Que ce soit sur Youtube, X ou d’autres réseaux sociaux, tous les influenceurs “investissement” semblent vanter Trade Republic.
Bien que satisfait des mes courtiers actuels (IB pour les actions US et Saxo pour mon PEA), je me suis tout de même penché sur ce néo-courtier.
Après quelques recherches, j’ai constaté que ce courtier en vogue semblait sérieux. Adossé à une banque Allemande (de ce fait, agréé par la BaFin, le gendarme de la Bourse Allemand) et donc couvert à hauteur de 100 000 € comme en France.
Je me suis donc décidé d’ouvrir un compte “pour voir”.
J’avais fait la même chose il y a quelques années pour Degiro (compte que j’ai encore, mais que je n’utilise quasiment plus: l’argument principal était les frais réduits, qui ont bien augmentés depuis…). De manière générale, j’aime bien tester par moi-même.
Je vous partage donc ici cette expérience.
1. L’ouverture d’un compte
La procédure se fait en ligne et s’avère très simple. Comme c’est un néo-courtier, tout passe par le smartphone.
Il vous faut donc:
un numéro de smartphone (logique!)
télécharger l’appli Trade Republic
lancer l’inscription en renseignant les éléments habituels d’identité
Envoyer une photo d’une pièce d’identité
faire un procédure de KYC
Tout cela est très rapide, sauf peut-être pour les deux dernières étapes.
En ce qui me concerne, j’ai photographié mon passeport, mais il faut respecter plusieurs angles, assez pénibles à obtenir et j’ai bien passé 10 minutes à refaire la procédure (où il faut à chaque fois saisir le numéro de la pièce!) avant que l’application considère que mes photos étaient correctes. Pourtant, je vous assure que je sais prendre des photos avec mon smartphone.
Le pire a été le KYC: se filmer avec la tête bien dans un ovale, puis tourner la tête à droite, à gauche. L’application n’arrivait visiblement pas à voir que je tournais bien la tête dans le bon sens. Là encore, j’ai dû m’y reprendre un certain nombre de fois, et j’avoue que faisant cela en fin de journée, j’ai failli abandonner.
A la décharge de Trade Republic, ces identifications se font par un prestataire spécialisé et j’ai pu constater que souvent, ces procédures “automatisées” sont complexes à faire. Ce n’est pas la première fois où je fais un KYC “pénible”, même si celui-là est plutôt dans le bas du panier, c’est tout de même préférable à devoir envoyer un courrier avec une attestation de la mairie ou quelque chose “à l’ancienne”. Bref, en tout et pour tout, j’ai passé une petite demi-heure pour l’inscription.
2. Faire un premier versement
Comme nous étions durant le week-end de Pâques où toutes les banques d’Europe étaient fermées, et où même les virements instantanés devaient attendre l’ouverture du mardi, j’ai choisi de le faire par CB (il y a normalemen des frais, SAUF pour le premier versement). Et j’ai été crédité en quelques minutes…
3. Lancer un plan d’investissment
Comme les plans d’investissements sont pour le moment gratuits, et que je voulais en profiter pour m’exposer un peu aux métaux précieux (ayant déjà un peu d’ETC argent sur IB depuis quelques temps). J’ai donc lancé un petit plan d’investissement de 100 € par semaine sur un ETC palladium.
Les plans d’investissements peuvent être hebdomadaires, bihebdomadaires, mensuels ou trimestriels. Dans tous les cas, ils ne peuvent débuter qu’en début de mois ou au milieu de mois. Comme nous étions le 28 mars, j’ai donc choisi “début de mois”, à savoir le 2 avril (le 1er étant férié).
Il s’est effectivement réalisé en fin de journée du 2 avril.
4. Choix des actifs
On peut trouver un peu de tout, classé en 5 grandes catégories et diverses sous-catégories.
Trade Republic n’offre pas de PEA, mais le choix d’actions est correct. Evidemment, on n’arrive pas au niveau d’IB ou de Saxo, mais pour 99% des utilisateurs, cela sera bien suffisant!
On y trouve même des obligations ! (Dont je reparlerai un peu plus loin…)
Les cryptos sont également proposées, même si à titre personnel, je ne vois aucun intérêt d’en détenir autrement qu’on chain avec mes propres clés privées. Ceci dit, j’imagine que pour grand nombre d’investisseurs, ce genre de produit dérivé est plus accessible, même si j’ai toujours un doute sur l’intérêt d’investir dans quelque chose que l’on ne connait pas vraiment (car sinon, on prendrait les authentiques cryptos et non pas une reconnaissance de dette chez un courtier!).
Pour résumer, on trouvera de tout sur Trade Republic et le choix est très convenable.
5. Les frais
Au niveau des frais, Trade Republic se démarque par une politique simple: pas de frais sur les plans d’investissement, 1 € pour n’importe quelle transactions. Ce qui en fait un courtier très concurrentiel, sauf pour les petits ordres (hors plans).
En ce qui concerne les plans d’investissements, il est bien précisé que l’exécution se fait “à un moment de la journée”.
Cela serait-il une manière de faire passer des frais cachés ?
A vrai dire, je ne sais pas. Je peux juste constater que mes 100 € de Palladium se sont exécutés à 26.98 €.
Quand on regarde le tracker, en dollars, sur Tradingview et que l’on converti en euros au prix du jour, on est en effet plutôt dans le bas de la fourchette des prix du jour.
Visiblement, Trade Republic tente effectivement d’offrir un bon prix à ses clients. A voir sur la durée.
En ce qui concerne les obligations par contre, il y a bien des frais cachés sous forme de spread.
Par exemple, j’ai sélectionné l’obligation Vallourec (échéance dans un peu plus de 2 ans et offrant près de 8% de rendement).
D’une part, on ne peut pas l’acheter en plan d’investissement, d’autre part, il y a un spread conséquent qui n’apparait clairement nulle part.
Par exemple, pour 500 €, on reçoit 474.08 parts avec une cotation du moment de l’exemple à 101.3. Autrement dit, on devrait avoir 500/1,013= 493,58 parts.
Or le courtier propose seulement 474,08 parts. Ce qui couterait normalement 480,16 €. Autrement dit, il y a plus de 13 € de frais.
Certes, la possibilité d’investir dans des obligations sans poser 50 000 ou 100 000 € d’un coup est fort intéressante, mais il faut tout de même comprendre que cela se paie (et réduit fortement l’intérêt d’une obligation (et encore, dans cet exemple, j’ai choisi une oblgation “intéressante”).
Bref, un manque de transparence sur ce point.
Je n’ai pas testé les autres produits dérivés, type Turbos, mais j’imagine que le problème est le même.
Attention, je ne critique pas le fait qu’un courtier gagne de l’argent (après tout, il rend un service), mais j’aime bien comprendre d’un seul coup d’oeil quels sont les frais !
6. L’action offerte
Quand vous passez par un lien d’affilitation, ce qui est donc logique à faire systématiquement, vous (et votre “parrain”) recevez entre 5 et 200 € (par quel mécanisme, je ne sais pas, ce n’est pas clair, j’imagine que c’est une sorte de loterie où l’immense majorité reçoit 5 ou 10 €) d’une action choisie par Trade Republic.
En ce qui me concerne, j’ai eu 10 € d’Amazon.
Là encore ce n’est pas très clair au premier abord, car il faut suivre plusieurs conditions (mais qui sont tout à fait cohérentes):
faire un dépôt
faire deux transactions (hors plan d’investissement), autrement dit payer 2 € de frais au minimum. J’en ai profité pour acheter des parts de deux fractions d’actions “chères” pour tester ( MOELLER – MAERSK A/S et United Health pour être complètement transparent).
J’ai donc, quelques heures après ces achats, reçu mes 10 € d’Amazon. Je pourrai les revendre de ce pas, car l’action est sur ses plus hauts, mais bon, 10 €, c’est bien sympathique, mais je vais peut-être éviter de faire de la spéculation avec cette somme !
7. La rémunation du cash
Le cash restant sur le compte est rémunéré à 4% (selon les taux de la BCE) sans minimum. C’est un phénomène plus courant chez les banques Allemandes, alors qu’en France, un compte courant ne rapporte qu’à la banque (mais ceci dit, les livrets d’épargne ne fonctionnent pas de la même manière en Allemagne…). Comme Trade Republic est basé en Allemagne, il faut croire que les bonnes habitudes ont été gardées.
J’ai d’ailleurs été surpris que mon dépôt (par VISA en plus) du 28 mars m’avait déjà apporté 0,16 € le 2 avril (les intérêts sont versés à chaque début de mois).
C’est donc une bonne chose, si on a un livret A et un LDD complets bien sûr, car sinon les 3% actuels sans impositions sont plus rentables. Cependant, comme on peut adosser une carte bancaire à son compte Trade Republic, on peut être tenter de le transformer en “compte courant”.
8. La CB avec cashback
1 % de cashback est proposé, à condition de faire des investissements d’au moins 50 € par mois. Ceci dit, c’est très raisonnable, car si on investi moins que cela, autant le mettre sur un livret !
Par contre, ce n’est qu’une possibilité future, car il y a une liste d’attente ENORME (je dois être à l’instant à la place numéro 1 185 290 !). Au rythme actuel, j’imagine que je verrai peut-être la CB pour Noël en étant optimiste ! En passant, si vous parrainez quelqu’un, cela donne un bonus d’avancement dans la file d’attente.
Ceci dit, le cashback ne doit jamais être un argument dans le choix d’un courtier, mais un petit plus.
En passant, cette CB offrira aussi la possiblité d’investir les arrondis de vos achats. C’est une méthode “indolore” pour investir/épargner, même si à titre personnel, je préfère envoyer régulièrement des sommes précises plutôt que d’avoir l’impression d’investir gratuitement alors que cela revient au même… Mais évidemment, pour certains, cela peut être une solution intéressante pour leur propre psychologie ! En tout cas, c’est une possibilité intéressante.
CONCLUSION:
Trade Republic offre un service pratique, une plateforme épurée (certains diront simplistes, mais c’est bien le but ici), des possibilités riches et peu de frais.
Je vais donc réellement l’utiliser et s’il ne me viendrait pas l’idée de faire du swing trading avec cette plateforme, un investissement/épargne peut tout à fait être réalisé.
Nous sommes bien face à un néo-courtier qui s’adresse à une génération qui aime aller à l’essentiel.
Ce qui n’empêche pas les vieux routiers d’apprécier.
Si cet article vous a intéressé et si vous souhaitez vous inscrire en récupérant un petit bonus, n’hésitez pas à utiliser mon lien de parrainage ci-dessous (et cela me permettra peut-être d’obtenir ma CB avant Noël !).
En attendant, quel que soit votre courtier, bons investissements !
Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches !
Mais je suis aussi investisseur depuis longtemps maintenant.
Je sais que même si un actif est le meilleur du monde, a tant d’avantages qu’il ne peut que monter jusqu’au ciel, je sais que cela ne se produira probablement pas.
Pourquoi ?
À cause de la psychologie humaine.
Si vous (ou un gestionnaire de fonds) réalisez de gros bénéfices, vous prendrez des bénéfices à un moment donné.
Il y a de nombreuses raisons : votre conjoint(e), votre nouvelle voiture, votre prêt hypothécaire, votre travail, vos enfants, votre santé, ou simplement parce qu’être riche dans un cimetière n’est pas un bon objectif à avoir.
Bien sûr, le cycle du Bitcoin vient de commencer (le halving doit encore se produire !).
Mais beaucoup de gens font déjà des (gros) profits.
Le Bitcoin est et restera pendant un certain temps, un actif très volatil.
Ainsi, à partir de 72000 $, nous pouvons facilement chuter de -20% sans avoir de problème avec le marché haussier actuel.
Voici un exemple, juste un exemple.
Je vais bientôt publier ma stratégie personnelle de prise de bénéfices. (Et vous verrez que je suis beaucoup plus optimiste à propos du Bitcoin…)
Remarque : Exprimé en or, les plus hauts de 2021 ne sont pas encore atteints…
Exemple de Stratégie de Prise de Bénéfices avec Niveaux et Proportions :
Investissement Initial : 10 000 $ à 30 000 $ par Bitcoin, soit 0,333 Bitcoin.
Valeur Actuelle : 72 000 $ par Bitcoin, pour un total de 24 000 $.
Objectif : Prendre des bénéfices à la hausse tout en maintenant une exposition au Bitcoin.
Stratégie :
Vendre 30% de votre Bitcoin (0,1 Bitcoin) à 72 000 $. Bénéfice : 7 200 $. Bitcoin Restant : 0,233 Bitcoin. Définir une limite de pertes sur le reste de votre Bitcoin à 60 000 $. Si le prix baisse à 60 000 $, vous vendrez automatiquement vos 0,233 Bitcoin pour une perte de 2 664 $. Si le prix continue de monter, vous conserverez votre Bitcoin et profiterez de l’augmentation. Justification :
Vendre 30% vous permet de sécuriser une partie de vos bénéfices. La limite de pertes protège votre capital en cas de baisse des prix. Garder 70% de votre Bitcoin vous permet de profiter d’une éventuelle poursuite de la hausse. Autres Options :
Utiliser une limite de pertes dynamique. La limite de pertes s’ajustera automatiquement pour suivre l’augmentation des prix. Étaler votre prise de bénéfices sur plusieurs niveaux. Cela vous permet de lisser vos bénéfices et de réduire le risque lié à la volatilité.
Important :
Cette stratégie est un exemple et peut ne pas convenir à votre situation. Adaptez votre stratégie à vos objectifs et à votre profil de risque. Bien sûr, cela fonctionne également pour Polkadot, Ethereum ou tout ce dans quoi vous avez investi (actions, or…).
Diclaimer : Cet article n’exprime que l’opinion personnelle de son auteur et ne constitue pas un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres investissements !
Ma stratégie globale est d’avoir autant de bitcoins que possible d’ici 2025. Bien sûr, j’ai un mix de cryptomonnaies, et à l’heure actuelle, le bitcoin ne représente “que” environ 55% de mon portefeuille crypto.
Les deux autres prétendants au podium sont Ethereum et Polkadot, avec plus de 11% chacun. Le reste est diversifié à travers une dizaine de cryptomonnaies. En général, je n’interviens presque pas dans ce trio. Donc, presque 80% de mes cryptos sont en mode HODL. Les 20% restants servent d’optimisateurs pour Bitcoin.
En d’autres termes, j’essaie de battre le marché avec des trades oscillants, plus ou moins à long terme. Selon mon expérience avec le marché boursier, je sais que les rendements proviennent principalement du fait d’être constamment investi (avec ou sans dividendes, cela n’est pas la question pour moi).
Évidemment, en cas de fortes fluctuations du marché, cela peut être mentalement stressant de voir une partie importante des profits disparaître. Mais, à long terme, c’est une stratégie qui s’est toujours avérée gagnante. Donc, j’essaie de faire la même chose avec les cryptomonnaies. De toute évidence, le comportement est similaire, bien que plus volatile. En fin de compte, il aurait été préférable d’acheter du Bitcoin le plus tôt possible et de ne jamais vendre. Cela dit, j’aime bien réaliser des profits de temps en temps. Ça ne me servira à rien d’être la personne la plus riche du cimetière !
Il me semble donc que le moment de prendre des profits est venu. Nous sommes à une phase cruciale du cycle. D’une part, il y a une pression d’achat due aux ETF spot, d’autre part, nous venons d’atteindre des seuils psychologiques importants (50 000 $ sur Bitcoin, 3 000 $ sur Ethereum). De plus, de nombreux indicateurs de surachat sont dans le rouge, y compris sur des graphiques hebdomadaires.
Si l’on regarde le leader du groupe, à savoir Bitcoin, une correction saine pourrait se produire jusqu’à la zone des 42 000 $ sans compromettre ni la pression d’achat (qui peut aussi temporairement devenir une forte pression de vente) des ETF, ni l’affaiblissement continu des monnaies fiduciaires, ni la promesse (ou le phénomène réel) de l’adoption des cryptomonnaies. Cela dit, cela représenterait tout de même une baisse significative de -20%.
(Suracheté sur les graphiques quotidiens et hebdomadaires, divergence baissière du RSI sur le quotidien… Il y a de l’espace pour atteindre les 42 000 $ ou moins, du moins au niveau de la moyenne mobile à 200 jours sur le graphique quotidien.)
J’ai vendu tous mes Fantom et HBAR (qui représentaient ensemble environ 5% de mes cryptos).
L’objectif est de générer de la liquidité pour acheter plus de Bitcoin. (En passant, j’abandonne FTM, qui me semble moins prometteur depuis le piratage de Multichain, mais j’ai l’intention de reprendre des HBAR à un meilleur prix, après avoir fait environ 20% de profits en termes d’euros investis).
En résumé, je pense qu’une correction va se produire, mais je conserve une grande confiance dans ma stratégie, avec la première évaluation prévue pour 2025. Il est toujours important d’avoir une perspective à long terme…
Remarque: à l’instant où j’écris, les cryptomonnaies représentent 39,52 % de mon portefeuille d’investissement global. Beaucoup d’investisseurs traditionnels trouveront ça énorme, mais pour le moment, cela s’avère extrêmement rentable. Pour moi, aussi curieux que cela puisse paraître après mon parcours boursier très classique (quoique…), c’est une source de diversification par rapport aux actions, ETF, et au cash !). J’ai une allocation atypique. Grosso modo, le cash (non rentable) est une sécurité contre le risque et la volatilité des cryptos (en plus d’offrir une réserve en cas de krach sur le marché action ou autre cygne noir). Bien sûr que cela nuit à mon rendement, mais comme le reste surperforme… Enfin bref, à chacun sa stratégie !
Disclaimer : Tout ceci n’est qu’une réflexion personnelle et ne constitue en aucun cas un conseil en investissement. Chaque individu est entièrement responsable de ses actions sur les marchés !
Autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas du genre à passer mon temps à courrir après des airdrops.
Je trouve le rapport gain/risque peu favorable. Si on veut éviter de se faire siphonner son wallet pour avoir, au bout de plusieurs centaines d’opérations, cliqué sur le mauvais lien (l’erreur humaine arrivera fatalement tôt ou tard), il n’y a qu’une solution: être méthodique et paranoïaque, en s’assurant d’utiliser de très nombreux wallets, avec peu de tokens sur chacun pour limiter les risques.
Bref, cela ne m’intéresse pas du tout de consacrer autant de temps pour, de temps en temps, un airdrop rentable.
Par exemple, il y a quelques jours, j’ai bénéficié de l’airdrop de tokens $wen… Que j’ai aussitôt revendus.
Et oui, j’en ai tiré environ 65 $… Je rate peut-être un X10, mais franchement, j’ai mieux à faire que de collectionner et de spéculer avec des “poèmes numériques à tête de chat mignon”.
Hier, j’ai reçu 700 $JUP, que j’ai pu revendre à 67 centimes.
Tout cela pour avoir utilisé à l’occasion le DEX Jupiter sur le réseau Solana, cela s’appelle de l’argent réellement gratuit (en tout cas pour moi, rien ne se crée magiquement !).
Pourquoi ces choix ? En ce qui concerne les meme coins comme $wen, je ne pratique pas. Evidemment, il y a des pics spéculatifs, mais franchement, à moins de bien connaître une équipe de développeurs en particulier, juste avant le lancement, je ne vois pas comment cela peut être rentable sans y consacrer tout son temps et faire une véritable gestion des risques entre les “reck tokens” qui vont très rapidemment à leur réelle valeur de zéro, et ceux qui peuvent, pendant une certaine durée être rentable. Voir même TRES rentables parfois, mais après tout, certaines oeuvres d’art moderne atteignent aussi des prix incroyables, ou même des bulbes de tulipes fût un temps.
Si ici on est sur quelque chose de sérieux et de tangible, à savoir un échange décentralisé, qui fonctionne, qui se développe, qui a un avenir lié à Solana. En ce qui me concerne, je trouve l’écosystème Solana peu engageant pour une multitude de raison en commençant par l’absence de décentralisation et la difficulté de suivre les flux d’argents. Entre la galaxie FTX et des fonds d’investissements plus ou moins douteux, il n’y a pas que de l’argent propre. Dommage, car il y a aussi certainement des entités tout à fait respectables qui tentent de développer ce concept de “Proof of History”, qui a ses avantages et aussi ses limites.
Je ne vais pas partir sur une analyse de Solana, mais clairement, l’un des gros avantages (qui explique à mon avis sa résilence) de cette blockchain, c’est qu’elle est assez “user friendly”, rapide et efficace.
En ce sens, un DEX (ou plus précisément un aggrégateur de DEX) qui a fait ses preuves tel que Jupiter peut s’avérer un bon pari spéculatif. Pour ceux que ça intéressent, je vous mets le lien vers quelques statistiques récentes.
A titre personnel, je l’ai utilisé pratiquement pour toutes mes (assez peu fréquentes) interactions avec l’écosystème Solana depuis deux ans environ. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai eu droit à un airdrop.
Donc, Jupiter peut se développer et son token peut gagner de la valeur. Mais… Je ne connais aucun token de DEX qui a un intérêt pour du long terme. Par définition, ils finissent dilués en tant qu’incitation/récompense pour utiliser le DEX en question.
Je ne me suis pas penché avec détails sur les tokenomics, mais disons que pour le moment, le token ne repose pas sur grand chose (sauf évidemment sur la position dominante de Jupiter sur Solana).
Quoiqu’il en soit, à partir du moment où il va encore y avoir plusieurs airdrops, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas au moins un meilleur point d’entrée qu’actuellement. D’ailleurs, rien qu’en 24h, le token a fortement baissé. Si on veut investir sur l’avenir de Jupiter, autant le faire à un meilleur moment.
Bien sûr, si soudainement, le bitcoin fonçait vers ses plus hauts et au-delà, le token JUP ira certainement sur la Lune ou au-delà, mais dans ce cas là, j’ai bien d’autres investissements spéculatifs qui vont partir très loin également.
Pour résumer, à chacun de faire ses recherches sur un token en particulier, mais c’est bien le résultat des ces réflexions qui doivent vous décider à acheter ou non, pas la “hype” du moment ou la promesse d’un futur radieux (même, et surtout, avec des jolis chatons mignons pour vous l’annoncer).
En conclusion, je pense que la chasse aux airdrops est le meilleur moyen de se faire plumer, que ce soit par un clic malheureux sur un mauvais site ou parce que cela vous enferme dans des spéculations hasardeuses sans réfléchir à la vraie valeur de ce que vous achetez.
Au final, les airdrops, c’est un peu “l’échantillon gratuit” pour appâter le chaland…
Raison de plus de se méfier.
PS: Cela vaut aussi pour votre banquier qui tente de vous refourguer une assurance vie ou une sicav tout aussi pourrie, mais bien emballée.
Disclaimer: Tout ce qui est écrit dans cet article n’est que l’avis personnel de son auteur et ne réflète en rien un conseil en investissement. Chacun est libre et responsable de ses propres décisions en matière d’investissement.
Le fait que la Terre ait, une fois encore, accompli un tour complet autour du Soleil, semble être une période propice aux bilans et à la plannification de l’avenir.
Je vais donc faire un petit bilan de cette année 2023 fort mouvementée, mais plutôt positive dans le domaine de l’investissement.
Entre le 1er janvier 2023 et le 29 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une fulgurante progression de +55% (et même +138% si on compte les conséquentes entrées de cette année faste !)
Cela peut paraître impressionnant, mais je suis fortement exposé au cryptomonnaies, qui ont connu une très belle (fin d’)année 2023 !
Cependant, avant de penser que je suis un génie de l’investissement, il faut relativiser avec une année 2022 très médiocre (pour les mêmes raisons d’exposition aux cryptos).
Si on prend mon TRI annualisé sur 3 ans, il n’est “que” de 10,7%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Mon allocation d’actifs s’écarte de mes habitudes.
En effet, j’ai une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin).
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, je pense qu’il va encore y avoir une forte surperformance pendant au moins un ou deux ans encore (et sans doute bien plus).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2023, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold.
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un “bon moment” pour être investi.
Toute ma performance vient d’actifs risqués, donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2024:
Je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging, j’y reviendrai) pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
Comme je prévois des turbulences, je me suis décidé sur:
AMUNDI PEA OBLIGATIONS DÉTAT EURO UCITS ETF ACC, car le scénario d’un accroissement des taux me parait moins probable qu’à une baisse soit pour des raisons économiques (pour éviter une déflation) soit pour une Nième relance (en cas de krach, ou de mini-krach, du marché action).
ABC Arbitrage, qui me semble sous-évalué et qui peut profiter d’un regain de volatilité, y compris dans des scénarios pessimistes pour la Bourse en général.
Un ETF sur les énergies. J’hésite encore entre SPDR MSCI WORLD ENERGY UCITS ETF ou tout simplement Total Energies et Amundi MSCI New Energy ESG Screened UCITS ETF Dist. Je n’ai pas encore décidé, mais il se peut que je tranche en prenant moitié/moitié. Les deux premiers sont sur des plus hauts, mais à juste titre et je n’aime pas spécialement la manie d’Amundi de remanier tous les quatre lundis leurs ETF. Bref, j’hésite ! [EDIT du 8/1/2024: Finalement, j’ai tranché pour iShares Global Clean Energy UCITS ETF (INRE) en version accumulation. ]
En ce qui concerne les cryptomonnaies, mes stratégies d’investissements ont toutes pour cible 2025. Nous verrons bien d’ici là… Je continue donc un petit DCA sur quelques élues (Bitcoin, Ethereum et Polkadot…) et des renforcements après les (fréquentes) baissent violentes sur quelques autres avant de prendre une décision pour la suite. A noter que j’ai déjà des cibles de prises de profits partiels régulières. Ce n’est pas dans le feu d’un bullrun sur les cryptomonnaies que l’on peut prendre des décisions rationnelles; il vaut mieux avoir un plan précis ou du moins des étapes clés pour s’en sortir au mieux).
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2024 !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Je parle ici de la spéculation sur les devises, car je trouve que la spéculation sur les matières premières est scandaleuse, car il s’agit de marchés beaucoup plus étroits où les gros investisseurs peuvent détenir à eux seuls une majorité des contrats futures d’une matière et donc en manipuler le cours (par exemple:j’achète pour… 1,2 milliard d’euros de cuivre s’il vous plaît !Le mystérieux opérateur ne l’est plus : le Daily Telegraph a révélé début décembre qu’il s’agissait de J.P. Morgan. La banque d’investissement américaine avait acquis peu avant pour un milliard de livres sterling de cuivre (environ 1,2 milliard d’euros), soit « entre 50% et 80% » des 350 000 tonnes en réserve, selon les informations du LME. L’acquisition avait fait grimper les cours spot à 8 700 dollars, soit son plus haut niveau depuis la crise financière.) Inutile de préciser qu’il en est de même pour les matières premières agricoles, ce qui est bien plus graves avec les conséquences que l’on connait sur les habitants des pays pauvres…
J’ai choisi de vous parler de catastrophes naturelles tout simplement parce qu’il y a eu des cas récents, et qu’il s’agit d’événements qui font bouger les cours des devises. Nous allons voir deux des plus récents événements de plus près: le séisme en Nouvelle-Zélande pendant la nuit du 22 février 2011 et celui au Japon ce matin même vers 8h.
Le séisme du 22 février 2011 en Nouvelle-Zélande:
Le séisme du 22 février 2011 en Nouvelle-Zélande (appelé aussi séisme de Christchurch de 2011) est un tremblement de terre d’une magnitude de 6,3 survenu à 12 h 51 min 42 s heure locale (21 février à 23 h 51 min 42 s UTC), dans la région de Canterbury sur l’île du Sud en Nouvelle-Zélande. Une réplique de magnitude 5,6 est survenue à 13 h 4 heure locale (0 h 4 le 22 février UTC).
En regardant par exemple le cours du “kiwi”, le dollar néo-zélandais (NZD) contre le dollar US (en graphique 1 H):
On voit clairement que le NZD a chuté à l’instant même où l’événement s’est produit. Il faut préciser cependant, que depuis début février, la parité était en baisse.
La rupture de la ligne de tendance haussière à court terme donnait donc un signal de vente assez clair. Ce dernier s’est d’ailleurs poursuivi jusqu’à aujourd’hui (11 mars).
La logique a été respectée. Le petit pays qu’est la Nouvelle-Zélande a fait face à un séisme assez important. En conséquence sa monnaie s’est affaibli pendant quelques semaines.
Séisme du 11 mars 2011 au Japon:
Un séisme de magnitude 8,9, le plus fort jamais enregistré au Japon, a frappé vendredi à 5h46 GMT (6h46 heure de Paris) le nord-est du pays, déclenchant un tsunami de plusieurs mètres de haut sur les côtes Pacifique et faisant des centaines de morts et de disparus.
D’importants dégâts matériels
L’ampleur des dégâts est difficile, pour l’heure, à établir. Mais de nombreuses maisons ont été enfouies sous une gigantesque coulée de boue et plusieurs bâtisses ont brûlé dans les zones rurales les plus proches de l’épicentre. Au moins six incendies ont été signalés dans la capitale, et 80 dans l’ensemble des zones touchées.
Au centre de Tokyo, le toit d’un bâtiment s’est écroulé au moment où 600 étudiants participaient à une cérémonie de remise de diplôme, faisant plusieurs blessés.
D’ores et déjà, le coût de cette catastrophe naturelle s’élève à des dizaines de milliards. En 1995, la catastrophe de Kobé avait coûté 100 milliards de dollars au Japon, et 3 milliards aux assureurs.
Apparemment, il s’agit d’un événement de plus grande ampleur, aux conséquences bien plus graves que dans le cas précédent.
Voyons maintenant comment à réagit le yen face au dollar:
Après une brusque chute du yen jusqu’aux environs de 83,30 yens pour 1 $ vers 6h00 GMT, le yen s’est repris violemment et s’est renforcé dans les heures suivantes.
Pourquoi ?
Bonne question. Celui qui sait a sans doute gagné pas mal d’argent actuellement. Par contre, ce qu’on peut dire, c’est que la parité a cassé sa ligne de tendance court terme datant de début mars. Il y a en passant également eu une divergence entre le RSI à 14 heures et le cours, ce qui est généralement annonciateur d’une correction.
Je précise que les réactions des cours face à des événements imprévisibles est également semblable lorsqu’il s’agit de la publication de chiffres économiques importants (chiffres du chômage US, modifications des taux directeurs des Banques Centrales…), c’est à dire parfois “logiques”, parfois paraissant “illogiques”.
Mais que doit en retenir l’investisseur particulier ?
1 – Sur les marchés, ce n’est pas toujours la logique “visible” qui prévaut.
2 – l’analyse technique, qui ne fait que refléter la réalité des cours, montre toujours clairement les événements. Elle est donc utile.
3 – comme on ne peut jamais être sûr de rien, il faut TOUJOURS fixer des stops clairs à chaque entrée en position. Qui pourrait prévoir une catastrophe ?
4 – on ne peut jamais être sûr de rien, si ce n’est de sa gestion des risques.
5 – ce n’est pas parce qu’il s’agit d’événements qui font bouger les cours, qu’il faut oublier qu’il s’agit avant tout de catastrophes humaines (même si les conséquences dans ces deux pays riches ne sont absolument pas du même ordre que des événements semblables dans d’autres régions plus pauvres du monde ! Ayez donc au moins une pensée pour les victimes…)
Depuis quelques temps, les offres pullulent. Je ne parle pas des spam dont ma boite e-mail regorge (enfin, plutôt la poubelle à spams où ces courriers vont automatiquement la plupart du temps…). Même si on recherche sérieusement un courtier, la foule d’offres à de quoi donner le tournis, tant à un novice dans le domaine qu’à quelqu’un d’expérimenté qui recherche un second ou troisième courtier par exemple.
Si vous êtes débutant, et n’avez jamais encore eu de compte forex, je vous suggère grandement:
– d’ouvrir un compte démo n’importe où, pour voir
– de chercher sérieusement un courtier qui pourrait vous intéresser, puis d’y ouvrir un autre compte démo.
– tester, tester, et tester encore, à la fois la (ou les) plate-forme(s), l’offre du courtier et surtout développer une méthode de trading.
– faites ceci pendant au moins plusieurs mois
– avec votre expérience fraîchement gagnée, vous allez vous orienter vers un courtier qui vous convienne ET qui accepte impérativement des micro-lots (soit 1000 unités d’une devise, par exemple 1000 €) en tant que volume de transaction minimum.
– appliquer votre stratégie et une gestion du risque correcte (money management) sur ce micro-compte pendant quelques mois
– ré-évaluer votre stratégie, éventuellement après un nouveau passage en démo
– éventuellement, si vous êtes rentable, transférer davantage d’argent MAIS surtout, RESPECTER un money management correct !
Les critères d’un bon courtier:
– pas d’adresse dans un paradis fiscal ou alors un siège social en Russie, des bureaux sur les Îles Vierges et un numéro d’appel à Chypre.
– régulé par l’AMF ou par un organisme équivalent dans un pays européen: Financial Services Authority (FSA) au Royaume-Uni, Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) au Luxembourg, Autorité Fédérale de Surveillance des Marchés Financiers (FINMA) en Suisse…
– possibilité de passer des ordres par téléphone en cas d’indisponibilité de la plate-forme internet
– plate-forme fiable sur votre ordinateur (attention, la plate-forme sert avant tout à passer des ordres, vous pouvez très bien faire vos analyses graphiques avec un autre logiciel)
Les débutants se focalisent souvent sur le spread, mais ce qui compte avant tout, surtout si on se comporte en investisseur, c’est à dire avec un horizon a plusieurs années, c’est surtout la fiabilité, la sécurité et la qualité des services. Cela ne signifie pas qu’il faille ignorer les spreads, mais qu’il ne s’agit que d’un paramètre important en fonction de sa méthode de trading (quelqu’un qui ne passe que 10 ordres dans l’année peut totalement ignorer des écarts de spreads, contrairement à quelqu’un qui passe un ou plusieurs ordres chaque jour !).
En français, cela donne quelque chose comme “un déjeuner gratuit, ça n’existe pas”.
Milton Friedman était un économiste américain né le 31/07/1912 et mort le 16/11/2006 à San Francisco, considéré comme l’un des économistes les plus influents du XXè siècle.
Pour ceux que ça intéressent, plus d’infos sur cette page wikipédia.
Je ne partage pas forcément ses théories, mais j’aime bien cette citation que l’on pourrait aussi interpréter par “la richesse ne tombe pas des arbres” ou “il faut se bouger pour arriver à quelque chose”.
Bref, en investissement peut-être encore plus qu’ailleurs, rien n’est gratuit. L’investisseur particulier a donc intérêt à accepter de dépenser de l’argent de manière calculée pour en gagner par la suite.
Il existe de nombreuses plate-formes de trading. Chacun a ses avantages et inconvénients.
Ce qui compte, c’est que la plate-forme s’adapte à VOS besoins et non pas le contraire.
Tout d’abord, vous devez savoir ce que vous voulez faire avec cet outil:
– passer des ordres
– analyser des graphiques, avant de passer des ordres
Une plate-forme pour passer des ordres:
Ce qui compte ici, c’est la fiabilité. Si votre plate-forme ne vous convient pas au niveau du choix des indicateurs techniques ou des possibilités de réaliser des graphiques, ce n’est pas très grave. Vous pouvez toujours effectuer vos analyses avec d’autres logiciels avant de passer vos ordres.
Vous devez maîtriser le passage des ordres et n’avoir aucun doute sur ce que vous faites. Vous devez distinguer un buy stop d’un buy limit, un ordre O.C.O. d’un ordre market sell, etc. Vous devez également savoir quelle quantité de devises (ou de cfds ou même d’actions) vous vendez ou acheter. Une virgule mal placée peut vous ruiner rapidement.
Le Forex autorise l’utilisation d’un fort effet de levier et je vous laisse imaginer les dégâts que peut entraîner un achat de la paire EUR/USD pour un montant de 100 000 $ plutôt que pour 10 000 ou 1 000 $ !
Bref, il est impératif que vous vous sentiez à l’aise avec votre plate-forme lors du passage d’ordres.
Par ailleurs, je ne peux que recommander d’utiliser un courtier qui permette des passages d’ordres par téléphone, au cas où… L’informatique est loin d’être une science exacte et c’est encore plus valable pour les connexions ADSL par exemple…
Une plate-forme pour analyser des graphiques
Ce qui compte ici, c’est la présence de vos indicateurs favoris et la facilité d’utilisation des divers objets graphiques (tracés de lignes de tendances, de support et de résistance, de retracements de Fibonacci , de pivots…).
Tout cela sans pour autant ralentir votre ordinateur pour peut que vous ayez quelques graphiques ouverts simultanément…
Ici, le seul secret est d’essayer plusieurs plate-formes.
A noter également qu’en fonction de votre expérience, vos besoins vont évoluer. Attention, cette évolution ne signifie pas forcément que vous allez avoir besoin de plus en plus de graphiques et d’indicateurs. C’est d’ailleurs certainement souvent le contraire, au fur et à mesure que vous “sentirez” le marché, vous allez vous apprendre à aller à l’essentiel et ne plus vous encombrer inutilement de graphiques surchargés. Le mot clé ici est adaptabilité. Votre plate-forme devrait pouvoir afficher des graphiques très différents.
Une plate-forme pour les diriger tous…
L’idéal, pour certains, c’est d’avoir une plate-forme à la fois pour faire de beaux graphiques qui vous plaisent, mais aussi de passer des ordres. Cela a l’avantage de vous permettre de voir l’évolution de vos ordres (la plupart des plate-formes permettent de visualiser les trades passés) et vous évite de devoir jongler entre plusieurs logiciels.
L’autre école de pensée explique qu’il faut dissocier les logiciels d’analyse graphique et la prise d’ordres pour éviter de sombrer dans un excès néfaste de passages d’ordres.
A chacun sa réponse, pour ma part, j’utilise 3 plate-formes différentes, l’une pour faire mon analyse “long terme” et prendre de rares positions “long terme”; l’autre pour visualiser des signaux à plus court terme et prendre des positions courts termes et enfin la dernière pour tester des nouvelles idées ou visualiser occasionnellement des graphiques différents, sans passer d’ordres.
Comme souvent, l’investisseur particulier doit trouver SA propre méthode de travail et SA plate-forme.
Les outils courants
Les plate-formes les plus couramment utilisées (et donc à priori les meilleures) se divisent en deux grandes catégories:
– diverses plate-formes fonctionnant sous Java sur n’importe quel ordinateur
– diverses plate-formes propriétaires (c’est à dire nécessitant un logiciel spécifique)
MT4 est réputée robuste (comprendre stable), peu gourmande en ressources (fonctionne sur des ordinateurs un peu anciens), utilisable pour du trading automatique. Elle ne fonctionne cependant que sous Windows (ou sous Linux à l’aide de Wine).
Je me propose de vous donner un rapide aperçu des diverses plate-formes que j’ai testé.
MT4:
Le gros avantage de MT4 est son universalité. En effet, de nombreux courtiers la proposent et une grande communauté d’utilisateurs existe. On peut donc trouver facilement des indicateurs programmés et d’autres outils (scripts permettant d’automatiser certains passages d’ordres ou Expert Advisors, qui permettent de faire du trading automatisé). On peut donc également assez facilement trouver quelqu’un qui peut vous programmer un indicateur personnalisé ou bien apprendre soi-même à le faire, pour peu qu’on ait la fibre informatique assez développée tout de même.
Personnellement, j’utilise MT4 car elle est très facile à paramétrer et qu’elle ne consomme que peu les ressources de mon ordinateur. En effet, j’aime avoir une trentaine d’onglets graphiques ouverts simultanément. Je n’ai jamais vu une autre plate-forme qui le permettent sans disposer d’un ordinateur dernier cri (et encore !). De plus, j’ai pu l’installer sur un netbook sans problème. Enfin, je peux faire tourner sans problème deux copies de MT4, avec chacune de nombreux graphiques ouverts, en même temps, tout en faisant autre chose sur mon ordinateur (qui est un modèle tout à fait “normal” datant d’il y a 4 ans).
Enfin, j’ai pris mes habitudes avec cette plate-forme.
Points faibles:
– si vous faites de l’analyse chartiste poussée (personnellement, je me contente de lignes de tendance/résistances/supports, donc cela suffit largement), MT4 est inadaptée.
– si vous faites du scalping, oubliez MT4 (en passant, je vous conseille aussi d’oublier le scalping, mais ce n’est que mon avis…)
JForex
Il s’agit de la plate-forme java de Dukascopy. Elle permet également de réaliser des indicateurs programmés et des Expert Advisors, appelés ici des Stratégies. Cependant, la communauté des utilisateurs est nettement plus petite que celle pour MT4. On peut cependant trouver son bonheur en cherchant un peu.
Je l’utilise car le passage d’ordres et impeccable (meilleur que pour MT4) et elle fonctionne sous Java, et donc aussi bien sur windows, linux ou Mac OS. De plus, je la trouve très agréable à utiliser pour faire de l’analyse chartiste de base.
Points faibles:
– j’ai constaté des bugs d’affichages/des ralentissements des graphiques. Par contre, le passage d’ordres est indépendant et fonctionne toujours.
SaxoTrader
Pour moi, c’est une usine à gaz. La plate-forme semble demander du gros matériel informatique pour fonctionner correctement. Il est clair que ceux qui veulent avoir une vision globale du marché seront comblés, puisqu’on peut, avec la même plate-forme, visualiser tous les produits proposés par SaxoBank (et ils sont nombreux: actions, options, forex, sicav, obligations, cfds…).
Personnellement, je n’ai pas aimé car je préfère avoir sous la main rapidement une trentaine de devises que, lentement, 5 000 produits que je n’ai pas sur mon compte.
Cependant, je ne peux pas nier qu’il s’agit là d’un beau jouet et que certains y trouveront certainement leur compte. Personnellement, j’aime plutôt la simplicité et l’efficacité…
Points faibles:
– Trop compliquée
– Trop lente
FxTrade (d’Oanda)
Encore une plate-forme java. Celle-ci a le mérite d’être extrêmement simple. En ce qui me concerne, il s’agit surtout d’une plate-forme de passage d’ordres car elle est vraiment très limitée, tant au niveau des indicateurs que des possibilités d’analyse graphique.
Je la recommanderai cependant tout de même à des débutants (outre pour le fait qu’Oanda propose des trades à partir d’1 $ et donc à très faible levier, ce qui me semble ESSENTIEL pour un débutant) car elle permet de voir l’essentiel: le mouvement des cours avec les indicateurs les plus utiles et courants (moyennes mobiles, rsi, etc… et même des graphiques en Heiken Ashi !).
FXCM Trading Station
Cette plate-forme est utilisée par divers courtiers (outre FXCM, BestCFD, DbFx…). Je ne l’ai pas testé de manière approfondi, mais pour moi, c’est une sorte de MT4 “light” sans indicateurs programmés et avec la possibilité de trader directement à partir des graphiques.
C’est pour cette dernière caractéristique qu’elle me semble intéressante. Pour le reste, je pense qu’elle a les mêmes inconvénients que MT4 sans en avoir les avantages. Bref, je n’utilise pas, mais pourquoi pas…
Les autres:
Il y en a tellement…
Si on exclut les plateformes qui font croire que le Forex est un jeu (eToro par exemple) et les plateformes de courtiers situés quelque part dans un paradis fiscal, il en reste encore beaucoup.
N’hésitez pas à faire des commentaires sur vos expériences…
La Lybie ne représente qu’un peu plus de 2% de la production mondiale, mais 2% sur une matière aussi sensible que le pétrole suffise à faire s’envoler les prix.
Dans la journée de 21 février 2011, le contrat future sur le Crude Oil d’Avril a grimpé de près de 10 % !
Quand aux devises, par rapport à mon article du 30 janvier où je disais miser sur le dollar canadien et le franc suisse et bien cela a été plutôt positif.
+339 pips de gain (j’ai clôturé sur le retracement à 50% du dernier mouvement) !
Il est tout à fait possible que la paire descende bien plus bas, mais j’ai pour principe de ne pas laisser passer un tel gain en si peu de temps… “Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras”, ne l’oubliez jamais !
Pour l’EUR/CHF, j’ai préféré attendre un meilleur point d’entrée (sur un ancien retracement à 50%) pour acheter du CHF. Je laisse courir le gain actuellement (environ +200 pips) car je pense que la paire peut au moins toucher le bas de la Bollinger.
Petite remarque en passant, désolé d’employer ces termes techniques et pour avoir posté des graphiques un peu surchargés de divers indicateurs qui n’ont pas forcément un grand intérêt pour ces trades. Ce qui compte, c’est que sur des critères fondamentaux comme les tensions au Maghreb, un raisonnement de bon sens fonctionne encore.
Il faut cependant se méfier grandement de ce genre de situation, les marchés ne sont pas toujours logiques et je m’appuie toujours sur des données techniques à la fois pour entrer au mieux et pour sortir une fois mon objectif initial atteint (ou de manière préventive si j’ai des raisons de croire que la situation a évolué défavorablement envers mon objectif initial).
Je ne veux pas ici rentrer dans les détails techniques, mais promis, je publierai ultérieurement des explications plus techniques sur ma (mes) méthode(s).
Du point de vue social, il est remarquable de constater que:
– même les pays “riches” (la Lybie a une richesse par habitant comparable à celle de la France !) aspirent à plus de liberté et de démocratie.
– l’influence d’internet (facebook, twitter & co) est indéniable. Une société moderne ne peut plus empêcher les gens d’aspirer à plus de liberté !
– le fait d’avoir une langue commune propage les révoltes bien plus rapidement !
Cela voudrait-il dire que les systèmes politiques despotiques et archaïques sont vouées à disparaître avec l’avancée technologique des populations ? Je l’espère, même si le fait de chasser des dictateurs au pouvoir depuis des décennies ne signifient en rien que les prochains gouvernements seront démocratiques ! Il reste beaucoup de problèmes à résoudre avant d’atteindre une certaine démocratie : islamisme, juntes militaires, corruption…
Donnez un élan à une petite boule de neige à partir du sommet d’une colline et la boule deviendra ÉNORME au bas de la pente. C’est ce qu’on appelle l’effet boule de neige. Vous pouvez faire profiter vos placements du même effet de croissance grâce à la magie des intérêts composés.
Faites un placement, même petit, et réinvestissez le revenu qu’il produit tout en conservant le placement et vous obtenez ainsi un revenu composé, de sorte que votre petit placement connaîtra une croissance exponentielle à long terme.
L’important est de déclencher l’effet boule de neige le plus tôt possible dans vos finances personnelles. Plus vous investissez tôt, plus votre argent fructifiera longtemps, ce qui devrait vous procurer un patrimoine plus important au bout du compte.
Par exemple:
1200 € placés par an (soit 100 € par mois), avec un rendement de 3%, donne 14 169.35 € après 10 ans et 33 211.78 € après 20 ans.
La même somme, placée à 8%, donne 18 774.58 € après 10 ans et 59 307.51 € après 20 ans.
A 15%, 28 019.13 € après 10 ans et 141 372.14 € après 20 ans.
Bien sûr, si vous avez une capacité d’épargne supérieure, par exemple de 500 € par mois donc 6000 € par an, on obtient très rapidement des sommes non négligeables : 93 872.92 € avec un taux de 8% sur 10 ans et 296 537.53€ au même taux sur 20 ans et pour vous faire rêver: 706 860.72 € pour un taux de 15% sur 20 ans.
Avec une méthode correctement appliquée, il est tout à fait réalisable de faire au minimum 8% (voir bien plus !) par an sur de longues périodes de temps. Ce qui compte ici, c’est la régularité.
On le voit, même en partant de rien et avec une capacité d’épargne très limitée, on peut avoir de l’argent à investir en une dizaine d’années.
Bien sûr, si vous avez déjà de l’argent à investir, quelle que soit son montant : 5000 €, 20 000 €, 200 000 € ou plus, votre “boule de neige” sera déjà très grosse au départ et peut donc devenir une véritable avalanche à l’arrivée. Remarquez cependant, qu’il est plus important de commencer tôt à investir que d’avoir une grosse somme dès le début. En effet, 20 ans passés à économiser 6000 € par an avec un capital de départ de 20 000 €, placés à 8% n’apporte “que” 389 756.67 € (à comparer aux 296,537.53€ calculés précédemment). Mais bien sûr, le vieil adage disant que “l’argent appelle l’argent” est tout à fait justifié !
Alors, qu’attendez-vous pour commencer à faire votre petite boule de neige ?
Les moutons vivent en troupeaux. Quand l’un d’entre eux est dérangé et s’en va, tous le suivent, même si la plupart n’a pas compris pourquoi le premier mouton a été dérangé.
Quand un mouton malade finit par mourir, les autres moutons s’éloignent un peu et retournent à leurs activités habituelles, en espérant qu’ils ne sont pas les prochains.
Les loups sont des animaux assez solitaires qui se rassemblent à l’occasion de la chasse, traque leur proie jusqu’à en dévoré le dernier morceau.
Quand un loup est dérangé, il fait une rapide estimation du danger et soit essaie de se débarrasser de la source du danger, soit s’enfuit s’il se sent en infériorité.
Le troisième animal qui nous intéresse est le lynx. C’est un chasseur solitaire qui guette une proie facile. Il évite absolument toute confrontation inutile.
On peut facilement faire le parallèle avec les différentes catégories d’investisseurs.
– l’investisseur “mouton” suit les grandes tendances en fonction de ce qu’il entend autour de lui : journaux, sites internet spécialisés, amis et famille soit disant “bien” informés… Inutile de dire qu’en cas de problème, il sera la victime. Il réalise des investissements soit disant “sûrs” et espère que tout ira bien. C’est lui qui achète quand le prix est haut et qui vend quand la panique guette ses semblables, au plus bas !
– l’investisseur “loup” est un chasseur dangereux: hedge funds, traders des banques. Il cherche à faire un maximum de profit et chasse en meute. On peut difficilement lutter contre lui et le suivre ne nous laissera que les miettes. Il spécule quand le mouton est affaibli et prêt à vendre à n’importe quel prix, il se jette sur les opportunités qu’offre les sociétés ou les Etats en difficulté. Il est le mieux armé, même si la lutte pour les meilleures positions au sein de la harde de ses semblables est âpre !
– l’investisseur “lynx” est un chasseur solitaire et malin. Il ne suit pas les moutons car il sait qu’ils ne font que courir et bêler stupidement. Il évite le combat contre le loup car il sait que cela ne lui apportera rien. Par contre, il guette la proie facile et se jette sur elle lorsqu’elle est seule, pour être sûr d’avoir les meilleurs morceaux ! Il guette la fuite des moutons, il anticipe l’attaque des loups. Il se contente d’un petit morceau, pourvu qu’il soit bon et sans trop de risque ! Et surtout, il agit et réfléchi indépendamment, n’ayant ni place dans la harde à défendre ni l’amour de la sécurité illusoire !
A votre avis, à quelle catégorie l’investisseur particulier a tout intérêt à appartenir s’il veut s’en sortir correctement ?
Je suis actuellement acheteur de dollars contre des francs suisses.
Pourquoi ?
Depuis mai 2010, le franc suisse a connu un gain de 20% contre le dollar US, atteignant la parité, et un gain de près de 40% ces 5 dernières années.
Les raisons de la vigueur de la devise suisse sont facilement identifiables. La Suisse est perçue comme un refuge ayant une économie et une fiscalité stable. Cela est d’autant plus vrai que la zone Euro se débat dans un sur-endettement et des contradictions politiques et économiques et que l’économie américaine redémarre moins vite qu’espérée.
Néanmoins, cette fuite des capitaux vers la Suisse a des limites. En effet, son économie reste presque minuscule face à celle des Etats-Unis ou du Japon par exemple. Notez en passant que le franc suisse ne représente qu’environ 3,5% des échanges mondiaux sur le Forex. Ces capitaux sont donc soumis à de très faibles rendements, mais en échange d’une sécurité accrue des fonds. Combien de temps les investisseurs étrangers vont-ils préférer la stabilité de leur capital au lieu d’un meilleur rendement sur d’autres marchés ?
D’autre part, l’analyse graphique offre un point d’entrée intéressant aux niveaux actuels, entre 0,93 CHF pour 1 $ et 0,95 CHF environ.
Sur un graphique mensuel, on voit que nous sommes vers le bas d’un canal baissier. En considérant les plus bas de ce début d’année, le dollar peut rebondir d’abord vers 1,05 $ sur la moyenne mobile 50 mois, puis vers 1,26 CHF près du retracement de Fibonacci à 38% (en prenant le plus haut en 2000 et le plus récent). On distingue également une divergence du RSI à 14 mois, depuis son dernier plus bas de début 2008. Autant de signes techniques pouvant valider un rebond proche du dollar.
Bien sûr, rien ne dit que la chute du dollar est terminée et les indicateurs techniques ne sont que des…indicateurs qui ne montrent que ce que l’on veut bien voir.
Il n’empêche qu’il me semble que la période est propice pour un rebond de la parité USD/CHF.
Il faut bien sûr, comme toujours, prendre des risques très mesurés en n’investissant qu’une faible partie de son capital. Personnellement (mais cela n’engage que moi et ce n’est PAS un conseil pour que vous fassiez comme moi !), j’entre en deux temps: – une moitié sur 0,95 CHF et une autre sur 0,93 CHF (si le cours redescend jusqu’à là).
Mon premier objectif est à 1,05 CHF et mon second à 1,26 CHF.
J’ai une gestion des stops personnelle, que je ne recommande vraiment pas à des débutants, à savoir que lorsqu’il s’agit de positions à long termes, je n’utilise pas de stop fixes mais des hedges. Je prendrai donc une position vendeuse pour me couvrir si le cours redescendait sous 0,93 CHF. En effet, le cours peut très bien descendre jusqu’à 0,85 CHF ou 0,80 CHF voir plus bas.
En passant, avec les taux d’intérêts actuels de la Fed et de la BNS, l’achat d’USD/CHF est un carry trade. De plus, la Fed, inflation oblige, risque de monter ses taux bien avant la BNS qui veut affaiblir sa devise depuis longtemps ! Bref, c’est une position que je peux garder pendant des années si besoin. Elle finira par être payante car je ne doute pas que le dollar reviendra au moins à la parité d’ici quelques années, et en attendant, je ferai du bénéfice avec mes hedges.
Rendez-vous d’ici quelques mois ou années. Et oui, l’investisseur particulier doit être patient !
A chaque instant, nous risquons l’accident: traverser la rue, glisser sur un sol gelé en hiver, se tordre la cheville en marchant de travers sur son paillasson, la liste est infinie…
On peut distinguer deux types de risques:
– les risque “gratuits”: fumer des cigarettes bourrées de produits toxiques, boire trop d’alcool, faire du saut à l’élastique, etc. Ce sont des prises de risques qui ne servent à rien, sinon procurer un plaisir immédiat.
– les risques pris dans le but de gagner quelque chose: jouer au loto, au tiercé, au poker, tenter une acrobatie en mobylette dans le but “d’impressionner” une fille ou suivre des régimes extrêmes pour au contraire séduire les jeunes hommes à la plage, mais aussi acheter des actions à la bourse en espérant les revendre plus chères.
Dans toute action entreprise, ce qui compte c’est le rapport entre le bénéfice espéré et le risque pris. Si ce rapport est inférieur à 1, en moyenne, sur de longues séries d’événements, l’action va apporter plus d’inconvénients que de bénéfices. Il est donc logiquement inutile de la faire !
En appliquant ce raisonnement, on peut dire par exemple que fumer est inutile car le risque (maladies diverses, perte de souffle, mauvaise haleine, dents jaunes, coût des cigarettes…) est supérieur au bénéfice (paraître “adulte” pour un adolescent, soit-disant se détendre et “diminuer son stress” pour un adulte). Le rapport bénéfice/risque est clairement inférieur à 1. En peut donc dire que par définition, toutes les prises de risques qui n’apportent pas un bénéfice conséquent “ne servent à rien”.
De même, si on achète une action à 20 €, que l’on fixe un ordre stop de vente à 15 € et que l’on espère revendre l’action quand elle vaudra 30 €, on peut dire que le risque (5 € de perte) est inférieur au bénéfice attendu (gain de 10 €), et le rapport bénéfice /risque est de 2 (10 / 5 = 2). On peut donc dire qu’on a 2 fois plus de bénéfice, en moyenne, que de risque. Ce qui signifie également qu’il suffit que l’on ait raison 50% du temps pour, toujours en moyenne, ne rien perdre.
S’il est difficile de calculer ce rapport bénéfice / risque (appelé couramment Reward/Risk Ratio en anglais) lorsqu’on cherche à l’évaluer pour des actions difficilement chiffrables (l’exemple de la cigarette plus haut), il a tout son intérêt lorsqu’on parler d’investissement.
Un investisseur particulier a donc intérêt à rechercher des placements ayant un rapport bénéfice/risque le plus élevé possible. On recommande en général un rapport minimal de 2.
Que se passe-t-il quand un peuple est majoritairement jeune, appauvri par le pouvoir en place et soumis à une dictature depuis une trentaine d’années (c’est à dire la génération de leurs parents) ?
Et bien, le vent de la révolte souffle !
Et, malheureusement, la révolte ne se fait jamais sans verser de sang. Ce n’est pas tout de renverser un gouvernement (encore faut-il y parvenir vraiment !), il faut également que le nouveau gouvernement soit efficace et ne sombre pas dans d’autres travers (fanatisme religieux, dictature militaire, etc). Sans parler de l’impact sur la fragile géo-politique de la région.
Bref, la période de trouble risque de durer encore quelques temps…
Or, les investisseurs, et encore plus les gros investisseurs internationaux, n’aiment pas, mais alors pas du tout, les périodes de troubles et d’incertitudes.
Que risque-t-il alors de se produire sur les marchés ?
Les indices actions de la région vont dévisser. Or, nous l’avons constaté à plusieurs reprises, la mondialisation affecte aussi (surtout ?) les Bourses. Il est fort à parier que toutes les Bourses mondiales vont baisser, plus ou moins. Cela est d’autant plus probable qu’il y a un eu récemment une longue progression des indices et que la plupart des indicateurs techniques sont en surachat.
Autrement dit, ce n’est guère le moment d’acheter des actions.
Par contre, le franc suisse (et aussi le dollar) sont toujours des valeurs refuges lorsqu’il y a des tensions internationales.
En ce qui me concerne, je suis vendeur d’euro contre des francs suisses et des dollars canadiens de préférence aux dollars américains, car ces deux dernières devises sont très fortement corrélées et les tensions actuelles peuvent également faire flamber le pétrole, dont le Canada est producteur. (Ceci dit, cela n’engage que moi et je m’appuie également sur des signaux techniques à court terme que je ne vais pas détailler ici, prenez donc vos propres décisions avec votre propre méthode, en espérant que vous en avez une !)
Et si d’autres pays prenaient conscience que la liberté n’a pas de prix ?..
Commentaires récents