Lorsqu’on est un investisseur français lambda, on cherche avant tout à remplir son PEA.
Par contre, on peut vouloir se diversifier géographiquement et sectoriellement. Certes, la France compte de belles entreprises de la tech, mais soyons réaliste, le NASDAQ l’emporte haut et fort sur ce créneau.
Un exemple d’ETF sur le Nasdaq compatible avec un PEA: Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST)
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 (PUST) se distingue comme le principal ETF français permettant aux investisseurs d’accéder au Nasdaq 100 via une enveloppe PEA, avec des performances historiques impressionnantes (+154,9% sur 5 ans), en cohérence avec l’exceptionnelle progression du Nasdaq.
Malgré sa réplication synthétique qui introduit un risque de contrepartie, ses frais modérés (0,30%) et sa liquidité satisfaisante en font un véhicule d’investissement simple et attractif pour une exposition au secteur technologique américain.
L’ETF Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc (PUST) est un fonds indiciel coté qui permet aux investisseurs français d’accéder à la performance des 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le Nasdaq. Créé le 20 mai 2014, cet ETF présente plusieurs caractéristiques qui le distinguent.
Encours sous gestion : Environ 568 millions d’euros
Politique de dividendes : Capitalisation (les dividendes sont réinvestis)
Éligibilité PEA. Coté en euros.
La particularité principale de cet ETF est son éligibilité au Plan d’Épargne en Actions (PEA), qui offre un cadre fiscal avantageux pour les investisseurs français.
Performances historiques L’ETF PUST a affiché des performances aussi remarquables que son indice de référence au fil des années :
Performance sur 1 an : +5,81% (au 31 mars 2025)
Performance sur 3 ans : +35,24%
Performance sur 5 ans : +154,9%
Performance sur 10 ans : +364,43%
Les performances annuelles sur les dernières années montrent une forte volatilité, caractéristique des investissements centrés sur le secteur technologique :
Ces mesures indiquent que l’ETF suit de près son indice de référence (R² élevé et Beta proche de 1) tout en générant un léger alpha positif, signe d’une bonne gestion de la réplication.
Comparaison avec ses principaux concurrents
ETF éligibles au PEA:
L’ETF PUST fait face à une concurrence limitée dans l’univers des ETF PEA répliquant le Nasdaq 100 :
Nom de l’ETF
Code ISIN
Encours
Frais
Réplication
Performance 5 ans
Amundi PEA Nasdaq-100 UCITS ETF Acc
FR0011871110
568-605 M€
0,30%
Synthétique
+154,54%
Amundi PEA US Tech ESG UCITS ETF
FR0013412269
420-430 M€
0,30%
Synthétique
+156,24%
Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF
FR0010342592
954 M€
0,60%
Synthétique
N/A
Le principal concurrent direct est l’Amundi PEA US Tech ESG, qui suit un indice différent (Solactive ESG US Tech 100) mais offre une exposition similaire, avec une légère surperformance sur 5 ans. La différence principale réside dans les critères ESG appliqués à la sélection des titres, ce qui entraîne une concentration plus importante sur certaines valeurs.
Remarque: Le LQQ (Amundi Nasdaq-100 Daily (2X) Lev UCITS ETF) est un produit à levier qui n’a pas réellement d’intérêt pour l’investisseur à long terme. Le risque est supérieur pour un rendement semblable comme le montre la comparaison entre les deux ci-dessous.
Comparaison avec des ETF Nasdaq 100 non-PEA:
Si on élargit la comparaison aux ETF Nasdaq 100 non éligibles au PEA, d’autres alternatives existent :
Nom de l’ETF
Encours (M€)
Frais
Réplication
iShares Nasdaq 100 UCITS ETF (Acc)
13 292
0,30%
Physique
Invesco EQQQ Nasdaq-100 UCITS ETF
6 618
0,30%
Physique
Amundi Nasdaq-100 II UCITS ETF Acc
3 313
0,22%
Synthétique
Ces ETF non-PEA présentent généralement des encours plus importants et parfois des frais légèrement inférieurs (comme l’Amundi Nasdaq-100 II avec 0,22%). Certains utilisent également une réplication physique plutôt que synthétique, ce qui peut réduire le risque de contrepartie.
Les risques:
Evidemment, il y a le risque de marché, car rien ne dit que le Nasdaq va continuer de performer à l’avenir, mais si vous souhaitez investir dans cet indice, c’est que vous pensez le contraire !
Risque de change
Pour les ETF comme PUST qui investissent sur des marchés étrangers (ici les États-Unis), les fluctuations des taux de change entre l’euro et le dollar peuvent affecter la performance. Cet ETF n’est pas couvert en change. Ce n’est pas forcément un problème, il faut juste en avoir conscience et le prendre en compte dans sa diversification en devises.
Risque de contrepartie
Spécifique aux ETF à réplication synthétique comme PUST, ce risque provient de l’utilisation de swaps. Si la contrepartie du swap (ici BNP Paribas) fait défaut, l’ETF pourrait ne pas répliquer correctement la performance de l’indice. Evidemment, il y a d’autres garanties prises par la contrepartie et il faudrait tout de même des conditions systémiques pour qu’on en arrive là… Ceci dit, cela s’est déjà vu avec des plus acteurs plus gros que la BNP !
Risques liés aux produits dérivés
Pour les ETF synthétiques comme PUST, l’utilisation de produits dérivés ajoute une couche de complexité et potentiellement de risque. Ces instruments peuvent introduire une opacité sur la composition réelle du portefeuille et amplifier certains risques en cas de conditions de marché extrêmes.
Or justement, l’investisseur long terme veut se sécuriser lorsqu’il y a justement des conditions extrêmes !
Que fait l’investisseur (très) particulier ?
A titre personnel, j’envisage l’ETF PUST pour le placer dans mon PEA. Sur du long terme en mode « buy & hold », je prendrai plutôt un ETF à réplication physique sur compte-titre. Mais chacun sa vision sur le sujet. A moins d’un scénario « fin du monde », je ne pense pas qu’il y ait un véritable risque avec les ETF synthétiques pour les PEA (j’ai d’ailleurs du WPEA en portefeuille « très long terme »). Je n’ai jamais vraiment apprécié les ETF, préférant la détention directe des titres.
Graphiquement, le « krach Trump » n’est peut-être pas fini, mais en tout cas, il représente une correction équivalente à celui provoqué par le Covid en 2020, ce qui suggère un niveau d’entrée acceptable, soit environ -30% par rapport aux plus hauts. Le RSI hebdomadaire est à l’achat et on a frôlé la MM200 hebdo, ce qui sur le Nasdaq est rare.
Evidemment, cela implique de penser que les techs américaines vont continuer à performer dans l’avenir…
En ce qui me concerne, j’utiliserai l’ETF PUST pour un long swing trade (rebond d’au moins 50% avant une prise de bénéfices) ou, ce que je fais réellement sur mon propre portefeuille, une stratégie de Value Averaging à long terme (car au final, le risque spécifique de l’ETF est dilué dans ma diversification d’actifs). Mais bien sûr, à chacun sa stratégie.
Rappelons que les stratégies sur les ETF indiciels sont en général plus performantes que le stock-picking, c’est d’ailleurs pour cette raison que je leur accorde une place de plus en plus importantes dans mon porte-feuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, les risques associés à un investissement. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Novo Nordisk, le géant danois de la santé, est une entreprise qui ne cesse de faire parler d’elle, notamment grâce à ses traitements « révolutionnaires » contre le diabète et l’obésité.
Le cœur battant de Novo Nordisk
Novo Nordisk génère ses revenus principalement à travers deux segments clés :
Diabète et soins contre l’obésité : Ce segment inclut des produits phares comme l’insuline, les agonistes GLP-1 (Ozempic, Wegovy), ainsi que des médicaments oraux contre le diabète. Ces traitements représentent plus de 57 % des ventes aux États-Unis, un marché crucial pour l’entreprise.
Biopharmaceutiques : Ce segment couvre les traitements pour l’hémophilie, les troubles de croissance et les thérapies hormonales. Bien que moins dominant, il reste essentiel pour diversifier les revenus.
La demande pour les médicaments contre l’obésité (notamment Wegovy) a explosé ces dernières années, doublant les ventes en 2024. Cependant, cette croissance rapide a entraîné des contraintes d’approvisionnement que Novo s’efforce de résoudre grâce à des investissements massifs dans ses capacités de production.
Cours boursier : montagnes russes, couteau qui tombe ou ascension durable ?
Le cours boursier de Novo Nordisk a connu une volatilité importante.
Novo Nordisk, en données hedbomadaires. En passant, je vous laisse mon point d’entrée et mon PRU actuel. Ceci n’est pas un conseil en investissement !
L’action a atteint un sommet à plus de 1000 DKK en juin 2024 avant de chuter de plus de 50 % depuis cette période.
En avril 2025, l’action se négocie autour de 400 DKK, marquant une baisse significative par rapport à son apogée.
Malgré cette chute, l’entreprise conserve un « moat économique » solide grâce à ses actifs intangibles dans les maladies cardiométaboliques et ses capacités d’innovation. Les analystes estiment que Novo pourrait capturer jusqu’à 75 milliards USD du marché mondial des GLP-1 d’ici 2031 (voir par exemple https://www.morningstar.com/stocks/is-novo-nordisk-stock-buy-after-its-collapse ).
Que nous réserve Novo Nordisk d’ici 2035 ?
Les perspectives à long terme pour Novo Nordisk sont prometteuses :
Croissance des revenus : Les ventes devraient atteindre 567 milliards DKK en 2030, soit une augmentation impressionnante par rapport aux 355 milliards DKK prévus en 2025. Si on considère le passé, on ne peut que constater une croissance continue, même si les marges ont baissé.
Expansion du marché : La demande mondiale pour les traitements contre l’obésité et le diabète devrait croître rapidement. Cependant, la concurrence féroce avec Eli Lilly pourrait limiter la domination totale de Novo Nordisk.
Risques : L’entreprise devra faire face à des pressions réglementaires (notamment aux États-Unis, où l’administration Trump ne va certainement pas faire de cadeaux à des entreprises non-américaines) et à des défis liés à la production. De plus, la dépendance aux GLP-1 expose Novo à des risques liés aux brevets expirant en 2032.
La concurrence et les pressions sur les prix jouent un rôle central dans les prévisions de Novo Nordisk, en particulier dans le marché des médicaments contre l’obésité et le diabète, où l’entreprise est un acteur dominant.
Depuis 2017, le cours d’Eli Lilly semble l’emporter face à Novo Nordisk (ici cotations dollars à N-Y)
Novo Nordisk fait face à une concurrence virulente, notamment d’Eli Lilly, qui a lancé des alternatives puissantes comme Mounjaro (tirzepatide) et Zepbound. Ces produits ont rapidement gagné des parts de marché grâce à leur efficacité et à des résultats cliniques impressionnants. Par exemple, le nouveau médicament d’Eli Lilly, retatrutide, a montré une perte de poids moyenne de 24,4 % en 48 semaines, dépassant légèrement les 22 % obtenus par Novo Nordisk avec Amycretin.
Cette montée en puissance des concurrents exerce une pression sur Novo pour innover et maintenir sa position dominante. Bien que le marché de l’obésité soit en forte croissance (estimé à plus de 100 milliards USD dans les années à venir), il devient évident qu’il y a de la place pour plusieurs acteurs majeurs. Cependant, chaque part de marché perdue pourrait affecter significativement les revenus futurs de Novo Nordisk.
Les pressions sur les prix proviennent de plusieurs fronts !
Pour rester compétitif face à Eli Lilly et d’autres acteurs émergents, Novo Nordisk a annoncé des baisses importantes du prix de Wegovy via son initiative NovoCare. Ce programme propose des réductions allant jusqu’à 50 % pour attirer davantage de patients.
Ces pressions tarifaires affectent directement la marge bénéficiaire de Novo Nordisk et limitent sa capacité à investir dans la recherche et le développement.
Novo Nordisk s’efforce de diversifier son portefeuille avec des médicaments prometteurs comme CagriSema, dont l’approbation réglementaire est prévue en 2026. Cependant, certains essais cliniques récents ont déçu les attentes, ce qui pourrait ralentir cette stratégie.
Malgré la pression actuelle, le potentiel du marché mondial reste énorme grâce à l’augmentation du nombre de patients souffrant d’obésité et de diabète.
Investir ou patienter ?
Novo Nordisk ressemble un peu à un sprinter qui se prépare pour un marathon. Avec ses médicaments vedettes comme Ozempic et Wegovy, elle court vite… mais attention au souffle ! Entre une concurrence acharnée et des défis logistiques, l’entreprise devra maintenir son rythme sans trébucher.
Pour les investisseurs particuliers, Novo Nordisk pourrait être une opportunité intéressante si vous êtes prêt à supporter quelques turbulences. Après tout, qui n’aime pas une bonne dose d’adrénaline sur le marché boursier ?
Attention cependant à ne pas essayer d’attraper un couteau qui tombe. Même si l’analyse technique a ses limites, on ne peut que noter que le RSI hebdomadaire n’est passé sous 20 que deux fois (une fois en 2002 et une fois en 2017) et cela représentait à chaque fois d’excellents points d’entrée.
Certes, la concurrence est présente, mais c’était également le cas ces 20 dernières années. Novo Nordisk a toujours su s’adapter jusqu’à présent et très souvent, les cycles d’innovations sont décalés entre des concurrents, l’un prenant l’avantage pendant quelques années sur l’autre, et vis-versa.
En ce qui me concerne, j’ai commencé à un DCA « aggressif » car le prix peut encore baisser grandement, ne serait-ce qu’en raison du contexte global, mais je veux profiter de cette correction pour me constituer une petite poche d’actions Novo.
Mes propres règles de diversification m’indiquent que je cible 2 à 3 % de mon portefeuille global.
Disclaimer: Le contenu de cet article n’exprime qu’une opinion personnelle et montre, à titre informatif, un exemple d’ analyse d’une entreprise. Ceci ne correspond en aucun cas à un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement !
Après les 10 pires baisses journalières du S&P 500, l’indice a enregistré des rendements positifs à deux chiffres dans tous les cas sauf un, avec un rendement médian supérieur à 10 % un an après ces événements.
Exemple de rebond rapide :
Après la chute de 12 % du S&P 500 le 16 mars 2020 (début de la pandémie), l’indice a récupéré ses pertes en moins de six mois et a terminé l’année avec un gain annuel positif.
Lors de la chute la plus récente (vendredi 4 avril 2025), le Nasdaq a perdu plus de 20 % par rapport à son sommet, tandis que le S&P 500 a chuté de 16 %. Comme souvent avec ce type de baisses, elles sont accompagnées par une volatilité importante, avec un indice VIX qui explose.
3. Quelques illustrations historiques récentes
La crise financière de 2008:
L’avantage en ce qui concerne les investisseurs « anciens », c’est qu’ils y étaient. Les plus « jeunes » n’ont quasiment connus qu’une longue ascension des indices, avec peut-être, quelques mini-krachs par ci par là, mais je vous assure que la crise de 2008, accompagnée de la crise de la dette grecque, c’était quelque chose de marquant. Tout le monde craignait que le capitalisme ne s’en sorte pas et il fallait avoir de réelles convictions pour passer à l’achat de manière conséquente.
Le S&P 500 a chuté de près de 9 % le 15 octobre 2008. Dans les six mois suivants, l’indice a continué à baisser avant d’entamer une reprise durable en mars 2009. Un an après cette journée, l’indice avait progressé d’environ 23 %.
Crash du « Lundi noir » (1987) :
Le S&P 500 a perdu 20,5 % en une seule journée le 19 octobre 1987. Cependant, il avait récupéré toutes ses pertes en moins de deux ans et clôturé l’année suivante avec un rendement positif.
Pandémie COVID-19 (mars 2020) :
Après une chute de plus de 5 % sur plusieurs journées consécutives en mars 2020, le Nasdaq et le S&P ont enregistré des gains significatifs dans les mois suivants grâce aux mesures monétaires et fiscales massives. Par exemple :
Le Nasdaq a progressé de plus de 40 % sur l’année malgré la crise initiale.
Le S&P a terminé l’année avec un gain annuel d’environ 16 %.
En résumé, les tendances générales sont: – Les baisses importantes (>5 %) sont souvent suivies par des rendements positifs sur un horizon d’un an.
– À court terme (6 jours à quelques semaines), la volatilité reste élevée, mais des rebonds techniques sont fréquents.
Les rendements à long terme dépendent fortement du contexte économique et des interventions politiques ou monétaires.
Les données historiques montrent que les marchés ont tendance à se redresser après des baisses importantes, mais la trajectoire peut être marquée par une volatilité accrue dans les jours qui suivent.
Si on remonte un peu plus loin, il y a quelques exceptions notables…
1929 – Crash de la Grande Dépression: Les 28 et 29 octobre 1929, le Dow Jones a perdu environ 25 % en deux jours. Le S&P 500 (ou son équivalent à l’époque) a suivi une trajectoire similaire.
Le marché n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant-crash avant 1954, soit 25 ans plus tard (!!!).
2000-2002 – Éclatement de la bulle Internet: Le Nasdaq a perdu près de 10 % en une seule journée le 14 avril 2000.
Entre mars 2000 et octobre 2002, le Nasdaq a perdu près de 80 % de sa valeur. Cependant, certaines actions hors secteur technologique ont enregistré des gains (exemple : Berkshire Hathaway +25 % en 2000).
On peut donc constater que les périodes prolongées de déclin (exemple : crise de 1929 ou éclatement de la bulle Internet) sont généralement associées à des changements structurels dans l’économie.
Or, peut-on considérer que l’IA entraînera forcément un changement structurel dans l’économie ?
Se peut-il que, ce qui semble être une stratégie douteuse sur le plan économique (la politique économique aggressive de Trump), soit un coup joué (peut-être) un peu trop à l’avance ?
Autrement dit, serions-nous dans les conditions d’un changement structurel durable entraînant une longue période de plusieurs années de « difficultés » boursières ?
Il est évidemment extrêmement difficile de prédire l’impact réel de l’IA sur l’économie mondiale, de même que les décisions « innovantes » de Trump, et je ne m’y risquerai pas.
B/ Que fait l’investisseur particulier ?
Ceci n’est évidemment pas un conseil en investissement, mais simplement un exemple de ce qu’un simple particulier peut faire en ce moment.
En ce qui me concerne, j’ai suivi 3 « indicateurs »: Buffet, Technique et DCA.
1. Warren Buffet
J’ai toujours eu du respect pour Warren Buffet. Après tout, investir soi-même pendant près d’un siècle ne peut donner qu’une forte expérience à quiconque vivant assez longtemps avec un portefeuille suffisamment garni. Même un investisseur médiocre pourrait finir par apprendre de ses erreurs, et pour peu qu’on ait un réel talent, et bien on s’appelle Buffet !
Bref, je garde toujours un oeil sur ce qu’il fait, même si forcément, il a toujours un coup d’avance.
Mais regardons ce qu’il a fait ces derniers temps…
Vente massive d’actions en 2024 :
En prévision de la volatilité actuelle du marché, Buffett a vendu environ 134 milliards de dollars d’actions en 2024, réduisant considérablement les positions dans des entreprises comme Apple et Bank of America.
Cette stratégie a permis à Berkshire Hathaway d’accumuler une réserve de liquidités record de 334 milliards de dollars, soit presque le double par rapport à l’année précédente.
Performance exceptionnelle en 2025 :
Alors que le S&P 500 a chuté de 4,6 % depuis le début de l’année, les actions de Berkshire Hathaway ont progressé de 16,2 %, grâce à une gestion prudente et des investissements bien ciblés.
Des entreprises clés du portefeuille de Berkshire, comme BYD (+41 %), T-Mobile US (+21 %) et VeriSign (+23 %), ont surperformé malgré le contexte économique difficile.
Investissements dans les « bons » actifs :
Buffett a renforcé ses positions dans les bons du Trésor à court terme, profitant de rendements améliorés tout en protégeant ses liquidités contre la volatilité.
Il a également augmenté ses investissements dans les cinq plus grandes maisons de commerce japonaises (Mitsui, Mitsubishi, Sumitomo, Itochu et Marubeni), qui jouent un rôle central dans l’économie japonaise et offrent une diversification géographique.
Anticipation du krach lié aux tarifs douaniers :
Le récent effondrement des marchés a été déclenché par les tarifs douaniers agressifs imposés par l’administration Trump.
Buffett semblait avoir anticipé cette crise en réduisant ses positions dans des secteurs vulnérables comme la technologie et la finance. Par exemple, Apple, qui dépend fortement de la Chine pour sa production, a vu son action chuter de 28 % depuis son sommet en décembre 2024.
Attente avant d’agir davantage :
Bien qu’il soit connu pour acheter lors des crises (« être avide quand les autres sont craintifs »), Buffett n’a pas encore effectué d’achats significatifs en réponse au krach actuel. Il pourrait attendre une baisse encore plus importante avant d’investir massivement.
Historiquement, il a utilisé des crises similaires pour acquérir des entreprises à des prix réduits (exemple : déploiement de 26 milliards de dollars entre 2008 et 2009).
Conclusion: Warren Buffett démontre une fois encore sa capacité à naviguer dans des marchés turbulents grâce à une stratégie prudente et bien calculée. En se positionnant avec une réserve massive de liquidités et en diversifiant ses investissements géographiquement (notamment au Japon), il est idéalement placé pour profiter d’opportunités futures tout en minimisant les risques immédiats. Ses décisions récentes mettent en évidence son approche disciplinée face aux valorisations élevées et aux incertitudes économiques.
J’ai donc suivi en partie ses actions, en gardant (alors que l’envie d’investir davantage me démangeait fortement) une grosse poche de cash (un peu plus de 42%, en incluant mes stablecoins).
Je me suis aussi délesté quelques peu de certaines de mes actions, la plupart pour racheter plus bas, mais j’ai surtout pris une position sur le BX4 (tracker short X2 sur le CAC40) et DSD (tracker short X2 sur le DAX) (l’ensemble reste aux alentours de 5% de mon portefeuille global). En effet, je ne suis pas du tout porté sur les produits à levier ni sur les options, mais j’aime faire une sorte de swing trading de temps à autre avec des trackers short. Au pire, je ne gagne presque rien ou je perd un peu, au mieux, cela m’aide à supporter la baisse globale de mon portefeuille.
On peut dire que je suis « long only », mais qu’il m’arrive de faire quelques exceptions sur une petite partie de mon portefeuille. En fait, c’est surtout pour marquer psychologiquement mon positionnement « prudent ». Si je reviens en cash, c’est que je crains une chute boursière ou dumoins que les mes autres actifs sont plutôt surévalués. Si je vais jusqu’à prendre quelques positions short, c’est que je crains un mouvement « prochain » et/ou violent. Comme personne ne peut timer le marché régulièrement, je me contente surtout d’accumuler passivement en DCA, en gardant du cash pour racheter quand cela baisse vraiment.
2. Les indicateurs techniques
Depuis plusieurs années, je ne regarde quasiment plus que les indicateurs sur ce graphique:
La moyenne mobile 200 semaines (ou autres périodicité): en dessous, j’achète, au-dessus, je vends. C’est un peu plus compliqué que cela, mais l’idée est simple.
Le RSI 14 (et sa moyenne mobile exponentielle 12): dans le vert, je pense acheter, dans le rouge, je pense vendre. Quand cela sort de ces zones avec des RSI vraiment extrêmes (<10 ou >90), en général, je n’hésite pas. Pour la moyenne mobile 12, sur certaines actions de fond de portefeuille, j’ai tendance à renforcer davantage quand le RSI passe sous sa MME12.
Un indicateur de bandes de Bollinger modifié, qui utilise des ratios de Fibonacci: quand les grosses bandes rouges sont atteinte, on est sur des extrêmes, qui sauf pour une action ultra-haussière (NVDA par exemple) est un signal de vente. De même pour la grosse bande verte, qui sauf pour des actions qui risquent la faillite ou de s’enfoncer durablement dans les décombres, est un fort signal d’achat.
Je l’ai déjà dit à maintes reprises, les signaux techniques ne sont rien sans une analyse plus fondamentale des raisons pour lesquelles ces signaux sont dans des extrêmes.
Par exemple, j’ai fais une très mauvaise entrée due à une sous-évaluation des risques sur Clariane, et j’ai bien eu du mal à y gagner quelque chose (mon PRU était à 3.94 €, mais j’ai réussit à enfin me débarasser de ma ligne sur à +6.12%). Après presque 2 ans et demi de patient DCA, ce qui me fait moins que l’inflation au final… Ceci dit, le signal technique de vente est venu pile poil au bon moment…
3. Dollar Cost Averaging
Comme la plupart de mes achats se font en DCA ou un Value Averaging, ou en une adaptation de ces méthodes (achat seulement si le RSI est sous sa MME12; seulement si le PRU baisse et que le cours est sous la MM200 semaines, etc), je me pose surtout la question de savoir quoi acheter, mais ni quand ni comment. Tant qu’il s’agit d’un actif de qualité (dont les ETF sur indices), il n’y a pas de raison de s’inquiéter à long terme.
C’est une méthode psychologiquement reposante, et qui entraîne des pointes d’optimisme en plein krach. Par exemple, là de suite, après une journée rouge sang sur les indices, je me dis « chouette, je vais racheter bien plus d’actions avec mes DCA ». Pourtant, bien sûr, une chute des indices ne fait pas du bien à mon portefeuille sur le coup. Mais à long terme, l’important est d’avoir un bon prix d’achat pour pouvoir dégager une marge de bénéfices intéressante.
L’autre question que je me pose souvent, c’est « quand vendre ». Là encore, soit je fais une sortie en « DCA inversé » soit j’ai des palliers prévus à l’avance, soit je sors une part (30, souvent 50%) sur certains signaux techniques, puis le reste sur une autre condition.
Par exemple, j’ai une position (environ 2% de mon portefeuille global) sur AT&T que j’avais commencé en 2018 il me semble, sur DEGIRO et que j’ai vendu en 2023 pour racheter plus bas sur IB, améliorant mon PRU. J’ai vendu « trop tôt » vers 22$ (avec un PRU de 16.77$ et pas mal d’années de dividendes), tout en me disant que cela pouvait encore monter plus haut.
J’ai mon ordre de vente à 30 $, mais je vais sans doute tout solder rapidement, car la bande rouge a été touchée (et j’aurai dû vendre, mais j’espérais que le prix psychologique des 30$ allait être frôlé).
Bref, je me sers des signaux techniques pour affiner mes entrées et mes sorties, mais surtout pour convaincre ma psychée d’agir. C’est d’autant plus difficile que l’on s’habitue à garder une position, surtout quand elle est gagnante et/ou qu’elle paie régulièrement des dividendes.
Comme j’essaie au mieux de n’investir que dans des valeurs que je garderai à long terme, c’est souvent juste pour racheter plus bas et optimiser les plus-values.
Conclusion
Quoiqu’il arrive (récession, crise économique majeure, ou simple krach « classique » et périodique), le plus simple est sans doute de continuer ses investissements, raisonnablement, avec méthode et rigueur, en attendant de meilleurs jours, qui finiront forcément par arriver. Même si j’espère que nous ne sommes pas partie pour 25 ans de baisse ou de stagnation, au pire, cela ne devrait pas être moins rentable que de juste être en cash à 100% !
Le passé nous apprend que dans la grande majorité des cas, d’ici quelques mois ou un ou deux ans maximum, tout actif de qualité qui aura été acheté maintenant, aura été une bonne affaire.
Et comme le disait Keynes :
« In the long run, we are all dead. Economists set themselves too easy, too useless a task if in tempestuous seasons they can only tell us that when the storm is past the ocean is flat again. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
« À long terme, nous sommes tous morts. Les économistes se donnent une tâche trop facile, trop inutile, s’ils ne peuvent, en des saisons tumultueuses, que nous dire qu’une fois la tempête passée, l’océan redevient calme. » (A Tract on Monetary Reform, 1923)
Disclaimer: Aucun contenu de cet article n’est un conseil en investissement. Ce site n’a que pour vocation de montrer divers points de vue. Chacun est responsable de ses propres décisions en investissement.
Oui, tous les indices sont au vert, mais mon « excès » de prudence est forcément contre-productif. Ceci dit, la prudence paye surtout au moment où on en a besoin ! Quand je vois que même Warren Buffet prend des profits et garde une quantité incroyable de cash, je me dis qu’au final, mon portefeuille très exposé aux cryptos n’est pas si prudent que cela !
Entre le 1er janvier 2024 et le 26 décembre, mon portefeuille global (comprenant tous mes biens financiers, hors résidence principale) a connu une bonne progression de +21,86% (contre +55% l’an passé), et même +43,87% si on compte les entrées d’argent dues à une plutôt bonne capacité d’épargne (contre+138% l’an passé, mais en grande partie en raison d’un héritage).
Rappelons que le SP500 a fait plus de 25%, mais que le CAC40 est à -2 % !
Grosso modo, ma performance est due à l’envolée du bitcoin minorée par une forte part de cash. Ma part d’actions a fait son job, mais rien d’exceptionnel. Ce qui est assez logique vu que j’ai une majorité de valeurs « prudentes » vu que le risque est pris surtout sur les cryptos…
Si on prend mon TRI annualisé sur 4 ans, il n’est « que » de 15,1%, ce qui certes, bat le marché action (et ce qui est déjà très satisfaisant !), mais replace mon niveau de gestion d’actifs dans un repère plus réaliste.
Remarques: 1. J’ai commencé par suivre mes investissements avec XlsAsset (de l’excellent sitehttps://www.investisseurs-heureux.fr/) qu’à partir de 2021 2. Je ne fais plus que des mises à jour une fois en fin d’année, mais pas en 2021; la courbe verte de la valeur nette est donc faussée car je ne mets à jour mes entrées qu’en fin d’année (il faudrait relier les points entre chaque mois de janvier) 3. Je continue à épargner tout excédent afin d’investir– j’ai aussi une épargne de précaution que je ne compte pas dans mes avoirs, au même titre que ma résidence principale 4. Je n’indique jamais des valeurs en euros dans mon blog, car cela ne regarde que mon inspecteur des impôts et je trouve cela au mieux exhibitionniste et au pire indécent dans un monde aux richesses si mal réparties …
Mon allocation d’actifs s’écarte durablement de mes habitudes, avec une surexposition à la fois en cash et en cryptomonnaies (qui sont à plus de la moitié constituées de bitcoin). Je m’adapte à l’investissement post 2020…
Cela peut sembler une allocation peu optimisée, mais il faut prendre en compte plusieurs facteurs importants:
J’ai passé l’âge de tout investir en actifs risqués pour rechercher des rendements à deux chiffres réguliers (même si c’est ce que je fais encore en partie…)
Mon portefeuille est suffisant grand pour me préoccuper davantage de le conserver face à l’inflation que de chercher des rendements impressionnants.
Ma part d’investissements en cryptomonnaies est très importante depuis le bull run de 2021 (sachant que j’ai commencé à investir dans cette poche fin 2020), et par conviction personnelle, même si je « crois » au cycle des 4 ans lié au halving du bitcoin (mais aussi au « cycle présidentiel US »).
J’ai pris un certain nombre de profits sur mes actions en fin d’année 2024, à tort ou à raison, nous verrons bien. Ce qui reste est presque exclusivement du DCA long terme qui s’apparente à du Buy&Hold. Pour les cryptos, je compte fortement diminuer mon exposition en 2025 (fin du cycle, a priori)
J’ai beaucoup de cash accumulé qui n’attend qu’un « bon moment » pour être investi. C’est sans doute contre-productif, mais psychologiquement rassurant.
La majorité de ma performance vient d’actifs risqués (dont surtout le bitcoin), donc une part en cash importante me permet de modérer le risque global du portefeuille.
Mes projections pour 2025:
Comme chaque année, je n’ai toujours pas de boule de cristal, aussi j’essaie de jouer sur plusieurs tableaux.
J’ai beaucoup de cash, que je vais donc continuer à investir raisonnablement (cible 1%, 2% max., de mon portefeuille global pour chaque actif) par une stratégie de DCA (qui s’apparente plus précisément à du Value Averaging dans la plupart des cas, pour renforcer ma poche d’actions. Je parle ici de ma poche d’investissement à moyen terme (voir cet article). Mes positions de fond de portefeuille action ne vont pas évoluer ou alors par quelques renforcements en petit DCA comme je le fais régulièrement.
En parallèle, je vais prendre fortement des profits sur mes cryptos à condition que le bitcoin connaisse un nouvel ATH (donc au-delà de 108000 $). Si ce n’est pas le cas, et que donc nous sommes déjà à la fin du bullrun, tant pis, je me contenterai des quelques profits déjà fait et je vais cibler 2028/29 ! Ceci dit, sauf événément grave, cela m’étonnerait un peu tout de même.
En fait, je commence à être plus à l’aise à détenir du bitcoin que de l’euro ou du dollar ! Non, je ne suis toujours pas maximaliste, mais je comprend que l’impression monétaire n’est pas prête de s’arrêter, et je n’aime pas avoir des pièces d’or chez moi (et encore moins en banque !). Je prend le pari de l’or numérique qu’est sans doute bitcoin.
Cela fait plusieurs années que je me dis que les arbres ne peuvent pas monter au ciel, bien qu’entre la dépréciation du cash et le fait qu’au final, tout le monde semble se réfugier dans les actions, faute de mieux (à part les « cryptobros » bien sûr!), je finis par penser que la chute des indices n’est pas encore pour tout de suite.
Sauf situation internationale encore plus grave bien sûr.
J’avoue que c’est un de mes gros sujets d’inquiétude. Je me dis souvent qu’à un moment, le bluff et les menaces finiront par aller trop loin et qu’un des nombreux dirigeants n’aura plus rien à perdre et entraînera l’humanité dans sa chute.
Je sais, j’ai toujours été pessimiste/réaliste au fond de moi.
Depuis la Guerre Froide, tout le monde a conscience que personne n’a rien à gagner avec une guerre entre puissances nucléaires, mais il suffirait qu’un d’entre eux pense que même avec un -90% de sa population la partie pourrait être gagnée sur le long terme ou qu’un véritable psychopathe se suicide avec la planète plutôt que de croire être vaincu…
Ceci dit, j’ai une position claire par rapport à cette hypothèse: de toute façon, si cela arrivait, l’investissement n’aura plus de sens. Autant considérer que cela ne peut pas arriver…
En ce qui concerne mes valeurs favorite:
IPDM : ISHARES PHYSICAL METALS PLC PHYSICAL PALLADIUM ETC USD ACC: Je pense que le Palladium a subi une double peine: d’une part la « fin des véhicules diesel » (catalyseurs) et d’autre part un effet suppresseur due à la guerre en Ukraine (la Russie étant l’immense producteur principal mondial de Palladium) et qu’il est donc sous-évalué. Comme cela reste incertain, je poursuis mon DCA.
Les valeurs pétrolières: Je pense que l’économie du pétrole n’a pas encore dit son dernier mot, et que d’ici qu’il y ait des solutions réalistes (en dehors de l’esprit des bureaucrates européens), il va encore y avoir une phase de pic et de tension.
Je fais donc un DCA sur toutes les valeurs suivantes:
MAERSK.A: AP Moeller – Maersk A/S Class A
IMPPP: Imperial Petroleum Perpetual Preferred Shares A (achats sous 25 $ uniquement)
TTE: Total Energies
OXY: Occidental Petroleum Corp
Enfin, une bonne vieille valeur de l’agrochimie que je classe dans les valeurs défensives, mais qui devrait finir par rebondir.
MOS: The Mosaic Company: Divergence haussière et stratégie d’achat sous la MM200 hebdo…
Par ailleurs, je continue mes achats récurrents sur Johnson&Johnson, Korea Electric Power ADR , UnitedHealth et Franklin (Templeton) FTSE Korea ETF et bien sûr iShares MSCI World Swap PEA ETF.
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2025, bonheur, santé et surtout paix !
Bons investissements et soyez prudents ! N’investissez que des sommes que vous pourriez perdre !
Disclaimer: Tout ce qui est exprimé dans cet article ne reflète que l’avis personnel de son auteur et ne constitue en rien un conseil en investissement. Chacun est responsable de ses propres décisions dans la gestion de son patrimoine.
C’est chouette l’IA, mais il a vraiment du mal avec le texte sur les images: Palladium, c’est mieux avec 2 L !
Après avoir ouvert un compte « test » en avril 2024, voilà un retour d’expérience depuis. En effet, tout comme pour l’achat d’une voiture où l’on se base sur l’avis d’autres utilisateurs, les caractéristiques techniques, son propre avis évolue durant plusieurs mois.
Allons directement à la conclusion: je suis très satisfait de l’expérience.
Mais…
Il y a toujours un « mais » quelque part.
Les points positifs (et négatifs !):
Le cashback de la carte VISA:
Outre être gratuite, elle offre un petit cashback sous forme d’actions (ou plus précisément de parts d’actions) limité malheureusement à 15 euros par mois, soit une dépense de 1500 euros.
Ce n’est qu’un détail, mais j’aime bien le principe d’être rémunéré pour mettre à disposition mon argent à une banque. Les banques traditionnelles ont l’approche inverse: c’est à l’utilisateur qu’elle octroient l’immense honneur d’accepter son argent contre rétribution pour lui permettre de l’utiliser (sur autorisation!). A titre personnel, je n’ai plus de banque traditionnelle depuis des années, et je ne m’en porte pas plus mal. Pour ceux qui pensent que c’est un problème, notamment pour l’obtention d’un crédit, ne vous inquiétez pas: si vous ne trouvez pas votre bonheur dans une banque en ligne (qui ont souvent quelques crédits « préformatés » pouvant ne pas forcément répondre précisément à VOS besoins spécifiques), si votre dossier est correct, vous trouverez tout ce que vous voudrez dans n’importe quel réseau.
Mais l’idée ici n’est pas de vanter les avantages des banques en ligne. Revenons à Trade Republic. Ce qui me plait le plus avec leur carte VISA, c’est la facilité à suivre les opérations sur leur application. Notifications quasi-immédiates, cashback instantanément calculé. C’est presque tout ce qu’il me faut.
Le seul point à améliorer serait à mon avis la possibilité de séparer différents sous-comptes. En effet, l’unique compte courant sert à la fois à alimenter le compte-titre et à gérer les dépenses de la carte. Personnellement, cela ne me dérange pas, car on voit facilement un diagramme à bulles avec « revenus » et en face « dépenses » (de la carte donc) et « investir » (achats de titres). Les deux côtés s’équilibrant, il suffit de faire une simple soustraction. De plus, je dépose 1500 € (en plus de mes virements réguliers pour l’achat hebdomadaire de titres) et quand ma bulle « dépenses » atteint 1500 €, je remet ce que j’estime être nécessaire pour terminer le mois.
Bref, cela ne me dérange pas vraiment, mais j’imagine que cela pourrait être plus simple en séparant le cash dédié à l’investissement de celui dédié à la carte bancaire.
D’autre part, je n’ai jusqu’à présent jamais eu de soucis de paiement, que ce soit en France, y compris dans les distributeurs de carburant qui posent souvent des problèmes à certaines cartes. Dans ce cas, il y a un paiment à la pré-autorisation d’environ 150 euros (suivant l’enseigne), qui est corrigé à la vraie somme dépensée dès que le plein est terminé.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester hors-France depuis l’ouverture du compte au printemps dernier, mais il n’y a aucune raison que cela ne fonctionne pas.
Mon cashback se transforme en actions JNJ au lieu d’aller uniquement enrichir une banque traditionnelle…
Remarque: Quand j’ai ouvert mon compte fin mars, il y avait une liste d’attente ENORME pour obtenir la carte et je pensais vraiment que je n’allais l’avoir qu’à la fin de l’année. En fait, il y a eu des grosses accélérations ce qui a fait que cela n’a duré qu’un peu plus de deux mois, à ce moment, avant de l’obtenir dans ma boite aux lettres.
Le plan d’investissement en titres:
Comme je le disais dans mon premier article, on peut choisir entre différentes périodicités. En ce qui me concerne, j’ai opté pour des achats récurrents hebdomadaires.
Petite remarque: hebdomadaire signifie 4 fois par mois et non pas tous les 7 jours. En résumé, les opérations ont lieu tous les 7 jours, mais la première du mois suivant est souvent décalée de quelques jours (puisqu’un mois ne fait pas 28 jours!). Evidemment, il peut aussi y avoir des décalages si la date J+7 tombe sur un jour férié. On ne contrôle donc pas exactement la périodicité, mais globalement, l’idée étant de lisser les achats en DCA, cela ne change pas grand chose et surtout, c’est extrêmement pratique.
Dans le premier article, j’émettais quelques doutes sur le timing dans la journée de l’achat et donc le prix réellement payé.
En effet, il y a souvent un spread dû à un achat groupé. Globalement, sans avoir fait une étude statistique à ce sujet, il y a parfois un prix plus bas que la moyenne de la journée et parfois un prix plus haut. Il arrive aussi (rarement) que le prix exécuté soit légèrement plus haut que le prix affiché par l’application graphique (ou en regardant sur Tradingview par exemple), surtout sur des actions un peu moins liquides.
Bref, pour ces petits différences, je trouve que l’avantage de l’automatisation compense grandement. De toute façon, je ne vois pas comment Trade Republic pourrait timer le marché et donc faire du day-trading pour optimiser les entrées, mais il y a certainement d’autres facteurs qui entrent en jeu (sachant qu’ils sous-traitent les achats au courtier Lang & Schwarz, qui rétrocède des commissions) et qui donnent justement cette impression de « frais cachés ». Dans les faits, c’est sans doute vrai, mais très franchement, pour le confort fourni, cela me va très bien.
Notez que je n’utilise mon compte que pour acheter des actions et des ETF, pas d’obligations ni de cryptos. Pour ces deux dernières catégories, je pense qu’il y a bien mieux ailleurs (même si en ce qui concerne les obligations, le fait de fractionner peut intéresser certains, mais si on veut investir sérieusement dans des obligations soit on passe par des ETF soit on dispose de grosses sommes et donc un courtier type IB).
Je continue de faire mes achats « swing trading » avec IB, car dans ce cas je veux maîtriser tous les paramètres. L’euro unique de frais pour des achats/vente sur Trade Republic n’est pas un argument pour moi. Si je fais une transaction importante de plusieurs dizaines de milliers d’euros, ce qui m’intéresse, c’est une exécution claire, fiable et sans frais « cachés », sur une « vraie » plateforme de trading et IB fait parfaitement l’affaire en ce qui me concerne. Je me vois mal faire du « trading » avec un smartphone sur des graphiques épurés. Par contre, pour un plan d’investissement régulier, cette simplicité est à mon avis un des atouts majeurs de Trade Republic.
J’utilise Trade Republic comme une combinaison compte-courant/carte bancaire + « Livret A boosté version compte-titre ».
Pour la petite histoire, j’ai ouvert ce compte dans l’idée de remplacer un PEL. Je veux mettre de côté environ 50 000 euros sur une échéance de 5 à 7 ans sans me casser la tête. Je prévois des travaux de toiture dans ma résidence principale. Evidemment, investir en actions sur 5-7 ans, c’est prendre un risque sur le rendement.
Mais si je fais mieux que le PEL (2,25% d’intérêts actuellement), cela sera tant mieux ! Si je fais moins bien, je prendrai des liquidités ailleurs (combinaison livret A, du cash restant sur des compte-titres et/ou un prêt en fonction des taux du moment) compte-tenu de la situation financière globale vers 2030. L’idée est de pouvoir me faire une sorte de prêt Lombart à moi-même en ne prenant comme part de risque que les fluctuations du marché actions.
L’idée est avant tout de « bloquer » une somme dans un compte séparé pour ces travaux nécessaires à terme.
Notez que j’ai non seulement une bonne capacité d’épargne, mais aussi un petit patrimoine qui me permet de prendre « des risques » sur les actions sur une échéance « si courte ».
En fait, je pense que Trade Republic et son plan d’investissement est très bien pour se constituer tranquillement un patrimoine. Mon exemple est peut-être un cas un peu particulier, mais même avec un investissement de 100 euros par mois, sur un temps suffisamment long, cela sera toujours mieux qu’un livret quelconque pour l’immense majorité des gens.
Si cet article vous a intéressé et si vous souhaitez vous inscrire en récupérant un petit bonus, n’hésitez pas à utiliser mon lien de parrainage ci-dessous !
Disclaimer: Je n’ai aucun lien commercial avec Trade Republic, si ce n’est la position de client et utilisateur de leur services. Faites vos propres recherches ! Chacun est responsable de ses propres investissments !
. Il s’agit d’une simple stochastique réglée en 5,3,3 mais calculée sur 3 périodes de temps différentes.
Sur le graphique, on voit:
– une stochastique en période de temps quotidienne (en pointillés rouges)
– une en période hebdomadaires (en pointillés verts)
– une en période mensuelle (en pointillés bleus)
– l’indicateur, qui correspond à la moyenne de ces 3 stochastiques (en ligne orange)
L’idée derrière cet indicateur, c’est de regarder les deux périodes de temps supérieures pour passer des ordres quand les stochastiques sont en zones survendue (en rouge) ou surachetée (en vert) sur les 3 périodes de temps simultanément.Rappelons bien entendu que les stochastiques sont des oscillateurs, c’est à dire qu’ils ne donnent des indications valables qu’en période de consolidation (range). Enfin, tout dépend de la méthode de trading que l’on utilise. On peut par exemple obtenir des résultats intéressants avec des stratégies de breakout dans des périodes en forte tendance. Par exemple, sur la chute de décembre 2009 à juin 2010, on pouvait placer des ordres de vente sur les plus bas à chaque fois que l’indicateur était rouge.
Il fonctionne pour toutes les périodes de temps à partir de 1 minute. Par exemple, si le graphique principal est réglé sur 1 H, il affichera les stochastiques 1 H, 4 H et quotidienne.
– la valeur en dollars d’un point pour 1 lot de base (suivant les réglages du courtier)
– les intérêts à l’achat (buy swap, en pips)
– les intérêts à la vente (sell swap, en pips)
– le levier maximal de votre compte (sans intérêt à priori si vous respectez des règles de prudence évidente, vous devriez en être très éloigné)
– un nombre de lot recommandé par trade (rec. lot size) dont le calcul m’échappe et ne m’intéresse guère vu que j’utilise mes propres règles de money management.
Encore un peu de patience, et je vais vous présenter prochainement une méthode de trading basée sur l’indicateur Stochastic 3, pour illustrer un peu davantage son utilisation…
Vous voulez investir sur des secteurs larges ou des marchés (émergents…) difficiles d’accès directement, mais vous vous y perdez dans la liste et les sigles des nombreux produits proposés par votre courtier ?
Tout d’abord, je vous renvoie à mon article sur les différents produits boursiers pour vous rappeler les différences exactes entre OPCVM, SICAV, FCP, Tracker et ETF.
Nous allons prendre quelques exemples concrets que j’ai choisi dans le secteur des énergies renouvelables (pourquoi pas en ces temps de catastrophes nucléaires et de pressions sur les ressources énergétiques…).
Il s’agit d’un fond dont l’objectif de gestion est de répliquer l’évolution de l’indice World Alternative Energy Index CW, qui, comme son nom l’indique, s’intéresse aux secteur de l’énergie renouvelable.
Les frais de gestion de ce fond sont de 0,60 % (ce qui est valeur représentative des frais habituels des trackers).
Mes frais d’achat sont donc de :
– 5 € (j’ai pris une valeur habituelle de frais de courtage sur les actions, on peut trouver un peu moins cher…) de frais
Mes frais de revente seront de:
– 5 €
– les frais de gestion, déjà déduits de la valeur du tracker (0,60% annuel) donc 6 €
– le spread (c’est à dire la différence entre les prix offerts à l’achat et ceux à la vente) plus important que sur des actions du CAC40, soit environ 10 €
Si on regarde le carnet d’ordre de ce matin, on voit que le spread tourne autour de 0.20-0.30 € (vente :19.70 € achat 19.87), soit environ 1% (donc 10 € pour 1000 €), :
Donc, au total, pour 1 an de conservation, on aura des frais de l’ordre de 5 + 5 +6 +10 = 26 € soit 2,6 %
Pour 2 ans, on aura: 5 + 5 + 12 + 10 = 3,2 % soit 1,6 %/an.
Pour 3 ans: 5 + 5 + 18 + 10 = 3,8 % soit 1,3%/an
Pour 5 ans: 5 + 5 + 30 + 10 = 5% soit 1 %/an
Pour 10 ans: 5 + 5 +60 + 10 = 8 % soit 0,8%/an.
On peut donc conclure que plus la durée de détention est élevée, moins les frais de courtage et le spread ont une importance et plus les frais totaux convergent vers les frais de gestion du fond (0,6 % annuel).
Cas n°2: j’investis 10 000 € dans ce même tracker.
Si on prend des frais de courtage de 20 € (là encore, on peut trouver moins cher…)
On aura:
– pour 1 an: 20 + 20 + 60 +100 = 200 € soit 2%
– pour 2 ans: 20 + 20 +120 + 100 = 260 € = 2,6% soit 1,3%/an
– pour 3 ans: 20 + 20 + 180 + 100 = 320 € = 3,2 % soit 1,1%/an
– pour 5 ans: 20 + 20 +300 + 100 = 440 € = 4,4 % soit 0,9%/an
– pour 10 ans: 20 +20 +600 + 100 = 740 € = 7,4 % soit 0,8%/an
Là encore, on constate que les ce qui compte le plus en cas de détention longue, ce sont les frais de gestion pris par les gérants du fond. De plus, on voit que le fait d’investir davantage réduit les frais de courtage.
Remarque: on voit que ce tracker n’a jamais réellement repris les pertes de la crise de 2008. Cela fait depuis mi-2009 qu’il se trouve dans un canal étroit autour des 20 €. Il me parait sensé d’acheter sous 20 € et de viser un rebond sur 30 €, soit un gain d’au moins 50%. Les énergies renouvelables me paraissent intéressantes si on pense que les prix du pétrole vont continuer à grimper et que la demande des pays émergents continuera de croître. Mécaniquement, toutes les formes d’énergie vont s’enchérir et il faudra bien trouver un jour une solution, au moins partielle, aux énergies fossiles polluantes et/ou au nucléaire…
Il s’agit d’un FCP dont utilise une gestion discrétionnaire orientée sur les sociétés concernées directement ou indirectement par les problèmes des énergies renouvelables, que ce soit pour les produire ou les économiser. L’indice de référence est le MSCI Word Energy.
Il est possible aujourd’hui de trouver de nombreuses offres d’OPCVM sans frais d’entrée ni de sortie. Je prend donc cette hypothèse favorable. Les frais de gestion de ce fond sont de 1,5% annuel.
Cela donne donc:
– pour 1 an: 1,5 % de frais
– pour 2 ans: 3 %
– pour 3 ans : 4,5 %
– pour 5 ans: 6 %
– pour 10 ans: 15 %
Nous constatons donc que même avec les hypothèses les plus favorables (pas de frais ni d’entrée, ni de courtage, ni de sortie), les frais sont plus importants à partir de 3 ans de conservation, si on les compare au cas n°1.
Remarquez également, que si on augmente l’investissement à 10 000 €, les frais restant les mêmes en proportion (toujours 1,5 %/an), les frais sont plus importants à partir de 2 ans seulement de conservation, si on les compare au cas n°2.
De plus, alors que les trackers sont côtés en bourse en temps réel, les OPCVM sont achetés et vendus à « cours inconnu » car ils ne sont calculés qu’une fois par jour voir moins souvent, ce qui à mes yeux est un désavantage.
Que peut en conclure l’investisseur particulier ?
Je préfère investir dans des trackers dans une optique de long terme (>3 ans) car les frais de gestion sont inférieurs.
Je préfère investir dans des OPVCM sur du moyen terme (6 mois – 2 ans).
Cela signifie, que comme toujours, il faut se fixer un objectif d’investissement à chaque fois, pour savoir où on va et pour éviter d’accumuler des parts de fonds qui traînent dans son porte-feuille, et qui génèrent des coûts de gestion…
Enfin, il ne faut pas oublier de regarder avec précision ce que l’on achète. En effet, deux fonds ayant une dénomination voisine peuvent être très différents en fonction des choix faits par leurs gérants. Ceci est d’autant plus vrai pour des fonds qui ont des appellations rassurantes (fond supersécurité, protection+, etc).
Petite remarque: si on veut suivre une stratégie d’investissement programmé (c’est à dire acheter très régulièrement, par exemple tous les mois, une petite part d’un fond, l’absence de frais de courtage des OPVCM les rend à nouveaux compétitifs par rapport aux trackers).
Exceptionnellement (si, je vous assure !), je vais citer la Bible, pour des raisons d’éponymie évidentes.
Thomas ne croit pas à la résurrection de Jésus-Christ jusqu’à ce que ce qu’il le voie.
« Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. » (Jean 20:25)
J’aime bien cette citation pour diverses raisons:
– il faut toujours se méfier de ce qu’on vous raconte et vérifier par vous même : l’investisseur particulier devrait donc comprendre les investissements qu’il fait et pas seulement suivre les « bons » conseils des autres, fussent-ils prétendument des experts en la matière… (rappelez-vous ce que disait votre conseiller financier en 2007 sur l’avenir radieux de la Bourse…)
– d’une manière un peu librement interprétée, si on ne ressent pas soi-même la douleur, on ne peut pas la comprendre. L’investisseur doit donc tirer profit de ses erreurs passées. Il est normal de faire des erreurs douloureuses (perdre de l’argent par exemple), car sans cela, on ne peut pas apprendre la prudence. Le mieux évidemment, c’est d’avoir juste assez mal pour se dire qu’on vous y reprendra plus, un peu comme un enfant qui touche un plat chaud et constate que, comme sa mère le lui avait pourtant dit, c’est brûlant et désagréable !
Alors, soyez incrédules et faites vos propres expériences !
MT4 est certainement la plate-forme de trading pour le Forex (et les CFDs) la plus répandue, proposée par de nombreux courtiers forex notamment.
Personnellement, je l’utilise car j’aime sa simplicité d’utilisation et sa consommation légère des ressources de mon ordinateur.
De plus, il existe une multitudes d’indicateurs programmés que l’on peut trouver, plus ou moins facilement, sur le net.
Je vous propose donc de répertorier progressivement ici les indicateurs les plus intéressants que j’ai testé.
Tous ces indicateurs sont, à priori et à ma connaissance, libres de droit (si toutefois vous trouviez par hasard ici un indicateur qui vous appartienne, contactez moi au plus vite et je l’enlèverai aussitôt).
Les objectifs de cette rubrique sont:
– créer un catalogue d’indicateurs
– vous aider à trier ceux qui sont les plus utiles
Je ne suis pas un adepte des Expert Advisors (EA), sortes de « robots » programmés pour trader automatiquement. Je ne récuse pas cette approche du trading, mais je pense qu’avant de pouvoir modéliser une stratégie de trading, il faut déjà avant tout en maîtriser une. De plus, l’immense majorité des EA que l’on peut trouver sur internet ne fonctionnent que pendant une période de temps limitée avant de commencer à perdre. En effet, les marchés changent régulièrement… Bref, vous l’aurez compris, les EA sont pas ma tasse de thé ! En conséquence, vous n’en trouverez pas ici.
Comment installer un nouvel indicateur sur votre ordinateur ?
Les indicateurs MT4 possèdent l’extension .ex4 (version compilée, non modifiable) ou .mq4 (version décompilée, dont vous pourrez modifier le code grâce à l’éditeur fourni avec MT4).
Pour installer un nouvel indicateur, il suffit de:
– le télécharger (dans un des articles de ce blog par exemple…) exemple:l’indicateur
– le copier dans le répertoire où vous avez installé MT4 sur votre ordinateur (en général dans /programmes/Meta Trader – nom de votre courtier/experts/indicators)
– lancer votre plate-forme MT4
– cliquer sur les onglets « insertion » puis « indicateurs » puis « personnalisés »: vous devriez alors voir votre nouvel indicateur
Voilà, ce n’est pas plus difficile que ça, et pas besoin de s’y connaître en programmation !
Ce terme anglo-saxon très utilisé est l’équivalent de « l’ordre de vente à seuil de déclenchement » en bon français (reconnaissez que l’anglais à le mérite d’être plus court!).
Son but premier est de fixer une limite à ses pertes en cas de baisse (ou de hausse si on est vendeur) des cours.
Par exemple, on peut décider d’utiliser un stop loss de 2%, ce qui signifie que si le cours pars « dans le mauvais sens » par rapport à ce qu’on a prévu, on perdra 2% de son capital.
Prenons deux exemples:
Tout d’abord, l’action Sanofi-Aventis, à New York (cotation en dollars):
Imaginons que vous ayez décidé d’acheter ces actions sur un rebond au-dessus de la MM50 à 34.40 $. Vous espérez que le cours va rebondir sur ses plus hauts récents vers 37 $. Cependant, par prudence, vous avez fixé un stop loss sous le dernier plus bas à 32.70 $,ce qui représentera une perte de 1.70 $ par action achetée. Vous voulez que ce stop loss représente 2% de votre capital. Admettons que vous disposiez de 10 000 $ sur votre compte titre, vous voulez donc risquer 2% soit 200 $ sur cette opération. Vous pouvez donc acheter 117 (= 200 / 1.70) actions.
Remarquez que dans cet exemple, vous auriez pu, sans stop loss, rentrer dans vos frais vers le 15 janvier, quand le cours est revenu au-dessus de votre prix d’achat. Cependant, vous ne pouviez pas savoir à l’avance que l’action allait se reprendre. Elle aurait très bien pu s’écrouler bien plus bas.
Deuxième exemple sur le Forex:
EUR/USD en graphique 4H.
Imaginons que vous ayez anticipé un rebond de la paire EUR/USD sur franchissement du dernier plus haut. Vous placez un ordre d’achat limite qui se déclenche à 1.3443. Malheureusement, le cours ne parvient pas à franchir ce niveau de résistance et s’effondre rapidement. Heureusement, vous avez placé un ordre stop loss sous un plus bas mineur récent à 1.3320 (en effet, en cas de réel rupture du plus haut, le cours devrait partir rapidement à l’assaut des 1.3550 au moins, donc il vaut mieux placer des stop relativement serrés).
Vous avez pris un risque de 123 pips (1.3443 – 1.3320). Imaginons toujours que votre compte de trading compte 10 000 $. Vous voulez un risque de 2% donc 200 $ soit, ce qui représente sur le forex, sur un compte à marge donc, un achat de 0.16 lots (soit 16 000 $).
Si vous n’aviez pas fixé de stop et simplement espéré que le cours finira par remonter, vous auriez dû supporter une perte jusqu’à 571 pips (1.3443 – 1.2872 au plus bas), ce qui avec 0.16 lot représenterait 914 $. Par chance, l’euro a repris de la vigueur et finira quelques semaines plus tard à revenir au prix d’achat, mais là encore, vous ne pouviez pas le savoir (je me rappelle que des analystes parlaient au début 2011 de « la fin de l’euro » ou du moins qu’il pouvait atteindre la parité avec le dollar ! De plus, pendant tout ce temps, outre le fait que vous attendiez angoissé que le cours veuille bien remonter, vous ne pouvez pas initier d’autres ordres avec cette somme « bloquée ».
De l’intérêt d’un stop loss:
– Placer un stop loss vous permet de fixer dès le début d’un trade le risque maximal que vous prenez. Cela permet d’avoir un money management efficace: vous prenez un risque de tant pour un profit espéré de tant. Les choses sont claires.
– Vous n’avez pas à vous soucier de ce que vont donner vos ordres. Vous pouvez éteindre vos ordinateur, aller vous promener ou même partir en vacances si vous utilisez des périodes de temps plus longues. Soit vous aviez raison et vous êtes gagnant, soit vous aviez tord et vous perdez X % de votre capital, ni plus, ni moins.
– Vous disposez de tout votre capital pour initier de nouveaux trades. Vous n’avez pas à attendre, des semaines, parfois des années, que le prix veuille bien remonter à votre prix d’achat (ou redescendre à votre prix de vente).
– Cela vous oblige à vous perfectionner car vous devez choisir un point d’entrée correct, un stop correct et fixer un objectif de profit correct. Évidement, c’est plus facile à dire qu’ç faire, mais cela est indispensable si on veut faire du trading sérieusement (et donc de manière rentable !).
Des inconvénients d’un stop loss:
– Il est déjà difficile de trouver un bon point d’entrée et de sortie, vous devez en plus trouver un stop cohérent.
– Parfois, voir souvent, votre stop loss sera exécuté et un peu plus tard, le prix reviendra à votre prix initial, voir continuera à grimper bien au-delà. Sans stop loss, vous n’auriez au final rien perdu.
– Plus la période de temps est courte, et plus la « chasse aux stops » est effectuée par les traders pros des banques et des hedge funds, augmentant encore leurs déclenchements « de peu »…
Alors, stop loss ou pas stop loss ?
Ce qui est clair, c’est qu’il faut quantifier le risque que vous prenez quand vous initiez un trade. Vous devez savoir clairement combien vous risquez de perdre. Ce qui signifie aussi combien vous acceptez de perdre, plus précisément combien vous supportez de pouvoir perdre ! Et surtout, vous devez vous tenir rigoureusement à ce risque initial. Tous les traders à succès vous le diront: le jour où vous ne respecterez pas votre plan de trading et votre risque, vous ouvrez une brèche psychologique qui pourra s’avérer fatal pour votre compte à long terme !
Ensuite, vous pouvez également vous couvrir plutôt que de fixer un stop loss. Par exemple, si l’eur/usd baisse, vous pouvez, à la place d’un stop loss, passer un ordre de vente tout en gardant votre ordre d’achat (c’est la technique du hedging). En général, cela revient à déplacer le problème puisqu’après, vous devrez savoir quand racheter votre position à la vente, alors que votre position à l’achat est fortement négative. Ceci dit, il y a des stratégies de hedging très intéressantes à utiliser.
Enfin, vous pouvez fixer un stop loss lointain de sécurité « au cas où » et laisser respirer votre trade, mais cela est risqué tout de même car votre rapport risque/gain sera dégradé (surtout ces derniers temps avec des « flash crash » qui vont chercher des stops très lointains) tout de même.
Que fait l’investisseur (très) particulier ?
– Il faut apprendre à trader correctement et donc planifier un trade avec une entrée, un objectif et un stop loss.
– sur des trades à plus longs termes (plusieurs semaines/mois voir années), on peut se permettre quelques petites positions (risque inférieur à 1% du capital) en fixant un niveau stop loss « mental » (mais toujours inférieur à 5%) assez large et sortir manuellement si la position évolue défavorablement (par contre, il faut s’y tenir IMPERATIVEMENT). Dans ce cas, on peut se permettre de moyenner une fois à la baisse (technique décriée, mais souvent efficace, malheureusement parfois mortelle) TOUT EN RESPECTANT SON RISQUE MAXIMAL (5% par exemple).
Personnellement, je considère que la première manière de gérer son risque (donc avec un stop loss fixe) est plus sereine et convient mieux à la psychologie de nombreuses personnes car cela enlève le stress du suivi d’un trade. Certains, A CONDITION DE NE RISQUER QU’UNE TOUTE PETITE PART DU CAPITAL, ne sont pas gênés par la seconde méthode.
En ce qui me concerne (mais à chacun sa psychologie!), j’utilise les deux méthodes sur différentes stratégies, ce qui lisse encore davantage le risque global. Disons globalement que plus le trade est sur du long terme et moins un stop fixe me parait intéressant.
Ce qui compte ici, c’est de trouver sa propre gestion du risque, pourvu qu’il y en ait une et qu’on s’y tienne !
(Triste) Actualité oblige, mes pensées vont vers le Japon.
Regardons ensemble quelques graphiques hebdomadaires.
Tout d’abord, face au dollar index (qui représente la force du dollar face à un panier de devises):
On remarque:
– le yen est en haut d’un canal ascendant
– la semaine passée, une étoile filante s’est formée. Il s’agit d’une figure en chandelier pouvant entraîner une fin de tendance haussière
– une divergence entre des indicateurs (RSI et MACD) et le prix est en formation. Il s’agit aussi d’un signe baissier.
Ensuite, face à l’euro index:
– Les mêmes divergences entre indicateurs et prix sont apparues
– Le yen s’est déjà affaiblit, passant sous la moyenne mobile 50.
Enfin, par rapport à l’or:
Le yen, valeur refuge habituelle, a cédé lui aussi (tout comme le dollar…) du terrain face à l’or depuis des années.
Même si une divergence entre MACD et le prix apparait, rien ne dit que cette tendance baissière va s’arrêter.
Et si elle s’arrêtait, ce sera probablement plus due à une correction sur l’or (qui a beaucoup, beaucoup grimpé ces derniers temps…) que sur un nouveau regain de vigueur du yen.
Et le marché action dans tout ça ?
Si on compare le yen à l’indice Nikkei de la bourse de Tokyo, on voit que depuis fin 2008 (et la crise des subprimes), il est fortement apprécié.
Même si on considère que la crise n’est pas vraiment terminée (ou que sa sortie est ralentie à cause du tsunami/crise nucléaire), il parait peu probable que le yen grimpe plus haut qu’au plus fort de la crise de 2008 !
Que doit en conclure l’investisseur particulier ?
Comme nous venons de le voir à travers ces 4 graphiques, de nombreux arguments techniques plaident pour l’affaiblissement du yen.
De plus, le bilan de la catastrophe au Japon est loin d’être fait. Et je ne parle pas de la probabilité, toujours existante que la centrale de Fukushima échappe à tout contrôle et provoque un second Tchernobyl dans un archipel nippon densément peuplé ! Bien que le yen soit une valeur refuge, il est fort à parier que devant une nouvelle catastrophe, il perdrait une partie de ce rôle et s’affaiblirait.
Si au contraire (espérons le !), les exploitants de la centrale parvenait à la sécuriser (par un sarcophage de béton par exemple ou un miraculeux refroidissement des réacteurs endommagés), il conviendra alors de tirer le bilan du tsunami et de commencer la reconstruction. Or, les périodes de reconstructions sont toujours propices à une progression de la Bourse, et donc à un affaiblissement du yen.
Tous ces arguments plaident en faveur d’une faiblesse prochaine du yen. N’oublions cependant pas que nous venons d’étudier des graphiques hebdomadaires et qu’il peut encore se passer un ou deux mois avant que la devise nippone modifie son comportement.
Cependant, en ce qui me concerne, je surveille avec attention tous les signaux d’achats sur EUR/JPY et USD/JPY à plus courts termes…(tout en n’hésitant pas à shorter sur des hedges… et oui, on est sur le Forex… Et n’oubliez pas votre gestion des risques !!!)
Si on regarde la définition de la volatilité (en finance), d’après Wikipédia, il s’agit de la mesure de l’ampleur des variations du cours d’un actif financier. Elle sert de paramètre de quantification du risque de rendement et de prix d’un actif financier. Lorsque la volatilité est élevée, l’espérance de gain est plus importante, mais le risque de perte aussi. C’est par exemple le cas de l’action d’une société plus endettée, ou disposant d’un potentiel de croissance plus fort et donc d’un cours plus élevé que la moyenne. Si la croissance des ventes est moins forte qu’espérée ou si l’entreprise peine à rembourser sa dette, la chute du cours sera très forte.
On peut résumer cela simplement: dès qu’il y a quelque chose d’inattendu, d’exceptionnel, la volatilité augmente et si tout se passe « comme prévu », la volatilité reste faible.
En ce moment, entre les révoltes dans les pays arabes, la guerre civile en Lybie et les catastrophes climatiques et nucléaires au Japon, on peut facilement comprendre que l’indice VIX (représentant la volatilité sur le marché américain, également surnommé « indice de la peur ») vient de bondir.
Les conséquences sur le Forex sont visibles, la majorité des paires a subi de violents mouvements, notamment les paires liées au yen.
Ceci pour deux raisons principales:
– les conséquences des tremblements de terre/tsunami/accidents nucléaires au Japon
– une spéculation et des contre-mesures des Banques Centrales
Bref, le mélange parfait pour voir apparaître de gros mouvements sur le yen !
Qui dit volatilité, dit bénéfices importants possibles, mais aussi grosses pertes si on est imprudent !
Je prend l’exemple de la paire CHF/JPY.
Nous avons là deux devises, le Franc Suisse et le Yen, qui sont perçus généralement des valeurs refuges. La paire CHF/JPY connait donc souvent une volatilité relativement faible.
Or, en moins de 2 jours, nous avons eu ceci:
Impressionnant, non ?
Sur les autres paires, le phénomène est le même, en plus important encore :
– même sur des paires réputées peu volatiles, on n’est jamais à l’abri d’un mouvement brusque et de grande amplitude : toujours avoir un stop (ou un hedge) !
– si on travaille avec des graphiques à plus long termes, on voit qu’il y a des opportunités intéressantes et avec peu de risques à saisir…
– si on a le temps de travailler avec des graphiques à court terme, on peut exploiter ces pics de volatilité, mais par définition, un investisseur particulier n’a pas le temps de passer ses journées devant son terminal puisqu’il n’est pas un professionnel ! Il vaut donc mieux travailler avec des horizons à plus longs termes.
Je parle ici de la spéculation sur les devises, car je trouve que la spéculation sur les matières premières est scandaleuse, car il s’agit de marchés beaucoup plus étroits où les gros investisseurs peuvent détenir à eux seuls une majorité des contrats futures d’une matière et donc en manipuler le cours (par exemple:j’achète pour… 1,2 milliard d’euros de cuivre s’il vous plaît !Le mystérieux opérateur ne l’est plus : le Daily Telegraph a révélé début décembre qu’il s’agissait de J.P. Morgan. La banque d’investissement américaine avait acquis peu avant pour un milliard de livres sterling de cuivre (environ 1,2 milliard d’euros), soit « entre 50% et 80% » des 350 000 tonnes en réserve, selon les informations du LME. L’acquisition avait fait grimper les cours spot à 8 700 dollars, soit son plus haut niveau depuis la crise financière.) Inutile de préciser qu’il en est de même pour les matières premières agricoles, ce qui est bien plus graves avec les conséquences que l’on connait sur les habitants des pays pauvres…
J’ai choisi de vous parler de catastrophes naturelles tout simplement parce qu’il y a eu des cas récents, et qu’il s’agit d’événements qui font bouger les cours des devises. Nous allons voir deux des plus récents événements de plus près: le séisme en Nouvelle-Zélande pendant la nuit du 22 février 2011 et celui au Japon ce matin même vers 8h.
Le séisme du 22 février 2011 en Nouvelle-Zélande:
Le séisme du 22 février 2011 en Nouvelle-Zélande (appelé aussi séisme de Christchurch de 2011) est un tremblement de terre d’une magnitude de 6,3 survenu à 12 h 51 min 42 s heure locale (21 février à 23 h 51 min 42 s UTC), dans la région de Canterbury sur l’île du Sud en Nouvelle-Zélande. Une réplique de magnitude 5,6 est survenue à 13 h 4 heure locale (0 h 4 le 22 février UTC).
En regardant par exemple le cours du « kiwi », le dollar néo-zélandais (NZD) contre le dollar US (en graphique 1 H):
On voit clairement que le NZD a chuté à l’instant même où l’événement s’est produit. Il faut préciser cependant, que depuis début février, la parité était en baisse.
La rupture de la ligne de tendance haussière à court terme donnait donc un signal de vente assez clair. Ce dernier s’est d’ailleurs poursuivi jusqu’à aujourd’hui (11 mars).
La logique a été respectée. Le petit pays qu’est la Nouvelle-Zélande a fait face à un séisme assez important. En conséquence sa monnaie s’est affaibli pendant quelques semaines.
Séisme du 11 mars 2011 au Japon:
Un séisme de magnitude 8,9, le plus fort jamais enregistré au Japon, a frappé vendredi à 5h46 GMT (6h46 heure de Paris) le nord-est du pays, déclenchant un tsunami de plusieurs mètres de haut sur les côtes Pacifique et faisant des centaines de morts et de disparus.
D’importants dégâts matériels
L’ampleur des dégâts est difficile, pour l’heure, à établir. Mais de nombreuses maisons ont été enfouies sous une gigantesque coulée de boue et plusieurs bâtisses ont brûlé dans les zones rurales les plus proches de l’épicentre. Au moins six incendies ont été signalés dans la capitale, et 80 dans l’ensemble des zones touchées.
Au centre de Tokyo, le toit d’un bâtiment s’est écroulé au moment où 600 étudiants participaient à une cérémonie de remise de diplôme, faisant plusieurs blessés.
D’ores et déjà, le coût de cette catastrophe naturelle s’élève à des dizaines de milliards. En 1995, la catastrophe de Kobé avait coûté 100 milliards de dollars au Japon, et 3 milliards aux assureurs.
Apparemment, il s’agit d’un événement de plus grande ampleur, aux conséquences bien plus graves que dans le cas précédent.
Voyons maintenant comment à réagit le yen face au dollar:
Après une brusque chute du yen jusqu’aux environs de 83,30 yens pour 1 $ vers 6h00 GMT, le yen s’est repris violemment et s’est renforcé dans les heures suivantes.
Pourquoi ?
Bonne question. Celui qui sait a sans doute gagné pas mal d’argent actuellement. Par contre, ce qu’on peut dire, c’est que la parité a cassé sa ligne de tendance court terme datant de début mars. Il y a en passant également eu une divergence entre le RSI à 14 heures et le cours, ce qui est généralement annonciateur d’une correction.
Je précise que les réactions des cours face à des événements imprévisibles est également semblable lorsqu’il s’agit de la publication de chiffres économiques importants (chiffres du chômage US, modifications des taux directeurs des Banques Centrales…), c’est à dire parfois « logiques », parfois paraissant « illogiques ».
Mais que doit en retenir l’investisseur particulier ?
1 – Sur les marchés, ce n’est pas toujours la logique « visible » qui prévaut.
2 – l’analyse technique, qui ne fait que refléter la réalité des cours, montre toujours clairement les événements. Elle est donc utile.
3 – comme on ne peut jamais être sûr de rien, il faut TOUJOURS fixer des stops clairs à chaque entrée en position. Qui pourrait prévoir une catastrophe ?
4 – on ne peut jamais être sûr de rien, si ce n’est de sa gestion des risques.
5 – ce n’est pas parce qu’il s’agit d’événements qui font bouger les cours, qu’il faut oublier qu’il s’agit avant tout de catastrophes humaines (même si les conséquences dans ces deux pays riches ne sont absolument pas du même ordre que des événements semblables dans d’autres régions plus pauvres du monde ! Ayez donc au moins une pensée pour les victimes…)
Depuis quelques temps, les offres pullulent. Je ne parle pas des spam dont ma boite e-mail regorge (enfin, plutôt la poubelle à spams où ces courriers vont automatiquement la plupart du temps…). Même si on recherche sérieusement un courtier, la foule d’offres à de quoi donner le tournis, tant à un novice dans le domaine qu’à quelqu’un d’expérimenté qui recherche un second ou troisième courtier par exemple.
Si vous êtes débutant, et n’avez jamais encore eu de compte forex, je vous suggère grandement:
– d’ouvrir un compte démo n’importe où, pour voir
– de chercher sérieusement un courtier qui pourrait vous intéresser, puis d’y ouvrir un autre compte démo.
– tester, tester, et tester encore, à la fois la (ou les) plate-forme(s), l’offre du courtier et surtout développer une méthode de trading.
– faites ceci pendant au moins plusieurs mois
– avec votre expérience fraîchement gagnée, vous allez vous orienter vers un courtier qui vous convienne ET qui accepte impérativement des micro-lots (soit 1000 unités d’une devise, par exemple 1000 €) en tant que volume de transaction minimum.
– appliquer votre stratégie et une gestion du risque correcte (money management) sur ce micro-compte pendant quelques mois
– ré-évaluer votre stratégie, éventuellement après un nouveau passage en démo
– éventuellement, si vous êtes rentable, transférer davantage d’argent MAIS surtout, RESPECTER un money management correct !
Les critères d’un bon courtier:
– pas d’adresse dans un paradis fiscal ou alors un siège social en Russie, des bureaux sur les Îles Vierges et un numéro d’appel à Chypre.
– régulé par l’AMF ou par un organisme équivalent dans un pays européen: Financial Services Authority (FSA) au Royaume-Uni, Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) au Luxembourg, Autorité Fédérale de Surveillance des Marchés Financiers (FINMA) en Suisse…
– possibilité de passer des ordres par téléphone en cas d’indisponibilité de la plate-forme internet
– plate-forme fiable sur votre ordinateur (attention, la plate-forme sert avant tout à passer des ordres, vous pouvez très bien faire vos analyses graphiques avec un autre logiciel)
Les débutants se focalisent souvent sur le spread, mais ce qui compte avant tout, surtout si on se comporte en investisseur, c’est à dire avec un horizon a plusieurs années, c’est surtout la fiabilité, la sécurité et la qualité des services. Cela ne signifie pas qu’il faille ignorer les spreads, mais qu’il ne s’agit que d’un paramètre important en fonction de sa méthode de trading (quelqu’un qui ne passe que 10 ordres dans l’année peut totalement ignorer des écarts de spreads, contrairement à quelqu’un qui passe un ou plusieurs ordres chaque jour !).
En français, cela donne quelque chose comme « un déjeuner gratuit, ça n’existe pas ».
Milton Friedman était un économiste américain né le 31/07/1912 et mort le 16/11/2006 à San Francisco, considéré comme l’un des économistes les plus influents du XXè siècle.
Pour ceux que ça intéressent, plus d’infos sur cette page wikipédia.
Je ne partage pas forcément ses théories, mais j’aime bien cette citation que l’on pourrait aussi interpréter par « la richesse ne tombe pas des arbres » ou « il faut se bouger pour arriver à quelque chose ».
Bref, en investissement peut-être encore plus qu’ailleurs, rien n’est gratuit. L’investisseur particulier a donc intérêt à accepter de dépenser de l’argent de manière calculée pour en gagner par la suite.
#bourse la société http://Entreparticuliers.com a annoncé vouloir stocker de l'Ethereum, en plus de ses activités habituelles. On se croirait à l'époque où il fallait ajouter .com pour avoir l'air sérieux et attirer des investisseurs. C'était la bulle dotcom qui a éclaté peu après...
Je suis tombé sur cet outil: https://www.portfoliovisualizer.com , pas mal du tout (pour les actions US). Backtest & compagnie, il y a de quoi s'amuser quand on s'ennuie entre deux investissements !
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