Mais je suis aussi investisseur depuis longtemps maintenant.
Je sais que même si un actif est le meilleur du monde, a tant d’avantages qu’il ne peut que monter jusqu’au ciel, je sais que cela ne se produira probablement pas.
Pourquoi ?
À cause de la psychologie humaine.
Si vous (ou un gestionnaire de fonds) réalisez de gros bénéfices, vous prendrez des bénéfices à un moment donné.
Il y a de nombreuses raisons : votre conjoint(e), votre nouvelle voiture, votre prêt hypothécaire, votre travail, vos enfants, votre santé, ou simplement parce qu’être riche dans un cimetière n’est pas un bon objectif à avoir.
Bien sûr, le cycle du Bitcoin vient de commencer (le halving doit encore se produire !).
Mais beaucoup de gens font déjà des (gros) profits.
Le Bitcoin est et restera pendant un certain temps, un actif très volatil.
Ainsi, à partir de 72000 $, nous pouvons facilement chuter de -20% sans avoir de problème avec le marché haussier actuel.
Voici un exemple, juste un exemple.
Je vais bientôt publier ma stratégie personnelle de prise de bénéfices. (Et vous verrez que je suis beaucoup plus optimiste à propos du Bitcoin…)
Remarque : Exprimé en or, les plus hauts de 2021 ne sont pas encore atteints…
Exemple de Stratégie de Prise de Bénéfices avec Niveaux et Proportions :
Investissement Initial : 10 000 $ à 30 000 $ par Bitcoin, soit 0,333 Bitcoin.
Valeur Actuelle : 72 000 $ par Bitcoin, pour un total de 24 000 $.
Objectif : Prendre des bénéfices à la hausse tout en maintenant une exposition au Bitcoin.
Stratégie :
Vendre 30% de votre Bitcoin (0,1 Bitcoin) à 72 000 $. Bénéfice : 7 200 $. Bitcoin Restant : 0,233 Bitcoin. Définir une limite de pertes sur le reste de votre Bitcoin à 60 000 $. Si le prix baisse à 60 000 $, vous vendrez automatiquement vos 0,233 Bitcoin pour une perte de 2 664 $. Si le prix continue de monter, vous conserverez votre Bitcoin et profiterez de l’augmentation. Justification :
Vendre 30% vous permet de sécuriser une partie de vos bénéfices. La limite de pertes protège votre capital en cas de baisse des prix. Garder 70% de votre Bitcoin vous permet de profiter d’une éventuelle poursuite de la hausse. Autres Options :
Utiliser une limite de pertes dynamique. La limite de pertes s’ajustera automatiquement pour suivre l’augmentation des prix. Étaler votre prise de bénéfices sur plusieurs niveaux. Cela vous permet de lisser vos bénéfices et de réduire le risque lié à la volatilité.
Important :
Cette stratégie est un exemple et peut ne pas convenir à votre situation. Adaptez votre stratégie à vos objectifs et à votre profil de risque. Bien sûr, cela fonctionne également pour Polkadot, Ethereum ou tout ce dans quoi vous avez investi (actions, or…).
Diclaimer : Cet article n’exprime que l’opinion personnelle de son auteur et ne constitue pas un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres investissements !
Ma stratégie globale est d’avoir autant de bitcoins que possible d’ici 2025. Bien sûr, j’ai un mix de cryptomonnaies, et à l’heure actuelle, le bitcoin ne représente “que” environ 55% de mon portefeuille crypto.
Les deux autres prétendants au podium sont Ethereum et Polkadot, avec plus de 11% chacun. Le reste est diversifié à travers une dizaine de cryptomonnaies. En général, je n’interviens presque pas dans ce trio. Donc, presque 80% de mes cryptos sont en mode HODL. Les 20% restants servent d’optimisateurs pour Bitcoin.
En d’autres termes, j’essaie de battre le marché avec des trades oscillants, plus ou moins à long terme. Selon mon expérience avec le marché boursier, je sais que les rendements proviennent principalement du fait d’être constamment investi (avec ou sans dividendes, cela n’est pas la question pour moi).
Évidemment, en cas de fortes fluctuations du marché, cela peut être mentalement stressant de voir une partie importante des profits disparaître. Mais, à long terme, c’est une stratégie qui s’est toujours avérée gagnante. Donc, j’essaie de faire la même chose avec les cryptomonnaies. De toute évidence, le comportement est similaire, bien que plus volatile. En fin de compte, il aurait été préférable d’acheter du Bitcoin le plus tôt possible et de ne jamais vendre. Cela dit, j’aime bien réaliser des profits de temps en temps. Ça ne me servira à rien d’être la personne la plus riche du cimetière !
Il me semble donc que le moment de prendre des profits est venu. Nous sommes à une phase cruciale du cycle. D’une part, il y a une pression d’achat due aux ETF spot, d’autre part, nous venons d’atteindre des seuils psychologiques importants (50 000 $ sur Bitcoin, 3 000 $ sur Ethereum). De plus, de nombreux indicateurs de surachat sont dans le rouge, y compris sur des graphiques hebdomadaires.
Si l’on regarde le leader du groupe, à savoir Bitcoin, une correction saine pourrait se produire jusqu’à la zone des 42 000 $ sans compromettre ni la pression d’achat (qui peut aussi temporairement devenir une forte pression de vente) des ETF, ni l’affaiblissement continu des monnaies fiduciaires, ni la promesse (ou le phénomène réel) de l’adoption des cryptomonnaies. Cela dit, cela représenterait tout de même une baisse significative de -20%.
(Suracheté sur les graphiques quotidiens et hebdomadaires, divergence baissière du RSI sur le quotidien… Il y a de l’espace pour atteindre les 42 000 $ ou moins, du moins au niveau de la moyenne mobile à 200 jours sur le graphique quotidien.)
J’ai vendu tous mes Fantom et HBAR (qui représentaient ensemble environ 5% de mes cryptos).
L’objectif est de générer de la liquidité pour acheter plus de Bitcoin. (En passant, j’abandonne FTM, qui me semble moins prometteur depuis le piratage de Multichain, mais j’ai l’intention de reprendre des HBAR à un meilleur prix, après avoir fait environ 20% de profits en termes d’euros investis).
En résumé, je pense qu’une correction va se produire, mais je conserve une grande confiance dans ma stratégie, avec la première évaluation prévue pour 2025. Il est toujours important d’avoir une perspective à long terme…
Remarque: à l’instant où j’écris, les cryptomonnaies représentent 39,52 % de mon portefeuille d’investissement global. Beaucoup d’investisseurs traditionnels trouveront ça énorme, mais pour le moment, cela s’avère extrêmement rentable. Pour moi, aussi curieux que cela puisse paraître après mon parcours boursier très classique (quoique…), c’est une source de diversification par rapport aux actions, ETF, et au cash !). J’ai une allocation atypique. Grosso modo, le cash (non rentable) est une sécurité contre le risque et la volatilité des cryptos (en plus d’offrir une réserve en cas de krach sur le marché action ou autre cygne noir). Bien sûr que cela nuit à mon rendement, mais comme le reste surperforme… Enfin bref, à chacun sa stratégie !
Disclaimer : Tout ceci n’est qu’une réflexion personnelle et ne constitue en aucun cas un conseil en investissement. Chaque individu est entièrement responsable de ses actions sur les marchés !
Autant vous prévenir tout de suite, je ne suis pas du genre à passer mon temps à courrir après des airdrops.
Je trouve le rapport gain/risque peu favorable. Si on veut éviter de se faire siphonner son wallet pour avoir, au bout de plusieurs centaines d’opérations, cliqué sur le mauvais lien (l’erreur humaine arrivera fatalement tôt ou tard), il n’y a qu’une solution: être méthodique et paranoïaque, en s’assurant d’utiliser de très nombreux wallets, avec peu de tokens sur chacun pour limiter les risques.
Bref, cela ne m’intéresse pas du tout de consacrer autant de temps pour, de temps en temps, un airdrop rentable.
Par exemple, il y a quelques jours, j’ai bénéficié de l’airdrop de tokens $wen… Que j’ai aussitôt revendus.
Et oui, j’en ai tiré environ 65 $… Je rate peut-être un X10, mais franchement, j’ai mieux à faire que de collectionner et de spéculer avec des “poèmes numériques à tête de chat mignon”.
Hier, j’ai reçu 700 $JUP, que j’ai pu revendre à 67 centimes.
Tout cela pour avoir utilisé à l’occasion le DEX Jupiter sur le réseau Solana, cela s’appelle de l’argent réellement gratuit (en tout cas pour moi, rien ne se crée magiquement !).
Pourquoi ces choix ? En ce qui concerne les meme coins comme $wen, je ne pratique pas. Evidemment, il y a des pics spéculatifs, mais franchement, à moins de bien connaître une équipe de développeurs en particulier, juste avant le lancement, je ne vois pas comment cela peut être rentable sans y consacrer tout son temps et faire une véritable gestion des risques entre les “reck tokens” qui vont très rapidemment à leur réelle valeur de zéro, et ceux qui peuvent, pendant une certaine durée être rentable. Voir même TRES rentables parfois, mais après tout, certaines oeuvres d’art moderne atteignent aussi des prix incroyables, ou même des bulbes de tulipes fût un temps.
Si ici on est sur quelque chose de sérieux et de tangible, à savoir un échange décentralisé, qui fonctionne, qui se développe, qui a un avenir lié à Solana. En ce qui me concerne, je trouve l’écosystème Solana peu engageant pour une multitude de raison en commençant par l’absence de décentralisation et la difficulté de suivre les flux d’argents. Entre la galaxie FTX et des fonds d’investissements plus ou moins douteux, il n’y a pas que de l’argent propre. Dommage, car il y a aussi certainement des entités tout à fait respectables qui tentent de développer ce concept de “Proof of History”, qui a ses avantages et aussi ses limites.
Je ne vais pas partir sur une analyse de Solana, mais clairement, l’un des gros avantages (qui explique à mon avis sa résilence) de cette blockchain, c’est qu’elle est assez “user friendly”, rapide et efficace.
En ce sens, un DEX (ou plus précisément un aggrégateur de DEX) qui a fait ses preuves tel que Jupiter peut s’avérer un bon pari spéculatif. Pour ceux que ça intéressent, je vous mets le lien vers quelques statistiques récentes.
A titre personnel, je l’ai utilisé pratiquement pour toutes mes (assez peu fréquentes) interactions avec l’écosystème Solana depuis deux ans environ. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai eu droit à un airdrop.
Donc, Jupiter peut se développer et son token peut gagner de la valeur. Mais… Je ne connais aucun token de DEX qui a un intérêt pour du long terme. Par définition, ils finissent dilués en tant qu’incitation/récompense pour utiliser le DEX en question.
Je ne me suis pas penché avec détails sur les tokenomics, mais disons que pour le moment, le token ne repose pas sur grand chose (sauf évidemment sur la position dominante de Jupiter sur Solana).
Quoiqu’il en soit, à partir du moment où il va encore y avoir plusieurs airdrops, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas au moins un meilleur point d’entrée qu’actuellement. D’ailleurs, rien qu’en 24h, le token a fortement baissé. Si on veut investir sur l’avenir de Jupiter, autant le faire à un meilleur moment.
Bien sûr, si soudainement, le bitcoin fonçait vers ses plus hauts et au-delà, le token JUP ira certainement sur la Lune ou au-delà, mais dans ce cas là, j’ai bien d’autres investissements spéculatifs qui vont partir très loin également.
Pour résumer, à chacun de faire ses recherches sur un token en particulier, mais c’est bien le résultat des ces réflexions qui doivent vous décider à acheter ou non, pas la “hype” du moment ou la promesse d’un futur radieux (même, et surtout, avec des jolis chatons mignons pour vous l’annoncer).
En conclusion, je pense que la chasse aux airdrops est le meilleur moyen de se faire plumer, que ce soit par un clic malheureux sur un mauvais site ou parce que cela vous enferme dans des spéculations hasardeuses sans réfléchir à la vraie valeur de ce que vous achetez.
Au final, les airdrops, c’est un peu “l’échantillon gratuit” pour appâter le chaland…
Raison de plus de se méfier.
PS: Cela vaut aussi pour votre banquier qui tente de vous refourguer une assurance vie ou une sicav tout aussi pourrie, mais bien emballée.
Disclaimer: Tout ce qui est écrit dans cet article n’est que l’avis personnel de son auteur et ne réflète en rien un conseil en investissement. Chacun est libre et responsable de ses propres décisions en matière d’investissement.
Le fait que la Terre ait, une fois encore, accompli un tour complet autour du Soleil, semble être une période propice aux bilans et à la plannification de l’avenir.
Je vais donc faire un petit bilan de cette année 2023 fort mouvementée, mais plutôt positive dans le domaine de l’investissement.
Entre le 1er janvier 2023 et le 29 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une fulgurante progression de +55% (et même +138% si on compte les conséquentes entrées de cette année faste !)
Cela peut paraître impressionnant, mais je suis fortement exposé au cryptomonnaies, qui ont connu une très belle (fin d’)année 2023 !
Cependant, avant de penser que je suis un génie de l’investissement, il faut relativiser avec une année 2022 très médiocre (pour les mêmes raisons d’exposition aux cryptos).
Si on prend mon TRI annualisé sur 3 ans, il n’est “que” de 10,7%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Mon allocation d’actifs s’écarte de mes habitudes.
En effet, j’ai une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin).
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, je pense qu’il va encore y avoir une forte surperformance pendant au moins un ou deux ans encore (et sans doute bien plus).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2023, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold.
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un “bon moment” pour être investi.
Toute ma performance vient d’actifs risqués, donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2024:
Je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging, j’y reviendrai) pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
Comme je prévois des turbulences, je me suis décidé sur:
AMUNDI PEA OBLIGATIONS DÉTAT EURO UCITS ETF ACC, car le scénario d’un accroissement des taux me parait moins probable qu’à une baisse soit pour des raisons économiques (pour éviter une déflation) soit pour une Nième relance (en cas de krach, ou de mini-krach, du marché action).
ABC Arbitrage, qui me semble sous-évalué et qui peut profiter d’un regain de volatilité, y compris dans des scénarios pessimistes pour la Bourse en général.
Un ETF sur les énergies. J’hésite encore entre SPDR MSCI WORLD ENERGY UCITS ETF ou tout simplement Total Energies et Amundi MSCI New Energy ESG Screened UCITS ETF Dist. Je n’ai pas encore décidé, mais il se peut que je tranche en prenant moitié/moitié. Les deux premiers sont sur des plus hauts, mais à juste titre et je n’aime pas spécialement la manie d’Amundi de remanier tous les quatre lundis leurs ETF. Bref, j’hésite ! [EDIT du 8/1/2024: Finalement, j’ai tranché pour iShares Global Clean Energy UCITS ETF (INRE) en version accumulation. ]
En ce qui concerne les cryptomonnaies, mes stratégies d’investissements ont toutes pour cible 2025. Nous verrons bien d’ici là… Je continue donc un petit DCA sur quelques élues (Bitcoin, Ethereum et Polkadot…) et des renforcements après les (fréquentes) baissent violentes sur quelques autres avant de prendre une décision pour la suite. A noter que j’ai déjà des cibles de prises de profits partiels régulières. Ce n’est pas dans le feu d’un bullrun sur les cryptomonnaies que l’on peut prendre des décisions rationnelles; il vaut mieux avoir un plan précis ou du moins des étapes clés pour s’en sortir au mieux).
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2024 !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cela fait plusieurs semaines que j’étudie le fascinant concept des Inscriptions. D’un certain point de vue, on peut considérer que cela pousse très loin la notion de valeur marchande. On est à la limite de faire du commerce avec des “mots” inscrits selon un procédé qu’une majorité accepte.
Comme pour tout ce qui capte mon attention, j’essaie toujours par moi-même. Par exemple, la semaine passée, j’ai investi une “toute petite somme” en tokens AVAX pour inscrire “asct” sur la blockchain. J’ai multiplié ma mise initiale par un nombre incroyable pour un investisseur classique (X25 pour le moment, sachant qu’il m’en reste encore 1/4 de ma position initiale, bien que la valeur puisse chuter, avec mes meilleures ventes réalisées à plus de X50). Comme la folie des inscriptions s’est propagée à presque toutes les blockchains, j’ai participé à d’autres inscriptions. Ici le principe est d’être dans les premiers. Sauf peut-être une ou deux exceptions, on est clairement dans un modèle financier basé sur des bulles.
Déjà en 1636, des riches négociants Hollandais achetaient à des sommes folles des bulbes de tulipes, ceux qui se sont arrêtés à temps ont pu fortement s’enrichir. Les autres se sont retrouvés ruinés après l’éclatement de la première bulle spéculative de l’histoire.
Je ne doute pas un instant que les inscriptions vont suivre le même chemin, en beaucoup moins de temps, car dans le Web3, tout va très vite.
Quoiqu’il en soit, c’est un phénomène très intéressant qui en dit long sur la mentalité des foules de cryptoinvestisseurs, eux-mêmes se surnommant les Degens (“dégénérés”).
Mais revenons aux explications de base. Je m’excuse par avance auprès de mes anciens lecteurs intéressés par la Bourse, mais après tout, je suis et je reste un Investisseur (très) Particulier ! La partie qui suit est assez technique, bien qu’écrite dans un soucis de vulgarisation.
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Traduction (et remarques personnelles):
Récemment, le standard BRC-20 gagne une attraction incroyable et les Inscriptions explosent sur différentes chaînes.
L’inscription fait référence au processus d’incorporation d’informations, souvent des signatures cryptographiques, au sein de transactions ou de contrats intelligents.
Contrairement à l’ERC-20 (Ethereum), où les jetons sont émis et distribués sur la base de contrats intelligents existants, les jetons d’inscription sont déployés, émis et transférés en stockant des valeurs de données dans les messages de transaction (données d’entrée) via des auto-transactions (c.à.d. que l’on envoie une transaction “vide” hormis le message correspond à l’Inscription voulue à sa propre adresse).
Cependant, le concept d’Inscription est très méconnu, voire déroutant, et certains pourraient se demander pourquoi nous devrions choisir cela plutôt que l’ERC-20.
Mais personnellement, je pense que la beauté de l’inscription réside dans le fait qu’elle est équitable pour tous, et ce point est maximisé lorsqu’il s’agit de “Meme Coins”.
Le plus grand risque de négociation de jetons mèmes était le risque de manipulation de la liquidité par les développeurs, ou de largage de jetons (“Airdrop”) par des équipes et des tiers qui étaient vendus ou distribués sans votre connaissance.
L’ironie est que sur une blockchain décentralisée, vous vous fiez à la confiance en l’équipe de développeurs et aux influenceurs qui l’ont recommandée, alors qu’avec l’Inscription, n’importe qui peut participer à l’émission, tant qu’il paie les frais de gaz, et n’importe qui peut vendre en même temps.
Chaque chaîne a une manière différente de faire l’inscription. L’EVM (donc tout ce qui est basé sur l’Ethereum et ses sidechains et autres Layers 2) utilise une interface utilisateur similaire aux NFT (les transactions réelles sont basées sur les données d’entrée), Solana utilise les NFT pour effectuer des transactions avec l’émission, et Near enveloppe les inscriptions en jetons fongibles pour prendre en charge les transactions AMM.
Comme l’information est fragmentée, technique et inconnue, aujourd’hui je vais vous guider de A à Z sur le fonctionnement de l’inscription sur l’EVM.
L’inscription commence par le déploiement. L’inscription est émise en déployant une chaîne JSON(basé sur le Javascript) dans une transaction qui spécifie ce qui suit.
“p” : Nom du protocole (par exemple, BRC-20, ARC-20, etc.). L’inscription sur l’EVM suit généralement le nom du protocole donné par le premier jeton d’inscription émis.
“op” : Type d’événement (déploiement, émission, transfert). En cas de déploiement, réglez-le sur déploiement.
“tick” : Nom du jeton. BRC-20 a un maximum de 4 caractères, mais pour l’EVM, il n’y a pas de limite.
“max” : Émission maximale. L’émission maximale est généralement fixée à 21 000 000. Ce nombre peut être modifié de manière flexible en fonction de la quantité maximale d’émission.
“lim” : Limite d’émission. Cela peut être utilisé de différentes manières, mais définir un chiffre bas augmentera le nombre de transactions nécessaires pour atteindre une émission de 100%. Cependant, si vous le fixez trop bas, seules quelques personnes pourront émettre, ce qui rendra difficile la création d’une communauté. Généralement, on le fixe à 1000.
Je vais déployer un jeton appelé $astr sur le réseau Astar EVM, auquel semble-t-il personne ne semble s’être encore inscrit.
Je voulais émettre 21 millions par lots de 1000, donc j’ai déployé la chaîne JSON suivante en utilisant l’outil d’inscription “unieths” (personnellement, j’ai utilisé TokenPocket sans soucis et il en existe de nombreux autres).
Maintenant que $astr est déployé, émettons $astr. L’émission nécessite une chaîne JSON suivante.
“p” : identique au nom du protocole que vous avez utilisé pour le déploiement
“op” : émission
“tick” : astr
“amt” : 1000
La chose importante à noter ici est que vous utilisez “amt”, pas “lim”, pour spécifier la quantité à émettre, et la quantité doit être la même que la valeur “lim”. Si vous saisissez un nombre différent, la valeur hexadécimale sera modifiée et ne sera pas reconnue par l’Indexer, car la plupart des indexeurs indexent la valeur hexadécimale.
Dans le même outil, j’ai créé une transaction avec les données d’entrée suivantes.
L’inscription dépend entièrement du point de départ et du consensus social. Il y a cependant un hic. N’importe qui peut effectuer des transactions avec les chaînes de données de déploiement et d’émission mentionnées ci-dessus, et l’émission peut être laissée dans un nombre infini de transactions.
Cela signifie que vous pouvez effectuer le déploiement de $astr et l’émission du même jeton plusieurs fois au-dessus de l’offre maximale (max supply) et de la limite (lim). C’est pourquoi la rapidité de la transaction de déploiement est si importante… La légitimité compte !
En Web3, il y a une prime au premier arrivé, donc cela est pris plus au sérieux que vous pourriez le penser. Il y a eu des cas où nous émettions avec enthousiasme, seulement pour avoir un énorme problème quand une transaction plus ancienne était découverte. (J’aime l’analogie avec la découverte du plus vieux ossement humain, qui a une grande valeur scientifique, jusqu’à ce qu’on retrouve quelque chose de plus ancien…)
Dans le cas de $AVAL émis sur Avalanche, plusieurs transactions de déploiement ont été trouvées, et la transaction de point de départ avait la mauvaise chaîne JSON, de sorte que le nombre de $AVAL émis était compté différemment. Mais un consensus social a été construit parmi les personnes qui ont émis.
L’émission a moins de problèmes que le déploiement. Cela est dû au fait que si nous avons un point de départ clair, nous pouvons compter les transactions d’émission max/lim sur le principe du premier arrivé, premier servi (FCFS) et obtenir une image claire de l’endroit où commence et se termine l’inscription valide.
Pour le $AVAL ci-dessous, j’ai compté 21 millions à partir du numéro de bloc 37942008.
Mais il y a une chose qui manque, n’est-ce pas ? L’adresse du destinataire. Comment savons-nous à qui nous envoyons et comment cela est-il traité ?
C’est là qu’intervient l’Indexer. L’indexer agit comme un registre qui garde une trace de qui détient combien de jetons et de la manière dont ils circulent. Il existe de nombreuses façons de faire de l’indexation, mais pour brc-20, nous utilisons libbrc20-indexer créé par unisat, pour l’EVM, nous utilisons le déploiement, qui crée une auto-transaction, et contrairement à l’émission, nous gérons les transferts et les transactions en créant une transaction avec la valeur “to” définie sur l’adresse du destinataire dans la transaction. Cela permet au solde dans l’indexer de fluctuer tandis que le montant total reste constant.
C’est ainsi que fonctionne également Inscription OTC.
C’est tout pour la façon dont fonctionne l’Inscription.
Anecdotes sur l’Inscription
Je voudrais terminer ce message en partageant mes expériences et conseils sur l’Inscription jusqu’à présent.
Lorsque l’Inscription est déployée sur une nouvelle chaîne, il n’y a pas d’indexer ni de place de marché, donc les échanges se déroulent principalement en vente libre (OTC), et si personne ne crée d’indexer ou de place de marché, c’est une perte de gaz. Vérifiez s’il y a un projet en train de le construire.
Le prix de l’Inscription EVM est formé de manière similaire à celle des NFT FP.
Il y a beaucoup de bruit autour des données de déploiement et d’émission, il est donc important d’apprendre rapidement et de faire vos propres jugements.
Le format de la chaîne JSON pour l’émission ne change pas de la forme ci-dessous, il est donc bon de le mémoriser. {“p”:”ast-20″,”op”:”mint”,”tick”:”astr”,”amt”:”1000″}
Chaque chaîne a sa propre historique d’inscription, la plupart de la capitalisation boursière provient des première à troisième inscriptions sur une chaîne donnée. Il est surtout nécessaire de saisir très rapidement la première.
Nos amis Chinois prennent l’Inscription au sérieux et font avancer l’histoire. (Accessoirement, la saturation des réseaux à cause des inscriptions est également un excellent stress-test… Pour le moment, je distingue les blockchains qui ont dû s’arrêter et celles qui ont simplement vu leurs frais de transactions explosés…)
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous en sommes donc à la 16ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat n’est plus valide depuis deux semaines (pouce rouge sur le graphique ci-dessus).
Soit cette stratégie va s’arrêter par une prise de profit, soit une correction va relancer l’accumulation sous la moyenne mobile 200 semaines.
Il est presque incroyable de réaliser que la tempête affectant le plus gros et à priori, le plus sûr des stablecoins, à savoir l’USDC de Circle venait de tanguer sérieusement, perdant jusqu’à 12% face à son équivalent – théoriquement 1:1 – le dollar US déposé en banque… Banques, dont certaines ont fait faillite entre temps…
Après quelques hésitations, j’ai choisi pour ma part un mix entre une diversification vers l’USDT, le DAI, le bitcoin et un peu de Monero. A part pour le premier, que j’ai pu obtenir à 1 pour 1 avant le depeg, les autres ont été achetés en moyenne avec une prime de près de 7%.
Visiblement, je n’ai pas été le seul à penser que l’ultime refuge des cryptomonnaies était essentiellement le bitcoin, qui a donc très fortement progressé ces derniers jours.
Il a été en effet pensé pour être la solution de dernier recours face à la “faillite” à venir des monnaies fiats et du système bancaire classique. Même si cette faillite est loin d’être certaine ni souhaitée (autant, j’apprécie l’idée de la liberté ultime de disposer de ses avoirs, autant j’ai du mal à croire que cela se produira sans une période sombre et sanglante que je préfèrerai ne pas connaître de mon vivant…).
On peut très bien assister à ce qui se passe déjà depuis un siècle: une lente erosion de la valeur réelle des monnaies papier, qui s’est accélérée ces dernières années.
C’est en partie pour cette raison que j’ai choisi de m’intéresser aux cryptomonnaies. En effet, un investisseur se doit toujours d’essayer de sécuriser avant tout ses avoirs, en essayant éventuellement de les faire croitre.
Si on prend juste les 6 dernières années, sur un graphique inversé du dollar face au BTC donc, on voit bien que la tendance, bien qu’avec un cours très volatil, est plutôt baissier. Si ce graphique représentait les actions Coca-Cola, Google, Amazon, Microsoft ou toute autre action que vous pensez être rentable et durable, il s’agirait sûrement d’un bon point pour commencer à accumuler. Pour une action type Korian ou autre catastrophe ambulante, cela aurait été une très mauvaise idée d’acheter avant une chute annoncée.
La question qui se pose est donc: le dollar (et a fortiori l’euro) est-il un actif de qualité sur le long terme ? Ou bien préfère-t-on le bitcoin ?
Si on regarde l’impression monétaire… La réponse semble assez facile à trouver… Avec la différence bien sûr qu’une monnaie d’Etat et un cryptoactif aussi sûr soit-il n’ont pas les mêmes risques ni potentiels…
Notez qu’il est assez complexe (les meilleurs économistes se disputent sur ce sujet) de relier les relations réciproques d’un accroissement de la masse monétaire, de l’inflation et du pouvoir d’achat. Mais pour rester simple, dans la plupart des circonstances, augmenter la masse monétaire provoque une dilution de la monnaie, et donc de l’inflation, qui réduit le pouvoir d’achat.
Or bitcoin est basé sur l’argument: il n’y aura jamais d’augmentation de la “masse monétaire” car celle-ci est, par construction, limitée à 21 millions de bitcoins. La question de comment payer le coût de sécurité du réseau lorsqu’il n’y aura plus assez de nouveaux bitcoins pour les mineurs est un autre sujet, mais cela ne deviendra critique que d’ici quelques années.
Petite remarque, qui a son importance. Si le bitcoin se comporte actuellement comme il est a été prévu de se comporter, à savoir un refuge face aux faillites bancaires, sa progression récente peut également être due à d’autres facteurs.
En effet, l’impression monétaire US est repartie en avant, pour sauver les banques et éviter une propagation systémique. Cela revient à injecter de l’argent frais. Or, les cryptomonnaies se comportent, jusqu’à présent, des actions du Nasdaq sous cocaïne.
D’autre part, l’aspect “commodities” du bitcoin est forcément perçu comme un refuge face à l’inflation.
Enfin, le contrôle des capitaux, au niveau mondial, progresse; la recherche d’un réserve de valeur intangible et facile à déplacer est donc logiquement aussi en progression.
On voit que sur un mois, le phénomène “flight to quality” est présent sur le marché crypto… Les grands vainqueurs sont les grosses capitalisations (et diverses spéculations).
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto est en gain record (+62%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement par rapport à un indice sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022 (alors qu’elles sont bien injectés…).
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -23,91 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes… Mais avec la volatilité des cryptos, on peut espérer un gain proportionnel au drawdown.
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
En trois semaines, une très longue période en cryptos, il s’est passée beaucoup de choses. J’ai modifié quelque peu la composition de mon portefeuille, en incluant le Monero et en réduisant au minimum nécessaire ma part de stablecoins.
1. BTC: Après avoir frôlé les 28000$, le bitcoin reprend quelque peu la place qu’il mérite. Attention toutefois, il y a eu une progression quasi en ligne droite ces derniers temps…
2.ETH: Même s’il sous-performe encore un peu le bitcoin, il a également tout de même suivi le marché. Il prend donc la seconde place de mon TOP 10, bien qu’il ne représente même pas 8% de mon portefeuille (une partie est toujours sous forme de bitcoins depuis des mois; ce qui a réduit quelque peu mon allocation).
3. DOT: Inchangé. Il suit un peu à la traîne les leaders.
4. XMR: J’ai introduit le Monero dans mon portefeulle, avec une très petite stratégie de DCA hebdomadaire en début de mois. J’en ai repris davantage pendant le depeg de l’USDC. Et pas plus tard que ce midi, j’ai arbitré une part de mes bitcoins pour un swing trade. Et le voilà propulsé à la 4ème place de mon portefeuille ! (pour 5,6% de celui-ci).
5. DAI: Entre une conversion d’une part de mes USDC et un swing trade réussi contre du Fantom, le voilà devenu mon stablecoin le plus représenté !
6. USDT: Le plus gros des stablecoins refait son entrée dans mon portefeuille ! Moi-même je n’y aurai pas crû il y a encore quelques mois… Mais la situation actuelle demande de la diversification, et après tout, Tether est là depuis longtemps et représente une grosse masse d’intérêts financiers…
7.USDC: En toute logique, il dégringole dans mon classement. Je garde une certaine confiance dans Circle, mais je suis certain que les casseroles des banques US ne sont pas toutes visibles encore… Bref, ne mettons pas tous nos oeufs dans le même panier…
8. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison…
9. EOS: Celui qui “aurait pu” continue à jouer au jeu de la valorisation avec le HBAR. L’ancien contre le nouveau ?
10. HBAR: Après une très forte progression, le HBAR est victime de sa tokenomics. Ce projet a un vrai potentiel, mais il est trop tôt pour en voir les réels résultats.
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Les sorties de la semaine:
J’ai fais un peu le ménage dans mes altcoins secondaires, en profitant du rebond du marché. Je me suis débarassé de mes quelques CAPS et DATA, qui représentaient des fragments de pourcents de mon portefeuille et qui ont connu un fort (surtout pour le CAPS) rebond ces derniers temps. Je n’ai jamais parlé de ces projets, qui me semblent avoir un certain intérêt, mais je préfère simplifier mon portefeuille, pour éviter de me disperser.
L’ »altcoin » de la semaine:
Le Monero (XMR) est né le 18 avril 2014 en tant qu’un des jetons concurrents au bitcoin. Mais il a quelques particularités qui méritent que l’on s’y intéresse.
Il se distingue par un algorithme de minage (RandomX) résistant aux machines spécialisées (ASIC). Autrement dit, il est prévu pour permettre le minage par un ordinateur classique. L’idée derrrière est une plus forte décentralisation, pour éviter des fermes de minage géantes.
Notez cependant que son minage n’est que rarement rentable au prix actuels, à moins de disposer d’électricité très peu chère.
Pour moi, il y a deux grandes différences à noter avec le bitcoin, qui partage avec lui le soucis de la sécurité (et du Proof of Work).
Premièrement, le principe même du Monero est d’offrir un véritable anonymat. C’est le plus gros des privacy coins. Personnellement, je ne recherche pas cet aspect, mais je comprend, qu’en cas de régulation extrémiste des cryptomonnaies en Europe (ou aux USA), il risque d’y avoir une forte demande de cette solution. Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? Je préfère comprendre avant d’être contraint.
Deuxièmement, le Monero a sa solution face aux coûts de sa sécurité, à travers une légère inflation permanente, qui lui permet d’avoir une quantité de jetons en circulation sensiblement semblable à celle du bitcoin…
Troisièmement, et c’est sans doute une grande barrière à son adoption, en raison de son côté “secret/anonymat”, il s’adresse tout de même à des gens ayant un minimum de compétences techniques… Rien que pour installer un wallet sécurisé, ça a été assez compliqué pour moi qui suis tout de même orienté vers la “bidouille informatique”. Le grand public en est loin et devrait le rester dans l’avenir. Par exemple, pour installer un GUI Wallet, compatible Ledger, il m’a fallu une semaine de synchronisation pour télécharger la blockchain en entier (de près de 150 Go). A chaque fois que je veux vérifier une transaction ou ne serait-ce que mon portefeuille, il faut compter une bonne demi-heure pour synchroniser les blocs émis depuis ma dernière connexion (qui ne remonte en général qu’à quelques jours).
Evidemment, on peut gagner du temps en perdant de la sécurité avec un noeud pruné ou carrément un autre noeud (de confiance?), voire laisser ses jetons sur un CEX (!), mais c’est aller à l’encontre de la logique même du Monero…
En résumé, j’ai un peu l’impression qu’il serait un sérieux concurrent au bitcoin, mais qu’il s’adresse avant tout à des vrais geeks. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’a pas d’intérêt. N’oublions pas que les gros investisseurs ont les moyens de leur politique…
Je vous conseille de vous informer davantage sur le site suivant, qui est très complet: https://web.getmonero.org/fr/
Quoiqu’il en soit, je pense que le Monero est là pour durer et il qu’il offre une sécurité élevée. Il mérite donc une place dans mon portefeuille.
Pour tout vous avouer, cela fait longtemps que je m’y intéresse, mais il m’a fallut un certain temps (et courage) pour comprendre suffisamment les aspects techniques, avant d’y investir.
En passant, il s’agit d’une des rares cryptomonnaies qui a connu un plus haut plus élevé en 2021 qu’en 2018. La plupart font l’inverse, avant d’éventuellement disparaître. Il se peut donc qu’il y ait encore un nouveau plus haut historique lors du prochain cycle…
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 84,5 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 44,4% (+5,6%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 12,8 % (-9,1%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
En effet, cela faisait depuis longtemps que je me posais la question de l’intérêt d’avoir des “stablecoins” dans mon portefeuille.
En effet, l’objectif de ce portefeuille crypto est d’accumuler un maximum de bitcoins, en espérant profiter d’un pic de valorisation pour en tirer profit. Mais ce n’est pas le seul objectif: il y a aussi une petite part d’esprit de diversification face à des monnaies fiats à la valeur incertaine.
Si on regarde l’inverse de valorisation du BTC, c’est à dire la valorisation du dollar exprimée en bitcoin, on se rend compte que même en zoomant sur la période récente “parce que le monde n’est plus le même, cette fois c’est différent”, il vaut en général mieux avoir du bitcoin que du dollar…
Mon but n’est pas ici de promouvoir les théories des maximalistes du bitcoin, de renverser le système bancaire international et de brûler la moindre référence au capitalisme. Cependant, en regardant les faits, il se peut que d’avoir un peu de bitcoin n’est pas une mauvaise idée sur le long terme…
Que l’on soit pour ou contre la régulation ne change pas grand chose au problème: l’humain cherche toujours une valeur stable, qui pourrait se conserver à travers le temps, et qui offre donc une référence.
Pour certains cela peut être l’or (mais avec les problèmes de stockage), d’autres misent sur le pot commun de la confiance dans les monnaies fiduciaires, d’autres encore estiment que les cryptomonnaies sont la référence (mais avec d’autres problèmes de “stockage” que l’or, mais néanmoins bien réels).
En tant qu’investisseur, j’ai choisi les trois, en ajoutant la quatrième forme à savoir des titres de propriétés d’entreprises, qui sont certes libellés en fiats, mais qui peuvent aussi avoir une valeur propre dans l’absolu.
Par exemple, si on regarde le cours de Google/Alphabet exprimé en bitcoin, on se rend compte qu’entre 2014 et 2016, il valait mieux avoir des actions Google en portefeuille, bien que le bitcoin était en progression dans cette période.
Autrement dit, on peut se poser la question de la pertinence de miser sur des cryptos qui n’en sont qu’à moitié.
Le cas des stablecoins est typique.
Voir l’USDC de Circle, le “bon élève”, régulé, avec des positions en vrai cash sur des comptes en banque aux USA, perdre son peg face au dollar est une grande surprise.
A titre personnel, j’avais la majorité de mes stablecoins en USDC, car sans krach majeur ou une volonté de régulation autodestructrice de la part des USA, je ne voyais pas de risques particuliers.
La semaine dernière, j’ai commencé à voir les risques arriver avec les problèmes de liquidité rencontrés par la Sillicon Valley Bank, de Silvergate, et d’autres.
Mon portefeuille de stablecoins était composé de :
USDC (sur Polygon essentiellement, sur Ethereum et un peu sur Fantom et quelques restes sur Solana)
DAI (sur Fantom et Polygon essentiellement, un peu sur BSC)
un peu de XDAI (sur la blockchain du même nom)
un fond d’euros (de l’ordre de 0,5% du portefeuille total) sur divers échanges pour pouvoir acheter rapidement en cas de forte baisse
Le tout représentait 21,9% de mon portefeuille (à la date de la dernière newsletter)
Je trouvais que j’étais trop exposé à l’USDC (aussi à travers le DAI).
Malheureusement, en cherchant bien, je ne voyais pas de stablecoins convaincant. J’ai bien tenté de creuser davange le donctionnement du LUSD, mais avant d’y investir des sommes non négligeables, je voulais en savoir plus. Or, comme tous les stablecoins algorithmiques, il est difficile de vraiment comprendre leur fonctionnement sans réelle expertise de la blockchain et des smart contracts.
J’en ai déduit que le mieux était peut-être, de transformer une partie de mes stablecoins en cryptos “non stables”.
Juste avant le dépeg de l’USDC (et de bien d’autres), sentant venir le problème ce week-end, j’ai transformé vendredi 10/3/2023 environ 1/4 de mes USDC sur Polygon en USDT sur Avalanche (pour réduire aussi mon exposition à Polygon), en passant par Binance qui n’avait pas encore bloqué les conversions.
Je n’aime pas spécialement l’USDT, car il y a toujours un manque de transparence. D’un autre côté, le plus gros des stablecoins a attiré beaucoup d’investisseurs et sarelative indépendance face aux régulations US l’a éloigné par nécessité de la sphère d’influence US. Il s’en sort donc, pas contre, à long terme, je n’irais pas mettre ma main au feu sur les ricochets possibles des faillites bancaires US qui ont commencé… Toujours est-il, pour le moment, c’était un bon choix.
Puis est arrivé le depeg… Je devais donc faire un choix. Soit je garde mon exposition en espérant qu’il n’y ait pas trop de cadavres cachés dans le placard de Circle (et/ou dans ses banques dépositaires) la semaine prochaine et que la situation va se résorber, soit je vends à perte de l’USDC/DAI.
J’ai choisi la solution suivante: au premier rebond en direction des 1 $, j’ai :
transféré mes USDC restants sur Fantom en DAI
Acheté, avec une prime d’environ 7% (due au depeg mais aussi un peu à la demande), du bitcoin (et un peu de Monero) avec mes USDC restants sur Polygon, toujours acceptés chez Kraken
Mon raisonnement est le suivant:
Circle devrait s’en sortir, mais le risque de perte importante n’est pas nul, et je préfère avoir du bitcoin , même à 22000 $, prime incluse, sur le long terme
le DAI a des mécanismes de stabilisation qui ont toujours fini par fonctionner depuis des années. Le choix d’introduire une dépendance à l’USDC trop importante a certainement été une erreur, mais elle ne reste que partielle.
Sur le long terme, je préfère avoir du bitcoin en portefeuille (et du Monero) que n’importe quel stablecoin…
J’ai hésité à prendre des PAXG, mais l’or sous forme tokénisée en dépôt ne me rassure pas plus que cela, à long terme bien sûr (mais cela aurait pu être une solution pour le problème actuel)
Mon exposition restante est donc de 12 % de mon portefeuille crypto en stablecoins (presque la moitié de la semaine dernière):
4,2% d’USDT
3,5% en USDC
3,1 % en DAI
0,8% en xDAI
0,4 % d’euros sur des exchanges
Evidemment, cela va augmenter la volatilité de mon portefeuille crypto, mais comme il est déjà extrêmement volatil par nature, cela ne va pas changer grand chose.
A terme, j’envisage de réduire encore davantage ma part de stablecoins. Nous ne sommes pas dans un marché haussier, c’est donc plutôt le moment d’investir…
Dans mon portefeuille total (bourse, or, cash compris), ma part de cash sert à arbitrer entre les différents vecteurs d’investissements. Depuis deux ans, je suis fortement exposé aux cryptomonnaies, notamment en raison de la forte progression entre fin 2020 et mi-2021, mais c’est un choix personnel, risqué, mais assumé.
J’envisage donc sérieusement à ne faire, à terme, plus que des arbitrages entre bitcoins et quelques autres cryptomonnaies, dans le seul but d’avoir davantage de bitcoins.
Et bien sûr de continuer les arbitrages entre les différentes poches d’investissements: PEA, CT, cash (en diverses devises), or, cryptomonnaies…
Pour résumer, la valeur n’est pas exprimable uniquement en argent liquide…
Bons investissements et soyez prudents !
PS: Je reviendrai sur le Monero, dont je voulais ajouter une part depuis plusieurs mois, et là, “l’occasion a fait le larron” (même si je ne devrais pas parler de “larron” en parlant du Monero; je ne le vois qu’uniquement comme réserve de valeur)
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous sommes donc à la 12ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille « DCA hebdomadaire »:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sortis à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler « pour la prochaine fois ».
Bien sûr, on peut aussi « jouer la sécurité » et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat est à la frontière de l’invalidation depuis plusieurs semaines.
Le marché crypto est fortement corrélé au NASDAQ. Même si d’autres facteurs interviennent, on peut considérer que le bitcoin dépend la plupart du temps du NASDAQ car ils partagent quelques caractéristiques communes:
valeurs technologiques
dépendants des liquidités “risques”
Certains affirment même que le bitcoin est une sorte de Nasdaq avec levier.
Bien sûr, si on croit au paradigme du bitcoin en tant que réserve de valeur (d’ultime refuge), cette corrélation devrait disparaître peu à peu. Peut-être. Quoiqu’il en soit, pour le moment, c’est plutôt le contraire: quand tout va mal, et que le Nasdaq chute, le bitcoin a plutôt tendance à chuter encore plus. Il n’y a qu’à comparer ces deux graphiques: le premier représente le Nasdaq avec son coefficient de corrélation avec le bitcoin, et le second le bitcoin exprimé en équivalent Nasdaq.
On pourrait bien entendu faire le même type de comparatif avec tous les indices actions, qui sont eux-mêmes fortement corrélés aux indices US (et donc au Nasdaq)…
En ce qui me concerne, je continue à penser que tant qu’il n’y aura pas d’apaisement sur les indices, le risque d’un décrochage des cryptos est réel. Notez en passant que malgré les apparences, nous sommes toujours à des plus hauts sur les actions. Le CAC 40 vient d’ailleurs de battre tous ses records (avec l’Ukraine, l’inflation et la menace écologique sur nos têtes…).
Autrement dit, soit tout cela finit par s’arranger et la valeur des indices continuera globalement à progresser, soit nous allons faire face, au minimum, à une forte correction !
N’oublions pas non plus que l’inflation est plutôt favorable aux indices puisqu’il vaut mieux posséder des parts réelles d’entreprises qu’une monnaie qui se dévalue. Elle est logiquement aussi favorable au bitcoin, en tout cas, c’est l’hypothèse de départ, qui reste à vérifier dans des conditions réelles, qui a donné naissance à cette cryptomonnaie.
Mais cet avis n’engage que moi et concerne mes propres décisions d’investissement par rapport à mes propres objectifs … A chacun de se faire une opinion !
Le mois écoulé a commencé à voir réapparaître le rouge sur de nombreuses cryptomonnaies. Les mastodontes (BTC et ETH) résistent encore globalement.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Malgré la correction en cours depuis quelques jours, la valorisation de mon portefeuille crypto reste en gain (+9,64%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -30,3 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
Durant les deux dernières semaines, je n’ai fait aucune transaction crypto (hormis un transfert de mes BNB reçus en cashback vers des BTC, mais c’est négligeable et les achats encore plus négligeables “démo en live” de mon portefeuille pédagogique). En attendant les DCA de mars…
1. BTC: Après avoir touché 25000$, une petite correction est en cours, mais ça ne change rien à la part de BTC dans mon portefeuille.
2.USDC: Inchangé.
3. DOT: Inchangé.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison…
7. EOS: Celui qui “aurait pu” continue à jouer au jeu de la valorisation avec le HBAR. L’ancien contre le nouveau ?
8. HBAR: Après une très forte progression, le HBAR est victime de sa tokenomics. Ce projet a un vrai potentiel, mais il est trop tôt pour en voir les réels résultats.
9. NEM: Encore un token de pure spéculation. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un « ancien », un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
10. MOVR: Le token sensé faire le lien entre le monde de l’ERC-20 et l’écosystème “test en live” de Polkadot, à savoir Kusama, se retrouve pour la première fois dans mon TOP 10. Comme pour d’autres tokens “spéculatifs”, j’avais continué un très léger DCA et entre une forte poussée ces dernières semaines et une épuration de mon portefeuille, il se retrouve donc à 1,6% de mon portefeuille crypto global.
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L’ »altcoin » de la semaine:
Moonriver (MOVR) est le jeton compatible “Ethereum Virtual Machine” de l’écosystème Kusama (qui est un “canary net”, autrement un dit un réseau “test en grandeur nature” pour Polkadot). Son objectif est donc de faire le lien entre l’écosystème Kusama et Ethereum. Il s’agit d’un jeton de gouvernance, de sécurité (par Proof of Stake) et de paiement de frais de transaction (“gas token”). Sa version “finalisée” sur Polkadot est le Moonbeam (GLMR).
Sans rentrer dans les détails, pour ceux qui ne sont pas du tout familier avec l’écosystème Polkadot (dont je suis un grand fan, même si du point de vue de l’investisseur, je me dois de modérer mes ardeurs, en limitant mon exposition à 10% environ de mon portefeuille crypto), le principe est le suivant: Kusama représente une sorte de réseau test beta où tout va plus vite que sur le réseau principal Polkadot. Grosso modo, les évolutions (techniques ou de gouvernance) sont testées, et éventuellement modifiées, avant d’être intégrées (ou non) sur Polkadot.
Le même principe s’applique donc aux réseaux EVM Moonbeam/Moonriver.
Au niveau des tokenomics, le lancement de Moonriver a été fait avec 10 millions de tokens (plus de détails ici: https://moonbeam.foundation/moonriver-token/ ). Avec une inflation de 5% annuelle, nous en sommes vers 10,6 millions actuellement, après un lancement fin août 2021.
En ce qui concerne la valorisation du token, elle a suivi tout ce qui a été lancé en plein marché haussier de 2021: elle s’est effondrée.
Evidemment, mon premier achat en novembre 2021 n’était pas loin du pire moment possible. J’ai fortement lissé mon PRU (qui reste cependant de près de 40$, hors revenus de staking) avec un très léger DCA… Son destin est lié à l’avenir de Polkadot de toute façon, on verra sur la durée du prochain marché haussier (qui a d’ailleurs peut-être commencé).
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 86,6 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 38,6% (+1,4%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 21,9 % (-0,6%)
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Après une forte progression depuis le début de l’année 2023, le marché ralentit un peu, mais reste fortement positif.
La question cruciale que tout le monde se pose: correction naturelle dans une hausse durable ou “rebond du chat mort” ?
Nous verrons bien, mais quoi qu’il en soit, une accumulation légère tant que nous serons sous les 25 000$ ne devrait pas offrir un trop mauvais prix à long terme.
Mais cet avis n’engage que moi et concerne mes propres décisions d’investissement par rapport à mes propres objectifs … A chacun de se faire une opinion !
L’actualité ces dernières semaine e a surtout été basée sur “l’affaire des ordinals”, à savoir la possibilités d’inscrire des informations type “NFT” sur les blocs de bitcoin, en faisant monter les frais de transactions alors que le réseau devrait être réservé aux transactions financières, qui est son but original.
Quoiqu’il en soit, cela n’est pas forcément très intéressant d’utiliser les fonctionnalités, visant à la base à réduire les frais, de la mise à jour Taproot pour “spammer” des NFTs (moches… mais c’est un avis personnel), faisant ainsi mécaniquement augmenter les frais (ce qui arrange en passant les mineurs…).
Je ne rentrerai pas dans ce débat, mais de toute façon, le réseau bitcoin aura d’autres problèmes à régler avant une éventuelle adoption massive et ce n’est certainement pas quelques NFTs qui vont venir enlever sa sécurité, toujours très forte.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Après plusieurs semaines de forte progression, une petite correction de la valorisation de mon portefeuille crypto a lieu en ce moment, bien qu’il reste en gain (+3%) depuis la dernière neswletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -33 % depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
Un petit ménage dans mes altcoins, en prenant des bénéfices par rapport à la forte poussée de ces dernières semaines. A tord ou à raison, cela sera toujours ça de pris…
1. BTC: Petite correction, très normale, en cours.
2.USDC: En augmentation, car j’ai vendu tous mes GRT, quasiment tous mes FTM et une majorité de MATIC. Tous ces tokens avaient fortement très progressés ces derniers temps. Je m’attends à, au moins une correction provisoire des indices et je continue ma stratégie de concentration des mes cryptos.
3. DOT: Inchangé.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison…En une semaine, ce token s’offre le luxe de mieux performer que le bitcoin.
7. HBAR: Mon pari spéculatif se permet d’être un des meilleurs performeurs de la semaine, avec un joli +22% alors que le marché global corrige. Bon signe ou manipulation des prix ?
8. EOS: J’attends un petit rebond pour tout convertir en bitcoin. Il peut ne jamais arriver, mais c’est la vie. En attendant, le petit DCA continue. J’espère que je n’ai pas fait l’erreur de le garder trop longtemps.
9. NEM: Encore un token de pure spéculation. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un « ancien », un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
10.GNO: Le token de gouvernance du réseau Gnosis/XDAI fait son entrée dans mon TOP 10, en raison de la sortie de mes FTM notamment. C’est un réseau intéressant, qui propose une solution de décentralisation réalisable par le coût très faible des noeuds (contrairement à tous les autres chaînes basées sur le Proof of Stake). Pour le moment, je ne tente pas de staker mes tokens, surtout parce qu’à l’image de l’Ethereum, on ne peut pas retirer ses tokens stakés avant une future mise à jour du réseau.
(Je ne compte pas mes tokens MPS, théoriquement à la 9ème place dans mon portefeuille, car ce sont des actions tokenisées. Ceci dit, je pense beaucoup de bien de Mt Pelerin (lien d’affiliation), qui peuvent devenir un acteur assez important en crypto lors du prochain bullrun, s’il y en aura un bien sûr. Ceci dit, si j’investi dans les cryptos, c’est bien parce que je pense qu’il y en aura un ! Je suis à mon exposition maximale sur cette action un peu particulière)
L’ »altcoin » de la semaine:
La sidechain d’Ethereum Gnosis/XDAI a évolué récemment (décembre 2022) pour faire son propre Merge et devenir utiliser un consensus Proof of Stake.
Contrairement aux autres chaînes de ce type, elle ne nécessite qu’un seul token GNO (valant environ 100$) pour établir un noeud de validation (à comparer aux 32 ETH nécessaires pour monter un noeud Ethereum !). En conséquence, cela a permis au réseau Gnosis de fortement se décentraliser, puisqu’avec un minimum de matériel et d’investissement, n’importe qui peut monter son noeud.
Ce sidechain reste peu utilisée (voir l’excellent: https://www.gnosismetrics.com/ ), mais en échange, les frais d’utilisation sont négligeables.
L’une des priorité est justement d’avoir une blockchain “démocratique”. L’autre particularité de ce réseau est de se baser sur l’XDai (donc un stablecoin bridgé du Dai) pour payer les frais de gaz. Evidemment, cela rajoute une couche de risque supplémentaire, mais en échange d’une rapidité et d’une quasi-gratuité des opérations…
Au niveau des prix, il s’agit d’un des rares tokens lancé avant 2018 qui a fait mieux en 2022. La plupart des projets s’essoufflent et ne parviennent pas à franchir leur plus hauts précédents… Qu’en sera-t-il au prochain bullrun ?
En ce qui me concerne, j’accumule faiblement, mais j’accumule tout de même (elle représente 1,5% de mon portefeuille crypto global à l’heure où j’écris ces lignes).
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 82,8 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 37,2 % (-1,9%)
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 22,5 % (+4,8%) Vente de MATIC et FTM
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Pour ne pas plagier la célébre citation de Socrate “Je sais que je ne sais rien”, j’ai recours à ma propre version de cette phrase pleine de sagesse… En effet, le sage est celui qui se rend compte qu’il ignore bien des choses.
Autrement dit, être trop sûr de ce qu’on croit savoir est une erreur.
Entre la bourse et la philosophie, il y a bien plus de points communs qu’on pourrait le croire de prime abord.
Au fil des années, à travers divers investissements, j’ai constaté une chose: l’erreur d’appréciation et bien plus fréquente que la justesse de son raisonnement.
En effet, non seulement l’art de l’investissement est très complexe, car la moindre décision d’achat et de vente s’appuie sur des miliers de facteurs hors du contrôle de l’investisseur. En effet, il suffit d’une phrase ou même d’un mot, sortant de la bouche d’un représentant de la Fed pour modifier profondément les flux monétaires.
Même un tweet d’Elon Musk peut avoir un certain impact sur les marchés.
Vous multipliez cela par toutes les personnes/entités influentes à travers le monde, mélangez cela à de nombreuses interprétations macroéconomiques différentes, des décisions d’entreprises concurrentes, des aléas climatiques, des actions terroristes, des guerres, etc. Et vous obtenez quelque chose de plus proche du chaos primordial que de faits rationnels et prévisibles…
En résumé, investir avec une méthode d’analyse ou avec une pièce jetée en l’air revient, sur la durée et pour peu quel’on soit diversifié, à peu de chose près à l’identique.
Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il faille faire n’importe quoi. Miser sur une société endettée, mal gérée et sans croissance va probablement mener vers des pertes financières.
Ma stratégie globale d’investissement prend en compte ce paradigme: je ne sais pas ce qu’il va se passer, mais j’essaie de mettre les probabilités de mon côté.
A titre personnel, je m’appuie sur des représentations graphiques, car mon cerveau fonctionne sur des critères visuels. Ce qui ne m’empêche pas de tenter de regarder les aspects fondamentaux et économiques sous-jacents (avec toute la grande incertitude qui y est liée).
C’est d’ailleurs en raison de cette incertitude que j’apprécie les représentations graphiques: un enfant pourrait dire si un cours monte ou descend ou ne bouge pas trop en regardant un graphique boursier.
Dans cet exemple, même sans comprendre ce que cela représente, n’importe qui dirait “ça monte, mais de temps en temps ça descend beaucoup, mais ça monte quand même !”
Logique, le CAC 40 a globalement progressé ces derniers années, malgré quelques crises. Et il a d’autant mieux performé contre le BX4 qui est un ETF avec un levier 2 inverse du CAC40 (avec des frais en plus et un beta slippage dû à sa construction). Voir à ce sujet un vieil article, toujours valable.
Ceci dit, on voit aussi que la valorisation actuelle du CAC 40 semble être dans une zone d’excès.
C’est exactement ce que je recherche: des zones d’excès (à la baisse de préférence sur des actions solides, ou des ETF indiciels).
Actuellement, nous sommes sur des plus hauts, dans des débuts de zones d’excès.
Les raisons de cet excès sont complexes à identifier. L’inflation en est un exemple.
Par exemple, si on prend le cas de la bourse turque (dont la lire a été très fortement dévaluée par rapport à l’euro), elle a grimpée en flèche !
C’est logique: mieux vaut posséder des bouts d’entreprises réelles, plutôt qu’une devise qui ne vaut pas grand chose !
Mais, est-ce que cela signifie pour autant que le marché turc surperformait ?
Si on l’exprime, corrigé par la valeur de la lire turque, c’est moins net:
Le marché turc a donc globalement stagné depuis 15 ans, avec de nombreuses fluctuations.
Pour en revenir à notre CAC 40, cela signifie qu’en cas d’inflation forte et durable, l’indice devrait monter.
Or, c’est bien ce qu’il fait…
Cependant, en ce qui concerne notre indice national, il est plus difficile de prendre en compte la dévalorisation éventuelle de l’euro. Certes, on peut comparer au dollar, mais ce dernier a le même problème d’inflation…
Autrement dit, il est difficile de voir pourquoi le CAC (ou un autre indice) augmente si on n’a pas d’autres hypothèses sous la main… Il est donc tout aussi difficile de voir s’il est sous ou surévalué. Et oui, sinon on pourrait facilement prévoir les moments où il vaut mieux acheter ou vendre !
On en revient donc à une représentation graphique, qui permet, même à un enfant de 5 ans, de savoir si “ça monte”, ou si “ça descend”.
Comme je ne sais pas prévoir le moment précis où cela va corriger, je me contente de lisser ce moment dans le temps à travers un investissement progressif.
Mon hypothèse d’investissement est: “dans les deux prochaines années (maximum), le CAC devrait corriger à des valeurs plus basses, et grâce à une stratégie de DCA, je devrais être en gain”.
(Je ne parle même pas de la réaction potentielle des marchés si on apprenait prochainement que l’armée ukrainienne reculait, ou que l’une des nombreuses potentielles crises géopolitiques éclatait…)
Comme nous l’avons vu plus haut, le BX4 n’est pas un bon vecteur d’investissement à long terme. Deux ans, c’est déjà beaucoup et cela va forcément grignoter une partie des éventuels gains. Mais deux ans est mon maximum raisonnable dans mon hypothèse. Je mise plutôt sur “à un moment en 2023”.
Ceci dit, les autres alternatives “simples” sont les options type PXA (mais l’utilisation d’options demande de nombreux calculs et de bien comprendre l’influence du temps et de la volatilité) ou des CFDs sur Futures CAC40 (mais il y a des frais de swap overnight qui peuvent s’accumuler). Je pourrais ajouter des Turbos à faible levier à la liste.
Au final, le BX4 (ou d’autres ETFs équivalents) ne sont pas de si mauvais produits, car ils restent relativement simples à comprendre et à utiliser. Il faut bien garder en tête que lorsqu’on veut se couvrir à la baisse, on passe forcément par des produits dérivés, qui rajoutent des risques et des frais d’intermédiaires.
Personnellement, je préfère me “couvrir” à la baisse d’une manière très simple: je vend des actions et j’accumule plus de cash (ce qui, d’une certaine manière, revient à shorter une action sans levier)…
Cependant, il y a des cas où on pense qu’il y aura une correction “imminente” et globale, sans pour autant casser une tendance haussière de plus long terme. Quelle que soit la méthode choisie (BX4, PXA ou CFDs), il faut juste faire comme pour tout le reste: se fixer un objectif, calculer son risque et prendre une décision quant à la manière d’entrée en position.
Une autre raison pour laquelle je cherche à investir à la baisse, c’est que mes principaux repères sont en (fortes) hausses:
l’or
le marché crypto et surtout le bitcoin
le marché action
(même les obligations type US bonds à 10 ans sont élevées, y compris leurs taux !)
Et mon expérience me dit que quand tout grimpe vers valeurs élevées, il y a plusieurs types d’actifs qui finissent par chuter, si ce n’est l’ensemble.
Evidemment, encore une fois, la notion de “élevé” est complexe et relative. Mais je vous laisse regarder les graphiques des actifs cités ci-dessus:
L’or…
Les obligations US à 10 ans…
Il n’y a que le bitcoin qui, après la forte correction de 2022, est encore bas, mais si on prend du recul (sur dix ans), il reste néanmoins très élevé… Mais ceci dit, le bitcoin est un actif atypique dont la valorisation est particulièrement complexe à déterminer.
Vous l’aurez compris, j’entame un investissement progressif sur le BX4 dès la semaine qui s’annonce…
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, et le but de cet article n’est que de montrer que je sais que je ne sais pas… Mais que cela ne vous empêche pas d’essayer de savoir… !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Cet article fait le compte-rendu de l’application de la stratégie expliquée ici.
Cette stratégie d’investissement a débuté le 13 décembre 2022.
Nous sommes donc à la 8ème semaine d’investissement.
Etat du portefeuille “DCA hebdomadaire”:
Remarque: la contre-valeur en euros est calculée à chaque mise à jour du tableau. S’agissant d’un exemple pédagogique servant à illustrer le principe de ce type de méthode, je vais m’efforcer à faire un suivi régulier et hebdomadaire pendant l’année 2023, tant qu’un signal d’achat (ou de vente) est validé. Comme je voyage beaucoup, il est possible que de temps à autre, la mise à jour se fasse avec un décalage d’une ou deux semaines, mais l’idée est surtout de montrer la pertinence de ce type de stratégie, facile d’accès et applicable également à d’autres supports (comme des ETFs, des actions ou même des pièces d’or par exemple).
Rappel des conditions d’application de la méthode:
Les conditions d’entrée:
Comme pour tout investissement, il faut se fixer des conditions d’entrée et de sortie précises, dès le départ, pour éviter de se laisser entraîner par ses émotions en cas de krach ou de forte spéculation à la hausse et pour éviter d’arrêter l’investissement en cours de route.
Le pire dans une stratégie d’investissement progressif, c’est d’arrêter en cas de baisse, alors que la logique de cette méthode indique que c’est justement là le meilleur moment.
Ma condition d’achat est simple: on achète quand une bougie hebdomadaire est entièrement sous la moyenne mobile à 200 semaines. Tant que cette condition est validée, on continue.
Les conditions de sorties:
Elles sont toutes aussi importantes dans le succès d’une méthode.
On peut par exemple choisir la MM200 X 1,5 comme premier niveau de sortie; MM 200 X 2 en 2ème; MM 200 X 2,5 en 3ème. A chaque fois, on sort 1/3 de la position totale accumulée. Si le cours retombe sous un pallier, on revend sur le pallier précédent, qui servira en quelque sorte de « stop suiveur ».
A titre personnel, j’utilise ici (comme pour tous mes types de tradings/investissements) des niveaux de bandes de Bollinger, basés sur une MM200 et avec des paramètres personnels. Le code est open source et peut-être facilement trouvé sur Tradingview.
Les conditions de sorties sont donc dynamiques selon la règle suivante:
-25 % de la position sur la première bande
-25 % sur la seconde bande
-25 % sur le niveau de surachat (ligne rouge)
Les 25 % restants seront sorties à raison de 1% par semaine tant que le cours se maitient au-dessus de la ligne rouge supérieure.
Remarquez qu’il se peut que le cours n’atteigne pas la bande supérieure par exemple, sans redescendre dans la zone d’achat… Cela signifie donc qu’on va à nouveau accumuler “pour la prochaine fois”.
Bien sûr, on peut aussi “jouer la sécurité” et tout vendre si le cours redescend à son PRU par exemple, quelle que soit la somme restante, pour reprendre l’accumulation plus bas…
Remarque: le signal d’achat va être invalidé la semaine prochaine si la progression du BTC continue, mais il y a de bonnes chances que la MM200 forme une résistance.
Le mois de janvier s’achève sur une progression exceptionnelle du bitcoin, qui a visiblement entraîné tout le marché avec lui. Bien sûr, certains projets se distinguent en ce début d’année, comme l’Aptos (qui en passant, me semble surévalué compte tenue de ses tokenomics inflationnistes et surtout, parce que je ne vois pas bien ce qu’il apporte de nouveau dans le monde de la crypto…) par exemple avec ses 450% de gains…
Ceci dit, n’oubliez jamais que cela reste toujours et encore le bitcoin qui mène la danse. Quand le bitcoin va, tout va et il reste la référence des gros portefeuilles (sauf exceptions évidemment; il y a aussi des fanatiques d’Ethereum…)
Quoiqu’il en soit, le marché crypto est en forme en ce début 2023. Ceci dit, c’est aussi le cas du Nasdaq… Mais si on regarde, par exemple la capitalisation crypto total / Nasdaq, on voit bien que les cryptos ont été récemment en force par rapport à ce dernier.
De la poule ou de l’oeuf, qui a été le premier ? C’est le même style de raisonnement ici, mais il est toujours utile de voir les choses de loin et autrement…
En passant, on peut aussi voir que ces derniers temps, c’est bien la multiplication des cryptos (que ce soit des purs shitcoins ou en offrant une tentative d’innovation dans un domaine) qui apporte les flux de capitaux dans les cryptomonnaies. Le bitcoin joue par contre toujours une valeur de refuge dans la tourmente.
De là à dire qu’il faille investir dans les altcoins et que le bitcoin est mort, il y a un grand pas que je ne franchirai pas. En effet, si globalement, la prédominance du bitcoin baisse, il est bien délicat de choisir les concurrents qui seraient peut-être victorieux… On voit donc bien que ces dernières semaines, c’est bien le bitcoin qui joue le rôle de leader dans la capitalisation globale.
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Mon portefeuille crypto, toujours en progression forte (+10,9%), bien qu’en décélération depuis le début du mois, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -34,39% depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
Mes stratégies de DCA principales ne se sont pas encore déclenchées. Pour rester simple, je n’achète que si le prix est inférieur à la clôture du mois précédent dans ma stratégie principale. Autrement dit, je n’ai presque rien réinjecté depuis début janvier.
1. BTC: Je suis curieux de voir jusqu’où il peut monter jusqu’à une correction saine.. Et également curieux de voir l’ampleur de cette correction sachant qu’il a pris plus de 40% depuis un mois… Quoiqu’il en soit, au niveaux actuels, j’accumule toujours en DCA.
2.USDC: Une légère augmentation, car j’ai vendu mon petit stock de PSP sur le rebond à 0,046$ (token de l’excellent aggrégateur de Paraswap). Pour ce dernier, j’ai beaucoup plus confiance dans la bonne technologie que dans les tokenomics… J’avoue ne pas avoir poussé plus loin mon investigation sur les évolutions de cette dernière, et comme je ne compte pas y investir plus que cela, autant me consacrer à mes (déjà nombreux) autres investissements.
3. DOT: Le Polkadot performe mieux que l’ETH. Je n’irai pas tirer des conclusions hâtives cependant.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison… Cependant, on voit qu’il peine de plus en plus à garder sa surperformance; ce qui est logique tant que les « petites affaires » du monde de la finance traditionnelle post-FTX ne se sont pas totalement résolues.
7. EOS: J’attends un petit rebond pour tout convertir en bitcoin. Il peut ne jamais arriver, mais c’est la vie. En attendant, le petit DCA continue. J’espère que je n’ai pas fait l’erreur de le garder trop longtemps. L’EOS profite du rebond général, mais tant que ça. C’est bien une indication du désintérêt de ce token, qui aurait pu…
8. HBAR: Inchangé, mais il est très en forme. Je ne doute cependant pas qu’il puisse retomber tout aussi rapidement. Beaucoup de hype sur ce projet. Tant mieux vu que c’est un peu un pari sur cette technologie de sharding dont la valorisation est directement liée à sa vitesse… Il pourrait devenir le Solana de 2023-24…
9.FTM: Le Fantom reste sur sa lancée. Il est évident qu’il décrochera fortement dès que le marché se corrigera. En attendant, je me demande s’il peut atteindre 1 $ ou si sa course s’arrêtera à 50 cents. C’est un token spéculatif, mais qui reste relativement solide (par rapport à des memecoins).
(Je ne compte pas mes tokens MPS, théoriquement à la 9ème place dans mon portefeuille, car ce sont des actions tokenisées. Ceci dit, je pense beaucoup de bien de Mt Pelerin (lien d’affiliation), qui peuvent devenir un acteur assez important en crypto lors du prochain bullrun, s’il y en aura un bien sûr. Ceci dit, si j’investi dans les cryptos, c’est bien parce que je pense qu’il y en aura un ! Je suis à mon exposition maximale sur cette action un peu particulière)
10. NEM: Encore un token de pure spéculation. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un « ancien », un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
L'”altcoin” de la semaine:
En fait, lorsqu’on pense à des altcoins, il faudrait déjà se poser les bonnes questions par rapport à leur qualificatif d'”alternatif” (au bitcoin donc).
Avant d’explorer ces autres cryptomonnaies, il convient sans doute de revenir aux fondamentaux.
Je ne vais pas résumer ce qu’est le bitcoin ici, mais je conseillerai à quiconque investissant dans les cryptomonnaies, de quelque manière que ce soit et dans quelque objectif personnel voulu, en suivant une quelconque stratégie, de bien maîtriser le bitcoin en premier.
De nombreuses sources intéressantes existent, mais pour rester bref, je conseillerai de lire le très complet (mais aussi en partie très technique) “Au coeur du Bitcoin”.
En complément, ou plutôt en préalable, il existe une excellente chaîne Youtube, à savoir :
La playlist suivante donne les explications utiles, du débutant au confirmé à tendance expert pour les vidéos les plus techniques:
On pourrait critiquer le côté “maximaliste”, “geek technique” voire “anti-establishment” de l’auteur Rogzy. Je pense cependant que quelle que soit votre sensibilité à ces termes, on ne peut que reconnaître la qualité pédagogique de ces vidéos. A chacun de faire le tri dans la partie “démagogique pro-bitcoin”.
A titre personnel, je n’ai pas trouvé mieux sur internet (et en plus, c’est gratuit).
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
—————————————–
Notez que ces dix principales positions représentent 82,8 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 39,1 %
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 17,3 % (-0,2%) En raison de la poussée du marché crypto général.
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
Le bitcoin, et donc tout le marché crypto, enchaîne des journées en forts gains avec des petites pauses depuis deux semaines. Tant mieux me direz-vous, mais il ne faut pas oublier que l’année 2022 a été très éprouvante pour ce marché.
Il faut voir à long terme et ne pas s’emporter. Autrement dit, si on avait des swings trades en pariant sur des rebonds, il faut se rappeler ses cibles initiales (car vous en aviez bien j’espère ?) et ne pas se laisser prendre dans le mouvement.
N’oublions pas qu’on est passé de “c’est la fin du bitcoin/des cryptos” à “on peut espérer 160 000 $ cette année, “2023 est une année record” (alors qu’on n’est même pas arrivé à la fin du mois de janvier !), “un jour, le bitcoin vaudra 10 millions de dolars, c’est certain”… Bref, ne vous laissez surtout pas dévier de votre plan initial.
Le mien est d’accumuler au mieux, jusqu’à fin 2024/début 2025 et de voir ce que cela donne en bitcoins, mais aussi en euros…
L’état de mon portefeuille crypto & quelques remarques sur la méthodologie de valorisation
Mon portefeuille crypto, toujours en progression forte (+14,74%), bien qu’en décélération depuis la dernière newsletter, en comptant purement sans prise en compte des fiats injectés depuis début 2022.
En valorisation totale (en euros), le portefeuille reste cependant à environ -36,38% depuis le début d’année 2022 (première newsletter). Cela montre également qu’il est bien dur de remonter la pente après de fortes pertes…
Remarquez également que lorsqu’on regarde l’aspect de la courbe d’indice, on pourrait très bien en conclure qu’il n’y a eu qu’un rebond au sein d’une tendance baissière…
Remarque: La valorisation est calculée en ignorant les variations EUR/USD; autrement dit, la valorisation en dollars est systématiquement calculée avec la parité de la dernière date actuelle. La courbe réelle est donc légèrement différente, vu que l’EUR/USD a varié durant cette année. Mais peu importe, ce qui compte c’est la valeur actuelle en euros.
On voit bien l’effet du DCA, qui lisse logiquement la perte. Ceci dit, un tel graphique sur mon portefeuille boursier me ferait peur, mais nous sommes sur des cryptomonnaies et donc, il faut supporter cette volatilité !
Notez également que le graphique commence vers 90% (au lieu de 100!) car j’ai débuté mon relevé de données le 22/1/2022 alors que la valorisation « fiat » date de fin 2021. Celle-ci ne correspond d’ailleurs pas uniquement à des euros investis, mais à l’état de mon portefeuille crypto à la fin 2021 (après avoir multiplié mon investissement de départ pendant le fort marché haussier entre fin 2020 et 2021). Je pourrais rajouter cette période, mais comme j’ai commencé le suivi de ce portefeuille avec mes stratégies actuelles en 2022 à la première newsletter , cela me demanderait pas mal de travail de recherche de données et surtout, je n’utilisais pas du tout les mêmes stratégies pendant le marché haussier. Je compte le faire pour faire un bilan complet, mais plutôt à la fin de la période d’investissement initialement prévue (vers 2025 donc).
Mes stratégies de DCA principales ne se sont pas encore déclenchées. Pour rester simple, je n’achète que si le prix est inférieur à la clôture du mois précédent dans ma stratégie principale. Autrement dit, je n’ai presque rien réinjecté depuis début janvier.
1. BTC: Plus que jamais en tête. C’est clairement lui qui tire le marché crypto en ce moment..
2.USDC: Pas de changement.
3. DOT: Le Polkadot reste de très peu devant l’ETH.
4.ETH: Inchangé.
5. DAI: Inchangé.
6. BNB: Je garde jusqu’à 0,02 BTC au minimum. Si Binance survit, ce qu’il semble faire, il peut y avoir encore une grosse surprise sur l’appréciation de son token maison… Cependant, on voit qu’il peine de plus en plus à garder sa surperformance; ce qui est logique tant que les « petites affaires » du monde de la finance traditionnelle post-FTX ne se sont pas totalement résolues.
7. EOS: J’attends un petit rebond pour tout convertir en bitcoin. Il peut ne jamais arriver, mais c’est la vie. En attendant, le petit DCA continue. J’espère que je n’ai pas fait l’erreur de le garder trop longtemps. L’EOS profite du rebond général, mais tant que ça. C’est bien une indication du désintérêt de ce token, qui aurait pu…
8. HBAR: Inchangé, mais il est très en forme. Je ne doute cependant pas qu’il puisse retomber tout aussi rapidement. Beaucoup de hype sur ce projet. Tant mieux vu que c’est un peu un pari sur cette technologie de sharding dont la valorisation est directement liée à sa vitesse… Il pourrait devenir le Solana de 2023-24…
9.FTM: Le Fantom reste sur sa lancée, mais il me semble évident qu’en cas de retournement du bitcoin, cela va faire mal… Ceci dit, je vois toujours à long terme.
(Je ne compte pas mes tokens MPS, théoriquement à la 9ème place dans mon portefeuille, car ce sont des actions tokenisées. Ceci dit, je pense beaucoup de bien de Mt Pelerin (lien d’affiliation), qui peuvent devenir un acteur assez important en crypto lors du prochain bullrun, s’il y en aura un bien sûr. Ceci dit, si j’investi dans les cryptos, c’est bien parce que je pense qu’il y en aura un ! Je suis à mon exposition maximale sur cette action un peu particulière)
10. NEM: Une entrée presque étonnante dans mon TOP 10 de ce mort-vivant, grâce à une contre-performance de l’UCO/Archetic. Le projet NEM/Symbol/NIS1 est enterré et les évolutions promises ne viennent pas. Les réseaux sociaux sont quasiment à l’arrêt, le github du projet survit à peine… Cependant, comme c’est un “ancien”, un certain nombre d’investisseurs lui accordent une certaine confiance (en tant que blockchain éprouvée) et il est tellement plus simple de faire varier le prix de ce genre de token… J’avoue que j’en avais gardé un tout petit peu, et que j’ai continué un micro-DCA puisqu’il n’a fait que chuter et me voilà avec une quantité non négligeable de jetons, à force de temps. Evidemment, j’aurai (comme pour beaucoup d’altcoins) mieux fait de tout transformer en bitcoins depuis bien longtemps. Va-t’il faire une dernière altseason lors du prochain bullrun (si ce dernier a lieu bien sûr) ? Wait & See ! PS: 1,6 % de mon portefeuille, c’est beaucoup trop, mais au final, l’expérience se tente.
L’altcoin de la semaine:
Un de mes paris spéculatif pur, le Hedera Hashgraph (HBAR).
Il a été créé en 2017. Hedera Hashgraph est un réseau public basé sur Hashgraph, créé par Baird et Mance Harmon. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une blockchain, mais d’une alternative utilisant des registres distribués. Comme de nombreux autres projets, il cherche à résourdre le trilemme de la scalabilité (donc de la vitesse), de la sécurité et de la décentralisation. En ce qui concerne la décentralisation, il est prévu d’avoir 39 entreprises membres du conseil de gouvernance (et de validateurs). La réponse est donc déjà donnée pour cette partie du trilemme. Par contre, pour la vitesse (surtout) et la sécurité, il semble bien que le Hashgraph ait une carte à jouer dans l’univers des altcoins…
L’un des autres problèmes du HBAR consiste en la dilution prévue due à l’inflation. En effet, actuellement, seulement la moitié des tokens sont en circulation et il y a une pente assez raide jusqu’à début 2024 à venir…
Autrement dit, les créateurs et les entreprises du conseil de gouvernance ont avant tout eu l’objectif de s’en mettre plein les poches… Cela n’enlève en rien la qualité et l’originalité du projet… Mais, il faut en avoir conscience !
En fait, ce projet – sans évoquer les aspects techniques – me fait un peu penser à XRP de Ripple Labs, sans les problèmes avec la SEC qu’ont ces derniers ! Une “blockchain” bancaire, qui fonctionne bien, mais qui est clairement privée, malgré les promesses et les possibilités de décentralisation. On aime ou on n’aime pas, mais personnellement, je suis investisseur, pas idéaliste (en tout cas pour ce projet !)
Si voulez mieux comprendre le principe du HBAR, je vous invite à lire ce vieil, mais néanmoins bon article de Cryptoast ou, pour les anglophones, de regarder cette vidéo Youtube qui explique clairement le principe (avec les sous-titres, c’est très compréhensible, même avec un niveau d’anglais très moyen).
Bref, comme toujours, à chacun de juger de l’opportunité ou non d’investir dans cet écosystème…
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Mon objectif global est toujours le même: détenir un maximum de bitcoins à un horizon 2024-2025. Tout le reste n’est qu’un moyen pour y parvenir. Je suis curieux de voir si je n’aurais pas juste mieux fait de garder des bitcoins sans rien faire (même si je commence à deviner la réponse à cette question…)
Le DCA est (toujours) mon ami en ces périodes incertaines.
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Notez que ces dix principales positions représentent 82,6 % de mon portefeuille crypto total (fiats de réserve exclus, mais stablecoins inclus).
Part de bitcoins: 39,1 % (+6,2%) Le bitcoin superforme clairement le marché.
Part de stablecoins (PAXG et euros fiat en attente de tokénisation inclus): 17,5 % (-1%) En raison de la poussée du marché crypto général.
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cette lettre ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
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