, on peut acheter un tracker CAC40.
– lesOPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières), formés par les SICAV (sociétés d’investissement à capital variable) et FCP (fonds communs de placement). La différence entre les deux est d’ordre juridique et ne change rien pour les particuliers. Ce sont des porte-feuilles composées d’autres produits boursiers (en général des actions, mais ils peuvent contenir des warrants,des trackers, des ETF…). En les achetant, on devient donc propriétaire d’une partie de ce porte-feuille. On peut les acheter (ou les revendre) à leur valeur liquidative, fixée quotidiennement (obligatoire pour les gros OPCVM à partir d’un certain seuil) ou à une autre fréquence plus longue. Ils sont gérés par un organisme (banque, société de gestion financière…) qui se rémunère avec des frais (de gestion, mais souvent aussi d’entrée et de sortie).
Cette liste n’est pas exhaustives, mais comprend les produits les plus courants, accessibles aux particuliers.
Personnellement, j’évite tous les produits complexes, dont le marché est tenu par des spécialistes et qui sont des créations des banques.
Je pense d’ailleurs que les problèmes actuels de crises à répétitions sont en partie dues à la multiplication de ces produits. L’idée qu’une entreprise qui prend de la valeur attire de nouveaux investisseurs, ce qui fait prendre encore plus de valeur à cette entreprise, est un concept simple à comprendre. Quand l’entreprise fait des erreurs ou perd de l’argent, et bien, la valeur de ses actions baisse, jusqu’à ce que de nouveaux investisseurs considèrent qu’elle “vaut son prix” et rachètent des actions. Ce qui fait regrimper sa valeur, etc.
Le fait que l’argent des investisseurs se dispersent entre une foule de produits n’est pas sain pour l’économie, car cela détourne cet argent de son but initial: permettre aux “bonnes” entreprises de se développer plus rapidement.
Pour en revenir aux investisseurs particuliers que nous sommes, il me semble que les seuls produits intéressants pour des particuliers doivent répondre aux critères suivants:
– être facilement négociables
– ne pasdemander des calculs trop complexes pour déterminer leur valeur actuelle et future
– avoir des frais raisonnables pour des petits ordres
Les seuls produits qui correspondent à ces critères sont:
– les actions, dont la valeur reste relativement simple et logique à déterminer (si l’action TOTAL, par exemple, vaut 40 € et bien, à moins d’un grave événement, elle ne vaudra ni 1 € dans 2 jours ni 400 € dans deux mois !)
– les trackers/ETF, qui sont finalement un ensemble d’actions et qui permettent de s’exposer directement aux matières premières.
– les OPCVM, qui permettent de se diversifier, notamment en achetant parts d’obligations (généralement trop chères à l’achat direct par des particuliers) ou des actions sur des marchés étrangers ayant trop de frais d’achat (essayez par exemple d’acheter directement pour 1000 € d’actions indiennes !)
Bien sur, il existe sans doute des particuliers qui gagnent avec des options ou des turbos, mais ne pensez-vous pas que les produits les plus simples sont déjà assez compliqués à utiliser, que “battre” le marché est déjà presque impossible pour la plupart des gens, et qu’il n’est donc pas nécessaire de se compliquer la vie davantage avec des produits financiers complexes ?
Il ne faut jamais perdre de vue que l’investisseur particulier se retrouve en concurrence avec les professionnels du monde entier et qu’il va donc lui falloir les battre de temps à autre à leur propre jeu. Alors, mieux rester le plus simple possible, non ?
Une banque est une entreprise dont l’activité consiste à vendre (ou louer) de l’argent. On peut y placer des capitaux qui seront placés sur des comptes plus ou moins risqués (compte titres, d’épargne…). Elle peut aussi prêter (ou plutôt louer) de l’argent en échange d’intérêts et de diverses commissions et frais.
On peut distinguer deux grands types de banques (que l’on pourrait encore subdiviser en catégories plus précises):
– les banques de détails, dont le but premier est de récupérer les économies de Mme Michu et de prêter cet argent, contre rétribution, à M.Michel.
– les banques d’investissement, dont le but est surtout de spéculer avec l’argent de ses clients et à proposer des produits “risqués” à plus fort rendement pour ces derniers.
Les banques sont soumises à une législation d’exercice et de contrôle. Elles assurent pour l’État la traçabilité des opérations financières (et donc à faciliter les contrôles fiscaux) et contribuent à la lutte contre les trafics.
Sans rentrer dans les détails, on voit tout de suite que le but premier d’une banque est de se faire de l’argent. Logique, car elle agit en ce sens comme n’importe quelle entreprise. Même votre pizzéria favorite existe surtout pour faire rentrer de l’argent dans ses caisses. Il ne s’agit donc pas de faire une analyse simpliste en disant que les banques ne sont qu’un ramassis de voleurs qui cherchent à glorifier le capitalisme. Bien sûr, avec les dernières crises financières, on a l’impression que c’est en partie vrai. D’ailleurs, ça doit certainement l’être en y pensant bien. Je vous conseille à ce propos de voir l’excellent vidéo de l’Argent dette de Paul Grignon (on peut ne pas être d’accord avec le parti pris évident de l’auteur contre les banques, mais toujours est-il qu’il explique plutôt bien leur principe général de fonctionnement).
Les banques sont placées entre deux activités contradictoires:
– conseiller leurs clients, en tant que professionnels des placements
– vendre leurs produits
On voit tout de suite qu’il peut y avoir conflit d’intérêt. C’est un peu comme si vous comptiez sur un vendeur de voiture sur le meilleur choix du modèle à acheter. Il ne pourra pas s’empêcher de penser aux consignes de vente qu’on lui a donné et à la marge qu’il va se faire. Ensuite seulement, il essaiera de vous conseiller au mieux pour vos intérêts. Inutile de vous dire que vous avez donc tout intérêt à vous renseigner ailleurs et d’aller chez ce vendeur que pour négocier au mieux la voiture que vous avez déjà choisi (en passant, c’est une méthodologie que je vous conseille d’appliquer pour n’importe quel achat, même une cafetière !)
D’autre part, les conseillers en clientèle des banques ne sont très généralement pas formés aux produits de la finance, mais à leur vente. Tout au plus, ils connaissent à peu près les prospectus de leurs propres produits. Essayez par exemple de parler de forex avec votre conseiller. Au “mieux”, il vous dira que c’est un produit très risqué et qu’il ne vaut mieux pas y toucher, contrairement à la SICAV “sérénité/sécurité/rendement” justement proposé par son réseau bancaire ! Il n’a pas forcément tord,et effectivement cette SICAV peut s’avérer rentable, mais surtout pour son gestionnaire !
Est-ce que vous confieriez 10 000 € à votre concessionnaire auto en lui disant “qu’est-ce que vous me conseillez comme voiture ?” J’imagine (et j’espère!) que non. Pourquoi en serait-il autrement avec votre banque ?
Bienvenue sur le site de l’Investisseur (très) Particulier !
Ce site a pour vocation de partager mes expériences sur l’investissement à long terme, ou à court terme (également appelé “trading”), mais aussi de garder un œil critique sur l’actualité économique et social telle que les médias veulent bien nous la transmettre.
Et autant le signaler tout de suite, si j’ai acquis une certaine connaissance sur l’investissement, cela n’est pas encore le cas avec l’art du blogging. Je ne suis ni informaticien ni désireux de le devenir. Il se peut donc, qu’au moins dans un premier temps, des erreurs d’affichages et autres petits problèmes techniques persistent…
Bonne lecture, et n’hésitez pas à vous inscrire et à participer.
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