Nous nous éloignons ici des préoccupations de l’investisseur particulier, je le reconnais. Mais remarquez que j’ai posté cet article dans la rubrique “Réflexions sur l’Economie”. Mais quel rapport avec le Bac ?
Et bien je trouve que cette intéressante analyse proposée par le site du sociologue Baptiste Coulmont : http://coulmont.com/bac/nuage.html en dit long sur la société française.
D’une part, on peut constater que se prénommer Adèle n’est pas le top pour décrocher sa mention TB au bac, que les prénoms les plus représentés sont féminins et qu’il vaut mieux s’appeler Clotilde, Agate, Apolline, Victoire, Alix, Zoé que Kevin, Wendy, Samantha, Dylan, Mégane ou Mohamed…
source:Â Â http://coulmont.com/bac/nuage.html
D’autre part, quand on regarde l’évolution du nombre de mentions au Bac (notamment les TB), on constate une importante augmentation (par exemple, le nombre de TB a été quasi décuplée depuis le début des années 90 !).
Je l’avais déjà spontané remarqué en regardant autour de moi. Lorsque j’ai passé mon bac (il y a très longtemps en 1991!), les mentions TB étaient vraiment rares, maintenant, preque 9% des bacheliers (généraux) l’obtiennent ! Cela signifie-t-il pour autant que les élèves sont dix fois plus doués à l’heure actuelle ? Étions nous une génération d’arriérés ?
Et parallèlement à ces chiffres, combien d’entreprises se plaignent de ne pas trouver un personnel qualifié et adapté à leur secteur ?
D’ailleurs, à propos de recrutement, malgré la volonté de recruter, l’Etat peine à trouver des candidats. On a beau dire que les enseignants sont des nantis, tout le temps en vacances, c’est tout de même étrange que les candidats ne se bousculent pas aux portes des concours, non ?
http://www.actualitte.com/scolarite/le-recrutement-de-nouveaux-enseignants-reste-difficile-51346.htm
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