Avec une offre totale de 19,93 millions de bitcoins en circulation, un cours à 1 000 000 $ par BTC porterait la capitalisation de l’ensemble du réseau à 19 930 milliards de dollars (soit 19,93 billions de dollars). Ce seuil, longtemps jugé utopique, placerait Bitcoin parmi les mastodontes de la finance mondiale.
Le million, c’est tout un symbole comme le rappelait si bien les Inconnus. Allez, une petite relaxation avant de passer aux choses sérieuses !
Une valorisation historique
Atteindre la barre du million de dollars n’est pas qu’une victoire psychologique : c’est la reconnaissance d’un actif numérique à la rareté extrême. La formule est simple :Nombre total de BTC×Prix unitaire=19,93 millions×1 000 000 $=19,93 T$
Cette capitalisation dépasserait largement celle de nombreuses entreprises cotées : pour la comparer, elle représenterait par exemple près de deux fois la valeur actuelle de Microsoft ou d’Apple.
Actif
Taille approximative
Bitcoin à 1 000 000 $
19,93 T$
Or (haut de gamme des estimations)
28,787 T$
Marché actions mondial (fin Q3 2025)
144,8 T$
Marché Forex (volume quotidien d’échanges)
9,6 T$ par jour
Bitcoin versus l’or : un duel de titans
L’or reste la référence de la rareté matérielle. Selon les estimations, la valeur totale de l’or extrait et en circulation se situe entre 23 000 milliards et 34 500 milliards de dollars. À 1 000 000 $ par BTC, Bitcoin s’approcherait de la fourchette basse de l’or, à environ 19,9 T$ contre 28,8 T$ pour l’estimation la plus souvent citée. Il ne deviendrait pas le nouvel or, mais confirmerait sa place en tant qu’« or numérique ».
Le bitcoin exprimé en or ne dépasse pas ses plus hauts. Cela montre aussi que ce n’est certainement pas le bitcoin qui s’apprécie, mais bien le dollar (et autres monnaies) qui se déprécient. Le même raisonnement est bien sûr valable pour l’or.
Comparaison avec le marché actions mondial
Le marché des actions cotées affiche une valorisation record de 144,8 000 milliards de dollars fin du troisième trimestre 2025 (source: https://www.voronoiapp.com/markets/-Global-Stock-Market-Capitalization-Reaches-Record-145-Trillion-in-Q3-2025-5178 ), un poids colossal dominé par les géants technologiques et les grands indices mondiaux. Avec 19,93 T$, Bitcoin ne pèserait qu’environ 14% de ce total, ce qui souligne qu’il reste un marché de « niche », même à un million par unité !
Le Forex : le champion de la liquidité
La taille du marché des changes est rarement exprimée en capitalisation, mais en volume d’échanges. En avril 2025, la Banque des Règlements Internationaux estimait les transactions quotidiennes à 9 600 milliards de dollars. À titre de comparaison, Bitcoin à 1 000 000 $ représenterait plus de deux jours de transactions Forex, mais ne concurrencerait pas ce marché ultra-liquide dans son modèle de fonctionnement.
Enjeux et perspectives
Rareté et attrait institutionnel : pour atteindre un tel prix, Bitcoin devrait attirer des flux massifs d’investisseurs institutionnels et voir son utilisation comme réserve de valeur considérablement renforcée.
Impact sur la finance traditionnelle : une capitalisation de près de 20 000 milliards repositionnerait Bitcoin non plus comme un actif alternatif, mais comme un pilier à part entière de la finance mondiale.
Risques de volatilité : plus la valorisation grimpe, plus l’actif devient sensible aux chocs macroéconomiques et aux régulations.
Atteindre 1 000 000 $ par Bitcoin n’est pas une fin en soi, mais un jalon symbolique qui témoignerait de l’adoption croissante de la cryptomonnaie. Pour l’investisseur particulier, il s’agit d’un champ d’observation majeur : comprendre les dynamiques d’offre et de demande, les décisions réglementaires et les grandes tendances économiques qui pourraient propulser, ou freiner, cette trajectoire hors norme.
Autrement dit, ce fameux million n’est pas un nombre totalement utopique. Evidemment, rien n’est certain et surtout pas la date à laquelle cette valeur symbolique serait atteinte.
En ce qui concerne l’Investisseur(très)Particulier. J’ai pris une bonne part de bénéfices sur le cycle actuel, et le reste, je l’ai mis en ETF avec mon portefeuille boursier. En effet, garder un montant conséquent de bitcoin en direct est beaucoup trop risqué pour un simple particulier. Sans parler des problématiques de la succession. Un compte-titre est tout de même beaucoup plus simple à gérer, non ? Mais ceci est un autre débat !
Disclaimer:
Les informations fournies dans cet article sont à titre informatif et ne constituent en aucun cas un conseil en investissement ou une recommandation d’achat ou de vente de produits financiers. Avant toute décision d’investissement, il est fortement recommandé de consulter un conseiller financier indépendant et de prendre en compte votre situation personnelle, votre profil de risque et vos objectifs. Investir comporte des risques, y compris la perte partielle ou totale du capital.
Depuis septembre 2025, Trade Republic fait sensation en proposant l’accès au private equity dès 1€, en partenariat avec les géants Apollo et EQT. Une révolution pour les particuliers ou un coup marketing potentiellement dangereux pour l’investisseur (très) particulier ? Analysons les risques…
L’offre qui fait trembler la gestion traditionnelle
Trade Republic bouscule les codes en rendant accessible une classe d’actifs historiquement réservée aux investisseurs institutionnels et aux ultra-riches. Avec un ticket d’entrée symbolique de 1€ et la promesse d’un objectif de rendement à 12% par an, l’offre séduit. Mais comme souvent dans la finance, le diable se cache dans les détails.
Ce que Trade Republic promet
Accessibilité maximale : ticket minimum de 1€ contre plusieurs dizaines de milliers d’euros traditionnellement
Liquidité améliorée : possibilité de rachat mensuel sans période de blocage
Diversification : accès à 9 fonds sélectionnés par Apollo et EQT
Objectif de performance : 12% de rendement annuel cible
Source: Trade Republic
Les risques cachés derrière les (belles) promesses
1. Des frais qui plombent la performance
Les frais « cachés » : Une analyse approfondie révèle que les fonds proposés comportent des frais de gestion annuels pouvant atteindre 2,6% à 4,5%, auxquels s’ajoutent des commissions de performance de 1,7% et des frais de sortie jusqu’à 5%.
Ces frais, souvent qualifiés de « cachés », ne sont pas clairement communiqués avant investissement. Sur 5 ans, ils peuvent représenter jusqu’à la moitié des sommes investies, réduisant drastiquement les rendements nets.
2. Un objectif de 12% non garanti et peu réaliste
Performance hypothétique : L’objectif de 12% annoncé par Trade Republic n’est aucunement garanti. Les données historiques du private equity français montrent un TRI net moyen de 11,3% depuis 1987 (source: France Invest), mais avec une dispersion énorme des performances. Sans parler que nous sommes tout de même plutôt en haut de cycle sur les indices ces derniers temps…
La réalité des chiffres : Environ 25% des fonds de private equity affichent des performances négatives ou très faibles. Même avec une diversification sur 9 fonds, le risque de perte permanente de capital peut atteindre près de 1%.
3. Une liquidité en trompe-l’œil
Illiquidité structurelle : Malgré les promesses de rachats mensuels, la liquidité des fonds de private equity reste fondamentalement contrainte par la nature illiquide des actifs sous-jacents. Les rachats dépendent entièrement des conditions de liquidité disponibles du fonds.
Durée d’engagement réelle : Le private equity nécessite traditionnellement des engagements de 5 à 10 ans minimum. Les particuliers doivent être préparés à immobiliser leurs capitaux sur de longues périodes, malgré la flexibilité annoncée.
4. La complexité des produits ELTIF
Véhicules sophistiqués : Les fonds proposés sont structurés sous forme d’ELTIF (European Long Term Investment Funds), avec des règles complexes et des contraintes réglementaires que les investisseurs particuliers maîtrisent rarement.
Absence d’avantages fiscaux : Contrairement aux FCPR traditionnels, ces fonds ne bénéficient pas d’avantages fiscaux spécifiques comme l’exonération d’impôt sur les plus-values après 5 ans.
Les risques de marché spécifiques au private equity
Les entreprises non cotées présentent des difficultés de valorisation accrues, avec des estimations parfois approximatives par rapport aux marchés cotés. Cette opacité peut masquer des risques importants.
Échec entrepreneurial
Il faut garder à l’esprit que 30% des entreprises financées par du capital-risque échouent, et que les performances passées ne présagent pas des résultats futurs.
Que fait l’investisseur (très) particulier ?
Ma position personnelle
À titre personnel, je reste très sceptique sur cette offre. Le private equity est une classe d’actifs complexe qui nécessite une expertise et une capacité d’analyse que la plupart des particuliers n’ont pas. Le ticket d’entrée faible peut créer une illusion de simplicité dangereuse.
Mes recommandations si vous souhaitez malgré tout investir
Allocation limitée : Ne jamais investir plus de 5-10% de son patrimoine total dans cette classe d’actifs
Compréhension des mécanismes : S’assurer de bien comprendre les frais réels et les mécanismes de sortie
Horizon d’investissement long : Être préparé à un engagement de 7-10 ans minimum
Diversification préalable : S’assurer d’avoir déjà un portefeuille diversifié avant d’envisager le private equity
Alternative plus sage (et probablement plus rentable à long terme) : les ETF
Pour une exposition au dynamisme entrepreneurial avec plus de transparence et de liquidité, je préfère personnellement les ETF spécialisés sur les petites et moyennes capitalisations, les secteurs innovants ou simplement un indice large tel que le MSCI World par exemple. Ils offrent une diversification similaire avec des frais incomparablement plus bas et une liquidité quotidienne.
Le verdict de l’investisseur (très) particulier
L’offre de Trade Republic démocratise certes l’accès au private equity, mais les risques inhérents à cette classe d’actifs restent entiers. Pire, la facilité d’accès peut inciter les particuliers à sous-estimer ces risques.
Cette offre me rappelle les promesses des crypto-actifs ou des OPCVM structurés : beaucoup de marketing, des rendements mirobolants annoncés, mais au final des risques disproportionnés pour l’investisseur lambda.
Mon conseil : Avant de succomber à la mode du private equity « démocratisé », assurez-vous d’abord d’avoir optimisé vos placements traditionnels (PEA rempli, assurance-vie diversifiée, compte-titres avec des ETF larges et peu chers). Le private equity, même accessible à 1€, reste un placement de diversification pour investisseurs avertis, pas un placement de base.
Gardez en tête que dans l’investissement, ce qui semble trop beau pour être vrai l’est généralement !
Cela n’empêche en rien d’avoir un compte chez Trade Republic, qui présente aussi un certain intérêt (je vous laisse voir mon ancien article à ce sujet):
Si cet article vous a intéressé et si vous souhaitez vous inscrire en récupérant un petit bonus, n’hésitez pas à utiliser mon lien de parrainage ci-dessous !
Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches ! Chacun est responsable de ses propres investissments !
Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, les risques associés à un investissement. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Lorsqu’on est un investisseur français lambda, on cherche avant tout à remplir son PEA.
Par contre, on peut vouloir se diversifier géographiquement et sectoriellement. Certes, la France compte de belles entreprises de la tech, mais soyons réaliste, le NASDAQ l’emporte haut et fort sur ce créneau.
Un exemple d’ETF sur le Nasdaq compatible avec un PEA: Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST)
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST) se distingue comme le principal ETF français permettant aux investisseurs d’accéder au Nasdaq 100 via une enveloppe PEA, avec des performances historiques impressionnantes (+154,9% sur 5 ans), en cohérence avec l’exceptionnelle progression du Nasdaq.
Malgré sa réplication synthétique qui introduit un risque de contrepartie, ses frais modérés (0,30%) et sa liquidité satisfaisante en font un véhicule d’investissement simple et attractif pour une exposition au secteur technologique américain.
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc (PUST) est un fonds indiciel coté qui permet aux investisseurs français d’accéder à la performance des 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le Nasdaq. Créé le 20 mai 2014, cet ETF présente plusieurs caractéristiques qui le distinguent.
Encours sous gestion : Environ 568 millions d’euros
Politique de dividendes : Capitalisation (les dividendes sont réinvestis)
Éligibilité PEA. Coté en euros.
La particularité principale de cet ETF est son éligibilité au Plan d’Épargne en Actions (PEA), qui offre un cadre fiscal avantageux pour les investisseurs français.
Performances historiques L’ETF PUST a affiché des performances aussi remarquables que son indice de référence au fil des années :
Performance sur 1 an : +5,81% (au 31 mars 2025)
Performance sur 3 ans : +35,24%
Performance sur 5 ans : +154,9%
Performance sur 10 ans : +364,43%
Les performances annuelles sur les dernières années montrent une forte volatilité, caractéristique des investissements centrés sur le secteur technologique :
Ces mesures indiquent que l’ETF suit de près son indice de référence (R² élevé et Beta proche de 1) tout en générant un léger alpha positif, signe d’une bonne gestion de la réplication.
Comparaison avec ses principaux concurrents
ETF éligibles au PEA:
L’ETF PUST fait face à une concurrence limitée dans l’univers des ETF PEA répliquant le Nasdaq 100 :
Nom de l’ETF
Code ISIN
Encours
Frais
Réplication
Performance 5 ans
Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc
FR0011871110
568-605 M€
0,30%
Synthétique
+154,54%
Amundi PEA US Tech ESG UCITS ETF
FR0013412269
420-430 M€
0,30%
Synthétique
+156,24%
Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF
FR0010342592
954 M€
0,60%
Synthétique
N/A
Le principal concurrent direct est l’Amundi PEA US Tech ESG, qui suit un indice différent (Solactive ESG US Tech 100) mais offre une exposition similaire, avec une légère surperformance sur 5 ans. La différence principale réside dans les critères ESG appliqués à la sélection des titres, ce qui entraîne une concentration plus importante sur certaines valeurs.
Remarque: Le LQQ (Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF) est un produit à levier qui n’a pas réellement d’intérêt pour l’investisseur à long terme. Le risque est supérieur pour un rendement semblable comme le montre la comparaison entre les deux ci-dessous.
Comparaison avec des ETF Nasdaq 100 non-PEA:
Si on élargit la comparaison aux ETF Nasdaq 100 non éligibles au PEA, d’autres alternatives existent :
Nom de l’ETF
Encours (M€)
Frais
Réplication
iShares Nasdaq 100 UCITS ETF (Acc)
13 292
0,30%
Physique
Invesco EQQQ Nasdaq-100 UCITS ETF
6 618
0,30%
Physique
Amundi Nasdaq-100 II UCITS ETF Acc
3 313
0,22%
Synthétique
Ces ETF non-PEA présentent généralement des encours plus importants et parfois des frais légèrement inférieurs (comme l’Amundi Nasdaq-100 II avec 0,22%). Certains utilisent également une réplication physique plutôt que synthétique, ce qui peut réduire le risque de contrepartie.
Les risques:
Evidemment, il y a le risque de marché, car rien ne dit que le Nasdaq va continuer de performer à l’avenir, mais si vous souhaitez investir dans cet indice, c’est que vous pensez le contraire !
Risque de change
Pour les ETF comme PUST qui investissent sur des marchés étrangers (ici les États-Unis), les fluctuations des taux de change entre l’euro et le dollar peuvent affecter la performance. Cet ETF n’est pas couvert en change. Ce n’est pas forcément un problème, il faut juste en avoir conscience et le prendre en compte dans sa diversification en devises.
Risque de contrepartie
Spécifique aux ETF à réplication synthétique comme PUST, ce risque provient de l’utilisation de swaps. Si la contrepartie du swap (ici BNP Paribas) fait défaut, l’ETF pourrait ne pas répliquer correctement la performance de l’indice. Evidemment, il y a d’autres garanties prises par la contrepartie et il faudrait tout de même des conditions systémiques pour qu’on en arrive là… Ceci dit, cela s’est déjà vu avec des plus acteurs plus gros que la BNP !
Risques liés aux produits dérivés
Pour les ETF synthétiques comme PUST, l’utilisation de produits dérivés ajoute une couche de complexité et potentiellement de risque. Ces instruments peuvent introduire une opacité sur la composition réelle du portefeuille et amplifier certains risques en cas de conditions de marché extrêmes.
Or justement, l’investisseur long terme veut se sécuriser lorsqu’il y a justement des conditions extrêmes !
Que fait l’investisseur (très) particulier ?
A titre personnel, j’envisage l’ETF PUST pour le placer dans mon PEA. Sur du long terme en mode « buy & hold », je prendrai plutôt un ETF à réplication physique sur compte-titre. Mais chacun sa vision sur le sujet. A moins d’un scénario « fin du monde », je ne pense pas qu’il y ait un véritable risque avec les ETF synthétiques pour les PEA (j’ai d’ailleurs du WPEA en portefeuille « très long terme »). Je n’ai jamais vraiment apprécié les ETF, préférant la détention directe des titres.
Graphiquement, le « krach Trump » n’est peut-être pas fini, mais en tout cas, il représente une correction équivalente à celui provoqué par le Covid en 2020, ce qui suggère un niveau d’entrée acceptable, soit environ -30% par rapport aux plus hauts. Le RSI hebdomadaire est à l’achat et on a frôlé la MM200 hebdo, ce qui sur le Nasdaq est rare.
Evidemment, cela implique de penser que les techs américaines vont continuer à performer dans l’avenir…
En ce qui me concerne, j’utiliserai l’ETF PUST pour un long swing trade (rebond d’au moins 50% avant une prise de bénéfices) ou, ce que je fais réellement sur mon propre portefeuille, une stratégie de Value Averaging à long terme (car au final, le risque spécifique de l’ETF est dilué dans ma diversification d’actifs). Mais bien sûr, à chacun sa stratégie.
Rappelons que les stratégies sur les ETF indiciels sont en général plus performantes que le stock-picking, c’est d’ailleurs pour cette raison que je leur accorde une place de plus en plus importantes dans mon porte-feuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, les risques associés à un investissement. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Novo Nordisk, le géant danois de la santé, est une entreprise qui ne cesse de faire parler d’elle, notamment grâce à ses traitements « révolutionnaires » contre le diabète et l’obésité.
Le cœur battant de Novo Nordisk
Novo Nordisk génère ses revenus principalement à travers deux segments clés :
Diabète et soins contre l’obésité : Ce segment inclut des produits phares comme l’insuline, les agonistes GLP-1 (Ozempic, Wegovy), ainsi que des médicaments oraux contre le diabète. Ces traitements représentent plus de 57 % des ventes aux États-Unis, un marché crucial pour l’entreprise.
Biopharmaceutiques : Ce segment couvre les traitements pour l’hémophilie, les troubles de croissance et les thérapies hormonales. Bien que moins dominant, il reste essentiel pour diversifier les revenus.
La demande pour les médicaments contre l’obésité (notamment Wegovy) a explosé ces dernières années, doublant les ventes en 2024. Cependant, cette croissance rapide a entraîné des contraintes d’approvisionnement que Novo s’efforce de résoudre grâce à des investissements massifs dans ses capacités de production.
Cours boursier : montagnes russes, couteau qui tombe ou ascension durable ?
Le cours boursier de Novo Nordisk a connu une volatilité importante.
Novo Nordisk, en données hedbomadaires. En passant, je vous laisse mon point d’entrée et mon PRU actuel. Ceci n’est pas un conseil en investissement !
L’action a atteint un sommet à plus de 1000 DKK en juin 2024 avant de chuter de plus de 50 % depuis cette période.
En avril 2025, l’action se négocie autour de 400 DKK, marquant une baisse significative par rapport à son apogée.
Malgré cette chute, l’entreprise conserve un « moat économique » solide grâce à ses actifs intangibles dans les maladies cardiométaboliques et ses capacités d’innovation. Les analystes estiment que Novo pourrait capturer jusqu’à 75 milliards USD du marché mondial des GLP-1 d’ici 2031 (voir par exemple https://www.morningstar.com/stocks/is-novo-nordisk-stock-buy-after-its-collapse ).
Que nous réserve Novo Nordisk d’ici 2035 ?
Les perspectives à long terme pour Novo Nordisk sont prometteuses :
Croissance des revenus : Les ventes devraient atteindre 567 milliards DKK en 2030, soit une augmentation impressionnante par rapport aux 355 milliards DKK prévus en 2025. Si on considère le passé, on ne peut que constater une croissance continue, même si les marges ont baissé.
Expansion du marché : La demande mondiale pour les traitements contre l’obésité et le diabète devrait croître rapidement. Cependant, la concurrence féroce avec Eli Lilly pourrait limiter la domination totale de Novo Nordisk.
Risques : L’entreprise devra faire face à des pressions réglementaires (notamment aux États-Unis, où l’administration Trump ne va certainement pas faire de cadeaux à des entreprises non-américaines) et à des défis liés à la production. De plus, la dépendance aux GLP-1 expose Novo à des risques liés aux brevets expirant en 2032.
La concurrence et les pressions sur les prix jouent un rôle central dans les prévisions de Novo Nordisk, en particulier dans le marché des médicaments contre l’obésité et le diabète, où l’entreprise est un acteur dominant.
Depuis 2017, le cours d’Eli Lilly semble l’emporter face à Novo Nordisk (ici cotations dollars à N-Y)
Novo Nordisk fait face à une concurrence virulente, notamment d’Eli Lilly, qui a lancé des alternatives puissantes comme Mounjaro (tirzepatide) et Zepbound. Ces produits ont rapidement gagné des parts de marché grâce à leur efficacité et à des résultats cliniques impressionnants. Par exemple, le nouveau médicament d’Eli Lilly, retatrutide, a montré une perte de poids moyenne de 24,4 % en 48 semaines, dépassant légèrement les 22 % obtenus par Novo Nordisk avec Amycretin.
Cette montée en puissance des concurrents exerce une pression sur Novo pour innover et maintenir sa position dominante. Bien que le marché de l’obésité soit en forte croissance (estimé à plus de 100 milliards USD dans les années à venir), il devient évident qu’il y a de la place pour plusieurs acteurs majeurs. Cependant, chaque part de marché perdue pourrait affecter significativement les revenus futurs de Novo Nordisk.
Les pressions sur les prix proviennent de plusieurs fronts !
Pour rester compétitif face à Eli Lilly et d’autres acteurs émergents, Novo Nordisk a annoncé des baisses importantes du prix de Wegovy via son initiative NovoCare. Ce programme propose des réductions allant jusqu’à 50 % pour attirer davantage de patients.
Ces pressions tarifaires affectent directement la marge bénéficiaire de Novo Nordisk et limitent sa capacité à investir dans la recherche et le développement.
Novo Nordisk s’efforce de diversifier son portefeuille avec des médicaments prometteurs comme CagriSema, dont l’approbation réglementaire est prévue en 2026. Cependant, certains essais cliniques récents ont déçu les attentes, ce qui pourrait ralentir cette stratégie.
Malgré la pression actuelle, le potentiel du marché mondial reste énorme grâce à l’augmentation du nombre de patients souffrant d’obésité et de diabète.
Investir ou patienter ?
Novo Nordisk ressemble un peu à un sprinter qui se prépare pour un marathon. Avec ses médicaments vedettes comme Ozempic et Wegovy, elle court vite… mais attention au souffle ! Entre une concurrence acharnée et des défis logistiques, l’entreprise devra maintenir son rythme sans trébucher.
Pour les investisseurs particuliers, Novo Nordisk pourrait être une opportunité intéressante si vous êtes prêt à supporter quelques turbulences. Après tout, qui n’aime pas une bonne dose d’adrénaline sur le marché boursier ?
Attention cependant à ne pas essayer d’attraper un couteau qui tombe. Même si l’analyse technique a ses limites, on ne peut que noter que le RSI hebdomadaire n’est passé sous 20 que deux fois (une fois en 2002 et une fois en 2017) et cela représentait à chaque fois d’excellents points d’entrée.
Certes, la concurrence est présente, mais c’était également le cas ces 20 dernières années. Novo Nordisk a toujours su s’adapter jusqu’à présent et très souvent, les cycles d’innovations sont décalés entre des concurrents, l’un prenant l’avantage pendant quelques années sur l’autre, et vis-versa.
En ce qui me concerne, j’ai commencé à un DCA « aggressif » car le prix peut encore baisser grandement, ne serait-ce qu’en raison du contexte global, mais je veux profiter de cette correction pour me constituer une petite poche d’actions Novo.
Mes propres règles de diversification m’indiquent que je cible 2 à 3 % de mon portefeuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, un exemple d’ analyse d’une entreprise. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Après les 10 pires baisses journalières du S&P 500, l’indice a enregistré des rendements positifs à deux chiffres dans tous les cas sauf un, avec un rendement médian supérieur à 10 % un an après ces événements.
Exemple de rebond rapide :
Après la chute de 12 % du S&P 500 le 16 mars 2020 (début de la pandémie), l’indice a récupéré ses pertes en moins de six mois et a terminé l’année avec un gain annuel positif.
Lors de la chute la plus récente (vendredi 4 avril 2025), le Nasdaq a perdu plus de 20 % par rapport à son sommet, tandis que le S&P 500 a chuté de 16 %. Comme souvent avec ce type de baisses, elles sont accompagnées par une volatilité importante, avec un indice VIX qui explose.
3. Quelques illustrations historiques récentes
La crise financière de 2008:
L’avantage en ce qui concerne les investisseurs « anciens », c’est qu’ils y étaient. Les plus « jeunes » n’ont quasiment connus qu’une longue ascension des indices, avec peut-être, quelques mini-krachs par ci par là, mais je vous assure que la crise de 2008, accompagnée de la crise de la dette grecque, c’était quelque chose de marquant. Tout le monde craignait que le capitalisme ne s’en sorte pas et il fallait avoir de réelles convictions pour passer à l’achat de manière conséquente.
Le S&P 500 a chuté de près de 9 % le 15 octobre 2008. Dans les six mois suivants, l’indice a continué à baisser avant d’entamer une reprise durable en mars 2009. Un an après cette journée, l’indice avait progressé d’environ 23 %.
Crash du « Lundi noir » (1987) :
Le S&P 500 a perdu 20,5 % en une seule journée le 19 octobre 1987. Cependant, il avait récupéré toutes ses pertes en moins de deux ans et clôturé l’année suivante avec un rendement positif.
Pandémie COVID-19 (mars 2020) :
Après une chute de plus de 5 % sur plusieurs journées consécutives en mars 2020, le Nasdaq et le S&P ont enregistré des gains significatifs dans les mois suivants grâce aux mesures monétaires et fiscales massives. Par exemple :
Le Nasdaq a progressé de plus de 40 % sur l’année malgré la crise initiale.
Le S&P a terminé l’année avec un gain annuel d’environ 16 %.
En résumé, les tendances générales sont: – Les baisses importantes (>5 %) sont souvent suivies par des rendements positifs sur un horizon d’un an.
– À court terme (6 jours à quelques semaines), la volatilité reste élevée, mais des rebonds techniques sont fréquents.
Les rendements à long terme dépendent fortement du contexte économique et des interventions politiques ou monétaires.
Les données historiques montrent que les marchés ont tendance à se redresser après des baisses importantes, mais la trajectoire peut être marquée par une volatilité accrue dans les jours qui suivent.
Si on remonte un peu plus loin, il y a quelques exceptions notables…
1929 – Crash de la Grande Dépression: Les 28 et 29 octobre 1929, le Dow Jones a perdu environ 25 % en deux jours. Le S&P 500 (ou son équivalent à l’époque) a suivi une trajectoire similaire.
Le marché n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant-crash avant 1954, soit 25 ans plus tard (!!!).
2000-2002 – Éclatement de la bulle Internet: Le Nasdaq a perdu près de 10 % en une seule journée le 14 avril 2000.
Entre mars 2000 et octobre 2002, le Nasdaq a perdu près de 80 % de sa valeur. Cependant, certaines actions hors secteur technologique ont enregistré des gains (exemple : Berkshire Hathaway +25 % en 2000).
On peut donc constater que les périodes prolongées de déclin (exemple : crise de 1929 ou éclatement de la bulle Internet) sont généralement associées à des changements structurels dans l’économie.
Or, peut-on considérer que l’IA entraînera forcément un changement structurel dans l’économie ?
Se peut-il que, ce qui semble être une stratégie douteuse sur le plan économique (la politique économique aggressive de Trump), soit un coup joué (peut-être) un peu trop à l’avance ?
Autrement dit, serions-nous dans les conditions d’un changement structurel durable entraînant une longue période de plusieurs années de « difficultés » boursières ?
Il est évidemment extrêmement difficile de prédire l’impact réel de l’IA sur l’économie mondiale, de même que les décisions « innovantes » de Trump, et je ne m’y risquerai pas.
B/ Que fait l’investisseur particulier ?
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, mais simplement un exemple de ce qu’un simple particulier peut faire en ce moment.
En ce qui me concerne, j’ai suivi 3 « indicateurs »: Buffet, Technique et DCA.
1. Warren Buffet
J’ai toujours eu du respect pour Warren Buffet. Après tout, investir soi-même pendant près d’un siècle ne peut donner qu’une forte expérience à quiconque vivant assez longtemps avec un portefeuille suffisamment garni. Même un investisseur médiocre pourrait finir par apprendre de ses erreurs, et pour peu qu’on ait un réel talent, et bien on s’appelle Buffet !
Bref, je garde toujours un oeil sur ce qu’il fait, même si forcément, il a toujours un coup d’avance.
Mais regardons ce qu’il a fait ces derniers temps…
Vente massive d’actions en 2024 :
En prévision de la volatilité actuelle du marché, Buffett a vendu environ 134 milliards de dollars d’actions en 2024, réduisant considérablement les positions dans des entreprises comme Apple et Bank of America.
Cette stratégie a permis à Berkshire Hathaway d’accumuler une réserve de liquidités record de 334 milliards de dollars, soit presque le double par rapport à l’année précédente.
Performance exceptionnelle en 2025 :
Alors que le S&P 500 a chuté de 4,6 % depuis le début de l’année, les actions de Berkshire Hathaway ont progressé de 16,2 %, grâce à une gestion prudente et des investissements bien ciblés.
Des entreprises clés du portefeuille de Berkshire, comme BYD (+41 %), T-Mobile US (+21 %) et VeriSign (+23 %), ont surperformé malgré le contexte économique difficile.
Investissements dans les « bons » actifs :
Buffett a renforcé ses positions dans les bons du Trésor à court terme, profitant de rendements améliorés tout en protégeant ses liquidités contre la volatilité.
Il a également augmenté ses investissements dans les cinq plus grandes maisons de commerce japonaises (Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo, Itochu et Marubeni), qui jouent un rôle central dans l’économie japonaise et offrent une diversification géographique.
Anticipation du krach lié aux tarifs douaniers :
Le récent effondrement des marchés a été déclenché par les tarifs douaniers agressifs imposés par l’administration Trump.
Buffett semblait avoir anticipé cette crise en réduisant ses positions dans des secteurs vulnérables comme la technologie et la finance. Par exemple, Apple, qui dépend fortement de la Chine pour sa production, a vu son action chuter de 28 % depuis son sommet en décembre 2024.
Attente avant d’agir davantage :
Bien qu’il soit connu pour acheter lors des crises (« être avide quand les autres sont craintifs »), Buffett n’a pas encore effectué d’achats significatifs en réponse au krach actuel. Il pourrait attendre une baisse encore plus importante avant d’investir massivement.
Historiquement, il a utilisé des crises similaires pour acquérir des entreprises à des prix réduits (exemple : déploiement de 26 milliards de dollars entre 2008 et 2009).
Conclusion: Warren Buffett démontre une fois encore sa capacité à naviguer dans des marchés turbulents grâce à une stratégie prudente et bien calculée. En se positionnant avec une réserve massive de liquidités et en diversifiant ses investissements géographiquement (notamment au Japon), il est idéalement placé pour profiter d’opportunités futures tout en minimisant les risques immédiats. Ses décisions récentes mettent en évidence son approche disciplinée face aux valorisations élevées et aux incertitudes économiques.
J’ai donc suivi en partie ses actions, en gardant (alors que l’envie d’investir davantage me démangeait fortement) une grosse poche de cash (un peu plus de 42%, en incluant mes stablecoins).
Je me suis aussi délesté quelques peu de certaines de mes actions, la plupart pour racheter plus bas, mais j’ai surtout pris une position sur le BX4 (tracker short X2 sur le CAC40) et DSD (tracker short X2 sur le DAX) (l’ensemble reste aux alentours de 5% de mon portefeuille global). En effet, je ne suis pas du tout porté sur les produits à levier ni sur les options, mais j’aime faire une sorte de swing trading de temps à autre avec des trackers short. Au pire, je ne gagne presque rien ou je perd un peu, au mieux, cela m’aide à supporter la baisse globale de mon portefeuille.
On peut dire que je suis « long only », mais qu’il m’arrive de faire quelques exceptions sur une petite partie de mon portefeuille. En fait, c’est surtout pour marquer psychologiquement mon positionnement « prudent ». Si je reviens en cash, c’est que je crains une chute boursière ou dumoins que les mes autres actifs sont plutôt surévalués. Si je vais jusqu’à prendre quelques positions short, c’est que je crains un mouvement « prochain » et/ou violent. Comme personne ne peut timer le marché régulièrement, je me contente surtout d’accumuler passivement en DCA, en gardant du cash pour racheter quand cela baisse vraiment.
2. Les indicateurs techniques
Depuis plusieurs années, je ne regarde quasiment plus que les indicateurs sur ce graphique:
La moyenne mobile 200 semaines (ou autres périodicité): en dessous, j’achète, au-dessus, je vends. C’est un peu plus compliqué que cela, mais l’idée est simple.
Le RSI 14 (et sa moyenne mobile exponentielle 12): dans le vert, je pense acheter, dans le rouge, je pense vendre. Quand cela sort de ces zones avec des RSI vraiment extrêmes (<10 ou >90), en général, je n’hésite pas. Pour la moyenne mobile 12, sur certaines actions de fond de portefeuille, j’ai tendance à renforcer davantage quand le RSI passe sous sa MME12.
Un indicateur de bandes de Bollinger modifié, qui utilise des ratios de Fibonacci: quand les grosses bandes rouges sont atteinte, on est sur des extrêmes, qui sauf pour une action ultra-haussière (NVDA par exemple) est un signal de vente. De même pour la grosse bande verte, qui sauf pour des actions qui risquent la faillite ou de s’enfoncer durablement dans les décombres, est un fort signal d’achat.
Je l’ai déjà dit à maintes reprises, les signaux techniques ne sont rien sans une analyse plus fondamentale des raisons pour lesquelles ces signaux sont dans des extrêmes.
Par exemple, j’ai fais une très mauvaise entrée due à une sous-évaluation des risques sur Clariane, et j’ai bien eu du mal à y gagner quelque chose (mon PRU était à 3.94 €, mais j’ai réussit à enfin me débarasser de ma ligne sur à +6.12%). Après presque 2 ans et demi de patient DCA, ce qui me fait moins que l’inflation au final… Ceci dit, le signal technique de vente est venu pile poil au bon moment…
3. Dollar Cost Averaging
Comme la plupart de mes achats se font en DCA ou un Value Averaging, ou en une adaptation de ces méthodes (achat seulement si le RSI est sous sa MME12; seulement si le PRU baisse et que le cours est sous la MM200 semaines, etc), je me pose surtout la question de savoir quoi acheter, mais ni quand ni comment. Tant qu’il s’agit d’un actif de qualité (dont les ETF sur indices), il n’y a pas de raison de s’inquiéter à long terme.
C’est une méthode psychologiquement reposante, et qui entraîne des pointes d’optimisme en plein krach. Par exemple, là de suite, après une journée rouge sang sur les indices, je me dis « chouette, je vais racheter bien plus d’actions avec mes DCA ». Pourtant, bien sûr, une chute des indices ne fait pas du bien à mon portefeuille sur le coup. Mais à long terme, l’important est d’avoir un bon prix d’achat pour pouvoir dégager une marge de bénéfices intéressante.
L’autre question que je me pose souvent, c’est « quand vendre ». Là encore, soit je fais une sortie en « DCA inversé » soit j’ai des palliers prévus à l’avance, soit je sors une part (30, souvent 50%) sur certains signaux techniques, puis le reste sur une autre condition.
Par exemple, j’ai une position (environ 2% de mon portefeuille global) sur AT&T que j’avais commencé en 2018 il me semble, sur DEGIRO et que j’ai vendu en 2023 pour racheter plus bas sur IB, améliorant mon PRU. J’ai vendu « trop tôt » vers 22$ (avec un PRU de 16.77$ et pas mal d’années de dividendes), tout en me disant que cela pouvait encore monter plus haut.
J’ai mon ordre de vente à 30 $, mais je vais sans doute tout solder rapidement, car la bande rouge a été touchée (et j’aurai dû vendre, mais j’espérais que le prix psychologique des 30$ allait être frôlé).
Bref, je me sers des signaux techniques pour affiner mes entrées et mes sorties, mais surtout pour convaincre ma psychée d’agir. C’est d’autant plus difficile que l’on s’habitue à garder une position, surtout quand elle est gagnante et/ou qu’elle paie régulièrement des dividendes.
Comme j’essaie au mieux de n’investir que dans des valeurs que je garderai à long terme, c’est souvent juste pour racheter plus bas et optimiser les plus-values.
Conclusion
Quoiqu’il arrive (récession, crise économique majeure, ou simple krach « classique » et périodique), le plus simple est sans doute de continuer ses investissements, raisonnablement, avec méthode et rigueur, en attendant de meilleurs jours, qui finiront forcément par arriver. Même si j’espère que nous ne sommes pas partie pour 25 ans de baisse ou de stagnation, au pire, cela ne devrait pas être moins rentable que de juste être en cash à 100% !
Le passé nous apprend que dans la grande majorité des cas, d’ici quelques mois ou un ou deux ans maximum, tout actif de qualité qui aura été acheté maintenant, aura été une bonne affaire.
Et comme le disait Keynes :
« In the long run, we are all dead. Economists set themselves too easy, too useless a task if in tempestuous seasons they can only tell us that when the storm is past the ocean is flat again. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
« À long terme, nous sommes tous morts. Les économistes se donnent une tâche trop facile, trop inutile, s’ils ne peuvent, en des saisons tumultueuses, que nous dire qu’une fois la tempête passée, l’océan redevient calme. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
Disclaimer: Aucun contenu de cet article n’est un conseil en investissement. Ce site n’a que pour vocation de montrer divers points de vue. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement.
Mais je suis aussi investisseur depuis longtemps maintenant.
Je sais que même si un actif est le meilleur du monde, a tant d’avantages qu’il ne peut que monter jusqu’au ciel, je sais que cela ne se produira probablement pas.
Pourquoi ?
À cause de la psychologie humaine.
Si vous (ou un gestionnaire de fonds) réalisez de gros bénéfices, vous prendrez des bénéfices à un moment donné.
Il y a de nombreuses raisons : votre conjoint(e), votre nouvelle voiture, votre prêt hypothécaire, votre travail, vos enfants, votre santé, ou simplement parce qu’être riche dans un cimetière n’est pas un bon objectif à avoir.
Bien sûr, le cycle du Bitcoin vient de commencer (le halving doit encore se produire !).
Mais beaucoup de gens font déjà des (gros) profits.
Le Bitcoin est et restera pendant un certain temps, un actif très volatil.
Ainsi, à partir de 72000 $, nous pouvons facilement chuter de -20% sans avoir de problème avec le marché haussier actuel.
Voici un exemple, juste un exemple.
Je vais bientôt publier ma stratégie personnelle de prise de bénéfices. (Et vous verrez que je suis beaucoup plus optimiste à propos du Bitcoin…)
Remarque : Exprimé en or, les plus hauts de 2021 ne sont pas encore atteints…
Exemple de Stratégie de Prise de Bénéfices avec Niveaux et Proportions :
Investissement Initial : 10 000 $ à 30 000 $ par Bitcoin, soit 0,333 Bitcoin.
Valeur Actuelle : 72 000 $ par Bitcoin, pour un total de 24 000 $.
Objectif : Prendre des bénéfices à la hausse tout en maintenant une exposition au Bitcoin.
Stratégie :
Vendre 30% de votre Bitcoin (0,1 Bitcoin) à 72 000 $. Bénéfice : 7 200 $. Bitcoin Restant : 0,233 Bitcoin. Définir une limite de pertes sur le reste de votre Bitcoin à 60 000 $. Si le prix baisse à 60 000 $, vous vendrez automatiquement vos 0,233 Bitcoin pour une perte de 2 664 $. Si le prix continue de monter, vous conserverez votre Bitcoin et profiterez de l’augmentation. Justification :
Vendre 30% vous permet de sécuriser une partie de vos bénéfices. La limite de pertes protège votre capital en cas de baisse des prix. Garder 70% de votre Bitcoin vous permet de profiter d’une éventuelle poursuite de la hausse. Autres Options :
Utiliser une limite de pertes dynamique. La limite de pertes s’ajustera automatiquement pour suivre l’augmentation des prix. Étaler votre prise de bénéfices sur plusieurs niveaux. Cela vous permet de lisser vos bénéfices et de réduire le risque lié à la volatilité.
Important :
Cette stratégie est un exemple et peut ne pas convenir à votre situation. Adaptez votre stratégie à vos objectifs et à votre profil de risque. Bien sûr, cela fonctionne également pour Polkadot, Ethereum ou tout ce dans quoi vous avez investi (actions, or…).
Diclaimer : Cet article n’exprime que l’opinion personnelle de son auteur et ne constitue pas un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres investissements !
Ma stratégie globale est d’avoir autant de bitcoins que possible d’ici 2025. Bien sûr, j’ai un mix de cryptomonnaies, et à l’heure actuelle, le bitcoin ne représente « que » environ 55% de mon portefeuille crypto.
Les deux autres prétendants au podium sont Ethereum et Polkadot, avec plus de 11% chacun. Le reste est diversifié à travers une dizaine de cryptomonnaies. En général, je n’interviens presque pas dans ce trio. Donc, presque 80% de mes cryptos sont en mode HODL. Les 20% restants servent d’optimisateurs pour Bitcoin.
En d’autres termes, j’essaie de battre le marché avec des trades oscillants, plus ou moins à long terme. Selon mon expérience avec le marché boursier, je sais que les rendements proviennent principalement du fait d’être constamment investi (avec ou sans dividendes, cela n’est pas la question pour moi).
Évidemment, en cas de fortes fluctuations du marché, cela peut être mentalement stressant de voir une partie importante des profits disparaître. Mais, à long terme, c’est une stratégie qui s’est toujours avérée gagnante. Donc, j’essaie de faire la même chose avec les cryptomonnaies. De toute évidence, le comportement est similaire, bien que plus volatile. En fin de compte, il aurait été préférable d’acheter du Bitcoin le plus tôt possible et de ne jamais vendre. Cela dit, j’aime bien réaliser des profits de temps en temps. Ça ne me servira à rien d’être la personne la plus riche du cimetière !
Il me semble donc que le moment de prendre des profits est venu. Nous sommes à une phase cruciale du cycle. D’une part, il y a une pression d’achat due aux ETF spot, d’autre part, nous venons d’atteindre des seuils psychologiques importants (50 000 $ sur Bitcoin, 3 000 $ sur Ethereum). De plus, de nombreux indicateurs de surachat sont dans le rouge, y compris sur des graphiques hebdomadaires.
Si l’on regarde le leader du groupe, à savoir Bitcoin, une correction saine pourrait se produire jusqu’à la zone des 42 000 $ sans compromettre ni la pression d’achat (qui peut aussi temporairement devenir une forte pression de vente) des ETF, ni l’affaiblissement continu des monnaies fiduciaires, ni la promesse (ou le phénomène réel) de l’adoption des cryptomonnaies. Cela dit, cela représenterait tout de même une baisse significative de -20%.
(Suracheté sur les graphiques quotidiens et hebdomadaires, divergence baissière du RSI sur le quotidien… Il y a de l’espace pour atteindre les 42 000 $ ou moins, du moins au niveau de la moyenne mobile à 200 jours sur le graphique quotidien.)
J’ai vendu tous mes Fantom et HBAR (qui représentaient ensemble environ 5% de mes cryptos).
L’objectif est de générer de la liquidité pour acheter plus de Bitcoin. (En passant, j’abandonne FTM, qui me semble moins prometteur depuis le piratage de Multichain, mais j’ai l’intention de reprendre des HBAR à un meilleur prix, après avoir fait environ 20% de profits en termes d’euros investis).
En résumé, je pense qu’une correction va se produire, mais je conserve une grande confiance dans ma stratégie, avec la première évaluation prévue pour 2025. Il est toujours important d’avoir une perspective à long terme…
Remarque: à l’instant où j’écris, les cryptomonnaies représentent 39,52 % de mon portefeuille d’investissement global. Beaucoup d’investisseurs traditionnels trouveront ça énorme, mais pour le moment, cela s’avère extrêmement rentable. Pour moi, aussi curieux que cela puisse paraître après mon parcours boursier très classique (quoique…), c’est une source de diversification par rapport aux actions, ETF, et au cash !). J’ai une allocation atypique. Grosso modo, le cash (non rentable) est une sécurité contre le risque et la volatilité des cryptos (en plus d’offrir une réserve en cas de krach sur le marché action ou autre cygne noir). Bien sûr que cela nuit à mon rendement, mais comme le reste surperforme… Enfin bref, à chacun sa stratégie !
Disclaimer : Tout ceci n’est qu’une réflexion personnelle et ne constitue en aucun cas un conseil en investissement. Chaque individu est entièrement responsable de ses actions sur les marchés !
Ca y est. L’approbation des ETF spots sur bitcoin aux USA a été donnée… Après des rebondissements épiques allant jusqu’au « hack » du compte X de la SEC qui annonçait trop tôt l’approbation, nous y voilà.
Bon, depuis le marché peine un peu en fait. Rien ne semble avoir changé. Cependant, le volume cumulé de ces ETF bat tous les records, et même si beaucoup de choses se règlent OTC, sans impact visible sur les cours, la situation ne va pas durer. Car tôt ou tard, les cours rejoignent les intérêts financiers du plus grand nombre.
Autrement dit, en cette année de halving (aux alentours du 20 avril prochain normalement), nous devrions assister à une belle montée des prix du bitcoin. « Devrions », car beaucoup de choses peuvent se passer sur les marchés globaux. Et n’en déplaisent aux maximalistes, bitcoin n’est pas encore isolé dans sa bulle glorieuse. Tout est (plus que jamais) lié.
Depuis un mois, le moteur cale, mais c’est sans doute pour mieux repartir…(?) On remarque bien que les résultats d’ensemble sont très contrastés, qu’il n’y a plus un effet « flight to quality », mais plutôt de la spéculation et des flux d’investissements.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Depuis fin novembre dernier, la valorisation de mon portefeuille crypto a encore bien progressé (+31.23%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement par rapport à un indice sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022 (alors qu’elles sont bien injectées…).
En valorisation totale (en euros), le portefeuille est enfin revenu positif (+7.89%) depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela inclus les pertes réalisées de l’affaire FTX (dont je pourrais peut-être un jour voir un petit bout revenir…). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes, mais que la patience (et le DCA) finissent par être payants… Je rappelle aussi que je n’ai pas pris en compte ici les gros gains réalisés depuis 2020 pendant le gros bullrun qui a eu lieu, avant que je ne fasse ce reporting à partir de 2022, donc en gros à travers un gros bear market…
au 4-2-2024
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte et qui finit toujours par permettre de remonter une pente, tant que l’actif ne tombe pas à 0 évidemment (valable aussi et surtout en Bourse !). Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
4-2-2024 – 14h CET
Depuis novembre 2023, il s’est passé encore une fois beaucoup de chose, dont notamment l’approbation des ETF spot sur bitcoin aux USA… Le fameux adage boursier « buy the rumor, sell the news » a l’air d’avoir encore fonctionné… Ceci dit, les institutions sont de grosses machines qui prennent du temps à démarrer. En ce qui me concerne, à part un krach majeur sur les marchés actions (et il y a assez de raisons pour qu’il puisse se produire un black swann dans la longue liste des problèmes géopolitiques et monétaires…), je ne vois pas comment d’ici 2025 le marché crypto ne s’envolerait pas bien plus haut…
1. BTC: Le bitcoin, après avoir frôlé les 50 000$, retombé sous les 40 000$, nous voilà dans la zone des 42-43000$. Personnellement, cela me va très bien, mais il est évident que la volatilité va revenir…
2. DOT: Mon gros pari sur le Polkadot est toujours … Un pari… D’un côté, l’écosystème polkadot se développe proprement, lentement mais efficacement, de l’autre côté, ce n’est pas le seul… La folie récente des inscriptions a montré que le réseau Polkadot pouvait gérer haut la main un afflux de transactions, pendant que de nombreux autres (Avax-EVM, Optimism, Arbitrum, etc) s’effondraient, devaient être « relancés », etc… Les développements récents de l’écosystème, avec HydraDX notamment, qui offre un beau DEX, sont prometteurs. Wait & See.
3.ETH: Toujours à la traîne, il reste cependant robuste au-dessus des 2000 $. Et mine de rien, ses challengers doivent déjà faire au moins aussi bien.
4. XMR: J’ai introduit le Monero dans mon portefeulle, avec une très petite stratégie de DCA hebdomadaire dès que le cours est sous la MM200 en hebdo. J’ai également arbitré une part de mes bitcoins pour un swing trade à moyen terme qui est perdant pour le moment. Il a une assez faible volatilité ces derniers temps… De part les caractéristiques du Monero liées à son anonymat, il va devenir difficile de l’acheter ou le revendre sur une plateforme régulée… Pour le moment, Kraken résiste encore, mais je n’ai que peu de doute sur son délistage futur. En cas de régulation forte, il pourrait devenir “l’ultime recours”. Il est très difficile de faire des projections sur sa valorisation une fois qu’il ne sera plus qu’accessible à travers des plateformes décentralisées, mais il peut y avoir une surprise dans les deux sens… Avec une capitalisation actuelle de seulement 3 milliards, son prix pourrait exploser à la hausse en cas de forte demande quasi-planétaire d’une cryptomonnaies décentralisées et échappant aux régulations.
5. USDC: J’ai vendu quelques tokens que je trainais depuis trop longtemps comme XEM, fait quelques trades gagnants avec INJ, reçus quelques airdrops que j’ai aussitôt vendus, bref, me voilà à nouveau avec quelques stablecoins que je compte réinvestir, probablement sur bitcoin à la prochaine correction.
6. HBAR: Il a bien progressé, j’ai failli vendre 1/3 sur ma première cible à 0.10 $ qui a été brièvement touché. Mais le temps de les sortir du stockage froid, la fenêtre de tir était passée. Et tant pis, je garde une certaine confiance dans ce token, qui peut s’avérer bien rentable en cas de réel bull market crypto à venir…
7. GNO: Le jeton de gouvernance du réseau Gnosis/XDai, très orienté décentralisation, s’est bien apprécié. J’ai vendu 1/3 à ma première cible vers 250 $. Il a récupéré et j’attends donc ma 2eme cible vers 350-400$ (j’utilise des TP dynamiques basée sur des déviations des bandes de Bollinger, donc cela dépend aussi de la dynamique des mouvements des cours).
8. EOS: Celui qui “aurait pu” semble arriver en fin de course. Il a rebondi, mais pas autant que le marché et à part être une réserve de valeur sans inflation excessive, je ne vois pas bien son intérêt. Cela fait bien deux ans que j’essaie de m’en débarasser. Disons qu’en cas de bullrun réel, je compte sur son côté éprouvé pour profiter de la hausse.
9.FLOW: Le champion des NFTs a subi le sort réservé aux NFTs en général: dégringolade ! Sa tokenomics est trop inflationniste et je crains que c’est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire avec le Proof of Stake: un token qui se paie lui-même en se diluant à terme. Pour le moment, je transforme le résultat de cette dilution en BTC… En attendant de m’en débarrasser tout comme l’EOS, au prochain bullrun. Ceci dit, 1,5% de mon portefeuille, ça fait beaucoup, mais pas tant que ça. Surtout si on prend les revenus de staking en compte, sous forme de bitcoins.
10. FTM: Un token que j’utilisais souvent pour faire un peu de swing trading… Peut-il encore faire quelque chose lors du prochain bull run ? Je ne sais pas. Dans un premier temps, il faudrait déjà que le cours passe la MM200 en hebdo, au-dessus de 0.55 $. S’il ne le fait pas avant 2025, il ne le fera plus jamais. En attendant, ma cible est vers 0.95/1$, même si j’ai de réelles hésitations à sortir au prochain contact de la MM200, car je ne vois pas vraiment d’avenir dans cet écosystème. La fin de Multichain a-t-il été le coup fatal ?
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Les sorties du trimestre:
Outre mes vieux tokens XEM, j’ai utilisé mes EUROe pour mes DCA en ETH. Non pas que j’ai quelque chose contre ce stablecoin, mais je suis plutôt baissier sur l’euro en général par rapport au dollar. Surtout dans un monde de réglementation décalée comme le semble le préparer l’Europe. Cela ne m’étonnerait pas que l’Europe interdise tout stablecoin en euros, pendant que les USA sont plus pragmatiques à partir du moment où c’est une entreprise américaine qui contrôle le jeu et que les dollars vont au bon endroit, la réglementation saura faire de souplesse… Le plus drôle serait que les stablecoins en euros finissent par être ceux de Circle, face à une crypto made in BCE…
Les entrées du trimestre:
Je m’était fortement allégé sur Moonriver (avant sa forte progression !) pour ne pas trop m’exposer à l’écosystème Polkadot…. Pour mieux revenir en DCA sur HydraDX et Centrifuge… Entre un token d’un DEX grandissant en plein développement et un représentant de l’économie des real wordl assets, me voilà à nouveau sur Polkadot. Mais effectivement, j’ai des raisons de penser que cet écosystème est sous-valorisé actuellement.
Par contre, ma stratégie générale reste de me concentrer sur bitcoin, sauf si je pense que la volarisation relative pourrait être meilleure dans certains autres cas…
Remarques sur mes stratégies d’achat:
La progression globale du marché crypto peut croître rapidemment pendant cette année. Je suis davantage en attente d’un DCA de sortie que l’inverse, mais tant que le bitcoin n’a pas franchi les 65000 $, je ne vois pas d’urgence.
Si les plus bas ont bien été faits cette année, je suis très exposé en cryptos.
Si ce n’est pas le cas, j’en profiterai pour en reprendre un peu. Mon échéance reste 2025 pour réévaluer mes stratégies.
Nul n’est devin !
Faites vos propres recherches et forgez-vous votre propre avis et surtout, ne vous fiez qu’à votre propre opinion en matière d’investissement !
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024 (nous y sommes donc)-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
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Notez que ces dix principales positions représentent 92.7% de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus). La concentration de mon portefeuille continue donc.
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas du genre à passer mon temps à courrir après des airdrops.
Je trouve le rapport gain/risque peu favorable. Si on veut éviter de se faire siphonner son wallet pour avoir, au bout de plusieurs centaines d’opérations, cliqué sur le mauvais lien (l’erreur humaine arrivera fatalement tôt ou tard), il n’y a qu’une solution: être méthodique et paranoïaque, en s’assurant d’utiliser de très nombreux wallets, avec peu de tokens sur chacun pour limiter les risques.
Bref, cela ne m’intéresse pas du tout de consacrer autant de temps pour, de temps en temps, un airdrop rentable.
Par exemple, il y a quelques jours, j’ai bénéficié de l’airdrop de tokens $wen… Que j’ai aussitôt revendus.
Et oui, j’en ai tiré environ 65 $… Je rate peut-être un X10, mais franchement, j’ai mieux à faire que de collectionner et de spéculer avec des « poèmes numériques à tête de chat mignon ».
Hier, j’ai reçu 700 $JUP, que j’ai pu revendre à 67 centimes.
Tout cela pour avoir utilisé à l’occasion le DEX Jupiter sur le réseau Solana, cela s’appelle de l’argent réellement gratuit (en tout cas pour moi, rien ne se crée magiquement !).
Pourquoi ces choix ? En ce qui concerne les meme coins comme $wen, je ne pratique pas. Evidemment, il y a des pics spéculatifs, mais franchement, à moins de bien connaître une équipe de développeurs en particulier, juste avant le lancement, je ne vois pas comment cela peut être rentable sans y consacrer tout son temps et faire une véritable gestion des risques entre les « reck tokens » qui vont très rapidemment à leur réelle valeur de zéro, et ceux qui peuvent, pendant une certaine durée être rentable. Voir même TRES rentables parfois, mais après tout, certaines oeuvres d’art moderne atteignent aussi des prix incroyables, ou même des bulbes de tulipes fût un temps.
Si ici on est sur quelque chose de sérieux et de tangible, à savoir un échange décentralisé, qui fonctionne, qui se développe, qui a un avenir lié à Solana. En ce qui me concerne, je trouve l’écosystème Solana peu engageant pour une multitude de raison en commençant par l’absence de décentralisation et la difficulté de suivre les flux d’argents. Entre la galaxie FTX et des fonds d’investissements plus ou moins douteux, il n’y a pas que de l’argent propre. Dommage, car il y a aussi certainement des entités tout à fait respectables qui tentent de développer ce concept de « Proof of History », qui a ses avantages et aussi ses limites.
Je ne vais pas partir sur une analyse de Solana, mais clairement, l’un des gros avantages (qui explique à mon avis sa résilence) de cette blockchain, c’est qu’elle est assez « user friendly », rapide et efficace.
En ce sens, un DEX (ou plus précisément un aggrégateur de DEX) qui a fait ses preuves tel que Jupiter peut s’avérer un bon pari spéculatif. Pour ceux que ça intéressent, je vous mets le lien vers quelques statistiques récentes.
A titre personnel, je l’ai utilisé pratiquement pour toutes mes (assez peu fréquentes) interactions avec l’écosystème Solana depuis deux ans environ. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai eu droit à un airdrop.
Donc, Jupiter peut se développer et son token peut gagner de la valeur. Mais… Je ne connais aucun token de DEX qui a un intérêt pour du long terme. Par définition, ils finissent dilués en tant qu’incitation/récompense pour utiliser le DEX en question.
Je ne me suis pas penché avec détails sur les tokenomics, mais disons que pour le moment, le token ne repose pas sur grand chose (sauf évidemment sur la position dominante de Jupiter sur Solana).
Quoiqu’il en soit, à partir du moment où il va encore y avoir plusieurs airdrops, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas au moins un meilleur point d’entrée qu’actuellement. D’ailleurs, rien qu’en 24h, le token a fortement baissé. Si on veut investir sur l’avenir de Jupiter, autant le faire à un meilleur moment.
Bien sûr, si soudainement, le bitcoin fonçait vers ses plus hauts et au-delà, le token JUP ira certainement sur la Lune ou au-delà, mais dans ce cas là, j’ai bien d’autres investissements spéculatifs qui vont partir très loin également.
Pour résumer, à chacun de faire ses recherches sur un token en particulier, mais c’est bien le résultat des ces réflexions qui doivent vous décider à acheter ou non, pas la « hype » du moment ou la promesse d’un futur radieux (même, et surtout, avec des jolis chatons mignons pour vous l’annoncer).
En conclusion, je pense que la chasse aux airdrops est le meilleur moyen de se faire plumer, que ce soit par un clic malheureux sur un mauvais site ou parce que cela vous enferme dans des spéculations hasardeuses sans réfléchir à la vraie valeur de ce que vous achetez.
Au final, les airdrops, c’est un peu « l’échantillon gratuit » pour appâter le chaland…
Raison de plus de se méfier.
PS: Cela vaut aussi pour votre banquier qui tente de vous refourguer une assurance vie ou une sicav tout aussi pourrie, mais bien emballée.
Disclaimer: Tout ce qui est écrit dans cet article n’est que l’avis personnel de son auteur et ne réflète en rien un conseil en investissement. Chacun est libre et responsable de ses propres décisions en matière d’investissement.
Le fait que la Terre ait, une fois encore, accompli un tour complet autour du Soleil, semble être une période propice aux bilans et à la plannification de l’avenir.
Je vais donc faire un petit bilan de cette année 2023 fort mouvementée, mais plutôt positive dans le domaine de l’investissement.
Entre le 1er janvier 2023 et le 29 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une fulgurante progression de +55% (et même +138% si on compte les conséquentes entrées de cette année faste !)
Cela peut paraître impressionnant, mais je suis fortement exposé au cryptomonnaies, qui ont connu une très belle (fin d’)année 2023 !
Cependant, avant de penser que je suis un génie de l’investissement, il faut relativiser avec une année 2022 très médiocre (pour les mêmes raisons d’exposition aux cryptos).
Si on prend mon TRI annualisé sur 3 ans, il n’est « que » de 10,7%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Remarques: 1. J’ai commencé par suivre mes investissements avec XlsAsset (de l’excellent site https://www.investisseurs-heureux.fr/ ) qu’à partir de 2021 2. Je ne fais plus que des mises à jour une fois en fin d’année, mais pas en 2021; la courbe verte de la valeur nette est donc faussée car je ne mets à jour mes entrées qu’en fin d’année (il faudrait relier les points entre chaque mois de janvier) 3. J’ai eu diverses rentrées d’argents assez importantes que j’ai basculé de mon épargne classique – que je ne compte pas dans mes avoirs, au même titre que ma résidence principale – vers ma comptabilité « investissement », d’où l’aspect linéaire de courbe d’actif net) 4. Je n’indique jamais des valeurs en euros dans mon blog, car cela ne regarde que mon inspecteur des impôts et je trouve cela au mieux exhibitionniste et au pire indécent dans un monde aux richesses si mal réparties …
Mon allocation d’actifs s’écarte de mes habitudes.
En effet, j’ai une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin).
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, je pense qu’il va encore y avoir une forte surperformance pendant au moins un ou deux ans encore (et sans doute bien plus).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2023, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold.
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un « bon moment » pour être investi.
Toute ma performance vient d’actifs risqués, donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2024:
Je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging, j’y reviendrai) pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
Comme je prévois des turbulences, je me suis décidé sur:
AMUNDI PEA OBLIGATIONS DÉTAT EURO UCITS ETF ACC, car le scénario d’un accroissement des taux me parait moins probable qu’à une baisse soit pour des raisons économiques (pour éviter une déflation) soit pour une Nième relance (en cas de krach, ou de mini-krach, du marché action).
ABC Arbitrage, qui me semble sous-évalué et qui peut profiter d’un regain de volatilité, y compris dans des scénarios pessimistes pour la Bourse en général.
Un ETF sur les énergies. J’hésite encore entre SPDR MSCI WORLD ENERGY UCITS ETF ou tout simplement Total Energies et Amundi MSCI New Energy ESG Screened UCITS ETF Dist. Je n’ai pas encore décidé, mais il se peut que je tranche en prenant moitié/moitié. Les deux premiers sont sur des plus hauts, mais à juste titre et je n’aime pas spécialement la manie d’Amundi de remanier tous les quatre lundis leurs ETF. Bref, j’hésite ! [EDIT du 8/1/2024: Finalement, j’ai tranché pour iShares Global Clean Energy UCITS ETF (INRE) en version accumulation.EDIT du 29/12/2024: J’ai encore changé d’avis fin janvier et je me suis décidé pour La Française des Energies (FDE), qui a fait encore moins bien qu’INRE !]
En ce qui concerne les cryptomonnaies, mes stratégies d’investissements ont toutes pour cible 2025. Nous verrons bien d’ici là… Je continue donc un petit DCA sur quelques élues (Bitcoin, Ethereum et Polkadot…) et des renforcements après les (fréquentes) baissent violentes sur quelques autres avant de prendre une décision pour la suite. A noter que j’ai déjà des cibles de prises de profits partiels régulières. Ce n’est pas dans le feu d’un bullrun sur les cryptomonnaies que l’on peut prendre des décisions rationnelles; il vaut mieux avoir un plan précis ou du moins des étapes clés pour s’en sortir au mieux).
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2024 !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cela fait plusieurs semaines que j’étudie le fascinant concept des Inscriptions. D’un certain point de vue, on peut considérer que cela pousse très loin la notion de valeur marchande. On est à la limite de faire du commerce avec des « mots » inscrits selon un procédé qu’une majorité accepte.
Comme pour tout ce qui capte mon attention, j’essaie toujours par moi-même. Par exemple, la semaine passée, j’ai investi une « toute petite somme » en tokens AVAX pour inscrire « asct » sur la blockchain. J’ai multiplié ma mise initiale par un nombre incroyable pour un investisseur classique (X25 pour le moment, sachant qu’il m’en reste encore 1/4 de ma position initiale, bien que la valeur puisse chuter, avec mes meilleures ventes réalisées à plus de X50). Comme la folie des inscriptions s’est propagée à presque toutes les blockchains, j’ai participé à d’autres inscriptions. Ici le principe est d’être dans les premiers. Sauf peut-être une ou deux exceptions, on est clairement dans un modèle financier basé sur des bulles.
Déjà en 1636, des riches négociants Hollandais achetaient à des sommes folles des bulbes de tulipes, ceux qui se sont arrêtés à temps ont pu fortement s’enrichir. Les autres se sont retrouvés ruinés après l’éclatement de la première bulle spéculative de l’histoire.
Je ne doute pas un instant que les inscriptions vont suivre le même chemin, en beaucoup moins de temps, car dans le Web3, tout va très vite.
Quoiqu’il en soit, c’est un phénomène très intéressant qui en dit long sur la mentalité des foules de cryptoinvestisseurs, eux-mêmes se surnommant les Degens (« dégénérés »).
Mais revenons aux explications de base. Je m’excuse par avance auprès de mes anciens lecteurs intéressés par la Bourse, mais après tout, je suis et je reste un Investisseur (très) Particulier ! La partie qui suit est assez technique, bien qu’écrite dans un soucis de vulgarisation.
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Traduction (et remarques personnelles):
Récemment, le standard BRC-20 gagne une attraction incroyable et les Inscriptions explosent sur différentes chaînes.
L’inscription fait référence au processus d’incorporation d’informations, souvent des signatures cryptographiques, au sein de transactions ou de contrats intelligents.
Contrairement à l’ERC-20 (Ethereum), où les jetons sont émis et distribués sur la base de contrats intelligents existants, les jetons d’inscription sont déployés, émis et transférés en stockant des valeurs de données dans les messages de transaction (données d’entrée) via des auto-transactions (c.à.d. que l’on envoie une transaction « vide » hormis le message correspond à l’Inscription voulue à sa propre adresse).
Cependant, le concept d’Inscription est très méconnu, voire déroutant, et certains pourraient se demander pourquoi nous devrions choisir cela plutôt que l’ERC-20.
Mais personnellement, je pense que la beauté de l’inscription réside dans le fait qu’elle est équitable pour tous, et ce point est maximisé lorsqu’il s’agit de « Meme Coins ».
Le plus grand risque de négociation de jetons mèmes était le risque de manipulation de la liquidité par les développeurs, ou de largage de jetons (« Airdrop ») par des équipes et des tiers qui étaient vendus ou distribués sans votre connaissance.
L’ironie est que sur une blockchain décentralisée, vous vous fiez à la confiance en l’équipe de développeurs et aux influenceurs qui l’ont recommandée, alors qu’avec l’Inscription, n’importe qui peut participer à l’émission, tant qu’il paie les frais de gaz, et n’importe qui peut vendre en même temps.
Chaque chaîne a une manière différente de faire l’inscription. L’EVM (donc tout ce qui est basé sur l’Ethereum et ses sidechains et autres Layers 2) utilise une interface utilisateur similaire aux NFT (les transactions réelles sont basées sur les données d’entrée), Solana utilise les NFT pour effectuer des transactions avec l’émission, et Near enveloppe les inscriptions en jetons fongibles pour prendre en charge les transactions AMM.
Comme l’information est fragmentée, technique et inconnue, aujourd’hui je vais vous guider de A à Z sur le fonctionnement de l’inscription sur l’EVM.
L’inscription commence par le déploiement. L’inscription est émise en déployant une chaîne JSON(basé sur le Javascript) dans une transaction qui spécifie ce qui suit.
« p » : Nom du protocole (par exemple, BRC-20, ARC-20, etc.). L’inscription sur l’EVM suit généralement le nom du protocole donné par le premier jeton d’inscription émis.
« op » : Type d’événement (déploiement, émission, transfert). En cas de déploiement, réglez-le sur déploiement.
« tick » : Nom du jeton. BRC-20 a un maximum de 4 caractères, mais pour l’EVM, il n’y a pas de limite.
« max » : Émission maximale. L’émission maximale est généralement fixée à 21 000 000. Ce nombre peut être modifié de manière flexible en fonction de la quantité maximale d’émission.
« lim » : Limite d’émission. Cela peut être utilisé de différentes manières, mais définir un chiffre bas augmentera le nombre de transactions nécessaires pour atteindre une émission de 100%. Cependant, si vous le fixez trop bas, seules quelques personnes pourront émettre, ce qui rendra difficile la création d’une communauté. Généralement, on le fixe à 1000.
Je vais déployer un jeton appelé $astr sur le réseau Astar EVM, auquel semble-t-il personne ne semble s’être encore inscrit.
Je voulais émettre 21 millions par lots de 1000, donc j’ai déployé la chaîne JSON suivante en utilisant l’outil d’inscription « unieths » (personnellement, j’ai utilisé TokenPocket sans soucis et il en existe de nombreux autres).
Maintenant que $astr est déployé, émettons $astr. L’émission nécessite une chaîne JSON suivante.
« p » : identique au nom du protocole que vous avez utilisé pour le déploiement
« op » : émission
« tick » : astr
« amt » : 1000
La chose importante à noter ici est que vous utilisez « amt », pas « lim », pour spécifier la quantité à émettre, et la quantité doit être la même que la valeur « lim ». Si vous saisissez un nombre différent, la valeur hexadécimale sera modifiée et ne sera pas reconnue par l’Indexer, car la plupart des indexeurs indexent la valeur hexadécimale.
Dans le même outil, j’ai créé une transaction avec les données d’entrée suivantes.
L’inscription dépend entièrement du point de départ et du consensus social. Il y a cependant un hic. N’importe qui peut effectuer des transactions avec les chaînes de données de déploiement et d’émission mentionnées ci-dessus, et l’émission peut être laissée dans un nombre infini de transactions.
Cela signifie que vous pouvez effectuer le déploiement de $astr et l’émission du même jeton plusieurs fois au-dessus de l’offre maximale (max supply) et de la limite (lim). C’est pourquoi la rapidité de la transaction de déploiement est si importante… La légitimité compte !
En Web3, il y a une prime au premier arrivé, donc cela est pris plus au sérieux que vous pourriez le penser. Il y a eu des cas où nous émettions avec enthousiasme, seulement pour avoir un énorme problème quand une transaction plus ancienne était découverte. (J’aime l’analogie avec la découverte du plus vieux ossement humain, qui a une grande valeur scientifique, jusqu’à ce qu’on retrouve quelque chose de plus ancien…)
Dans le cas de $AVAL émis sur Avalanche, plusieurs transactions de déploiement ont été trouvées, et la transaction de point de départ avait la mauvaise chaîne JSON, de sorte que le nombre de $AVAL émis était compté différemment. Mais un consensus social a été construit parmi les personnes qui ont émis.
L’émission a moins de problèmes que le déploiement. Cela est dû au fait que si nous avons un point de départ clair, nous pouvons compter les transactions d’émission max/lim sur le principe du premier arrivé, premier servi (FCFS) et obtenir une image claire de l’endroit où commence et se termine l’inscription valide.
Pour le $AVAL ci-dessous, j’ai compté 21 millions à partir du numéro de bloc 37942008.
Mais il y a une chose qui manque, n’est-ce pas ? L’adresse du destinataire. Comment savons-nous à qui nous envoyons et comment cela est-il traité ?
C’est là qu’intervient l’Indexer. L’indexer agit comme un registre qui garde une trace de qui détient combien de jetons et de la manière dont ils circulent. Il existe de nombreuses façons de faire de l’indexation, mais pour brc-20, nous utilisons libbrc20-indexer créé par unisat, pour l’EVM, nous utilisons le déploiement, qui crée une auto-transaction, et contrairement à l’émission, nous gérons les transferts et les transactions en créant une transaction avec la valeur « to » définie sur l’adresse du destinataire dans la transaction. Cela permet au solde dans l’indexer de fluctuer tandis que le montant total reste constant.
C’est ainsi que fonctionne également Inscription OTC.
C’est tout pour la façon dont fonctionne l’Inscription.
Anecdotes sur l’Inscription
Je voudrais terminer ce message en partageant mes expériences et conseils sur l’Inscription jusqu’à présent.
Lorsque l’Inscription est déployée sur une nouvelle chaîne, il n’y a pas d’indexer ni de place de marché, donc les échanges se déroulent principalement en vente libre (OTC), et si personne ne crée d’indexer ou de place de marché, c’est une perte de gaz. Vérifiez s’il y a un projet en train de le construire.
Le prix de l’Inscription EVM est formé de manière similaire à celle des NFT FP.
Il y a beaucoup de bruit autour des données de déploiement et d’émission, il est donc important d’apprendre rapidement et de faire vos propres jugements.
Le format de la chaîne JSON pour l’émission ne change pas de la forme ci-dessous, il est donc bon de le mémoriser. {« p »: »ast-20″, »op »: »mint », »tick »: »astr », »amt »: »1000″}
Chaque chaîne a sa propre historique d’inscription, la plupart de la capitalisation boursière provient des première à troisième inscriptions sur une chaîne donnée. Il est surtout nécessaire de saisir très rapidement la première.
Nos amis Chinois prennent l’Inscription au sérieux et font avancer l’histoire. (Accessoirement, la saturation des réseaux à cause des inscriptions est également un excellent stress-test… Pour le moment, je distingue les blockchains qui ont dû s’arrêter et celles qui ont simplement vu leurs frais de transactions explosés…)
Record battu ! Presque 5 mois depuis la dernière newsletter (qui se voulait presque hebdomadaire au début). Je me concentre sur d’autres choses plus importantes qu’un petit blog gratuit et de plus, le marché crypto n’était guère intéressant jusqu’à sa remontée.
J’exagère évidemment, car le marché crypto est bien l’un des plus intéressant qu’il soit. Pas un jour sans hack, réglementation anti-crypto bureaucratique ou affaire liée à la SEC. Rien que cette semaine, pas moins que la démission de CZ, le célèbre PDG du (encore) plus gros CEX du monde. D’ici à apprendre sous peu qu’il est en cavale ou accidentellement victime d’un accident accidentel…
Mais revenons au marché crypto.
Le plus simple est de dire que ça y est. Depuis quelques mois, le long marché baissier semble terminé. Evidemment, rien n’est jamais certain et un -25 ou -40% peut arriver du jour au lendemain. C’est aussi ça l’investissement dans des actifs volatiles !
Quoi qu’il en soit, c’est bien le bitcoin qui a mené la danse jusqu’à présent.
Et cette dominance, bien que relativement élevée, n’est peut-être pas encore finie… Classiquement, le bitcoin est fort quand le marché tombe et que mécaniquement, les altcoins chutent encore bien davantage. Ici, c’est le marché d’ensemble monte, mais le bitcoin reste fort. Donc un phénomène de « flight to quality » ?
Pendant cette année maussade sur le marché crypto, je me suis attaché à renforcer logiquement la part de bitcoin dans mon portefeuille. Et visiblement, j’ai bien fait.
Rien que ce dernier mois a été vert pour tout le marché ou presque. Certains gros altcoins comme le Solana ou l’Avax se sont même offerts d’énormes gains.
Ceci dit, il ne faut pas oublier que malgré celà, on revient à peine vers les niveaux moyens de 2022, avant la chute.
Un investisseur patient qui aura appliqué un DCA régulier a forcément rattrapé ses pertes, par contre, la spéculation est comme toujours très dépendante du bon cheval sur lequel on a misé ou non !
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto a plus que doublée (+101,93%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement par rapport à un indice sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022 (alors qu’elles sont bien injectées…).
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -6,62 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela inclus les pertes réalisées de l’affaire FTX (dont je pourrais peut-être un jour lointain voir un petit bout revenir…). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes, mais que la patience (et le DCA) finissent par être payants…
au 24-11-2023au 24-11-2023
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte et qui finit toujours par permettre de remonter une pente, tant que l’actif ne tombe pas à 0 évidemment (valable aussi et surtout en Bourse !). Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
24-11-2023 – 18h CET
En presque six mois, une très longue période en cryptos, il s’est passé beaucoup de choses. J’ai modifié quelque peu la composition de mon portefeuille, en arbitrant quelques cryptos « mineures » de mon portefeuille vers du bitcoin (Solana, BNB, LINK surtout, plus récemment Moonriver) .
1. BTC: Le bitcoin teste encore une fois la résistance des 38000 $. La prochaine grosse barrière se situe entre 42 et 45000 $. Evidemment, cela peut corriger violemment dans l’autre sens, comme d’habitude. Mais il semblerait qu’il y ait un certain consensus pour considérer que les points bas vers 15-16000$ ont été faits. Ceci dit, cela laisse tout même pas mal de marge pour une correction. Tout le monde attend la combo gagnante ETF spot + halving, mais la majorité a rarement raison dans ces cas.
2. DOT: Mon gros pari sur le Polkadot va-t-il s’avérer payant ? Quoiqu’il en soit, pour limiter mon exposition (que j’aurai préféré garder sous 10%), je vais désormais vendre mes revenus de staking contre du bitcoin jusqu’à nouvel ordre, alors que jusqu’à présent, je les remettais en staking.
3.ETH: Même s’il peine toujours à suivre le bitcoin, il a tout de même bien suivi le marché. S’il baisse encore face au bitcoin (sous 0,05 BTC), il est possible que je rebalance peu à peu en bitcoin (une partie est toujours sous forme de bitcoins depuis des mois; ce qui a réduit quelque peu mon allocation réelle).
4. XMR: J’ai introduit le Monero dans mon portefeulle, avec une très petite stratégie de DCA hebdomadaire dès que le cours est sous la MM200 en hebdo. J’ai également arbitré une part de mes bitcoins pour un swing trade à moyen terme qui est perdant pour le moment. Il a une assez faible volatilité ces derniers temps… De part les caractéristiques du Monero liées à son anonymat, il va devenir difficile de l’acheter ou le revendre sur une plateforme régulée… Pour le moment, Kraken résiste encore, mais je n’ai que peu de doute sur son délistage futur. En cas de régulation forte, il pourrait devenir “l’ultime recours”. Il est très difficile de faire des projections sur sa valorisation une fois qu’il ne sera plus qu’accessible à travers des plateformes décentralisées, mais il peut y avoir une surprise dans les deux sens… Avec une capitalisation actuelle de seulement 3 milliards, son prix pourrait exploser à la hausse en cas de forte demande quasi-planétaire d’une cryptomonnaies décentralisées et échappant aux régulations.
5. GNO: Le jeton de gouvernance du réseau Gnosis/XDai, très orienté décentralisation, s’est bien apprécié. Son entrée sur Aave y est sans doute pour quelque chose, mais pas seulement. Cette sidechain d’Ethereum est en quelque sorte la version vraiment décentralisée que l’on aimerait avoir pour ce dernier… Ceci dit, il reste une sidechain et s’appuie sur un bridge avec le DAI… Je compte prendre mes bénéfices par paliers à partir de 250 $.
6. HBAR: Il se maintient bien, malgré une certaine dilution et un manque de décentralisation. Cependant, technologiquement, ce projet reste intéressant. Ceci dit, il a tellement baissé par rapport à mon entrée trop précoce qu’il reste encore à faire une petite poussée de 25% avant de revenir à mon PRU.
7. EOS: Celui qui “aurait pu” semble arriver en fin de course. Il a rebondi, mais pas autant que le marché et à part être une réserve de valeur sans inflation excessive, je ne vois pas bien son intérêt. Cela fait bien deux ans que j’essaie de m’en débarasser. Disons qu’en cas de bullrun réel, je compte sur son côté éprouvé pour profiter de la hausse.
8.FLOW: Le champion des NFTs a subi le sort réservé aux NFTs en général: dégringolade ! Sa tokenomics est trop inflationniste et je crains que c’est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire avec le Proof of Stake: un token qui se paie lui-même en se diluant à terme. Pour le moment, je transforme le résultat de cette dilution en BTC… En attendant de m’en débarrasser tout comme l’EOS, au prochain bullrun. Ceci dit, 1,3% de mon portefeuille, ça fait beaucoup, mais pas tant que ça. Surtout si on prend les revenus de staking en compte, sous forme de bitcoins.
9. NEM: A force d’avoir pris des bénéfices ou convertis en BTC plusieurs altcoins, voilà que le NEM se retrouve à la 9ème place ! J’apprécie son côté proof of work et la persistance de ce vieux projet. On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise qui crééera un peu d’effet d’annonce dans un bullrun à venir. Mais là encore, je vais m’en débarrasser.
10. EUROe: Ce seront les premiers à partir dans mes DCA. J’avoue qu’avec les stablecoins, et encore moins ceux en euros, je ne suis jamais très rassuré. L’expérience a prouvé que rien n’est vraiment stable, même pas l’USDC ! PS: Je réparti le peu de stablecoins qui me restent entre USDC/USDT/EUROe de manière équitable. J’ai choisi ce dernier car il décorrelé de Circle, contrairement au JEUR que j’avais déjà utilisé.
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Les sorties du trimestre:
Gros ménages dans mes altcoins ces derniers temps. J’ai vendu tous mes BNB contre du BTC, à raison. Je vais peut-être rater une remontée incroyable de Binance, mais dans ce cas, je gagnerai également avec bitcoin, peut-être moins certes, mais dans le cas contraire, je perdrais surtout beaucoup moins !
De même, malgré la superbe remontée de Solana, que j’attendais, je m’en suis débarassé. Je n’ai jamais aimé ce token, ni pour sa technologie ni pour le flou lié à FTX qui l’entourrait. J’ai vendu vers 36$, contre du bitcoin, ce qui est peut-être pas très optimal, mais pour un DCA qui avait débuté à…. 212 $, je m’en sort très bien !
J’avais accumulé un peu de LINK pendant son long canal de consolidation, et je suis sorti entre 9,5 et 15 $, donc trop tôt, mais tout de même en fort gain. Je ne suis pas fan de la tokénomics du projet, mais j’étais quasiment sûr que ce canal de consolidation allait sortir par le haut.
Enfin, cette semaine, j’ai vendu tous mes Moonriver stakés restant contre du bitcoin. Je suis déjà très exposé à l’écosystème Polkadot pour ne pas en rajouter avec un token a l’avenir très incertain.
Bref, j’ai fais le ménage dans mon portefeuille. A terme, je vais devenir une sorte de bitcoin maximaliste modéré. Je reconnais l’intérêt, technique et/ou spéculatif, d’autres cryptos, mais pour le moment, en tant que réserve de valeur, je n’en vois qu’un qui fait réellement ce qu’il doit faire et SURTOUT, sans dilution ni primo-investisseurs ni « entreprise de développement ».
La question que je me posais à mes débuts, à savoir est-ce que je ne devais pas juste tout mettre en bitcoin commence à avoir une réponse. Ceci dit, en investissement, se tromper beaucoup et malgré tout gagner de l’argent, ce n’est pas si grave que ça. Alors, si on se trompe qu’un peu, c’est encore mieux !
Remarques sur mes stratégies d’achat:
J’ai ralenti mes DCA.
Nous sommes dans un « entre-deux ». Je devrais donc bientôt commencer mes stratégies de sorties avec des DCA inverses.
Bien sûr, je garderai toujours un fond de bitcoins, car après tout, on ne sait jamais...
Si les plus bas ont bien été faits cette année, je suis très exposé en cryptos.
Si ce n’est pas le cas, j’en profiterai pour en reprendre un peu. Mon échéance reste 2025 pour réévaluer mes stratégies.
Nul n’est devin !
Faites vos propres recherches et forgez-vous votre propre avis et surtout, ne vous fiez qu’à votre propre opinion en matière d’investissement !
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
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Notez que ces dix principales positions représentent 89,1 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 52,2% (+4,7%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 4,3% (-3,4%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Je ne vais pas revenir sur ce qui a été dit dans l’article précédent que je vous conseille vivement de (re)lire. Cela permet de se rendre compte que les promesses ne sont jamais tenues dans le domaine de la finance. C’est ainsi, c’est logique, car l’argent des uns devient l’argent des autres. Il faut juste en avoir conscience, pour rester dans le camp des gagnants.
La seule chose qu’il faut retenir, c’est que rien n’est gratuit et surtout pas l’argent.
Que ce soit dans le domaine des prestations sociales ou du marketing crypto, au final, c’est la même chose. Quelqu’un finit toujours par payer les bénéfices encaissés par d’autres.
En ce qui me concerne, j’ai vendu 1/3 de mes BNB lors de la montée (ce qui a déjà suffit à me rembourser ma mise initiale). Je regrette de ne pas avoir vendu un peu en dessous de ma cible de sortie qui était à 0,02 BTC et qui a été frôlée d’un cheveu. Tant pis, on ne peut jamais connaître à l’avance la force d’un mouvement.
On voit bien la dégringolade du BNB contre le bitcoin (mais aussi contre le dollar). Les dernières attaques de la SEC et les gros problèmes de régulations qui s’étendent à travers l’Europe contre Binance n’arrangent pas les choses. Ceci dit, on voit bien que même avant cela, le BNB corrigeait structurellement. En effet, même s’il est (était ?) une machine à cash pour Binance, un token destiné à être distribué ne peut se maintenir indéfiniment sans nouvelles entrées. Hors, depuis 2021, les volumes sont anémiques.
En ce qui concerne le cashback que j’ai obtenu grâce à la (très pratique) CB de Binance, j’en suis fort satisfait. Non pas que cela représente une forte somme, mais j’aime bien ce petit retour.
A titre personnel, j’aime bien compartimenter mes dépenses et j’ai toujours eu plusieurs CB, en fonction du type de dépense. Cela permet un suivi sain tout en offrant une certaine souplesse: si un compte est vide, il en reste un autre, mais comme cela complique mon suivi (puisque ce n’est pas le « bon » compte pour tel type de dépense), psychologiquement cela m’oblige à me limiter.
Une saine limitation est souhaitable pour tout le monde, quel que soit son niveau de revenus. Je ne prône absolument pas la frugalité; la vie est bien trop courte pour s’obstiner à épargner de manière excessive, sauf bien sûr si on a un véritable plan comme par exemple travailler intensément quelques années pour tel ou tel objectif atteignable).
Bref, j’utilisais la CB de Binance pour mes dépenses courantes (alimentation et vie quotidienne). Je ne suis pas très dépensier dans cette catégorie budgétaire, mais parfois je n’hésite pas à me faire plaisir ce qui me fait dépenser entre 1000 et 3000 euros par mois, en ne comptant pas les voyages et autres achats plus importants.
Depuis juin 2022, j’ai bien sûr largement rentabilisé l’unique BNB bloqué à cet effet. Je sais que c’est contre-intuitif pour certains qui pensent que le BNB est de toute façon lié à Binance, et donc autant tout laisser sur la plateforme, mais depuis l’expérience de FTX, je ne garde quasiment plus rien nulle part et j’ai donc la majorité de mes BNB sur mon wallet personnel dont je possède les clés. En fait, je me dis que si effectivement Binance venait à faillir, je pense qu’il y aura un délai entre l’impossibilité de faire des retraits et l’écroulement de la blockchain BNB et que je pourrais toujours sortir mes BNB sur un DEX comme Sushiswap par exemple contre un autre token que je pourrais convertir dans la foulée en quelque chose en dehors de l’écosystème Binance avant que les différents bridges ne sautent à leur tour par un assèchement de la liquidité.
Evidemment cela devrait se faire avec une grosse décote, mais avec un peu de chance, elle pourrait se limiter à un -50% voire moins. C’est un risque que je suis prêt à courrir car je pense malgré tout que Binance n’est pas encore à terre. Pour le moment, je considère que la direction de Binance fait au mieux de ses moyens pour a) faire des bénéfices, y compris en étant un peu limite au niveau légal b) subit des pressions excessives de la part des autorités financières occidentales c) a encore des ressources pour durer, même si l’âge d’or semble définitivement terminé.
Autrement dit, on pourrait encore assister à une surprise dans un ou deux ans, notamment au niveau de la valorisation du BNB, même si à long terme, je suis toujours pessimiste quant à son avenir, en tant que token d’exchange (par définition voué à être dilué).
Techniquement, la MM 200 en données hebdomadaires de mon graphiques plus haut sera une zone importante à franchir.
Je n’oublie pas que, même si je ne crois pas dans le BNB, il y a des intérêts financiers beaucoup plus importants que les miens qui sont en jeux, et il n’y a que voir les rebonds qui se font sur Solana ou Fantom (qui sont toutes les deux des blockchains « mortes » en ce qui me concerne, mais avec beaucoup d’intérêts en jeu).
S’il est effectivement plus intéressants et sûr d’investir dans un actif d’avenir avant tout le monde, c’est aussi beaucoup plus difficile. Par contre, investir dans quelque chose qui n’a pas encore dit son dernier mot, peut être très rentable, bien que la difficulté ici réside dans la nécessité de s’en défaire à temps.
Pour faire un parallèle avec les actions, qui aurait voulu des actions VW ou IBM à certains moments entre 2016 et 2020 où l’on pensait ces vieux dinosaures sur leurs derniers instants ? C’est sans doute vrai à plus long terme, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas beaucoup d’argent à gagner entre temps.
Bref, Binance est le numéro 1 et on ne s’en débarrassera probablement pas si facilement et si rapidement, du moins pas avant une « dernière » tentative.
Pour en revenir au cashback, la nouvelle est tombée de manière assez discrète pour que cela puisse être un signe d’inquiétude d’ailleurs. Binance limite sévèrement le montant de cashback mensuel, jusqu’à le rendre ridiculement faible.
Cependant, contrairement à Crypto.com l’an dernier, ils n’ont pas touché aux exigences et aux taux de cashbacks, ce qui me semble d’ailleurs beaucoup plus malin.
D’ailleurs, le marché ne s’y trompe pas. Si on compare le BNB au CRO, on voit qui est gagnant, malgré l’immense campagne de marketing de Cryto.com en 2021…
Cependant, tout comme Crypto.com, Binance ne parvient pas à conserver un attrait réel pour son token. Or, cela pourrait être le début d’une spirale infernale…
Applicable au 1/7/2023
Comme je le disais dans mon premier article sur le cashback: « Quoiqu’il en soit, on n’investit pas dans du cashback. On peut éventuellement en profiter “gratuitement”.
J’ai bien sûr appliqué ma propre règle, et depuis un juin 2022, j’ai accumulé environ 1,7 BNB pour 1 resté bloqué, que j’ai au fur et à mesure, converti en bitcoin, faisant ainsi un DCA inversé sur le BNB tout en récupérant (un peu) plus de bitcoin qui a entre temps bien augmenté face au dollar/euro.
C’est bien sûr totalement négligeable, mais c’est de l’argent vraiment gratuit (enfin, que d’autres ont payé à ma place) tout en utilisant tout à fait normalement une CB.
Petite remarque: le parteneriat avec Paysafe Payment Solutions qui permet à Binance de recevoir des euros s’arrêtera le 25/9/2023 prochain. Espérons qu’ils trouvent un autre partenaire aussi efficace (je n’ai jamais eu à me plaindre, l’argent viré depuis mon compte bancaire classique arrivait entre 20 minutes et quelques heures plus tard sur mon compte Binance…)
Si jamais ils ne trouvaient personne, en raison de la régulation bancaires en Europe, je serais bien plus pessimiste sur l’avenir de Binance…
Bref, ma petite expérience de cashback avait surtout comme but d’essayer par moi-même le produit. Comme Waren Buffet qui boit du Coca-Cola régulièrement, j’aime bien me rendre compte par moi-même de la réalité du fonctionnement des entreprises dans lesquelles j’investis…
Discaimer: Cet article a pour vocation le partage, à but purement pédagogique, d’une expérience personnelle. Je ne recommande ni les banques citées ni une carte bancaire en particulier ni encore l’investissement dans une cryptomonnaie. Chacun est libre de faire ses propres choix et ses propres investissements.
J’ai mis en pause mes articles, essentiellement par manque de temps. Mais aussi parce que durant ce trimestre, le marché crypto a fait presque du surplace: un coup je baisse, un coup je monte.
Et soudain, la SEC, dans sa croisade contre les cryptomonnaies sous couvert d’une régulation nécessaire s’en prend à la fois à Binance et à Coinbase, tout en publiant une liste de « securities« .
Je ne vais pas rentrer dans les détails ici, mais il faut bien garder à l’esprit que la régulation des cryptos aux USA a pris une tournure très politique. En principe, la SEC n’est qu’un organisme de régulation. Mais aux USA, tout fini par passer devant des tribunaux.
Les décisions sur l’affaire Ripple/XRP sont très attendues, et il fort à parier que la jurisprudence sera un point clé dans les autres procès plus récents.
En fait, le marché et ses acteurs attendent une clarté sur la régulation. Que l’on soit pour ou contre la régulation, ou que telle ou telle crypto soit ou non une security, on aimerait avoir un avis clair. Au lieu de ça, la SEC menace et accuse a postiori les gros acteurs de n’avoir pas respecté des règles qu’elle fixe au fur et à mesure sans aucune réelle logique. On est dans le harcèlement administratif injuste.
Bref, il va falloir que les tribunaux tranchent ! En attendant, c’est bien la SEC qui manipule les cours avec des annonces qui tombent au fur et à mesure. Cela me fait vraiment penser à cette « célèbre » scène de Malcom: https://www.youtube.com/watch?v=mfPYfegOPwk&t=41s
Certes, les cryptos sont « nouvelles », mais tout de même, cela n’est pas sérieux de la part d’un organisme de régulation aussi important…
Du point de vue technique, non pas qu’il ne s’est rien passé, mais les niveaux clés restent à franchir, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Une fois encore, c’est le bitcoin qui donne le ton. Le niveau des 25 000$ (qui coïncide avec la MM200 hebdomadaire) est un niveau de résistance majeur. Pour le moment, nous ne sommes que dans une correction et le BTC tient plutôt bien par rapport aux altcoins en général, dont certains dévissent en ce moment (>20-25%).
Evidemment, ce ne sont pas des graphiques qui vont décider de ce qu’il va se produire réellement, mais bien les « baleines« , ces gros investisseurs qui sont le marché.
Si on prend l’exemple des plus gros investisseurs, ils détiennent environ 8% du marché (du bitcoin). Evidemment, il faudrait compter également les investisseurs sur les altcoins en proof en stake, comme Ethereum, Polkadot, Fantom, etc. Mais globalement, cela donne une idée de l’importance de ces énormes portefeuilles.
Au final, en raison de la liquidité relativement réduite des cryptomonnaies (par rapports au marché actions), une vente ou un achat d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, peut faire bouger le prix sensiblement. C’est ce qui se passe à chaque variation importante. Autrement dit, comme pour les autres marchés, les gros intervenants ne sont, individuellement, pas si importants, mais ce sont très clairement eux qui sont et font le marché. Imaginez Warren Buffet qui se débarasserait d’un coup de ses actions Coca-Cola…
Cela explique sans doute la déverouillée que se prennent des altcoins majeurs comme le Matic/Polygon ou bien sûr le BNB de Binance. Les gros portefeuilles « institutionnels » ne veulent pas courir le risque de détenir quelque chose qui est entrain d’être requalifié en security. N’oublions pas que l’on reste sur des marchés avec une liquidité relativement restreinte, d’où les fortes variations observées régulièrement.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto est en gain (+16,56%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement par rapport à un indice sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022 (alors qu’elles sont bien injectés…).
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -32,92 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes… Mais avec la volatilité des cryptos, on peut espérer un gain proportionnel au drawdown.
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
au 11-6–2023au 11-6-2023
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
11-6-2023 – 15h CET
En trois mois, une très longue période en cryptos, il s’est passé beaucoup de choses. J’ai modifié quelque peu la composition de mon portefeuille, en incluant le Monero et en réduisant au minimum nécessaire ma part de stablecoins.
1. BTC: Après avoir frôlé les 31000$ en avril, le bitcoin corrige… Cela ne change rien à mes stratégies d’accumulation, mais il serait bon qu’on ne redescende pas sous 20 000$ !
2.ETH: Même s’il sous-performe encore un peu le bitcoin, il a également tout de même suivi le marché. Il prend donc la seconde place de mon TOP 10, bien qu’il ne représente même pas 10% de mon portefeuille (une partie est toujours sous forme de bitcoins depuis des mois; ce qui a réduit quelque peu mon allocation).
3. DOT: Bien qu’a priori pas touché par les décisions de la SEC pour le moment, il dégringole… Je reste curieux de voir comment mon pari pour 2025 va se comporter s’il était requalifié de security.
4. XMR: J’ai introduit le Monero dans mon portefeulle, avec une très petite stratégie de DCA hebdomadaire en début de mois. J’en ai repris davantage pendant le depeg de l’USDC. J’ai également arbitré une part de mes bitcoins pour un swing trade à moyen terme. Et le voilà propulsé à la 4ème place de mon portefeuille ! (pour 6% de celui-ci). Le cours s’est longtemps maintenu vers 150$, presque un stablecoin, qu’il n’est pas. De part les caractéristiques du Monero liées à son anonymat, il va devenir difficile de l’acheter ou le revendre sur une plateforme régulée… Pour le moment, Kraken résiste encore, mais je n’ai que peu de doute sur son délistage futur. En cas de régulation forte, il pourrait devenir « l’ultime recours ». Il est très difficile de faire des projections sur sa valorisation une fois qu’il ne sera plus qu’accessible à travers des plateformes décentralisées, mais il peut y avoir une surprise dans les deux sens… Avec une capitalisation actuelle de seulement 2,5 milliards, son prix pourrait exploser à la hausse en cas de forte demande quasi-planétaire d’une cryptomonnaies décentralisées et échappant aux régulations.
5.USDC: En toute logique, il reste important dans mon classement. Je garde une certaine confiance dans Circle, mais je suis certain que les casseroles des banques US ne sont pas toutes visibles encore et la régulation US est dangereuse pour toute cryptomonnaie… Bref, ne mettons pas tous nos oeufs dans le même panier…
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qui est possible, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison… Evidemment, les dernières évolutions réglementaires me font regreter de ne pas avoir vendu les 2/3 restants de ma position, lorsqu’il frôlait mon TP initial, à plus de 0,019 BTC !
7. DAI: J’ai surtout utilisé mes DAI (et mes USDT, qui ont quasi disparu de mon portefeuille) pour mes divers DCA depuis 3 mois. Leur part baisse donc…
8. GNO: Le jeton de gouvernance du réseau Gnosis/XDai, très orienté décentralisation, résiste plutôt bien et progresse donc logiquement dans mon TOP 10.
9. EOS: Celui qui “aurait pu” continue à jouer au jeu de la valorisation avec le HBAR. L’ancien contre le nouveau ? Sa mise sur la liste des securities de la SEC va-t-il l’achever ?
10. HBAR: Après une très forte progression, le HBAR est victime de sa tokenomics assez dilutive. Ce projet a un vrai potentiel, mais il est trop tôt pour en voir les réels résultats. Le tout avec un couperet régulatoire au-dessus de sa tête…
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Les sorties du trimestre:
J’ai fais un peu le ménage dans mes altcoins secondaires, en profitant du rebond du marché. Je me suis débarassé de mes quelques CAPS et DATA, qui représentaient des fragments de pourcents de mon portefeuille et qui ont connu un fort (surtout pour le CAPS) rebond ces derniers temps, avant de rechuter lourdement. Je n’ai jamais parlé de ces projets, qui me semblaient avoir un certain intérêt, mais je préfère simplifier mon portefeuille, pour éviter de me disperser.
Remarques sur mes stratégies d’achat:
Je mise sur le scénario d’une correction, importante, mais raisonnable, du marché.
Je pense que le plus bas a probablement été fait en décembre 2022. Evidemment, si du jour au lendemain, on plaçait l’Ethereum sur la liste des securities tout en voyant une faillite de Binance, la question ne se poserait plus.
Autrement dit, si nous sommes plutôt vers le bas d’un cycle et que même si les cours peuvent encore hésiter/corriger longuement, ils devraient, à l’échéance 2025, davantage monter que descendre.
En conséquence, je me place peu à peu en full cryptos, injectant progressivement mes derniers stablecoins récupérés en partie sur les hauts du cycle précédents.
Evidemment, tout n’est qu’une hypothèse de travail. Mon échéance reste 2025.
Nul n’est devin !
Faites vos propres recherches et forgez-vous votre propre avis et surtout, ne vous fiez qu’à votre propre opinion en matière d’investissement !
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 84,6 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 47,5% (+2,4%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 7,7 % (-3,8%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat n’est plus valide depuis un mois et demi (pouce rouge sur le graphique ci-dessus).
Cette stratégie va s’arrêter soit par une prise de profit, soit par une correction qui va relancer l’accumulation sous la moyenne mobile 200 semaines.
Mon PC de 2020 fonctionne parfaitement bien, j'ai rarement eu un Windows aussi stable que celui-ci... Pourquoi changer ? #Microsoft va gagner un peu moins d'argent mais je ne suis pas très inquiet pour l'avenir !
La bourse où la richesse va des investisseurs impatients vers les investisseurs patients. #DCA mon pru 13.73€...J'ai faillit croire que le platine n'allait jamais sortir de son range...
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