Lorsqu’on est un investisseur français lambda, on cherche avant tout à remplir son PEA.
Par contre, on peut vouloir se diversifier géographiquement et sectoriellement. Certes, la France compte de belles entreprises de la tech, mais soyons réaliste, le NASDAQ l’emporte haut et fort sur ce créneau.
Un exemple d’ETF sur le Nasdaq compatible avec un PEA: Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST)
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST) se distingue comme le principal ETF français permettant aux investisseurs d’accéder au Nasdaq 100 via une enveloppe PEA, avec des performances historiques impressionnantes (+154,9% sur 5 ans), en cohérence avec l’exceptionnelle progression du Nasdaq.
Malgré sa réplication synthétique qui introduit un risque de contrepartie, ses frais modérés (0,30%) et sa liquidité satisfaisante en font un véhicule d’investissement simple et attractif pour une exposition au secteur technologique américain.
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc (PUST) est un fonds indiciel coté qui permet aux investisseurs français d’accéder à la performance des 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le Nasdaq. Créé le 20 mai 2014, cet ETF présente plusieurs caractéristiques qui le distinguent.
Encours sous gestion : Environ 568 millions d’euros
Politique de dividendes : Capitalisation (les dividendes sont réinvestis)
Éligibilité PEA. Coté en euros.
La particularité principale de cet ETF est son éligibilité au Plan d’Épargne en Actions (PEA), qui offre un cadre fiscal avantageux pour les investisseurs français.
Performances historiques L’ETF PUST a affiché des performances aussi remarquables que son indice de référence au fil des années :
Performance sur 1 an : +5,81% (au 31 mars 2025)
Performance sur 3 ans : +35,24%
Performance sur 5 ans : +154,9%
Performance sur 10 ans : +364,43%
Les performances annuelles sur les dernières années montrent une forte volatilité, caractéristique des investissements centrés sur le secteur technologique :
Ces mesures indiquent que l’ETF suit de près son indice de référence (R² élevé et Beta proche de 1) tout en générant un léger alpha positif, signe d’une bonne gestion de la réplication.
Comparaison avec ses principaux concurrents
ETF éligibles au PEA:
L’ETF PUST fait face à une concurrence limitée dans l’univers des ETF PEA répliquant le Nasdaq 100 :
Nom de l’ETF
Code ISIN
Encours
Frais
Réplication
Performance 5 ans
Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc
FR0011871110
568-605 M€
0,30%
Synthétique
+154,54%
Amundi PEA US Tech ESG UCITS ETF
FR0013412269
420-430 M€
0,30%
Synthétique
+156,24%
Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF
FR0010342592
954 M€
0,60%
Synthétique
N/A
Le principal concurrent direct est l’Amundi PEA US Tech ESG, qui suit un indice différent (Solactive ESG US Tech 100) mais offre une exposition similaire, avec une légère surperformance sur 5 ans. La différence principale réside dans les critères ESG appliqués à la sélection des titres, ce qui entraîne une concentration plus importante sur certaines valeurs.
Remarque: Le LQQ (Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF) est un produit à levier qui n’a pas réellement d’intérêt pour l’investisseur à long terme. Le risque est supérieur pour un rendement semblable comme le montre la comparaison entre les deux ci-dessous.
Comparaison avec des ETF Nasdaq 100 non-PEA:
Si on élargit la comparaison aux ETF Nasdaq 100 non éligibles au PEA, d’autres alternatives existent :
Nom de l’ETF
Encours (M€)
Frais
Réplication
iShares Nasdaq 100 UCITS ETF (Acc)
13 292
0,30%
Physique
Invesco EQQQ Nasdaq-100 UCITS ETF
6 618
0,30%
Physique
Amundi Nasdaq-100 II UCITS ETF Acc
3 313
0,22%
Synthétique
Ces ETF non-PEA présentent généralement des encours plus importants et parfois des frais légèrement inférieurs (comme l’Amundi Nasdaq-100 II avec 0,22%). Certains utilisent également une réplication physique plutôt que synthétique, ce qui peut réduire le risque de contrepartie.
Les risques:
Evidemment, il y a le risque de marché, car rien ne dit que le Nasdaq va continuer de performer à l’avenir, mais si vous souhaitez investir dans cet indice, c’est que vous pensez le contraire !
Risque de change
Pour les ETF comme PUST qui investissent sur des marchés étrangers (ici les États-Unis), les fluctuations des taux de change entre l’euro et le dollar peuvent affecter la performance. Cet ETF n’est pas couvert en change. Ce n’est pas forcément un problème, il faut juste en avoir conscience et le prendre en compte dans sa diversification en devises.
Risque de contrepartie
Spécifique aux ETF à réplication synthétique comme PUST, ce risque provient de l’utilisation de swaps. Si la contrepartie du swap (ici BNP Paribas) fait défaut, l’ETF pourrait ne pas répliquer correctement la performance de l’indice. Evidemment, il y a d’autres garanties prises par la contrepartie et il faudrait tout de même des conditions systémiques pour qu’on en arrive là… Ceci dit, cela s’est déjà vu avec des plus acteurs plus gros que la BNP !
Risques liés aux produits dérivés
Pour les ETF synthétiques comme PUST, l’utilisation de produits dérivés ajoute une couche de complexité et potentiellement de risque. Ces instruments peuvent introduire une opacité sur la composition réelle du portefeuille et amplifier certains risques en cas de conditions de marché extrêmes.
Or justement, l’investisseur long terme veut se sécuriser lorsqu’il y a justement des conditions extrêmes !
Que fait l’investisseur (très) particulier ?
A titre personnel, j’envisage l’ETF PUST pour le placer dans mon PEA. Sur du long terme en mode « buy & hold », je prendrai plutôt un ETF à réplication physique sur compte-titre. Mais chacun sa vision sur le sujet. A moins d’un scénario « fin du monde », je ne pense pas qu’il y ait un véritable risque avec les ETF synthétiques pour les PEA (j’ai d’ailleurs du WPEA en portefeuille « très long terme »). Je n’ai jamais vraiment apprécié les ETF, préférant la détention directe des titres.
Graphiquement, le « krach Trump » n’est peut-être pas fini, mais en tout cas, il représente une correction équivalente à celui provoqué par le Covid en 2020, ce qui suggère un niveau d’entrée acceptable, soit environ -30% par rapport aux plus hauts. Le RSI hebdomadaire est à l’achat et on a frôlé la MM200 hebdo, ce qui sur le Nasdaq est rare.
Evidemment, cela implique de penser que les techs américaines vont continuer à performer dans l’avenir…
En ce qui me concerne, j’utiliserai l’ETF PUST pour un long swing trade (rebond d’au moins 50% avant une prise de bénéfices) ou, ce que je fais réellement sur mon propre portefeuille, une stratégie de Value Averaging à long terme (car au final, le risque spécifique de l’ETF est dilué dans ma diversification d’actifs). Mais bien sûr, à chacun sa stratégie.
Rappelons que les stratégies sur les ETF indiciels sont en général plus performantes que le stock-picking, c’est d’ailleurs pour cette raison que je leur accorde une place de plus en plus importantes dans mon porte-feuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, les risques associés à un investissement. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Novo Nordisk, le géant danois de la santé, est une entreprise qui ne cesse de faire parler d’elle, notamment grâce à ses traitements « révolutionnaires » contre le diabète et l’obésité.
Le cœur battant de Novo Nordisk
Novo Nordisk génère ses revenus principalement à travers deux segments clés :
Diabète et soins contre l’obésité : Ce segment inclut des produits phares comme l’insuline, les agonistes GLP-1 (Ozempic, Wegovy), ainsi que des médicaments oraux contre le diabète. Ces traitements représentent plus de 57 % des ventes aux États-Unis, un marché crucial pour l’entreprise.
Biopharmaceutiques : Ce segment couvre les traitements pour l’hémophilie, les troubles de croissance et les thérapies hormonales. Bien que moins dominant, il reste essentiel pour diversifier les revenus.
La demande pour les médicaments contre l’obésité (notamment Wegovy) a explosé ces dernières années, doublant les ventes en 2024. Cependant, cette croissance rapide a entraîné des contraintes d’approvisionnement que Novo s’efforce de résoudre grâce à des investissements massifs dans ses capacités de production.
Cours boursier : montagnes russes, couteau qui tombe ou ascension durable ?
Le cours boursier de Novo Nordisk a connu une volatilité importante.
Novo Nordisk, en données hedbomadaires. En passant, je vous laisse mon point d’entrée et mon PRU actuel. Ceci n’est pas un conseil en investissement !
L’action a atteint un sommet à plus de 1000 DKK en juin 2024 avant de chuter de plus de 50 % depuis cette période.
En avril 2025, l’action se négocie autour de 400 DKK, marquant une baisse significative par rapport à son apogée.
Malgré cette chute, l’entreprise conserve un « moat économique » solide grâce à ses actifs intangibles dans les maladies cardiométaboliques et ses capacités d’innovation. Les analystes estiment que Novo pourrait capturer jusqu’à 75 milliards USD du marché mondial des GLP-1 d’ici 2031 (voir par exemple https://www.morningstar.com/stocks/is-novo-nordisk-stock-buy-after-its-collapse ).
Que nous réserve Novo Nordisk d’ici 2035 ?
Les perspectives à long terme pour Novo Nordisk sont prometteuses :
Croissance des revenus : Les ventes devraient atteindre 567 milliards DKK en 2030, soit une augmentation impressionnante par rapport aux 355 milliards DKK prévus en 2025. Si on considère le passé, on ne peut que constater une croissance continue, même si les marges ont baissé.
Expansion du marché : La demande mondiale pour les traitements contre l’obésité et le diabète devrait croître rapidement. Cependant, la concurrence féroce avec Eli Lilly pourrait limiter la domination totale de Novo Nordisk.
Risques : L’entreprise devra faire face à des pressions réglementaires (notamment aux États-Unis, où l’administration Trump ne va certainement pas faire de cadeaux à des entreprises non-américaines) et à des défis liés à la production. De plus, la dépendance aux GLP-1 expose Novo à des risques liés aux brevets expirant en 2032.
La concurrence et les pressions sur les prix jouent un rôle central dans les prévisions de Novo Nordisk, en particulier dans le marché des médicaments contre l’obésité et le diabète, où l’entreprise est un acteur dominant.
Depuis 2017, le cours d’Eli Lilly semble l’emporter face à Novo Nordisk (ici cotations dollars à N-Y)
Novo Nordisk fait face à une concurrence virulente, notamment d’Eli Lilly, qui a lancé des alternatives puissantes comme Mounjaro (tirzepatide) et Zepbound. Ces produits ont rapidement gagné des parts de marché grâce à leur efficacité et à des résultats cliniques impressionnants. Par exemple, le nouveau médicament d’Eli Lilly, retatrutide, a montré une perte de poids moyenne de 24,4 % en 48 semaines, dépassant légèrement les 22 % obtenus par Novo Nordisk avec Amycretin.
Cette montée en puissance des concurrents exerce une pression sur Novo pour innover et maintenir sa position dominante. Bien que le marché de l’obésité soit en forte croissance (estimé à plus de 100 milliards USD dans les années à venir), il devient évident qu’il y a de la place pour plusieurs acteurs majeurs. Cependant, chaque part de marché perdue pourrait affecter significativement les revenus futurs de Novo Nordisk.
Les pressions sur les prix proviennent de plusieurs fronts !
Pour rester compétitif face à Eli Lilly et d’autres acteurs émergents, Novo Nordisk a annoncé des baisses importantes du prix de Wegovy via son initiative NovoCare. Ce programme propose des réductions allant jusqu’à 50 % pour attirer davantage de patients.
Ces pressions tarifaires affectent directement la marge bénéficiaire de Novo Nordisk et limitent sa capacité à investir dans la recherche et le développement.
Novo Nordisk s’efforce de diversifier son portefeuille avec des médicaments prometteurs comme CagriSema, dont l’approbation réglementaire est prévue en 2026. Cependant, certains essais cliniques récents ont déçu les attentes, ce qui pourrait ralentir cette stratégie.
Malgré la pression actuelle, le potentiel du marché mondial reste énorme grâce à l’augmentation du nombre de patients souffrant d’obésité et de diabète.
Investir ou patienter ?
Novo Nordisk ressemble un peu à un sprinter qui se prépare pour un marathon. Avec ses médicaments vedettes comme Ozempic et Wegovy, elle court vite… mais attention au souffle ! Entre une concurrence acharnée et des défis logistiques, l’entreprise devra maintenir son rythme sans trébucher.
Pour les investisseurs particuliers, Novo Nordisk pourrait être une opportunité intéressante si vous êtes prêt à supporter quelques turbulences. Après tout, qui n’aime pas une bonne dose d’adrénaline sur le marché boursier ?
Attention cependant à ne pas essayer d’attraper un couteau qui tombe. Même si l’analyse technique a ses limites, on ne peut que noter que le RSI hebdomadaire n’est passé sous 20 que deux fois (une fois en 2002 et une fois en 2017) et cela représentait à chaque fois d’excellents points d’entrée.
Certes, la concurrence est présente, mais c’était également le cas ces 20 dernières années. Novo Nordisk a toujours su s’adapter jusqu’à présent et très souvent, les cycles d’innovations sont décalés entre des concurrents, l’un prenant l’avantage pendant quelques années sur l’autre, et vis-versa.
En ce qui me concerne, j’ai commencé à un DCA « aggressif » car le prix peut encore baisser grandement, ne serait-ce qu’en raison du contexte global, mais je veux profiter de cette correction pour me constituer une petite poche d’actions Novo.
Mes propres règles de diversification m’indiquent que je cible 2 à 3 % de mon portefeuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, un exemple d’ analyse d’une entreprise. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Après les 10 pires baisses journalières du S&P 500, l’indice a enregistré des rendements positifs à deux chiffres dans tous les cas sauf un, avec un rendement médian supérieur à 10 % un an après ces événements.
Exemple de rebond rapide :
Après la chute de 12 % du S&P 500 le 16 mars 2020 (début de la pandémie), l’indice a récupéré ses pertes en moins de six mois et a terminé l’année avec un gain annuel positif.
Lors de la chute la plus récente (vendredi 4 avril 2025), le Nasdaq a perdu plus de 20 % par rapport à son sommet, tandis que le S&P 500 a chuté de 16 %. Comme souvent avec ce type de baisses, elles sont accompagnées par une volatilité importante, avec un indice VIX qui explose.
3. Quelques illustrations historiques récentes
La crise financière de 2008:
L’avantage en ce qui concerne les investisseurs « anciens », c’est qu’ils y étaient. Les plus « jeunes » n’ont quasiment connus qu’une longue ascension des indices, avec peut-être, quelques mini-krachs par ci par là, mais je vous assure que la crise de 2008, accompagnée de la crise de la dette grecque, c’était quelque chose de marquant. Tout le monde craignait que le capitalisme ne s’en sorte pas et il fallait avoir de réelles convictions pour passer à l’achat de manière conséquente.
Le S&P 500 a chuté de près de 9 % le 15 octobre 2008. Dans les six mois suivants, l’indice a continué à baisser avant d’entamer une reprise durable en mars 2009. Un an après cette journée, l’indice avait progressé d’environ 23 %.
Crash du « Lundi noir » (1987) :
Le S&P 500 a perdu 20,5 % en une seule journée le 19 octobre 1987. Cependant, il avait récupéré toutes ses pertes en moins de deux ans et clôturé l’année suivante avec un rendement positif.
Pandémie COVID-19 (mars 2020) :
Après une chute de plus de 5 % sur plusieurs journées consécutives en mars 2020, le Nasdaq et le S&P ont enregistré des gains significatifs dans les mois suivants grâce aux mesures monétaires et fiscales massives. Par exemple :
Le Nasdaq a progressé de plus de 40 % sur l’année malgré la crise initiale.
Le S&P a terminé l’année avec un gain annuel d’environ 16 %.
En résumé, les tendances générales sont: – Les baisses importantes (>5 %) sont souvent suivies par des rendements positifs sur un horizon d’un an.
– À court terme (6 jours à quelques semaines), la volatilité reste élevée, mais des rebonds techniques sont fréquents.
Les rendements à long terme dépendent fortement du contexte économique et des interventions politiques ou monétaires.
Les données historiques montrent que les marchés ont tendance à se redresser après des baisses importantes, mais la trajectoire peut être marquée par une volatilité accrue dans les jours qui suivent.
Si on remonte un peu plus loin, il y a quelques exceptions notables…
1929 – Crash de la Grande Dépression: Les 28 et 29 octobre 1929, le Dow Jones a perdu environ 25 % en deux jours. Le S&P 500 (ou son équivalent à l’époque) a suivi une trajectoire similaire.
Le marché n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant-crash avant 1954, soit 25 ans plus tard (!!!).
2000-2002 – Éclatement de la bulle Internet: Le Nasdaq a perdu près de 10 % en une seule journée le 14 avril 2000.
Entre mars 2000 et octobre 2002, le Nasdaq a perdu près de 80 % de sa valeur. Cependant, certaines actions hors secteur technologique ont enregistré des gains (exemple : Berkshire Hathaway +25 % en 2000).
On peut donc constater que les périodes prolongées de déclin (exemple : crise de 1929 ou éclatement de la bulle Internet) sont généralement associées à des changements structurels dans l’économie.
Or, peut-on considérer que l’IA entraînera forcément un changement structurel dans l’économie ?
Se peut-il que, ce qui semble être une stratégie douteuse sur le plan économique (la politique économique aggressive de Trump), soit un coup joué (peut-être) un peu trop à l’avance ?
Autrement dit, serions-nous dans les conditions d’un changement structurel durable entraînant une longue période de plusieurs années de « difficultés » boursières ?
Il est évidemment extrêmement difficile de prédire l’impact réel de l’IA sur l’économie mondiale, de même que les décisions « innovantes » de Trump, et je ne m’y risquerai pas.
B/ Que fait l’investisseur particulier ?
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, mais simplement un exemple de ce qu’un simple particulier peut faire en ce moment.
En ce qui me concerne, j’ai suivi 3 « indicateurs »: Buffet, Technique et DCA.
1. Warren Buffet
J’ai toujours eu du respect pour Warren Buffet. Après tout, investir soi-même pendant près d’un siècle ne peut donner qu’une forte expérience à quiconque vivant assez longtemps avec un portefeuille suffisamment garni. Même un investisseur médiocre pourrait finir par apprendre de ses erreurs, et pour peu qu’on ait un réel talent, et bien on s’appelle Buffet !
Bref, je garde toujours un oeil sur ce qu’il fait, même si forcément, il a toujours un coup d’avance.
Mais regardons ce qu’il a fait ces derniers temps…
Vente massive d’actions en 2024 :
En prévision de la volatilité actuelle du marché, Buffett a vendu environ 134 milliards de dollars d’actions en 2024, réduisant considérablement les positions dans des entreprises comme Apple et Bank of America.
Cette stratégie a permis à Berkshire Hathaway d’accumuler une réserve de liquidités record de 334 milliards de dollars, soit presque le double par rapport à l’année précédente.
Performance exceptionnelle en 2025 :
Alors que le S&P 500 a chuté de 4,6 % depuis le début de l’année, les actions de Berkshire Hathaway ont progressé de 16,2 %, grâce à une gestion prudente et des investissements bien ciblés.
Des entreprises clés du portefeuille de Berkshire, comme BYD (+41 %), T-Mobile US (+21 %) et VeriSign (+23 %), ont surperformé malgré le contexte économique difficile.
Investissements dans les « bons » actifs :
Buffett a renforcé ses positions dans les bons du Trésor à court terme, profitant de rendements améliorés tout en protégeant ses liquidités contre la volatilité.
Il a également augmenté ses investissements dans les cinq plus grandes maisons de commerce japonaises (Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo, Itochu et Marubeni), qui jouent un rôle central dans l’économie japonaise et offrent une diversification géographique.
Anticipation du krach lié aux tarifs douaniers :
Le récent effondrement des marchés a été déclenché par les tarifs douaniers agressifs imposés par l’administration Trump.
Buffett semblait avoir anticipé cette crise en réduisant ses positions dans des secteurs vulnérables comme la technologie et la finance. Par exemple, Apple, qui dépend fortement de la Chine pour sa production, a vu son action chuter de 28 % depuis son sommet en décembre 2024.
Attente avant d’agir davantage :
Bien qu’il soit connu pour acheter lors des crises (« être avide quand les autres sont craintifs »), Buffett n’a pas encore effectué d’achats significatifs en réponse au krach actuel. Il pourrait attendre une baisse encore plus importante avant d’investir massivement.
Historiquement, il a utilisé des crises similaires pour acquérir des entreprises à des prix réduits (exemple : déploiement de 26 milliards de dollars entre 2008 et 2009).
Conclusion: Warren Buffett démontre une fois encore sa capacité à naviguer dans des marchés turbulents grâce à une stratégie prudente et bien calculée. En se positionnant avec une réserve massive de liquidités et en diversifiant ses investissements géographiquement (notamment au Japon), il est idéalement placé pour profiter d’opportunités futures tout en minimisant les risques immédiats. Ses décisions récentes mettent en évidence son approche disciplinée face aux valorisations élevées et aux incertitudes économiques.
J’ai donc suivi en partie ses actions, en gardant (alors que l’envie d’investir davantage me démangeait fortement) une grosse poche de cash (un peu plus de 42%, en incluant mes stablecoins).
Je me suis aussi délesté quelques peu de certaines de mes actions, la plupart pour racheter plus bas, mais j’ai surtout pris une position sur le BX4 (tracker short X2 sur le CAC40) et DSD (tracker short X2 sur le DAX) (l’ensemble reste aux alentours de 5% de mon portefeuille global). En effet, je ne suis pas du tout porté sur les produits à levier ni sur les options, mais j’aime faire une sorte de swing trading de temps à autre avec des trackers short. Au pire, je ne gagne presque rien ou je perd un peu, au mieux, cela m’aide à supporter la baisse globale de mon portefeuille.
On peut dire que je suis « long only », mais qu’il m’arrive de faire quelques exceptions sur une petite partie de mon portefeuille. En fait, c’est surtout pour marquer psychologiquement mon positionnement « prudent ». Si je reviens en cash, c’est que je crains une chute boursière ou dumoins que les mes autres actifs sont plutôt surévalués. Si je vais jusqu’à prendre quelques positions short, c’est que je crains un mouvement « prochain » et/ou violent. Comme personne ne peut timer le marché régulièrement, je me contente surtout d’accumuler passivement en DCA, en gardant du cash pour racheter quand cela baisse vraiment.
2. Les indicateurs techniques
Depuis plusieurs années, je ne regarde quasiment plus que les indicateurs sur ce graphique:
La moyenne mobile 200 semaines (ou autres périodicité): en dessous, j’achète, au-dessus, je vends. C’est un peu plus compliqué que cela, mais l’idée est simple.
Le RSI 14 (et sa moyenne mobile exponentielle 12): dans le vert, je pense acheter, dans le rouge, je pense vendre. Quand cela sort de ces zones avec des RSI vraiment extrêmes (<10 ou >90), en général, je n’hésite pas. Pour la moyenne mobile 12, sur certaines actions de fond de portefeuille, j’ai tendance à renforcer davantage quand le RSI passe sous sa MME12.
Un indicateur de bandes de Bollinger modifié, qui utilise des ratios de Fibonacci: quand les grosses bandes rouges sont atteinte, on est sur des extrêmes, qui sauf pour une action ultra-haussière (NVDA par exemple) est un signal de vente. De même pour la grosse bande verte, qui sauf pour des actions qui risquent la faillite ou de s’enfoncer durablement dans les décombres, est un fort signal d’achat.
Je l’ai déjà dit à maintes reprises, les signaux techniques ne sont rien sans une analyse plus fondamentale des raisons pour lesquelles ces signaux sont dans des extrêmes.
Par exemple, j’ai fais une très mauvaise entrée due à une sous-évaluation des risques sur Clariane, et j’ai bien eu du mal à y gagner quelque chose (mon PRU était à 3.94 €, mais j’ai réussit à enfin me débarasser de ma ligne sur à +6.12%). Après presque 2 ans et demi de patient DCA, ce qui me fait moins que l’inflation au final… Ceci dit, le signal technique de vente est venu pile poil au bon moment…
3. Dollar Cost Averaging
Comme la plupart de mes achats se font en DCA ou un Value Averaging, ou en une adaptation de ces méthodes (achat seulement si le RSI est sous sa MME12; seulement si le PRU baisse et que le cours est sous la MM200 semaines, etc), je me pose surtout la question de savoir quoi acheter, mais ni quand ni comment. Tant qu’il s’agit d’un actif de qualité (dont les ETF sur indices), il n’y a pas de raison de s’inquiéter à long terme.
C’est une méthode psychologiquement reposante, et qui entraîne des pointes d’optimisme en plein krach. Par exemple, là de suite, après une journée rouge sang sur les indices, je me dis « chouette, je vais racheter bien plus d’actions avec mes DCA ». Pourtant, bien sûr, une chute des indices ne fait pas du bien à mon portefeuille sur le coup. Mais à long terme, l’important est d’avoir un bon prix d’achat pour pouvoir dégager une marge de bénéfices intéressante.
L’autre question que je me pose souvent, c’est « quand vendre ». Là encore, soit je fais une sortie en « DCA inversé » soit j’ai des palliers prévus à l’avance, soit je sors une part (30, souvent 50%) sur certains signaux techniques, puis le reste sur une autre condition.
Par exemple, j’ai une position (environ 2% de mon portefeuille global) sur AT&T que j’avais commencé en 2018 il me semble, sur DEGIRO et que j’ai vendu en 2023 pour racheter plus bas sur IB, améliorant mon PRU. J’ai vendu « trop tôt » vers 22$ (avec un PRU de 16.77$ et pas mal d’années de dividendes), tout en me disant que cela pouvait encore monter plus haut.
J’ai mon ordre de vente à 30 $, mais je vais sans doute tout solder rapidement, car la bande rouge a été touchée (et j’aurai dû vendre, mais j’espérais que le prix psychologique des 30$ allait être frôlé).
Bref, je me sers des signaux techniques pour affiner mes entrées et mes sorties, mais surtout pour convaincre ma psychée d’agir. C’est d’autant plus difficile que l’on s’habitue à garder une position, surtout quand elle est gagnante et/ou qu’elle paie régulièrement des dividendes.
Comme j’essaie au mieux de n’investir que dans des valeurs que je garderai à long terme, c’est souvent juste pour racheter plus bas et optimiser les plus-values.
Conclusion
Quoiqu’il arrive (récession, crise économique majeure, ou simple krach « classique » et périodique), le plus simple est sans doute de continuer ses investissements, raisonnablement, avec méthode et rigueur, en attendant de meilleurs jours, qui finiront forcément par arriver. Même si j’espère que nous ne sommes pas partie pour 25 ans de baisse ou de stagnation, au pire, cela ne devrait pas être moins rentable que de juste être en cash à 100% !
Le passé nous apprend que dans la grande majorité des cas, d’ici quelques mois ou un ou deux ans maximum, tout actif de qualité qui aura été acheté maintenant, aura été une bonne affaire.
Et comme le disait Keynes :
« In the long run, we are all dead. Economists set themselves too easy, too useless a task if in tempestuous seasons they can only tell us that when the storm is past the ocean is flat again. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
« À long terme, nous sommes tous morts. Les économistes se donnent une tâche trop facile, trop inutile, s’ils ne peuvent, en des saisons tumultueuses, que nous dire qu’une fois la tempête passée, l’océan redevient calme. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
Disclaimer: Aucun contenu de cet article n’est un conseil en investissement. Ce site n’a que pour vocation de montrer divers points de vue. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement.
Oui, tous les indices sont au vert, mais mon « excès » de prudence est forcément contre-productif. Ceci dit, la prudence paye surtout au moment où on en a besoin ! Quand je vois que même Warren Buffet prend des profits et garde une quantité incroyable de cash, je me dis qu’au final, mon portefeuille très exposé aux cryptos n’est pas si prudent que cela !
Entre le 1er janvier 2024 et le 26 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une bonne progression de +21,86% (contre +55% l’an passé), et même +43,87% si on compte les entrées d’argent dues à une plutôt bonne capacité d’épargne (contre+138% l’an passé, mais en grande partie en raison d’un héritage).
Rappelons que le SP500 a fait plus de 25%, mais que le CAC40 est à -2 % !
Grosso modo, ma performance est due à l’envolée du bitcoin minorée par une forte part de cash. Ma part d’actions a fait son job, mais rien d’exceptionnel. Ce qui est assez logique vu que j’ai une majorité de valeurs « prudentes » vu que le risque est pris surtout sur les cryptos…
Si on prend mon TRI annualisé sur 4 ans, il n’est « que » de 15,1%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Remarques: 1. J’ai commencé par suivre mes investissements avec XlsAsset (de l’excellent sitehttps://www.investisseurs-heureux.fr/) qu’à partir de 2021 2. Je ne fais plus que des mises à jour une fois en fin d’année, mais pas en 2021; la courbe verte de la valeur nette est donc faussée car je ne mets à jour mes entrées qu’en fin d’année (il faudrait relier les points entre chaque mois de janvier) 3. Je continue à épargner tout excédent afin d’investir– j’ai aussi une épargne de précaution que je ne compte pas dans mes avoirs, au même titre que ma résidence principale 4. Je n’indique jamais des valeurs en euros dans mon blog, car cela ne regarde que mon inspecteur des impôts et je trouve cela au mieux exhibitionniste et au pire indécent dans un monde aux richesses si mal réparties …
Mon allocation d’actifs s’écarte durablement de mes habitudes, avec une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin). Je m’adapte à l’investissement post 2020…
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, même si je « crois » au cycle des 4 ans lié au halving du bitcoin (mais aussi au « cycle présidentiel US »).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2024, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold. Pour les cryptos, je compte fortement diminuer mon exposition en 2025 (fin du cycle, a priori)
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un « bon moment » pour être investi. C’est sans doute contre-productif, mais psychologiquement rassurant.
La majorité de ma performance vient d’actifs risqués (dont surtout le bitcoin), donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2025:
Comme chaque année, je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais donc continuer à investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging dans la plupart des cas, pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
En parallèle, je vais prendre fortement des profits sur mes cryptos à condition que le bitcoin connaisse un nouvel ATH (donc au-delà de 108000 $). Si ce n’est pas le cas, et que donc nous sommes déjà à la fin du bullrun, tant pis, je me contenterai des quelques profits déjà fait et je vais cibler 2028/29 ! Ceci dit, sauf événément grave, cela m’étonnerait un peu tout de même.
En fait, je commence à être plus à l’aise à détenir du bitcoin que de l’euro ou du dollar ! Non, je ne suis toujours pas maximaliste, mais je comprend que l’impression monétaire n’est pas prête de s’arrêter, et je n’aime pas avoir des pièces d’or chez moi (et encore moins en banque !). Je prend le pari de l’or numérique qu’est sans doute bitcoin.
Cela fait plusieurs années que je me dis que les arbres ne peuvent pas monter au ciel, bien qu’entre la dépréciation du cash et le fait qu’au final, tout le monde semble se réfugier dans les actions, faute de mieux (à part les « cryptobros » bien sûr!), je finis par penser que la chute des indices n’est pas encore pour tout de suite.
Sauf situation internationale encore plus grave bien sûr.
J’avoue que c’est un de mes gros sujets d’inquiétude. Je me dis souvent qu’à un moment, le bluff et les menaces finiront par aller trop loin et qu’un des nombreux dirigeants n’aura plus rien à perdre et entraînera l’humanité dans sa chute.
Je sais, j’ai toujours été pessimiste/réaliste au fond de moi.
Depuis la Guerre Froide, tout le monde a conscience que personne n’a rien à gagner avec une guerre entre puissances nucléaires, mais il suffirait qu’un d’entre eux pense que même avec un -90% de sa population la partie pourrait être gagnée sur le long terme ou qu’un véritable psychopathe se suicide avec la planète plutôt que de croire être vaincu…
Ceci dit, j’ai une position claire par rapport à cette hypothèse: de toute façon, si cela arrivait, l’investissement n’aura plus de sens. Autant considérer que cela ne peut pas arriver…
En ce qui concerne mes valeurs favorite:
IPDM : ISHARES PHYSICAL METALS PLC PHYSICAL PALLADIUM ETC USD ACC: Je pense que le Palladium a subi une double peine: d’une part la « fin des véhicules diesel » (catalyseurs) et d’autre part un effet suppresseur due à la guerre en Ukraine (la Russie étant l’immense producteur principal mondial de Palladium) et qu’il est donc sous-évalué. Comme cela reste incertain, je poursuis mon DCA.
Les valeurs pétrolières: Je pense que l’économie du pétrole n’a pas encore dit son dernier mot, et que d’ici qu’il y ait des solutions réalistes (en dehors de l’esprit des bureaucrates européens), il va encore y avoir une phase de pic et de tension.
Je fais donc un DCA sur toutes les valeurs suivantes:
MAERSK.A: AP Moeller – Maersk A/S Class A
IMPPP: Imperial Petroleum Perpetual Preferred Shares A (achats sous 25 $ uniquement)
TTE: Total Energies
OXY: Occidental Petroleum Corp
Enfin, une bonne vieille valeur de l’agrochimie que je classe dans les valeurs défensives, mais qui devrait finir par rebondir.
MOS: The Mosaic Company: Divergence haussière et stratégie d’achat sous la MM200 hebdo…
Par ailleurs, je continue mes achats récurrents sur Johnson&Johnson, Korea Electric Power ADR , UnitedHealth et Franklin (Templeton) FTSE Korea ETF et bien sûr iShares MSCI World Swap PEA ETF.
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2025, bonheur, santé et surtout paix !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
C’est chouette l’IA, mais il a vraiment du mal avec le texte sur les images: Palladium, c’est mieux avec 2 L !
Après avoir ouvert un compte « test » en avril 2024, voilà un retour d’expérience depuis. En effet, tout comme pour l’achat d’une voiture où l’on se base sur l’avis d’autres utilisateurs, les caractéristiques techniques, son propre avis évolue durant plusieurs mois.
Allons directement à la conclusion: je suis très satisfait de l’expérience.
Mais…
Il y a toujours un « mais » quelque part.
Les points positifs (et négatifs !):
Le cashback de la carte VISA:
Outre être gratuite, elle offre un petit cashback sous forme d’actions (ou plus précisément de parts d’actions) limité malheureusement à 15 euros par mois, soit une dépense de 1500 euros.
Ce n’est qu’un détail, mais j’aime bien le principe d’être rémunéré pour mettre à disposition mon argent à une banque. Les banques traditionnelles ont l’approche inverse: c’est à l’utilisateur qu’elle octroient l’immense honneur d’accepter son argent contre rétribution pour lui permettre de l’utiliser (sur autorisation!). A titre personnel, je n’ai plus de banque traditionnelle depuis des années, et je ne m’en porte pas plus mal. Pour ceux qui pensent que c’est un problème, notamment pour l’obtention d’un crédit, ne vous inquiétez pas: si vous ne trouvez pas votre bonheur dans une banque en ligne (qui ont souvent quelques crédits « préformatés » pouvant ne pas forcément répondre précisément à VOS besoins spécifiques), si votre dossier est correct, vous trouverez tout ce que vous voudrez dans n’importe quel réseau.
Mais l’idée ici n’est pas de vanter les avantages des banques en ligne. Revenons à Trade Republic. Ce qui me plait le plus avec leur carte VISA, c’est la facilité à suivre les opérations sur leur application. Notifications quasi-immédiates, cashback instantanément calculé. C’est presque tout ce qu’il me faut.
Le seul point à améliorer serait à mon avis la possibilité de séparer différents sous-comptes. En effet, l’unique compte courant sert à la fois à alimenter le compte-titre et à gérer les dépenses de la carte. Personnellement, cela ne me dérange pas, car on voit facilement un diagramme à bulles avec « revenus » et en face « dépenses » (de la carte donc) et « investir » (achats de titres). Les deux côtés s’équilibrant, il suffit de faire une simple soustraction. De plus, je dépose 1500 € (en plus de mes virements réguliers pour l’achat hebdomadaire de titres) et quand ma bulle « dépenses » atteint 1500 €, je remet ce que j’estime être nécessaire pour terminer le mois.
Bref, cela ne me dérange pas vraiment, mais j’imagine que cela pourrait être plus simple en séparant le cash dédié à l’investissement de celui dédié à la carte bancaire.
D’autre part, je n’ai jusqu’à présent jamais eu de soucis de paiement, que ce soit en France, y compris dans les distributeurs de carburant qui posent souvent des problèmes à certaines cartes. Dans ce cas, il y a un paiment à la pré-autorisation d’environ 150 euros (suivant l’enseigne), qui est corrigé à la vraie somme dépensée dès que le plein est terminé.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester hors-France depuis l’ouverture du compte au printemps dernier, mais il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.
Mon cashback se transforme en actions JNJ au lieu d’aller uniquement enrichir une banque traditionnelle…
Remarque: Quand j’ai ouvert mon compte fin mars, il y avait une liste d’attente ENORME pour obtenir la carte et je pensais vraiment que je n’allais l’avoir qu’à la fin de l’année. En fait, il y a eu des grosses accélérations ce qui a fait que cela n’a duré qu’un peu plus de deux mois, à ce moment, avant de l’obtenir dans ma boite aux lettres.
Le plan d’investissement en titres:
Comme je le disais dans mon premier article, on peut choisir entre différentes périodicités. En ce qui me concerne, j’ai opté pour des achats récurrents hebdomadaires.
Petite remarque: hebdomadaire signifie 4 fois par mois et non pas tous les 7 jours. En résumé, les opérations ont lieu tous les 7 jours, mais la première du mois suivant est souvent décalée de quelques jours (puisqu’un mois ne fait pas 28 jours!). Evidemment, il peut aussi y avoir des décalages si la date J+7 tombe sur un jour férié. On ne contrôle donc pas exactement la périodicité, mais globalement, l’idée étant de lisser les achats en DCA, cela ne change pas grand chose et surtout, c’est extrêmement pratique.
Dans le premier article, j’émettais quelques doutes sur le timing dans la journée de l’achat et donc le prix réellement payé.
En effet, il y a souvent un spread dû à un achat groupé. Globalement, sans avoir fait une étude statistique à ce sujet, il y a parfois un prix plus bas que la moyenne de la journée et parfois un prix plus haut. Il arrive aussi (rarement) que le prix exécuté soit légèrement plus haut que le prix affiché par l’application graphique (ou en regardant sur Tradingview par exemple), surtout sur des actions un peu moins liquides.
Bref, pour ces petits différences, je trouve que l’avantage de l’automatisation compense grandement. De toute façon, je ne vois pas comment Trade Republic pourrait timer le marché et donc faire du day-trading pour optimiser les entrées, mais il y a certainement d’autres facteurs qui entrent en jeu (sachant qu’ils sous-traitent les achats au courtier Lang & Schwarz, qui rétrocède des commissions) et qui donnent justement cette impression de « frais cachés ». Dans les faits, c’est sans doute vrai, mais très franchement, pour le confort fourni, cela me va très bien.
Notez que je n’utilise mon compte que pour acheter des actions et des ETF, pas d’obligations ni de cryptos. Pour ces deux dernières catégories, je pense qu’il y a bien mieux ailleurs (même si en ce qui concerne les obligations, le fait de fractionner peut intéresser certains, mais si on veut investir sérieusement dans des obligations soit on passe par des ETF soit on dispose de grosses sommes et donc un courtier type IB).
Je continue de faire mes achats « swing trading » avec IB, car dans ce cas je veux maîtriser tous les paramètres. L’euro unique de frais pour des achats/vente sur Trade Republic n’est pas un argument pour moi. Si je fais une transaction importante de plusieurs dizaines de milliers d’euros, ce qui m’intéresse, c’est une exécution claire, fiable et sans frais « cachés », sur une « vraie » plateforme de trading et IB fait parfaitement l’affaire en ce qui me concerne. Je me vois mal faire du « trading » avec un smartphone sur des graphiques épurés. Par contre, pour un plan d’investissement régulier, cette simplicité est à mon avis un des atouts majeurs de Trade Republic.
J’utilise Trade Republic comme une combinaison compte-courant/carte bancaire + « Livret A boosté version compte-titre ».
Pour la petite histoire, j’ai ouvert ce compte dans l’idée de remplacer un PEL. Je veux mettre de côté environ 50 000 euros sur une échéance de 5 à 7 ans sans me casser la tête. Je prévois des travaux de toiture dans ma résidence principale. Evidemment, investir en actions sur 5-7 ans, c’est prendre un risque sur le rendement.
Mais si je fais mieux que le PEL (2,25% d’intérêts actuellement), cela sera tant mieux ! Si je fais moins bien, je prendrai des liquidités ailleurs (combinaison livret A, du cash restant sur des compte-titres et/ou un prêt en fonction des taux du moment) compte-tenu de la situation financière globale vers 2030. L’idée est de pouvoir me faire une sorte de prêt Lombart à moi-même en ne prenant comme part de risque que les fluctuations du marché actions.
L’idée est avant tout de « bloquer » une somme dans un compte séparé pour ces travaux nécessaires à terme.
Notez que j’ai non seulement une bonne capacité d’épargne, mais aussi un petit patrimoine qui me permet de prendre « des risques » sur les actions sur une échéance « si courte ».
En fait, je pense que Trade Republic et son plan d’investissement est très bien pour se constituer tranquillement un patrimoine. Mon exemple est peut-être un cas un peu particulier, mais même avec un investissement de 100 euros par mois, sur un temps suffisamment long, cela sera toujours mieux qu’un livret quelconque pour l’immense majorité des gens.
Si cet article vous a intéressé et si vous souhaitez vous inscrire en récupérant un petit bonus, n’hésitez pas à utiliser mon lien de parrainage ci-dessous !
Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches ! Chacun est responsable de ses propres investissments !
En général, les banques distinguent 3 profils d’investisseurs différents:
– le « prudent« , à qui on conseille de placer 75% environ en obligations et en monétaires et 25% en actions françaises et européennes. Il ne faut pas espérer plus de 4-5% par an de rendement.
– l' »équilibré« , à qui on recommande une répartition 50/50. Le rendement peut atteindre 5-6% par an.
– le « dynamique« , à qui on suggère 75% d’actions dont une part d’actions internationales et 25% d’obligations et de monétaires. Le rendement peut dépasser les 8% mais au prix d’une grosse fluctuation de son porte-feuille.
Pourtant, mon allocation de porte-feuille est la suivante (je n’inclus ni ma résidence principale ni mes économies de précautions):
Bref, je suis grosso modo 1/3 en actions et 2/3 sur Forex, que j’assimile à du monétaire.
Autrement dit, j’ai une allocation située entre « prudente » et « équilibrée ». Ce qui me convient bien mieux du point de vue du vocabulaire.
Certains vont certainement remarquer qu’assimiler le Forex, secteur hautement spéculatif très risqué, à des sicav monétaires est un peu osé non ?
Et bien non. Tout dépend de la manière dont on investi !
Mes 5% de SICAV:
J’utilise essentiellement des SICAV actions achetées dans des creux de marchés avec un « lissage » du prix de revient par un achat mensuel. Je m’en sers comme une sorte de fond de réserve à échéance un ou deux ans. Disons que j’échange une moindre disponibilité (c’est à dire que je ne les vends JAMAIS à perte, ce qui m’oblige parfois à les garder plusieurs mois au moins) contre un meilleur rendement qu’un compte à terme géré par quelqu’un d’autre ou qu’un livret (il est très facile de dépasser 5% par an sur des SICAV actions).
Mes 28% d’actions:
Elles sont essentiellement investis sur des actions américaines ou canadiennes (enfin, en tout cas depuis quelques années). L’objectif ici est de faire des gains en dizaines voir centaines de pourcents. Évidemment, cela implique un risque plus élevé et/ou une échéance à plus long terme en fonction de l’horizon de trading fixé pour chaque trade. Parmi elles, je peux (toujours en fonction des conditions générales du marché) conserver quelques lignes de fond de porte-feuille avec des objectifs plus modestes (disons 10%) avec des valeurs « solides » types CAC40 ou grosses sociétés américaines. J’inclus ici un PEA qui sert surtout à me couvrir à l’occasion avec un tracker short sur le CAC40.
Mes 67% Forex:
La majorité des mes investissements se font depuis quelques années sur le Forex. M’y étant intéressé à partir de mi-2008, j’ai pu constaté l’intérêt que ce marché présentait en temps de crise ! Bien sûr, il s’agit indéniablement d’un marché « piège à débutants », mais on peut s’en sortir pour peu qu’on ait l’état d’esprit et la patience nécessaires.
Pour éviter une défaillance d’un courtier (bien que les fonds des clients d’un courtier sérieux soient garantis par l’Etat, cela risque d’être long et compliqué en cas de faillite), j’ai réparti mes investissements en plusieurs comptes.
Comme j’utilise peu de levier, et donc peu de marge, je peux à tout moment retirer une bonne part de mes avoirs. C’est pour cela que je considère que c’est de l’argent cash, disponible assez facilement.
Par exemple, si je sens une opportunité importante sur un titre, je n’hésite pas à faire un transfert d’un compte forex vers un compte titre, en réduisant provisoirement mes activités forex (pour ne pas dépasser mes règles strictes de money management). Ceci dit, cela reste assez rare car, en ce qui concerne mes activités boursières, j’ai plutôt une optique à moyen/long terme, donc j’ai rarement un besoin urgent en cash pour investir sans que je l’ai prévu suffisamment à l’avance.
L’un des gros pièges en finance est d’ailleurs le besoin compulsif de faire des placements/trades que la plupart des gens ont. Ils ne cessent de prendre des positions (et donc de payer des frais à leurs courtiers, en plus de surinvestir et donc de devoir parfois vendre à perte par besoin réel de liquidités).
Bref, le Forex est bien du monétaire à fort rendement, si on a conscience de ce que l’on fait !
Petites remarques sur les allocations classiques « prudentes »:
Personnellement, quand je lis qu’en période de chute des marchés, il faut vendre des actions et acheter des obligations, cela me fait bien rire.
Non seulement les actions que l’on conserve vont baisser, mais en plus, je ne vois pas comment les obligations peuvent, de nos jours, être un investissement plus « prudent » qu’autre chose. Sans parler de leur rentabilité médiocre.
Mieux vaut profiter de ces périodes de chute pour acheter des vraies VALEURS à prix bradés, tout en shortant les indices et en continuant tranquillement à trader le forex, où il y aura bien toujours une devise qui monte par rapport à une autre qui baisse !
En faisant le tour de divers blog boursiers, je suis tombé sur un commentaire (plutôt désabusé en passant) concernant les adages boursiers. J’ai bien tenté de donner mon avis, mais j’ai senti rapidement que cela méritait un peu plus qu’une simple réponse à un commentaire.
Je vais donc essayer de décortiquer ces dix adages.
1. « On achète au son du canon et on vend au son du clairon. »
Sans doute un de mes préférés. On peut effectivement faire les meilleures affaires lorsque tout le monde pense que la situation est mauvaise et revendre quand tout le monde pense que le ciel est rose et le restera (ça se saurait si ça pouvait être possible !). Le tout c’est de ne pas miser sur un cheval malade, car une situation peut toujours empirer…
2. « Il faut quitter les oripeaux du joueur et revêtir l’habit du patron du casino. »
Le joueur cherche des sensations. Il est la proie de la peur et de la cupidité. Il investit pour soigner son égo plutôt que son portefeuille. Il ne mesure pas les risques qu’il prend. D’ailleurs il n’a souvent même pas conscience de ces risques. Le patron du casino quant à lui s’appuie sur les statistiques et les probabilités. Il est serein, même si certains joueurs feront parfois sauter la banque,car il sait ! L’investisseur se doit donc d’essayer de se mettre dans la peau du patron et non pas du joueur.
3. « Qu’est-ce qu’un placement à long terme ? Un placement à court terme qui a mal tourné.
Si on ne se fixe pas des objectifs clairs (et donc des stops de protection), on risque en effet de de voir attendre en mode « espoir » qu’un trade se rattrape. Inutile de préciser que c’est très risqué et peu rentable, car on immobilise de l’argent pour rien et surtout, on subit son trade au lieu de le maîtriser.
4. « Ils m’ont dit d’acheter cette action pour mes vieux jours. Cela a remarquablement fonctionné. En moins d’une semaine, j’étais devenu vieux. »
Il ne faut jamais écouter les « bons conseils » des autres sans analyser ce qu’ils affirment par soi-même, de manière objective, au risque de se faire plumer.
5. « Mieux vaut se couper un doigt que le bras. »
Quitte à se retrouver dans une situation où l’on doit perdre (invalidation de son hypothèse de départ), autant assumer sa perte plutôt que de ne rien faire et d’être contraint de perdre encore davantage. Bref, mieux vaut au stop loss déclenché que de subit un appel de marge par exemple !
6. « On achète la rumeur et on vend les faits. »
Celle ci, je me sens bien incapable de l’appliquer. Elle signifie qu’il faut guetter les moindres informations sur un titre pour l’acheter si on a des raisons de croire que son potentiel va s’améliorer. Bref, il faut essayer sans cesse d’anticiper. Par la suite, devant des faits évidents (baisse des bénéfices, pertes de marchés, etc), il ne faut pas hésiter à vendre. Pour appliquer l’achat de la rumeur, il faut avoir les oreilles qui traînent au bon endroit. A moins d’être en permanence avec les bonnes personnes, je ne vois pas comment on peut faire cela efficacement (et encore moins en ce qui me concerne, moi qui ne me renseigne que par internet, où pullulent les rumeurs et autres hoax). Par contre, l’anticipation (et donc l’élaboration de plusieurs hypothèses) est nécessaire pour être efficace. On peut anticiper grâce à un graphique (ouf, je m’en sors mieux ainsi qu’avec des délits d’initiés).
7. « Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel. »
Si un titre s’envole sur une longue période de temps, il faut savoir le vendre (ou cesser de l’acheter) car il finira par retomber de ses sommets. C’est le phénomène des bulles créé par la cupidité des investisseurs.
8. « Il y a deux règles dans le placement. La première est: ‘Ne perdez pas votre argent’, la seconde: ‘N’oubliez pas la première’. »
Cette citation de Benjamin Graham est facile à comprendre: la conservation de son capital est la priorité pour tout investisseur. Ceci dit, c’est plus facile à dire qu’à faire. D’autre part, les pertes FONT partis du trading, car sans pertes, pas de risque, et sans risque, pas de gain !
9. « Un économiste est un expert qui vous dira demain pourquoi ce qu’il avait prévu hier ne s’est pas passé aujourd’hui. »
Que dire de plus ? C’est très véridique, même si le fait que les économistes se contredisent entre eux implique que certains ont forcément raisons de temps à autres !
10. « Après la pluie, le beau temps »
Celle-là n’a à priori que peu de rapport avec l’investissement. Ceci dit, elle a le mérite d’affirmer qu’il faut toujours garder espoir et que les phénomènes naturels sont toujours cycliques… Bref, il faut relativiser les périodes de crise.
En ce qui me concerne, je trouve que les expressions populaires sont souvent fondées, mais il faut bien avouer que « le bon sens paysan » peut aider à éviter des problèmes, mais ne suffit pas à lui seul pour s’enrichir…
Je suis tombé par hasard sur un article du Wall Street Journal sur les « Food Stamps », qui sont des tickets repas pour les plus démunis.
Les chiffres m’ont interpellés, même s’ils ne m’ont pas surpris.
En février dernier, il y a eu 44,2 millions d’américains (soit 14,3 % de la population, un américain sur sept !) qui ont bénéficié de ce programme fédéral.
Il faut savoir que pour accéder à ces food stamps, il ne faut pas posséder plus de 2000 $ (moins de 1400 €) sur ses comptes, bien matériels compris (y compris véhicule personnel, mais la résidence personnelle est exclue). Je n’ai pas creusé le détail du calcul, car il y a de nombreuses exceptions (personnes âgées, handicapées, véhicule utilisé professionnellement…), mais tout de même cela ne fait pas lourd.
Ce programme de food stamps a connu un pic avec la montée du chômage et les pertes de revenus conséquentes. Le nombre de bénéficiaires semble se stabiliser ces derniers mois mais, de février 2010 à février 2011, il est toujours en augmentation de 11,6%.
Quand on pense que l’état fédéral finance ces food stamps avec l’aide de billets fraîchement sortis du QE2, avec un déficit budgétaire de plus de 10% depuis 2009 (et ce n’est pas prêt de s’arrêter quand on pense que la limite légale de dette publique a déjà été atteinte, et que l’administration américaine d’Obama a due faire des pirouettes pour voter une loi repoussant cette « limite » alors que nous sommes en mai seulement…).
Mais ce n’est pas grave, Ben Laden est mort (coût estimé de la traque en Afghanistan à plus de 400 milliards de dollars) donc tout va bien se passer…
Ceci dit, le SP500 se porte encore bien.
Tiens, jetons un petit coup d’oeil sur le rapport SP500 / dollar index.
Le RSI indique bien une zone de surachat avec un repli possible. Repli qui peut signifier deux choses:
– le SP500 baisse
– ou le dollar se renforce
Personnellement, j’aurai tendance à dire que si le QE2 prend fin en juin, le SP500 baissera (dans une correction bienvenue) ET le dollar se renforcera. S’il est reconduit dans un QE3, alors le SP500 grimpera ET le dollar faiblira encore davantage.
Comme je suis long sur le dollar, il serait donc logique que je sois court sur le SP500.
Cependant, le bon moment ne semble pas encore arrivé.
J’attends d’une part une confirmation sur le CAC40, après qu’il ait touché lui aussi la zone suracheté du RSI (qui sera pour moi un bon point d’entrée pour shorter les indices) et surtout quand il aura clôturé sous la ligne de tendance oblique (en rouge sur le graphique suivant).
N’oubliez cependant pas que:
– ce ne sont pas les graphiques qui décident où vont les cours, mais l’inverse !
– il faut considérer chaque trade séparément pour éviter de se perdre dans des analyses contradictoires. Par exemple, je suis toujours long sur le dollar (voir mon analyse sur l’USD/CHF de février https://www.investisseur-particulier.fr/analyse-long-terme-sur-usdchf-fevrier-2011 qui reste valable pour moi, bien que le dollar ait continué à chuter, d’une part j’ai fais pas mal de gains sur mes hedges et d’autre part, il s’agit bien d’une analyse à long terme à échéance 2012 ou plus…)
– il faut toujours avoir un rapport gain/risque correct (environ 2 au moins), ce qui permet de se tromper de nombreuses fois tout en restant gagnant sur le long terme.
« Acheter au son du canon » est un vieil adage boursier que j’apprécie particulièrement. Bien sûr, il faut le manier avec discernement, car, acheter quand tout va mal présente le risque que la situation empire encore au point de provoquer la faillite de l’entreprise que l’on a choisi, et donc de tout perdre ou bien qu’une entreprise décôtée reste durablement au plus bas. Mais comme vous le savez, pas de profit sans risque. Le tout, c’est de bien gérer ce risque…
Je vais profiter de cet article pour, non pas vous donner un conseil d’achat, mais vous donner un aperçu de mon raisonnement en matière d’actions.
1. Se fixer des hypothèses
Je pars sur l’hypothèse suivante: le marché action ne va pas chuter, par contre une période de correction est probable OU l’embellie boursière va se poursuivre encore cette année. Autrement dit, n’importe quel scénario global est valable sauf une nouvelle crise comme en 2008. Je pense qu’il y aura une étape clé au moment où le QE2 de la Fed prendra fin (ou sera remplacé par un QE3 ?), donc en juin…
D’autre part, je suppose que l’accident nucléaire de Fukushima ne va pas nettement s’aggraver. Autrement dit, la situation peut se maintenir ou empirer quelque peu, mais il n’y aura pas d’aggravation CATASTROPHIQUE (c’est à dire l’équivalent ou pire que Tchernobyl).
Vous remarquerez que ce ne sont que des hypothèses, ni moi ni personne n’est devin et nul ne peut donc prévoir l’avenir. On peut regarder et décortiquer autant de graphiques que l’on veut, cela ne changera rien: ce qui doit arriver arrivera de toute manière.
2. Repérer un secteur et une société présentant un potentiel intéressant
Je suis avec attention le secteur de l’énergie. En ce moment, l’un d’entre est eux est attaqué, il s’agit du nucléaire, en raison des craintes liées à la centrale de Fukushima.
Pourtant, ce secteur est nécessairement un secteur d’avenir (je ne donne pas à ce sujet mon avis politique sur le nucléaire, en passant je pense qu’il faudrait en sortir au plus vite, mais mon avis en tant qu’investisseur):
– il n’y a pas, actuellement, de réelle alternative à l’énergie nucléaire (faible coût de production, combustible disponible), et cela le restera encore pendant un certain temps même si des GROS efforts pour développer les énergies alternatives étaient faits à l’échelle mondiale (et ça, malheureusement, c’est loin d’être sûr).
– de nombreuses constructions sont planifiées en Asie (64 centrales en Chine, même si leur construction est aujourd’hui suspendue, je ne vois pas comment les chinois pourraient faire autrement que de les construire tout de même dans l’avenir)
Bref, à moins d’une énorme catastrophe au Japon qui montrerait clairement à l’Humanité les dangers de cette énergie, je pense qu’on va continuer à faire « comme si de rien n’était » (alors qu’il y a une catastrophe nucléaire par décennie, ce qui me parait beaucoup pour une technologie soit disant maîtrisée à risque « quasiment » nul). Et encore, même si une telle catastrophe se produisait, il faudrait malgré tout du temps pour trouver d’autres solutions et surtout les appliquer à l’échelle mondiale !
Un autre facteur est la possibilité de spéculation pure et simple. Si les grosses mains se mettent à acheter des valeurs liées à l’uranium, il peut y avoir une flambée spéculative comme en 2007 qui entraînera forcément toutes les valeurs minières du secteur. Vous trouverez davantage de graphique sur l’U3O8 (le minerai d’uranium de référence) sur le site http://www.uxc.com/
Donc, le secteur du nucléaire a encore de nombreuses années devant lui.
Bref, il s’agit donc de rechercher une société qui présente un bon potentiel dans un secteur qui lui même possède un bon potentiel.
En ce qui me concerne, je trouve que Laramide Ressources Ltd, une société canadienne prospectant les minerais d’uranium, essentiellement aux États-Unis et en Australie, semble posséder ce potentiel tant recherché.
Il s’agit d’une société d’exploitation minière, qui:
– possède des gisements et donc du minerai (= a une valeur tangible)
– possède des terrains ayant des gisements à exploiter ainsi que des parts dans d’autres minières prometteuses ( = une valeur potentielle plus élevée)
Si vous voulez davantage de détails, n’hésitez pas à lire la très intéressante séries d’articles sur Laramide, toujours chez Olivier Crottaz : http://blog.crottaz-finance.ch/?p=3982
Ce sont d’ailleurs ces articles qui m’ont fait (re)découvrir cette société (et accessoirement empocher une belle plus-value en 2010 !).
Remarquez que, comme je vous l’ai déjà dis, il ne FAUT JAMAIS prendre pour argent comptant les bonnes idées des autres que l’on trouve dans la presse ou sur internet. Par contre, rien n’interdit de vérifier si ces « bonnes idées » en sont réellement par rapport à SES PROPRES CRITÈRES.
3. Rechercher un rendement gain/risque intéressant
Lorsqu’on regarde le graphique mensuel de Laramide, on voit clairement, que le titre présente un potentiel intéressant sur du court terme, mais aussi du long terme.
Le premier objectif se situe sur 2,50 $ CAD (dans la zone de la moyenne mobile 50 mois). Il est probable que cette moyenne mobile soit à nouveau testée dans les mois à venir. Rappelons que la chute récente n’est pas due à la société, dont les cours progressaient depuis fin 2010, mais aux spéculations liées à la catastrophe de Fukushima.
Le second objectif est aux alentours de 5 $ CAD. Il correspond au niveau des cours avant la crise de 2008.
Le troisième objectif, à long terme, est sur 10 $ CAD. Il correspond à la fois à un niveau psychologique important et à un niveau tout à fait raisonnable de retracement depuis les plus hauts à plus de 16 $ CAD début 2007, quand le prix de l’uranium s’envolait (et il est tout à fait possible qu’ils s’envolent à nouveau…)
Si on prend un prix d’achat de 1,15 $ CAD, on obtient tout de même des gains potentiels de +117% pour l’objectif 1, +335% pour l’objectif 2 et 770% pour l’objectif 3.
Cela signifie que même si on perd TOUT (à savoir la société fait faillite), on reste dans un rapport gain/risque intéressant.
On peut aussi mettre un stop loss sous les plus bas de la crise de 2008, vers 0,50 $ CAD par exemple, ce qui améliore encore ce rapport, puisqu’on aura perdu dans ce cas « que » 56%.
Vous voyez que je n’hésite pas à placer des ordres d’achat sans stop de protection à condition que:
– je pense réellement que sur du long terme il y a une forte plus-value à faire !
– malgré une perte totale de l’investissement initial, le rapport gain/risque reste intéressant (c’est à dire voisin de 2).
– l’investissement dans une valeur donnée respecte mon money management global et ne représente qu’une faible part de mon capital total. Il ne s’agit pas de risquer la moitié de son capital en se disant que c’est pas très grave, car le ratio gain/risque est bon ! Cela n’empêchera pas de perdre gros si on se trompe !
4. Obtenir une confirmation de l’analyse technique
Lorsque l’on observe le graphique hebdomadaire, on constate que:
– La zone proche de 1 $CAD est intéressante à l’achat (en vert sur le graphique) car elle correspond à l’ancienne ligne de tendance baissière récente qui a été brisée en septembre 2010. Cette ligne de résistance peut servir de support et les prix pourraient rebondir dessus.
– La zone entre 1 $ et 0.75 $CAD constitue une zone de résistance horizontale datant des plus bas de puis la crise de 2008. Il n’y a aucune raison qu’elle soit enfoncée, à moins d’une nouvelle crise globale (ou d’une détérioration catastrophique de la centrale de Fukushima)
– Le RSI(14) est proche de la zone de survente de même que les stochastiques. Ce ne sont que des indicateurs, mais ils donnent cependant des signaux intéressants.
Le graphique quotidien fait apparaître encore plus clairement l’incidence de la catastrophe nucléaire au Japon. On voit nettement deux gaps sous la ligne de tendance haussière datant de juillet 2010. Le RSI et les stochastiques donnent des signaux d’achat.
La cible de 2 $CAD, c’est à dire dans le second gap, parait intéressante à moyen moyen terme.
5. Je fixe clairement les conditions de mon trade
Après avoir franchi les 4 étapes décisionnelles pour choisir un titre, je place un ordre limite d’achat sur 1.01$. Si je constate qu’en données quotidiennes, les cours semblent stagner au-dessus de ce prix (par exemple dans la région 1.10$), j’entre près des plus bas récents, à condition que le prix d’achat ne dépasse pas 1.15$. Je fixe comme objectifs les objectifs 1 et 2, chacun en sortant la moitié de ma position. Si l’objectif 1 est touché, je place un stop légèrement au-dessus du prix d’entrée.
Si le prix chute vers 0.75$, je reprend une position et je sors en trois temps sur les objectifs 1,2 et 3. Je place un stop au prix d’entrée sur atteinte de l’objectif 1 et au niveau de cet objectif en cas d’atteinte de l’objectif 2.
Si le prix descend sous les plus bas de 2008, j’ai deux solutions: soit je sors sur perte vers 0,50 $ si j’estime à ce moment là que le titre a perdu son potentiel de long terme (en raison d’événements futurs imprévisibles), soit que la faiblesse du prix n’est que dues aux conditions du marché mais que le titre conserve son intérêt et que je le conserve donc en porte-feuille.
En ce qui me concerne, je risque 10% de mon porte-feuille sur ce trade. Cela peut paraître beaucoup, mais je suis un fervent adepte de Warren Buffet et de la concentration de porte-feuille, et accessoirement je suis cash à 67% actuellement… Cela veut dire qu’au pire du pire (la société fait faillite), je perd 10%, ce qui est à la fois beaucoup mais pas tant que ça en fait, mais par contre je peux gagner plus de 20% voit plus en ne risquant que 10, donc avec un ratio gain/risque > 2.
Le fait d’être clair avec soi-même par rapport à ses objectifs et le risque accepté permet d’éviter une part de la pression psychologique lorsqu’un trade part dans le mauvais sens.
J’accepterai ici une perte latente de plus de 50% (sur les 10% investis) éventuellement sur des années, ce qui n’est pas acceptable pour tous les investisseurs, mais au risque de me répéter, il FAUT SE CONNAÎTRE SOI-MÊME AVANT DE VOULOIR VAINCRE LES AUTRES !
CONCLUSION
J’espère que vous avez compris que mon but à travers cet article n’était pas de vous conseiller l’achat de telle ou telle société, mais bien de vous présenter une méthodologie simple de prise de décision.
J’utilise ce petit indicateur qui est, comme son nom l’indique, purement informatif !
Il affiche sur le graphique où il est ajouté :
– un rappel sur les informations « administratives » du compte (nom et numéro de compte, les sommes déposées et retirées, la balance – c’est à dire l’argent sur le compte sans compter les trades en cours (le « floating »), le profit, la marge utilisée et le levier maximal, l’équité – c’est à dire l’argent réellement disponible sur le compte en temps réel, et la différence équité – balance, c’est à dire le gain ou la perte latente)
– mais surtout, il affiche les cours d’ouverture et de clôture de tous les trades passés ainsi qu’une ligne en pointillés représentant le gain ou la perte de chaque trade.
Le tout est bien sûr paramétrable au niveaux des couleurs.
Voici un exemple de ce que ça peut donner (en rouge, les prix des ordres de vente, en vert les prix des ordres d’achat, en gris les prix de clôture avec les pointillés rouge pour des positions perdantes et vertes pour les gagnantes). Il s’agit de l’EUR/USD au 19/04/11 en graphique 4H. En passant pour les curieux, c’est aussi un exemple d’utilisation de la méthode stochastic 3 que je teste actuellement dans une configuration difficile: premier ordre short stoppé, deuxième ordre de rattrapage long stoppé, mais 3ème et dernier ordre short gagnant. Conclusion du trade: résultat nul (enfin, pas tout à fait, j’ai quand même un gain total de +0,24%, spreads et swaps inclus, ce qui pour un trade à priori perdant n’est pas si mal que ça…).
Le trading est une pratique épuisante psychologiquement. Même ceux qui affirment que cela ne les affecte pas, qui s' »amusent » soit disant, sont souvent inconsciemment rongés par leurs positions ouvertes, leurs pertes potentielles ou réelles, etc.
Cela vient de notre relation à l’argent, qui nous a été inculquée par notre entourage et par la société, qui est souvent calquée sur un modèle argent -> réussite -> vie heureuse. Ce qui signifie aussi pauvreté -> échec -> vie malheureuse et frustrante.
En fait, cela devrait être le contraire : vie heureuse -> réussite -> argent.
Je dirais même vie malheureuse et frustrante -> recherche d’une amélioration -> vie heureuse -> réussite -> argent.
Le fait de perdre de l’argent, de ne pas réussir dans ses investissements, créé un stress et des frustrations. C’est aussi une sources d’angoisses (« et si je perdais plus ? et suis j’étais nul ? »).
Malheureusement, un humain qui est stressé et angoissé, réagit souvent de deux manières:
– l’agressivité: en trading, il s’agit d’en « remettre une couche », de prendre des plus gros risques, de plus gros leviers, « pour se rattraper »
– la résignation: soit on abandonne l’idée du trading, soit on se résigne à être un « perdant ». J’ai déjà vu des gens qui affirmaient, presque fièrement, avoir perdu de l’argent et de savoir qu’en faisant un investissement, ils allaient certainement mal s’en sortir. Ils acceptaient donc d’avoir un rendement négatif, alors qu’en mettant leurs sous sur un livret A, au moins, ils n’auraient rien perdu !
Pourtant, la solution est toute autre: il faut accepter son stress et le gérer, pour qu’il disparaisse naturellement. Et oui, l’organisme a des soupapes de sécurité. Vous vous imaginez ce qu’aurait donné l’humanité si nos lointains ancêtres étaient tous stressés, téméraires au point d’être suicidaires ou dépressifs ? Le stress fait parti de la vie humaine, mais il faut savoir l’évacuer.
Quand je compare mes résultats avec d’autres investisseurs ou traders autour de moi, je me dis parfois que j’ai finalement assez vite compris ce qu’il fallait faire pour réussir. Je me suis demandé souvent quel était mon avantage par rapport à eux. Même si, pour être certain de cette « réussite », il faudra attendre ma « retraite » car RIEN ne m’empêche de perdre tout dans 13 ans, demain, dans 8 mois SAUF MA CERTITUDE de suivre MES RÈGLES.
Est-ce que je suis doué d’une intelligence supérieure ? Hum, même si je ne pense pas être déficient de ce côté là, il y a plein de gens qui comprennent mieux les calculs complexes utiles en investissement alors que je me contente généralement de saisir l’essentiel.
Est-ce que je suis particulièrement chanceux ? Je dirais qu’une pièce lancée en l’air a surtout une chance sur deux de retomber sur face et une chance sur deux de retomber sur pile. Que je la lance moi-même n’y changera rien sur du long terme.
Est-ce que j’ai miraculeusement développé un système de trading infaillible ? Certainement pas, cela n’existe pas !
Est-ce que je maîtrise mieux mes émotions ? Hum… Attendez, en y réfléchissant bien, je peux supporter l’idée de perdre « gros », tant que c’était un risque calculé à l’avance. Je peux me dire que je ne vais pas me laisser emporter par l’appât du gain en me disant qu’en augmentant un peu mon levier, je pourrai gagner tant de fois plus. Je peux aussi me dire que si j’ai tort 5 fois de suite, on verra bien la 6ème fois… Je peux aussi me dire que si j’ai tort, c’est que j’ai dû ne pas comprendre quelque chose. Mais tant pis, je finirai par progresser sur ce point. Je peux aussi me dire que finalement, si je ne tiens pas 20% par an comme Warren Buffet, et bien, tant que je fais au moins 2% comme mon livret A, je n’aurai perdu que mon temps et j’aurai tout de même économisé quelque chose.
Bref, je suis capable d’accepter la difficulté et de contrôler mes émotions car j’évacue mon stress.
Est-ce que parce que je suis un Vulcain, fils spirituel de Spock ? Certainement pas !
Par contre, je pratique les arts martiaux.
Plutôt beaucoup en fait. Je dirais même presque tous les jours, un peu, ou plus suivant mes disponibilités.
Cela m’aide beaucoup en trading. Je trouve que c’est exactement la même chose:
– un adversaire à combattre: soi-même avant les autres
– un sens de l’effort à long terme
– la certitude que toute action a une conséquence
– une prise de risque contrôlée
– un soucis constant de s’améliorer
De plus, cela m’apporte des qualités utiles en trading:
– un meilleur contrôle de ma propre peur
– un exutoire physique au stress de l’esprit
– un accomplissement qui m’éloigne du besoin de me prouver quelque chose et d’une trop grande focalisation sur l’argent
Accessoirement, c’est aussi bon pour la santé !
Je ne dis pas que tous les investisseurs devraient s’entraîner pour la ceinture noire avant de toucher une plate-forme de négoce, mais chacun devrait trouver son équilibre dans une activité sans aucun rapport apparent avec le trading.
« Un esprit sain dans un corps sain, et un esprit sain pour des investissements gagnants ! »
PS: Bon, je vais appliquer ma recherche de l’équilibre en commençant par prendre une semaine de congés loin de tout trading. N’hésitez pas à poser des questions ou à réagir à cet article, en me disant par exemple vos propres solutions pour rester zen, je vous répondrais dès mon retour.
Je vais poursuivre ma série d’articles consacrés aux indicateurs pour MT4.
L’objectif est de vous présenter des indicateurs utilisables, puis de vous proposer une application possible.
Attention, je ne vous livrerai pas de méthode « clés en main », car c’est tout simplement inutile. Chaque trader doit s’approprier SA méthode (même s’il peut tenter d’appliquer celle de quelqu’un d’autre, et parfois même y parvenir… ). Cependant, en y réfléchissant un peu, vous pouvez en tirer une stratégie tout à fait valable.
Mais trêve de discussion, parlons maintenant de ce fameux indicateur.
L’indicateur Bband Stop est basé sur les bandes de Bollinger. Sans rentrer dans le détails de ces dernières, on peut simplifier en disant qu’elles sont calculées par rapport à l’écart type autour d’une moyenne mobile (par défaut, une moyenne mobile de période 20, avec 2 écarts types autour). Mathématiquement, quand on parle d’écarts-type, c’est qu’on suit la loi normale. Or (et mon but n’est pas ici de faire une longue et complexe démonstration mathématique !), les marchés NE SUIVENT PAS une loi normale. Enfin, plus précisément, ils ne les suivent pas toujours, mais souvent quand même. On peut donc utiliser des indicateurs basées sur cette fameuse loi normale, tout en sachant que parfois, cela ne va pas fonctionner du tout ! Mais si vous avez bien suivis mes précédents articles, vous savez que ce n’est pas très grave, puisque vous avez un money management adapté et des ordres stops…
Le Bband Stop suit le plus haut de la bande de Bollinger inférieure lorsque le cours grimpe, et le plus bas de la bande de Bollinger supérieure lorsque le cours baisse.
Si vous n’avez rien compris à ma dernière phrase, jetez un coup d’œil sur le graphique ci-dessous, ça va être beaucoup plus clair. L’indicateur Bband Stop est en bleu et rouge, les bandes en pointillés. Au milieu, vous reconnaîtrez une moyenne mobile exponentielle à 50 périodes.
(Le graphique représente le cours EUR/GBP en données quotidiennes; remarquez que l’indicateur Bband Stop et les bandes de Bollinger sont réglées ici tous deux sur une période de 7 jours avec un écart-type de 1, ce qui correspond au réglage par défaut de l’indicateur)
En général, on considère que la clôture d’une bougie sous les lignes bleues est un signal de vente, et au-dessus d’une ligne rouge signifie un signal d’achat.
Bien sûr, cela ne suffit pas pour faire un système de trading complet, mais c’est un début.
Une autre utilisation de cet indicateur est de s’en servir comme stop suiveur. Par exemple, on peut conserver une position acheteuse tant qu’aucune bougie ne clôture sous la ligne bleue (et vis-versa pour une position vendeuse).
Et bien sûr, comme tout indicateur, il y a certainement encore de très nombreuses manières de s’en servir, sans parler des possibilités de modifier ses réglages de période et d’écart-type.
Dans un prochain article, je vais essayer de vous concocter un système de trading basé sur cet indicateur. Dans mon propre trading, je ne l’utilise pas à proprement parlé, mais cela ne signifie en rien qu’il n’est pas valable et est tout à fait utilisable. D’autre part, mon but est aussi de vous aider à comprendre comment on élabore un système de trading et pourquoi ce qui est important ce n’est pas le système en lui-même (il y en a des tonnes…), mais la manière de l’appliquer et de se l’approprier.
Il est préférable de faire croire aux gens que vous êtes un mauvais trader, puis de trader et d’enlever tous les doutes, que de trader pour impressionner les autres et de « gagner ».
Ne pas avoir de succès, c’est vous mentir.
Avoir du succès, c’est mentir au marché.
12. SAVOIR CE QUE L’ON VEUT
Le trader professionnel trade pour vivre. Le perdant vit pour trader.
Placez vous dans une situation où vous ne pouvez pas perdre.
Le problème dans le trading, c’est l’amusement. La plupart des professionnels ne trouvent pas amusant de risquer et de perdre de l’argent ! Et c’est ce qui fait la différence entre un pro et un amateur.
13. CONTRÔLER SES PULSIONS
Vouloir prendre rapidement ses profits et jouer avec ses pertes sont deux tendances humaines instinctives qui sonnent le glas pour tout trader.
Le trader à succès doit combattre ces deux instincts primordiaux et doit contrer ses pulsions naturelles.
Au lieu d’espérer, il doit avoir peur; au lieu d’avoir peur, il doit espérer. Il doit craindre que ses pertes deviennent d’encore plus grandes pertes et espérer que ses profits deviennent d’encore plus grands profits.
14. ACCEPTER LE RISQUE
Suivant le degré avec lequel vous n’acceptez pas un risque, vous éviterez d’autant le risque.
Essayer d’éviter qui est inévitable va avoir des effets désastreux sur votre capacité à trader avec succès.
Un comportement nihiliste et la peur détruisent la discipline. Vous devez agir au mieux de vos intérêts.
Si vos stop de protection sont touchés régulièrement, cela signifie que soit votre analyse est souvent erronée soit que vos ordres stop sont mal placés. Chacune de ces raisons rendra vos stops inefficaces.
Vos ordres stops vont limiter vos pertes, mais ils ne vont pas accroître votre richesse !
15. RESTER DISCIPLINÉ
Vos ordres stops devraient être à un niveau où l’inversion des cours est inévitable. Ne changez donc vos opinions que lorsque le marché a prouvé que vous aviez tort en raison du déclenchement de vos stops.
Certains disent qu’ils ne peuvent plus clôturer un trade car ils vont encaisser une perte. Mais si le prix du marché est sous votre prix d’entrée, ce n’est pas la clôture du trade qui vous fera perdre de l’argent, vous l’avez déjà perdu !
Vous devez parvenir à acquérir et à garder la discipline nécessaire à quitter une position en perte.
Quelles que soient les conditions que vous définissez, le marché peut toujours trouver un moyen de vous envoyer de faux signaux.
16. NE PAS CHERCHER A AVOIR RAISON
Les traders qui gagnent régulièrement veulent faire des bons trades. Ils acceptent qu’ils ne peuvent pas contrôler les résultats et comprennent qu’il est néfaste de chercher à reprendre une position supplémentaire lorsque le trade part mal car cela signifie qu’il est important pour eux d’avoir raison.
La seule façon qu’une mauvaise position peut vous faire perdre et de reprendre une position et d’accepter que les pertes se creusent alors qu’il n’y a plus de raison valable de garder la position. Vous finissez par espérer que le cours revienne en votre faveur.
17. NE PAS SE SOUCIER DU RÉSULTAT D’UN TRADE MAIS DE LA MANIÈRE QU’IL A ÉTÉ MENÉ
L’issue d’un trade n’est pas important. Ce qui compte, c’est l’issue moyenne de nombreux trades !
Chaque trade est le portrait du trader qui l’a réalisé. La manière que vous gérez vos trades est en relation directe avec votre niveau actuel en tant que trader.
18. MAÎTRISER SES ÉMOTIONS
Ne laissez pas vos émotions de la journée interférer avec vos prises de position.
N’interférez jamais avec un trade: n’ouvrez pas, ne fermez pas, ne touchez pas à un trade à moins que le marché ne vous dise de le faire. Restez toujours calme, si vous paniquez, vous perdrez votre argent.
Si vous pensez ne pas pouvoir maîtriser vos émotions aujourd’hui, alors ne tradez pas et faites autre chose.
19. AVOIR LE COURAGE DE SES CONVICTIONS
Ayez le courage de vos convictions, mais soyez toujours conscients qu’il peut y avoir deux scénarios différents.
Dans le domaine du trading, la chance ne favorise que ceux qui y sont préparés.
Tradez comme VOUS l’entendez, pas comme le marché l’entend. Lorsque vous avez des doutes, restez en retrait.
Le marché se comporte comme un adversaire qui voudrait vous pousser à l’erreur.
20. CHERCHEZ VOTRE VERITE
Les traders ne sont pas récompensés avec un trade profitable à chaque fois qu’ils font quelque chose de correct. De même, ils ne sont pas punis avec une perte à chaque fois qu’ils commettent des erreurs. Tout ceci rend très difficile la distinction entre la vérité et l’erreur.
21. SUIVRE VOS RÈGLES
Vos règles sont ce en quoi vous allez placer votre confiance afin de vous aider à survivre à l’anarchie du marché et vous aider à être profitable sur le long terme.
Assurez vous que vos règles soient cadrées et objectives, de manière à laisser vos émotions en dehors de votre trading pour que vous puissiez rester discipliné.
Ceux qui savent ne font pas des prédictions et ceux qui prédisent n’ont pas la connaissance.
22. ESSAYER DE VOUS AMÉLIORER SANS CESSE
Lorsque vous ne vous entraînez pas, quelqu’un d’autre est entrain de le faire et lorsque vous le rencontrerez, il vous battra. Les marchés sont remplis d’adversaires entraînés.
Avec les 10 règles déjà citées dans un article précédent, il y a donc 22 règles à suivre.
En relisant plusieurs fois ces règles, vous allez vous rendre compte que certaines demandent une bonne dose de réflexion pour être comprises correctement. Je sais que c’est difficile. Moi-même suis encore loin de les maîtriser toutes. Mais, vous remarquerez que la première et la dernière ne font qu’une: apprendre et se perfectionner sans cesse est la clé du succès.
Donc, faites vôtres ces 22 règles et n’oubliez pas la 23ème, celle que vous seul pouvez écrire !
Je teste actuellement une stratégie simple, basée sur l’indicateur Stochastic 3. Je vais vous la faire partager pour illustrer le principe d’élaboration d’une stratégie de trading.
J’utilise un graphique en 4 H.
Le principe de la méthode en quelques mots:
A chaque fois que l’indicateur revient d’une zone de survente/surachat, il faut prendre position. Soit l’indicateur nous a correctement guidé et le trade partira dans le bon sens, soit nous sommes dans une période de tendance marquée et le dernier plus bas/haut sera dépassé; il faut donc protéger son premier ordre par un stop loss et une nouvelle position dans le sens opposé dont l’objectif est de regagner ce qui a été perdu à cause du stop loss.
Le système est multipaires (en donnant la priorité aux paires à faibles spreads) car il faut qu’il y ait suffisamment de signaux et cela permet d’éviter de rester coller devant son écran. Il suffit de regarder sa plate-forme de trading quelques fois par jour, et tant pis si l’on rate des signaux, il y en aura toujours assez sur d’autres paires.
La méthode dans le détail:
Gestion du risque:
1 – A chaque trade initial, on fixe son risque à 1% de son compte.
2 – Les ordres de « rattrapage », opposés au trade initial, ont un risque pouvant aller jusqu’à 5%
3 – Si on a engagé plusieurs trades simultanément, tant que leur risque total dépasse 10%, on ne prend plus de nouvelles positions.
Conditions d’entrées et de sorties:
1 – Lorsque l’indicateur Stochastic 3 est vert et repasse orange, on prend une position de vente avec un Stop Loss (SL) à environ 5 à 10 pips au-dessus du dernier plus haut. La taille de la position est calculée de manière à ce que ce stop, s’il était déclenché, représenterait une perte de 1% du compte.
1 b – On fait l’inverse lorsque l’indicateur est rouge et repasse orange (position à l’achat).
2 – On pose un ordre opposé de taille double à la position initiale.
3 – On pose un TP (take profit) sur un niveau significatif (retracement de Fibonacci, moyenne mobile 50, niveau de résistance/support…) strictement supérieur à SL X 1,5 et de préférence à X2.
4 – Dès que le TP est atteint, on supprime l’ordre opposé restant.
En cas de déclenchement du stop initial:
1 – On prend un TP égal au moins à la moitié du SL (ce qui permet donc de gagner la même somme que ce que le stop a fait perdre puisque la position de « rattrapage » est doublée) ou un peu plus s’il y a un niveau significatif proche.
2 – On fixe un nouveau SL sur un niveau significatif (par exemple le dernier sommet/creux). On fixe un nouvel ordre de rattrapage, de même taille que le premier (c’est à dire que ce dernier n’est pas doublé !) sur ce point. Là, l’objectif est de rattraper la valeur de la première position de rattrapage
3 – On répète le point 2 plusieurs fois éventuellement si les cours sont dans un range étroit et erratique.. Cela arrive et les pertes vont s’accumuler, mais ce phénomène est rare et en raison du faible levier utilisé, « on peut se le permettre de temps à autre » !
Il peut y avoir grosso modo 3 situations:
– nous sommes dans une période de range et d’oscillations des cours, l’indicateur Stochastic 3 devrait donc donner des signaux corrects
– nous sommes en tendance. Les Stop sont donc déclenchés, mais la position de rattrapage va atteindre son objectif.
– nous sommes dans un range étroit, avec des pics occasionnels qui déclenchent les stop à la fois de la position initiale et de la position de rattrapage. Dans la plupart des cas, le second rattrapage sera suffisant pour absorber une partie des pertes. Dans le cas contraire, cela occasionnera des pertes plus importantes, mais c’est ainsi, il n’existe aucune méthode qui ne perd jamais (d’où la nécessité de respecter un money management cohérent !)
Comme nous travaillons sur plusieurs paires à la fois, les probabilités que nous soyons dans la dernière situation sur plusieurs paires en même temps sont très faibles.
D’autre part, l’ordre initial ayant un ratio gain/risque moyen de 1.5 à 2 environ, cela signifie qu’une l’on peut se permettre de ne gagner qu’un trade sur 2 ou 3. Sachant de plus que dans la grande majorité des cas les positions de rattrapage vont permettre justement de rattraper la plupart des trades perdants, on voit que ce système a toutes les chances d’être gagnant à terme.
Évidemment, cette stratégie demande à être testée de manière plus approfondie.
Je vous conseille vivement de le faire en respectant les règles de money management.
Je vous ai concocté une petite vidéo explicative, avec quelques cas concrets. Je précise que la ligne rouge que vous voyez est une moyenne mobile exponentielle à 50 périodes. Je l’ai toujours utilisé pour mettre en évidence les tendances à moyen terme, mais libre à vous d’en utiliser d’autres. Je trouve cependant que les périodes proches de 50 (ou 55 pour les adeptes de Fibonacci !) « attirent » souvent les cours et sont donc très utiles pour prévoir une zone de rebond par exemple. Pour ceux qui ont de bons yeux, vous verrez également que ma plate-forme est réglée en 1/10ème de pips, en conséquence, quand dans la vidéo je parle de 20 pips, l’affichage indique 200.
Je vais vous livrer ici les secrets pour atteindre la réussite en trading…
Malheureusement, la plupart d’entre vous ne seront pas capables d’appliquer ces secrets. C’est comme dans la vie, certains savent qu’il suffirait qu’ils fassent un peu plus de sport, qu’ils boivent ou fument un peu moins, qu’ils passent un peu moins de temps devant leur télé, qu’ils mangent un petit peu plus équilibré, etc. Mais combien appliquent leur savoir ?
En trading, il en est de même.
LES 10 PREMIERS SECRETS DU TRADING
1. APPRENDRE, TOUJOURS APPRENDRE
Combien de temps cela vous prendra-t-il d’apprendre à trader ?
Toute votre vie.
On dit qu’il suffit d’une journée pour l’apprendre et le reste de sa vie à maîtriser.
Lorsqu’on veut vraiment réussir à accomplir quelque chose, quoique ce soit, il faut y dédier toute son énergie.
2. CHERCHER A SE SURPASSER POUR S’AMÉLIORER
Devant une difficulté, la plupart des gens cherchent à prendre le chemin le plus facile, alors qu’il faudrait qu’ils se confrontent à la vraie difficulté afin de la surpasser et de s’améliorer.
3. NE PAS CROIRE AU PÈRE NOËL
En poker, il y a un vieux dicton qui dit qu’après une vingtaine de minutes de jeu, si vous n’avez pas réussi à repérer qui était le pigeon, c’est que c’est vous qui êtes le pigeon !
Les marchés financiers sont là pour vous plumer.
4. NE PAS SE FOCALISER SUR L’ARGENT
Le secret d’un trader à succès est d’être capable de prendre du recul par rapport aux marchés, de parvenir à voir leur schéma général au lieu de les laisser vous hypnotiser parce que vous les regarder de trop près.
Il ne faut pas vous focaliser sur l’argent, mais sur le fait d’être un bon trader.
5. ÊTRE PRÉPARÉ
Il y a une différence entre un guerrier victorieux qui sait gagner, puis s’en va en guerre et un guerrier vaincu qui s’en va à la guerre en premier, puis cherche à gagner.
Chaque trade doit être gagné avant même d’avoir été effectué. Ce qui compte, c’est que le trade se déroule comme vous l’aviez prévu (avec succès ou non).
Les traders qui sont profitables régulièrement sont capables de s’adapter, mais avant cela, il faut que vous maîtrisiez les bases.
6. SE CONCENTRER SUR LA METHODE
De nombreux investisseurs sont plus intéressés par le plaisir d’acheter, de passer des ordres à leurs courtiers, que de faire de l’argent.
Vous devez apprendre à exécuter inlassablement et sans faute un système de trading.
Il faut vous concentrer sur le procédé, la méthode et non pas sur vos résultats.
7. SAISIR LES OPPORTUNITÉS
Le succès n’est rien d’autre que de saisir avantageusement une opportunité.
Il faut donc chercher à investir sur les opportunités de profits et non pas sur le prix en lui-même.
8. AFFINER SON JUGEMENT
Le trader professionnel sait comment attraper dans son filet les petits poissons. Mais personne ne peut vous transformer en investisseur médiocre sans votre consentement.
Dans chaque exécution d’un ordre de trading, il y a trois éléments cruciaux: la direction (achat ou vente), la cible et le stop de protection. Le fait qu’un investissement s’avère être profitable dépend de votre capacité à évaluer avec justesse ces trois éléments.
9. RESPECTER SA STRATÉGIE
Une stratégie de trading est seulement aussi bonne que ne l’est sa stricte application.
La plupart des erreurs de trading font parties de la catégorie des mauvaises applications plutôt que des mauvaises anticipations des marchés. Si vous voulez améliorer votre profitabilité, il faut que vous supprimiez ces erreurs en vous concentrant exclusivement que sur l’exécution correcte de vos trades.
Vous ne devez vous jugez vous-même que sur votre capacité à exécuter correctement vos ordres.
10. SAVOIR RESTER SIMPLE
Si votre trading n’est pas amusant, c’est que vous vous y prenez mal.
Le trading est simple, ne cherchez pas à le compliquer.
#bourse la société http://Entreparticuliers.com a annoncé vouloir stocker de l'Ethereum, en plus de ses activités habituelles. On se croirait à l'époque où il fallait ajouter .com pour avoir l'air sérieux et attirer des investisseurs. C'était la bulle dotcom qui a éclaté peu après...
Je suis tombé sur cet outil: https://www.portfoliovisualizer.com , pas mal du tout (pour les actions US). Backtest & compagnie, il y a de quoi s'amuser quand on s'ennuie entre deux investissements !
Commentaires récents